Correspondance - Ejo & Mysa

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Correspondance par pierre télépathique

Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

En fin d'après-midi, Mysa, posée dans sa chambre attitrée au sein du Temple de l'Amazone où elle loge prend dans ses mains la pierre télépathique. Elle la fixe durant un temps, cherchant à l'activer d'une façon ou d'une autre. Quand enfin une légère lueur étincelante tout de même émane de la pierre. Un peu anxieuse, Mysa tente de se faire entendre d'Ejo.

« Ejo... Ejo ? C'est moi ! C'est... Asaria ! Dis ? Tu m'entends ? Je ne sais pas si cette pierre fonctionne bien mais si tu m'entends, saches que je suis sincèrement désolée de ne pas être revenue l'autre jour au marché. »

Elle soupire légèrement, sachant qu'elle ment volontairement à son nouvel ami. En réalité, elle n'avait pas osé y aller parce qu'elle avait peur. Il recherchait une Mysa, une fille portant le même prénom qu'elle et... ce fut compliqué. Tout s'est bousculé dans son esprit et tout cela n'a fait que la motiver à rechercher la vérité derrière ses souvenirs perdus.

« ...J'ai eu un empêchement et j'espère que tu ne m'en veux pas trop. J'espère que tu vas bien en tout cas. » Elle espère sincèrement que cette pierre fonctionne comme il faut et qu'Ejo puisse l'entendre.

(c) DΛNDELION

Correspondance par pierre télépathique

Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Le retour à la citadelle c'était bien passé. Il n'y avait eu aucun monstre qui s'était mis sur notre chemin. Mon patron avait même été d'une humeur joviale tout le long car les ventes avaient été hautes. De mon côté en revanche, j'étais un peu triste de n'avoir pas vu Asaria...Est-ce que je lui avais fait peur ? Est-ce qu'elle ne m'aimait pas ? Pleins de questions étaient venu se poser dans ma tête. J'avais même songé à aller voir au Temple de l'Amazone mais j'avais vu des personnes étrange en sortir alors je n'avais pas osé y mettre les pieds. Puis si Asaria ne voulait pas me voir je n'allai pas la forcer, même si ça me rendait triste. Je lui avais fabriqué de jolies couronnes de fleurs qui du coup étaient restés dans mon sac. Je n'avais pas voulu les vendre.
Enfin, j'étais dans la chambre de l'auberge en train de compter mes rubz lorsque la pierre télépathique que j'avais posée sur le meuble s'était mise à briller. Une voix avait alors résonné dans la pièce et je m'étais redressé soudainement, manquant de trébucher sur mes affaires.

- Asaria !! Oui, oui je suis là ! Je suis trop content de t'entendre...Je pensais que tu m'avais oublié ou détesté...

C'était un peu bizarre de parler à une pierre non ? Enfin je ne savais pas vraiment, c'était peut-être courant après tout ?

- Je vais bien oui, et toi ?

(c) DΛNDELION

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Un sourire s'affiche sur les lèvres de la jeune Zora quand elle entend rapidement la voix de son interlocuteur. Combien de kilomètres les séparent ? Et pourtant, sa voix résonne comme s'il était devant elle. Un soupir de soulagement se fait d'ailleurs entendre par la même occasion. Toutefois, ce petit bonheur est brièvement effacé par Ejo quand il confie avoir pensé qu'elle l'a oublié ou bien détesté. La voix de la Zora gronde légèrement.

« Ejo ! Même si nous nous connaissons à peine, tu es un ami que j'apprécie. Ne t'avises plus de penser de telles choses, promis ? »

Son sourire amical s'illumine à nouveau sur son visage légèrement rosé. En vérité, elle serait bien capable de l'embêter juste pour lui montrer qu'elle tient à lui. C'est un véritable ami ! Et elle le sait, même s'ils ne se connaissent pas vraiment, elle a tout de suite senti qu'elle peut lui faire confiance. Quelque chose lui semble d'ailleurs familier sans pour autant qu'elle parvienne à déchiffrer ce sentiment étrange.

