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 Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ?

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Oswald Tawny
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MessageSujet: Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ?   Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ? EmptyVen 12 Avr - 10:06

Oswald rentra d'un pas vif, mais lourd d'une colère réfrénée dans le domicile familial. Il entendit la voix faible et quelque peu éplorée de sa mère, qu'il ignora, furieux. Il passa à côté de son père, assis à la table qui ne l'arrêta pas, n'en n'ayant pas la force, n'en n'ayant plus le courage. Depuis qu'il était revenu de la guerre, il restait plus en retrait qu'auparavant. Mentalement épuisé, et totalement distant face aux brouilles familiales au sein même de son nid. Il vit sa femme entrer, l'air fatiguée elle aussi d'une longue journée au marché. Fatiguée d'une nouvelle dispute avec son fils. Il n'avait suffi que de quelques phrases pour qu'Oswald sache encore qu'il ne servirait à rien d'insister. Il perdrait le débat, quand bien même il était persuadé d'avoir raison. Sa seule issue était alors l'amertume, et le refuge.

"Encore ?"

Fit Celur d'un ton un peu las, connaissant déjà la réponse. Edith sa femme le regarda, et acquiesça d'une mine tout aussi épuisée. Elle s'approcha de la table et déposa un sac à moitié empli de rubis vert, la faible somme qu'ils avaient obtenu de leurs ventes au marché. Son mari l'attrapa pour les compter tandis que sa mère fit chauffer de l'eau.

"Ca fait trois fois ce mois-ci ... ne va t'il pas comprendre ?"

"Il dit qu'il est tout aussi capable que le corps ailé ... qu'il saurait se défendre tout aussi bien, qu'il est meilleur archer que n'importe quel soldat."

Elle répétait les arguments d'Oswald à son mari qui esquissa un sourire. A une époque, il était attendri par l'engouement de son fils. Aujourd'hui, il y adressait un regard de pitié.

"Je ne lui donne pas une semaine ..."

Fit-il amèrement, conscient que laisser Oswald rejoindre les militaires d'Hebra serait une perte de temps inutile. Il ne se voulait pas cruel, mais réaliste. Il continua alors, plus amer encore :

"Peut-être devrions-nous le laisser ... peut-être comprendrait-il alors ?"

Le laisser se prendre un mur, c'était là une idée qui lui semblait bonne à cet instant. Sa femme se retourna et l'assassina un instant du regard, pire que si elle avait entendu un blasphème dans l'idée tordue de son mari.

"Et me le retrouver en morceaux ? C'est ça que tu veux ? Tu crois vraiment que ce serait intelligent ?"

"Edith ... je ... je ne veux pas me disputer avec toi ..."

Elle laissa échapper un soupir, fermant les yeux, se contenant. Elle se trompait d'ennemi, elle le savait.

"Je sais ... moi non plus. Je suis juste si fatiguée ... Les ventes ont été mauvaises ... et Oswald n'aide pas ..."

"Il ne travaille pas ?"

Fit l'homme, sentant une pointe de colère le traverser. Qu'Oswald soit frustré et rebelle était une chose, mais il n'était pas question qu'il tire-au-flanc, il avait été mieux éduqué que ça.

"Non ... mais il n'est pas le vendeur le plus souriant."

"Oh ..."

Fit l'homme, réalisant que oui, le visage de leur fils était bien fermé. Et ce n'était pas le besoin du commerce qui parvenait à le dérider. Edith commença à servir l'eau dans les tasses préalablement remplies avec des feuilles à tisane. Elle ajouta :

"Quand fut-ce la dernière fois que nous avons vu cet enfant sourire ? Je ne m'en souviens pas."