« Je me porte bien ! Ce fut une journée fatigante aujourd'hui mais tout va bien. Cela m'a d'ailleurs fait beaucoup de bien. D'ailleurs, as-tu quitté Portua ? Je suis curieuse de savoir si tout se passe bien de ton côté et si tu t'es entraîné dernièrement à l'ocarina. » demande-t-elle tout en caressant avec délicatesse le poil de sa louve, Nebula qui est couchée tout près d'elle.

(c) DΛNDELION

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

J'étais si content d'entendre la voix d'Asaria que je ne pouvais même pas être en colère contre elle de m'avoir posé un lapin. Du moins, elle ne m’avait pas promis de venir me voir au marché alors ça serait mal venu de ma part de lui en vouloir. C'était moi qui m'étais trop emballé le jour de notre rencontre. Au moins grâce à cette pierre on pouvait rester en communication peu importe la distance. Je devrais en acheter une pour mon grand-père et moi. Comme ça quand il me manquera trop je pourrais lui parler directement plutôt que de lui envoyer des lettres.
Après avoir avoué à mon amie que j'avais pensé lui avoir fait peur ou autre raison de son silence, j'avais eu la sensation de l'avoir juste devant moi tellement cet objet marchait bien. J'avais vraiment l'impression d'être en train de me faire disputer.

- Promis ! Ne me gronde paas, c'est normal d'avoir ce genre de pensée non ?

Pour quelqu'un qui appelait ami rapidement quelqu'un en tous cas.

- Oh qu'est ce que tu as fait ? Tu ne devrais pas travailler trop durement ! Oui j'ai quitté Portua et je suis rentré à la capitale ~ J'étais en train de compter mes sous. Je n'avais pas trop le cœur à jouer de l'ocarina, j'ai pas pu te dire aurevoir comme je le pensais

Avouais-je avec une petite moue. Même si Asaria ne la voyait pas, le ton de ma voix indiquait que ça m'avait attristé de ne pas l'avoir revu.

(c) DΛNDELION

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

D'un côté, il n'a pas tord. Le comportement de Mysa aurait clairement pu être un signe qu'elle ne souhaitait pas le revoir. Mais pourtant, Jabu sait à quel point elle voulait le revoir. Mais... la peur avait emporté tout le reste et Mysa se sent terriblement mal.

« J'espère pouvoir me rattraper un de ces quatre ! » s'exclame-t-elle.

Le travail de la journée avait été épuisant et Mysa est bien contente de pouvoir souffler un peu. Cela fait vraiment du mal et puis, parler à Ejo lui change un peu les idées. Car son prochain voyage sur l'île du dragon l'angoisse un petit peu. D'ailleurs, les derniers mots d'Ejo ne font qu'amplifier le sentiment de culpabilité que ressent Mysa.

« Oh ! Aujourd'hui, j'ai pas mal été aux cuisines et au ménage, c'est lassant et fatiguant mais comme je suis hébergée, je ne vais pas faire la difficile. » dit-elle en essayant de positiver sur le sujet. « Tu es rentré à la Capitale ? Ca se passe comment là-bas ? J'espère que tu fais attention à toi. Vu ce qu'il s'y est passé, je ne voudrai pas qu'il t'arrive du mal. Les affaires se passent bien pour toi ? Vu que tu me dis que tu comptes les rubis, c'est qu'il doit y en avoir ! Alors c'est une bonne nouvelle non ? »

(c) DΛNDELION

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Les mots d'Asaria laissaient sous-entendre qu'elle voulait bien me revoir et j'en étais très heureux. J'ignorais quand je pourrais rencontrer à nouveau mon amie mais je comptais bien le faire le plus vite possible. Avec un peu de chance, mon patron repartirait pour Portua dans quelques jours et je pourrais en profiter pour retrouver la jeune femme. Peut-être même que je pourrais enfin voir son visage ? Je ne savais pas si c'était parce qu'elle était recherchée ou avait une quelconque peur mais je n'avais rien perçu sous sa capuche. C'était assez déroutant de parler à quelqu'un qui ne désirait pas se montrer. Cette rencontre mystérieuse m’avais cependant inspiré un début de mélodie.

- Je te ferai savoir quand je serai sur Portua ! On pourra alors se voir !

Suggérais-je en espérant que d'ici là, mon amie ne serait pas morte d'épuisement. J'étais inquiet pour elle, en espérant que les propriétaires du Temple de l'Amazone étaient gentilles avec elle.

- Ah si ce n'est que ça, ça va !

Je ne faisais pas vraiment à manger vu que c'était l'auberge qui préparait le dîner mais quand j'étais chez mon grand-père je faisais le ménage par contre. Ce dernier m’avait aussi appris quelques plats simples à faire notamment la fameuse compote de pommes que j'adorais.

- Le retour s'est bien passé, pas un seul monstre à l'horizon ~ C'est pas la joie ici mais en même temps c'est compréhensif avec ce qui s'est passé. La reine vient de perdre son père, je comprends ce qu'elle ressent...

J'avais aussi perdu le mien, c'était une perte moins récente mais toujours aussi douloureuse. Sans compter que Mysa était toujours invisible. Enfin, je ne voulais pas ennuyer Asaria avec ma tristesse et reprenais sur un ton plus joyeux.

- On a bien vendu à Portua et mon patron m'a donné quelques rubis en plus pour me récompenser de mon travail ! Je suis trop content quand les habitants achètent mes couronnes de fleurs ! Je t'en ferai une si tu veux la prochaine fois ! Il y a pleins de jolies fleurs autour de la ville !

Hyrule était vaste alors il y avait certaines plantes qu'on ne trouvait pas ici. Chaque fois que j'allai dans un nouveau lieu j'étais toujours émerveillé par la nouveauté qu'offrait la nature.

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Mysa sourit, ayant déjà hâte de revoir son nouvel ami au sein de la ville portuaire.

« J'espère bien que tu me tiendras informée ! Je ne voudrais pas rater ta venue alors n'hésites pas à m'envoyer une lettre. Et encore une fois, tu n'as pas à t'en faire je suis très bien traitée là où je suis hébergée et les dames sont très gentilles avec moi. Bon, certains clients débiles m'énervent un peu mais bon ça je n'y peux rien... »

Mais au milieu de tout ça, Mysa n'a pas pu s'empêcher de s'inquiéter de ce qu'Ejo a pu constater en rentrant à la Citadelle d'Hyrule... La Zora était bien sur place quand tout a déraillé, elle a entendu, vu, observé le sang et la froideur des cris de terreur... Elle frissonne rien que d'y penser. Elle se recroqueville un peu plus sur elle et sa louve vient poser sa tête sur les genoux de Mysa.

« Je vois... ça ne doit pas être facile pour personne j'imagine bien. »

Elle ne sait pas trop quoi répondre, oui, Hyrule avait perdu un Roi, avait gagné une Reine mais... tout semble incertain désormais. Mysa préfère écourter ce sujet et se concentrer sur le nouveau sujet bien plus joyeux et qui l'a fait sourire.

« Bravo à toi alors ! Je suis heureuse d'apprendre que tout se passe bien pour vos ventes. Tu dois avoir un grand talent et j'espère que je pourrai porter un jour l'une de tes couronnes. Je t'en réserve une en tout cas ! Et je te l'achèterai la prochaine fois que tu passeras par Portua. »

Elle prend une pause avant de finalement reprendre et annoncer d'une voix enthousiaste sa nouvelle aventure à venir.

« D'ailleurs en parlant de voyage, dans quelques jours je prends la mer pour un petit voyage. »

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Ejo avait hâte de retourner à Portua pour revoir son amie et peut-être enfin, découvrir son visage ? Il ne savait pas pourquoi elle le cachait et il n'avait pas osé poser de questions. Le fait qu'elle soit recherchée était possible mais dans ce cas là, est-ce qu'on travaillait ? Ejo avait un doute là-dessus. Il s'inquiétait tout de même pour son amie mystérieuse et sa charge de travail.

- C'est promis je t'écrirais lorsque mon patron voudra retourner à Portua !

Il hésitait à rajouter qu'il aimerait bien voir son visage mais c'était peut-être abusé et il ne voulait surtout pas effrayer la jeune demoiselle.

- Si tu le dis, je te fais confiance !