Fit-elle en déposant la tasse devant son mari, s'installant à son tour, épuisée, laissant sa main évoluer à travers les quelques rubis qui se battaient en duel. Ils survivraient avec cette somme, s'ils comptaient.
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MessageSujet: Re: Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ?   Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ? EmptySam 13 Avr - 9:32

Cette petite chambre était trop étroite. La maison familiale était modeste, et Oswald n'avait comme espace d'intimité que l'équivalent d'un gros placard. Juste assez pour mettre une couche et un rangement, rien de plus. Impossible de s'isoler et de maugréer dans cet endroit qui n'était espacé du reste de la maisonnée que par un épais rideau pourpre. Mais la chambre disposait d'un passage secret. Une fenêtre au-dessus de son lit qu'il pouvait ouvrir. A défaut de s'envoler à travers, le jeune homme pouvait escalader jusqu'au toit. Il avait toujours cru être discret, persuadé de s'échapper à la vigilance de ses parents lorsqu'il n'était qu'un enfant de dix ans. Bien entendu, ils savaient, mais avaient leurré l'illusion, accordant à leur fils cette rare permission de liberté. Depuis lors, l'illusion s'était envolée, mais chacun faisait mine de ne pas l'avoir compris. Un pacte secret et muet entre un fils et ses parents.

Les maisons de la rue étaient toutes collées les unes aux autres, en escalier, car leur ruelle était en pente, comme la plupart des rues de Celestia. De la sorte, aller de maison en maison demandait une certaine vigueur et un talent pour l'escalade et l'équilibre. Oswald évoluait de toit en toit, marchant sur les tuiles, parfois avec hâte, et souvent avec discrétion. L'exercice était de ne pas se faire voir par les voisins qui ne toléraient pas les petits piafs sur leur toiture. Pendant un temps, monsieur Crobak l'avait pris en grippe, surveillant sans arrêt jusqu'à pouvoir prendre sur le fait le garçon aventureux.

De toit en toit, Oswald s'élevait à travers la ville, jusqu'à changer de quartier, s'éloignant de la maison, sans jamais rejoindre le sol. Ce parcours, combien l'avait-il pratiqué ? Il avait arrêté de compter. Mais il se souvenait encore de la première fois, où enfant, il avait osé échapper au domicile pour cette aventure impromptue. Et il se souvenait encore de ce sentiment grisant de liberté. A défaut de pouvoir s'envoler dans les cieux, il s'était approprié ce prix de consolation.

Aujourd'hui, même ce sentiment s'était envolé, ne laissant plus que frustration. Peut-être s'était-il lassé, peut-être n'était-ce plus assez, tout simplement. Il grandissait, et il devait s'accommoder du peu que lui offrait sa vie présente. Il devait accepter cet injuste sentiment de liberté trop terre-à-terre pour lui, là où tous les piafs de son âge exploraient déjà les monts polaires d'Hebra. Eux vivaient et apprenaient de leurs aventures. Lui, même sortir des murs de la ville semblait être inaccessible. Trop jeune, trop faible, trop fragile ... il en avait assez d'entendre ces mots protecteurs qui sonnaient comme des insultes. Il devenait un homme, mais ses parents ne voulaient pas le voir. Et il se demandait ce qu'il faudrait. Devrait-il hurler, frapper pour qu'ils le voient enfin ? Que devait-il faire pour prouver sa valeur, qu'il était tout autant piaf qu'un autre et tout autant en droit d'accéder à la vie d'adulte qui s'ouvrait à lui.

Il escalada la paroi rocailleuse, dernier rempart des toitures, premier obstacle quand il avait été enfant. Mais il avait appris à franchir celui-ci aussi. Rien ne l'arrêtait, tant que cela se trouvait au sol. C'était ainsi qu'il prenait sa revanche sur la vie. Cette paroi, il avait fini par l'escalader, trahissant ses peurs du vide pour aller toujours plus haut, toujours plus loin. Trop fragile, lui ? A d'autres ! Il n'y avait pas plus brave que lui quand il s'agissait d'affronter le danger et de se confronter à ses peurs.