Les mots d'Asaria ne l'avait pas totalement convaincu mais il ne pouvait hélas que la croire car des kilomètres les séparaient tous les deux. Le Zora était donc incapable d'aller vérifier lui-même à ce fameux Temple. L'ambiance devait être surement meilleure qu'à la citadelle. Ce n'était pas vraiment très gai actuellement suite à la mort du roi. Ejo ne connaissait pas cet homme et il n'avait d'affinité qu'avec sa suzeraine. Il avait plus été attristé par la mort du mari de cette dernière par exemple.

- Non pas vraiment mais c'est la vie, il faut continuer quand même...

Ejo espérait tout de même qu'il n'y aurait pas d'autres pertes dans les prochaines lunes. Il avait déjà perdu son père lors d'une bataille, et ce qui s'était passé ici lui avait douloureusement rappelé ce souvenir. Enfin, le Zora ne voulait pas non plus plomber la discussion avec son propre deuil. Il fallait penser au positif. La bonne nouvelle c'était qu'il avait gagné pas mal de rubis car le commerce se passait bien.

- Haha un grand talent je ne sais pas mais en tous les cas les jeunes filles les trouvent jolies ! Je t'en ferai une, comme je te l'avais déjà promis

Avant qu'elle ne lui pose un lapin mais bon...

- Tu prends la mer ? Avec qui ? Où est-ce que tu vas ? C'est pas risqué ?

Ejo se souvenait des paroles de son grand-père concernant les océans et leur danger. L'eau était beaucoup moins calme que celle des fleuves et des rivières. En voyageant, le Zora avait aussi entendu parler de bateau qui ne revenait pas à cause d'une tempête. Rien donc de très rassurant quand il imaginait son amie là-bas.

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Un sourire illumine le visage un peu fatigué de Mysa quand elle apprend de la bouche d'Ejo qu'elle recevra une lettre annonçant sa venue à Portua. Quelle joie ! La blonde a déjà bien hâte de retrouver son nouvel ami. En tout cas, elle faisait tout pour rassurer le jeune musicien à propos de son travail dans l'établissement où elle loge, elle espère que ça lui suffira.

« Hm hm ! Tu peux me faire confiance ! » lui dit-elle en hochant la tête de haut en bas alors qu'il ne peut évidemment pas la voir.

Toutefois, Mysa laisse un petit « Oh... » s'échapper quand elle apprend également qu'à la Citadelle et dans la famille royale, ça ne doit pas être évident à vivre. Mysa en garde encore d'affreux souvenirs et y repenser la foudroie de flash difficiles. Elle préfère donc écarter le sujet rapidement pour ne pas gâcher leurs retrouvailles - bien que particulière grâce à cette petite pierre.

« Bien-sûr, je serai là pour t'acheter 'la plus belle de tes couronnes' comme on s'est dit l'autre soir ! »

Elle est presque trop naïve, Mysa, en cet instant. Elle semble retrouver une certaine joie et c'est bien Ejo qui la lui apporte. Décidément, ce jeune musicien a bien plus d'influence sur elle qu'elle ne le croyait jusqu'à maintenant ! Et pourtant, ils se connaissent à peine - du moins c'est ce qu'ils croient -. Puis, ils en viennent au sujet du prochain voyage de Mysa, un voyage qu'elle attend avec impatience, mais avec une certaine nervosité. Rien qu'à sa voix, cela peut s'entendre sans doute.

« Non ! J'y vais seule... Je vais me payer une place sur un bateau et je vais me rendre sur l'Île du Dragon ! En soit j'y vais seule mais durant la traversée de la mer, je serai avec d'autres voyageurs. Soit rassuré, je ne prendrai aucun risque ! »

Du moins, c'est ce qu'elle croit...