En dix minutes, il posa sa main sur le rebord de la falaise, usant de ses bras maigres mais musclés par l'effort afin de se hisser. Certains piafs volaient jusqu'à ce promontoire situé dans la ville. D'autres empruntaient un chemin qui permettait de rejoindre ces hauteurs. Oswald, lui, avait pris l'habitude de l'escalader, retrouvant toujours un petit coin d'herbe, qui était à lui, et à un autre. Un lieu de solitude, où il aimait se retrouver, et observer la ville en-dessous de lui. Elle semblait être si petite, presque insignifiante, abandonnant son statut de domicile prison qu'elle était devenue pour le garçon.

Oswald regardait, la tête contre sa main, dans une position qui lui donnait une allure boudeuse. La marche et l'escalade lui avaient changé les idées malgré tout. Pourtant, il restait agacé, en colère, coincé. Il savait que l'adrénaline de ses efforts disparaitraient tantôt, et que le mal-être le reprendrait. Et le pire, c'est qu'il savait qu'il avait raison, qu'il était dans son droit. C'était sa vie, pas celle de ses parents.
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MessageSujet: Re: Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ?   Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ? EmptyJeu 18 Avr - 7:37

Il observait la pierre dans sa main. Un simple caillou, mais qui, selon certains, était une très rare, très renommée écaille de dragon. Objet légendaire, offrande d'un temps passé. Ou peut-être n'était-ce qu'une babiole, une jolie roche dont la forme avait amené quelques conteurs a imaginé mythes et légendes autour d'elle. De manière à la rendre plus précieuse qu'elle ne l'était, plus unique. Mais probablement y en avait-il d'autres, de formes similaires. Peut-être une grotte recelait de tant de pierres identiques ou presque, lui ôtant alors tout intérêt.

Mais pour Oswald, c'était là un objet précieux. Cela lui avait été confié dans un but unique. Un dernier acte désespéré. Il avait lu ce récit. Un vieil ouvrage de contes et légendes sur le peuple Piaf. Des mythes perdus sur l'origine de leur être. Auparavant terrien, ils avaient reçu leurs ailes par le dieu Dragon, Valoo même ! La divinité leur avait octroyé les mêmes plumes que les siennes, leur offrant alors les cieux, et les séparant à jamais du peuple Hylien. Etait-ce vrai ? Probablement que non. Ce n'étaient que des histoires écrites dans un temps ancien, par un Piaf trop imaginatif, ou si spirituel qu'il avait fini par confondre réalité et religion, offrant à Valoo un rôle majeur dans l'histoire de son peuple. Un habile tour fictif pour amener plus de croyants à les rejoindre. Car une divinité porteuse de miracles était plus aisée à adorer.

Et à travers les âges, cette interprétation avait fini par trouver les yeux d'un enfant avide d'espoir. La réalité étant trop dure à supporter, il avait fini par lire ces lignes, ces vieilles légendes. Et il y avait cru. Pas tout de suite. Car Oswald peinait à croire cette version de l'Histoire. Il n'oubliait pas le livre qu'il avait entre les mains, que ce n'étaient que des histoires probablement inventées, bien loin de la version officielle, la vérité. Mais un "Et si ?" s'était ancré dans son esprit ce jour-là. Ce petit doute, ce petit désir que la fiction soit plus réelle qu'on ne le pense. Ce petit moment où en lisant une belle histoire imaginaire, l'on se complaisait à se dire : "Ce serait tellement bien si c'était vrai." Et ce doute avait fini par germer, lentement, surement, se nourrissant des échecs et des peines à ne jamais voir plumage apparaitre dans son dos. Il avait fallu une chute du haut d'un toit, se scarifier le dos, supporter moqueries de ses pairs, traverser le froid et la maladie avant qu'enfin, ce qui n'était qu'une belle idée ne devienne une obsession, un dernier espoir. Et s'il était si fervent croyant de sa divinité, et qu'il apportait l'offrande en question, peut-être alors ce dieu faiseur de miracles lui sourirait enfin ? Un rêve d'enfant encore incapable de voir la réalité en face.

Et il s'était confié, car il était beau de vouloir offrir une écaille de dragon. Mais cet objet était là un trésor aussi rare qu'un plumage sur le dos d'un Hylien. Ces créatures n'existaient pas, c'était là ce qu'il avait toujours entendu. Version confirmée par les quelques voyageurs qu'il avait interrogé, d'un ton distant, cachant quelque peu ses véritables intentions. Les dragons n'étaient que des créatures de mythe et de légendes ... peut-être comme Valoo après tout. Mais tout bon croyant réfuterait alors cette idée. Car s'il dénigrait l'existence de ces êtres, Oswald dénigrerait l'existence de son Dieu. Il ne voulait, ni ne pouvait penser ainsi. Mais l'enfant avait néanmoins compris que son doux rêve ne se réaliserait pas. Car jamais il ne trouvait l'objet de ses convoitises, la clé de ses rêves, l'écaille.

Et aujourd'hui, il la tenait dans les mains. Un cadeau, pour qu'il en fasse offrande à son tour. Quelqu'un avait cru en ses rêves, la seule personne à qui il avait confié ses folies. Cette personne aurait pu le juger, lui dire combien il était misérable de croire ainsi en des fables. Mais elle savait combien son ami était malheureux de sa condition, que sa croyance était la seule chose à lequel il se rattachait, avant de tremper dans le pur désespoir. Mais c'était là une obsession qu'il ne pourrait jamais combler. Etait-ce une vie ? Non. Alors il lui avait offert cette pierre, cette "écaille" comme elle avait été nommé un jour. Une babiole qui peut-être avait de la valeur, si elle était proposée par une personne d'importance. Mais à ce jour, elle n'avait d'importance que dans les mains du jeune Oswald. Les larmes aux yeux, gonflés par l'émotion, il contemplait l'objet.

Enfin, il pourrait aller prier, enfin, il pourrait faire son offrande. Enfin, son dieu lui sourirait, et lui donnerait les ailes qu'il lui avait si injustement refusé. Peut-être qu'enfin, Oswald serait considéré comme digne, s'étant toujours demandé :

"Pourquoi ?"

Pourquoi lui ? Qu'avait-il fait dans cette vie, ou dans la précédente, pour ainsi être cruellement démuni de ce qui faisait un Piaf un Piaf. Il ne l'avait jamais su.
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MessageSujet: Re: Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ?   Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ? EmptyLun 22 Avr - 6:22

Son cœur battait à tout rompre ce matin-là. Il s'était levé tôt, bien plus tôt que ses parents, pour pouvoir exécuter sa mission personnelle. L'enfant avait traversé la pièce principale, usant de la plus grande discrétion pour ne pas réveiller son père endormi sur une chaise. Combien de fois l'avait-il vu dans cette position pathétique maintenant ? Affalé sur la table, ronflant, une bouteille d'alcool à moitié-vide posée sur la table. Depuis la guerre, son père était une épave, mais personne n'en disait mot. Un pacte de silence s'était instauré à ce sujet, sans même se concerter à ce propos.

Le plus délicat serait d'ouvrir la porte, espérant que le grincement ne réveillerait pas son père, misant sur le fait que les ronflements couvriraient le bruit. Oswald savait combien sa mère pouvait avoir l'ouïe fine et le sommeil léger. Posant sa main sur l'ouverture en bois, le garçon la tira tout doucement dans ce grincement redouté. Il se retourna, alors qu'il crut qu'un soubresaut de son père signifiait un réveil. Une seconde, deux secondes de battement avant que le garçon ne se décide de se faufiler en extérieur, sans vérifier s'il avait réveillé son paternel.

L'air frais de l'aube le fit frissonner. A toute époque de l'année, les matins à Hebra étaient froids. Mais cette fraiche piqûre furent pour Oswald un signe de réussite. Maintenant qu'il était sorti du foyer, plus rien ne l'empêcherait d'accomplir sa mission. Sans attendre, il se mit en route vers l'amphithéâtre de Valoo, le lieu saint le plus proche de leur divinité.