« C'est un peu secret pour l'instant, je vais y rencontrer normalement une personne importante qui pourra peut-être m'aider. Si tout se passe bien, je pourrai tout t'expliquer. Dis-moi, tu y es déjà allé sur cette île ? »

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Asaria était resté à Portua alors Ejo ne pouvait pas garder un oeil sur elle. Il avait essayé de la faire participer à son aventure mais la jeune femme avait encore des choses à régler. Il n'avait pas questionné sa nouvelle amie sur ce sujet, ni insister pour la faire changer d'avis. Après tout, ils ne se connaissaient pas vraiment tous les deux. Même maintenant, le Zora ne savait toujours pas à quoi ressemblait son interlocutrice. C'était pour ainsi dire la deuxième fois qu'ils se parlaient et là ce n'était même pas en face à face. Ejo avait l'impression de parler à une pierre et c'était un peu étrange. Tout cela pour dire qu'il n'avait donc pas vraiment le choix de faire confiance à Asaria. Après tout elle était à Portua depuis pas mal de temps et savait surement prendre soin d'elle. L'ambiance était aussi bien meilleure là-bas qu'à la capitale. Mais le Zora ne préférait pas continuer sur ce sujet triste et son amie non plus d'ailleurs. L'idée de revoir son amie était bien plus joyeuse.

- Je compte sur toi ! Les fleurs, ce n'est malheureusement pas éternelles

Il espérait que cette fois-ci Asaria ne lui ferait pas à nouveau faux bon comme la dernière fois. Peut-être avait-il était très envahissant ou lui avait-il fait peur ? Ejo ne se rendait pas vraiment compte que tout le monde n'était pas aussi social que lui.

- Oh...fais attention d'accord ? Je serai triste si il devait t'arriver quelque chose...Tu me raconteras ton voyage ?

Ejo était curieux au sujet de cette île. Il en avait simplement vaguement entendu parler mais sans plus. Si Asaria devait se rendre là-bas c'était surement urgent. Un mystère de plus qui ne baissait pas l'inquiétude au sujet de son amie.

- J'espère que tu trouveras ce que tu y cherches ! Et non je n'y ai jamais mis les pieds, tu sais ça fait pas vraiment longtemps que j'ai quitté ma maison en vérité !

Et bien que le Zora ait trouvé l’océan attirant il savait que c'était aussi dangereux et facile de se perdre.

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Mysa hoche la tête positivement même si Ejo ne peut pas la voir. C'est une façon de faire savoir son accord et un petit sourire se dessine sur les lèvres de la jeune blonde. Elle a bien hâte de pouvoir recroiser la route de son ami afin de pouvoir s'excuser en bonne et due forme pour l'autre soir.

« Comptes sur moi. »

Conclue-t-elle.
Sa voix se fait plus joyeuse lorsqu'elle évoque son futur voyage. Elle n'est plus qu'à quelques jours et elle a bien hâte de prendre la mer. L'aventure a toujours été une chose que Mysa appréciait.

« Promis. Je ferai attention et je te raconterai tout à mon retour. Je ne sais pas combien de temps je vais partir mais je sais me débrouiller. J'ai bien dû apprendre à le faire jusqu'à présent. »

C'est sans doute ce qui explique son caractère et la force au quotidien dont elle fait preuve pour supporter l'absence de ses souvenirs. Combien de visages a-t-elle croisé qui pouvaient être d'anciennes connaissances ?

« Bon... D'accord. Alors je te dirai à quel point j'ai trouvé l'île jolie, peut-être que ça va être si beau que je vais vouloir y rester plus longtemps que prévu ! On m'a dit que c'était très joli sur cette île alors je vais bien me faire un avis en me rendant sur place. » Elle marque une pause avant de reprendre. « Alors tu n'as jamais connu que les terres d'Hyrule ? Pour un petit marchand comme tu fais, Mercant'île pourrait bien être une destination idéale ! »

Même si évoquer cette île en particulier ravive de douloureux souvenirs, du temps où elle y a été vendue comme une esclave.

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

cette dernière alors peut-être que cette fois-ci il pourrait voir son visage. Ejo était curieux mais il savait aussi ne pas se montrer intrusif. Si la jeune femme n'avait pas dévoilé qui elle était c'était surement pour une bonne raison.

- Je te contacterai par cette pierre alors la veille de mon départ

Déclara t-il avec un sourire que son interlocutrice ne voyait pas. C'était un peu dommage que la pierre ne puisse pas faire cela en prime. Ainsi Ejo aurait pu voir son grand-père même si l'entendre lui faisait aussi du bien.

Asaria lui avait ensuite parlé d'un voyage qu'elle souhaitait faire. Il trouvait cela dangereux mais qui était-il pour l'empêcher de partir ? Lui-même avait quitté les siens pour s'engager sur les routes sans vraiment trop savoir se défendre. Il savait manipuler une épée mais il était encore loin d'égaler un véritable soldat. Ejo ne pouvait que se montrer inquiet dans le projet de son amie. Et aussi un peu curieux de ces îles dont il avait seulement entendu parler.

- Hum...même le guerrier le plus aguerri doit rester prudent face à l'inconnu. C'est ce que me répétais toujours mon père.

Autrement dit, on ne savait pas à quoi s'attendre et rester sur ses gardes. Un conseil que le Zora ne mettait pas vraiment en pratique quand il y pensait mais jusqu'à présent, Jabu l'avait protégé du mal. Etant très croyant, le Zora allait aussi prier pour qu'Asaria reste saine et sauve durant son périple. C'était tout ce qu'il pouvait faire là où il était. Cependant un léger rire lui échappa lorsque son amie évoqua la possibilité de rester sur l'île tellement elle serait jolie.

- Ah devrais-je alors venir te rejoindre à la nage ?

Proposa t-il en rigolant encore.

- Non jamais ! Je n'avais aucune raison de sortir de Lanelle, je m'y sentais comme un poisson dans l'eau

Plaisanta t-il. Bien que sa maison lui manquait parfois. Il se demandait si tout allait bien là-bas.

- Mercant'île ?

Le Zora ne connaissait pas encore la géographie par cœur. Mais visiblement, l'endroit que lui indiquait Asaria était intéressant pour les marchands. Peut-être pourrait-il demander plus d'informations à son patron.

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Et ce sera avec impatience que la jeune demoiselle attendra la reprise de contact avec Ejo la veille de son départ. Elle pourra ainsi se préparer mentalement et revoir son nouvel ami pour s'excuser face à lui. Mysa n'a pas un caractère très facile, elle est vive mais elle reste une fille agréable.

« Je comprends ton inquiétude mais ne te fais pas trop de soucis. Je reviendrai en un seul morceau. Je suis équipée pour l'aventure ! »

Si Nebula restera à Portua, Mysa elle, s'en ira armée de sa lance. De toute façon, rien ne devrait lui arriver n'est-ce pas ? La jeune Zora s'en va simplement rencontrer une magicienne qui vit dans la forêt de l'île...
Mais bien vite, le sujet devient plus léger et Mysa ne peut retenir un petit rire face à la remarque d'Ejo.

« Oh oui ! A la nage ou par bateau, ce sera toi qui décidera ! Mais je suis sûre que l'île sera magnifique. »

Lanelle... Voilà un mot que la jeune femme à déjà entendu à plusieurs reprises en passant dans les rues de Portua. Les citoyens ne sont pas toujours très discrets et leurs voix portent tellement que n'importe qui peut entendre les conversations des uns et des autres.

« Lanelle ? C'est un endroit particulier à... Hyrule ? » demande-t-elle un peu curieuse. « Sinon, oui ! Mercant'île est une des îles indépendantes et elle est réputée pour être très commerciale et beaucoup de... marchands passent par là. Ils y vendent vraiment de tout ! Vraiment... tout. »

Mysa affiche une grimace et les douloureux souvenirs de cette île reviennent. Sa voix est légèrement tremblante d'ailleurs, on ressent qu'elle est affectée par la simple évocation de l'île. Elle se mord la lèvre et regarde par sa fenêtre pour observer l'extérieur un instant.

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Mysa & Ejo

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La jeune femme était son amie alors c'était normal pour le Zora de se faire du souci pour elle. C'était étrange car ils n’avaient pas passé des journées ensemble mais Ejo avait la sensation de la connaître depuis toujours. Il faut dire que ce dernier s'attachait rapidement aux gens et considérait aussi vite que l'éclair quelqu'un comme son ami. Il n'avait rien contre Asaria, il n'avait même pas été en colère que celle-ci lui ait posé un lapin. Il était soulagé actuellement que sa nouvelle amie l'ai contacté même si c'était pour lui annoncer qu'elle allait partir seul dans un voyage.

- Hum si tu me promets de faire attention ça devrait aller

Puis le sujet avait dévidé sur une note plus drôle. Nager ne faisait pas peur à Ejo, c'était sa passion de toute façon - avec les pommes. Il était aussi curieux de nature et ces fameuses îles l’intriguaient beaucoup. Peut-être qu'un jour il ira y faire tour, en bateau pour éviter de se perdre dans une eau dont il ne connaissait pas la carte.

- J'imagine !

Ejo n'avait jamais quitté Lanelle avant alors du coup il restait encore pleins d'endroits qu'il ne connaissait pas. Cela pouvait paraître étrange vu son métier mais il était marchand que depuis le début de l'An.

- Tu ne connais pas ? C'est une région qui se trouve au Sud Est d'Hyrule avec majoritairement de l'eau car c'est notre...spécialité...?

Il ne s'était pas attendu à ce qu'Asaria ne connaissant pas Lanelle. Il ne savait rien de son amie cela dit alors peut-être était-elle resté enfermé quelque part durant des années avant de se retrouver au Temple de l'Amazone. La jeune femme lui parle ensuite de Mercant'île et il entend un léger tremblement dans sa voix comme de la peur ou de la tristesse. Difficile de le dire juste par l'oreille mais visiblement cet endroit n'est pas joyeux pour Asaria.

- Je préfèrerai une île moins animée ! Pour manger des fruits tout en me promenant sans que les poissons soient effrayés par tous le bruit !

Il avait appris à aimer le silence ou simplement le bruit de la nature quand il avait marché sur les plaines. L'arrivée à la citadelle avait été un peu compliquée pour lui, à s'habituer à l'agitation de la ville. Portua était pareil. Même si Ejo adorait vendre sur le marché et sourire à tout le monde, il avait souvent mal au crâne après.

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Mysa & Ejo

An 1000. Lune 1. Jour 14.

Que cela fait du bien d'avoir un ami sur lequel compter, qui nous soutient et s'inquiète pour soi. Mysa n'était plus très habituée à recevoir autant d'attention bien que son entourage soit tout de même d'un incroyable soutien depuis son arrivée soudaine à Portua.

« C'est promis, je ferai attention ! » dit-elle en s'exclamant, espérant avoir apaisé les craintes de son nouvel ami.

Les mots d'Ejo suffisent à faire sourire Mysa, alors proie à de douloureux souvenirs qui lui reviennent. Les îles sont merveilleuses mais elle garde un terrifiant souvenir de Mercant'île... Mais elle ne dit rien, peut-être qu'Ejo comprendra qu'elle n'est peut-être pas très à l'aise à la simple évocation de l'île marchande mais qu'importe. Peut-être qu'un jour, elle trouvera le courage et la force de tout lui avouer. Mais pour l'heure, Ejo n'a sûrement pas envie d'entendre ça !

« Cette région... Lanelle ? Elle a l'air magnifique. Être entourée d'eau doit être vivifiant ! Ma nature de Zora est curieuse maintenant. Il faudra que j'envisage d'y faire un tour, un jour. »

Mais alors qu'elle s'apprête à poursuivre sa conversation, on toque à sa porte. Une employée du Temple de l'Amazone la demande pour un petit service. Un peu étonnée, Mysa se redresse, essayant de cacher sa pierre télépathique dans la main. « J-J'arrive ! Laisses moi une minute. »

Lorsque l'employée referme la porte, la Zora reprend son souffle et reprend alors sa pierre. Un peu gênée, la blonde s'adresse à nouveau à Ejo.

« Ejo ? Désolée, quelqu'un est venu me trouver dans ma chambre. Je suis désolée mais je dois te laisser, on a besoin de moi. » Dit-elle, un peu triste que la conversation se termine si brutalement. « En tout cas, ça m'a fait plaisir de te parler, prends soin de toi. On se dit à bientôt ? »

Puis, Mysa passe sa main sur la pierre, la petite lueur étincelante s'évanouit jusqu'à devenir inactive. Levant ses yeux vers sa fenêtre, la Zora reste pensive quelques instants avant de se lever et rejoindre le couloir, là où on l'attendait.

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