Il arriva à proximité de l'amphithéâtre après une bonne heure de marche en ascension. Là où un Piaf aurait rejoint le lien en quelques minutes seulement à coups d'ailes, lui était condamné à des déplacements uniquement terrestres. Et cela avait été ainsi toute sa vie. Évoluer à travers la ville lui paraissait lent, parce qu'il savait combien il l'était comparé à tous les autres représentants de son peuple.

Si la citadelle pouvait souvent être bruyante, agitée par le fourmillement de vie et les mille et une occupations de ses habitants, l'amphithéâtre était bien différent. Un silence presque religieux y régnait, ou du moins, une quiétude. Une ambiance particulière régnait ici, où jamais un mot n'était prononcé plus haut que l'autre, par respect pour les autres fervents venus prier, mais surtout pour leur divinité, Valoo, pour qui ce lieu existait. Oswald était déjà venu. Il ignorait même combien de fois il était venu seul, ou avec sa mère, son père, ou les deux, surtout enfant, pour prier le Dieu de lui octroyer finalement ses précieuses ailes, qu'il lui ôte son infirmité. Mais jamais Valoo n'avait répondu à son appel.

Mais aujourd'hui, cela changerait, pensa le garçon plein d'espoir, alors qu'il sortait la pierre de sa poche, enveloppée avec soin dans de grandes feuilles. Oswald contempla l'objet à nouveau, la fameuse "écaille". Il eut un instant d'hésitation.

Et si ça échouait ?

Parfois, la peur de l'échec pouvait convaincre de ne pas essayer. L'idée fila dans sa tête, qu'il chassa aussitôt. Il ne devait pas douter, il devait croire. Valoo attendait ça de lui, qu'il soit un bon fervent. Et avec sa pierre, Oswald saurait le prouver. Il offrirait l'offrande à son Dieu. Peut-être était-ce tout ce qu'il attendait depuis lors. Que le garçon n'ait un présent à offrir en échange du sien. Comme dans les vieilles légendes.

Il s'approcha de ce qu'il considéra comme le lieu le plus propice pour sa cérémonie personnelle. Il ignorait comment procéder, ne pouvant pas même s'adresser à l'un des gardiens de ce lieu. Oswald ne craignait trop d'être découragé par un autre. Combien de fois certains lui disaient de laisser tomber, d'accepter sa condition. Et son rituel était inédit, peut-être même considéré comme hérétique tant il prenait sa source dans des écrits perdus et ignorés par la religion moderne.

Le garçon tourna sa tête à gauche, puis à droite, étant certain que personne ne faisait attention à lui, puis enfin, il déposa sa pierre sur la marche devant lui. Il déposa l'objet avec un soin tout aussi religieux que la prière qu'il suivit.

"Ô grand Valoo, dragon des cieux, divinité, avec tout ce qu'il y a de plus sacré, je vous offre humblement cette offrande et vous prie, avec tout le respect sacré que je vous dois, d'enfin m'offrir les ailes. Je vous demande pardon ô grand Valoo, si dans cette vie ou dans une autre, je vous ai déçu, que j'ai péché, et vous prie humblement de me pardonner. Ô grand Valoo, que cette pierre soit pour vous la preuve de mon adoration, et que cette offrande trouve en vous votre intérêt et votre plaisir, afin que vous me permettiez, dans votre grande mansuétude, un geste divin à mon encontre."

Il réitéra sa prière, encore et encore et encore, ignorant combien de fois une telle prière serait considérée comme suffisante. Il ignorait si l'effet serait immédiat, ou si ses ailes apparaitraient dans la journée à venir, ou les suivantes. Mais quand enfin, lassé lui-même, et considérant alors qu'il devait probablement lassé son propre Dieu, de répéter cette prière, le garçon se leva doucement, fit un dernier salut devant le grand monument dédié au dragon céleste, et s'en alla, laissant sa pierre là où il l'avait déposée.
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MessageSujet: Re: Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ?   Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ? EmptyDim 28 Avr - 9:54

An 1000, Lune 12

Combien de temps fallait-il à l'espoir pour s'évaporer ?
Combien de temps pour enfin accepter un nouvel échec ?
Combien de temps pour être persuadé que son Dieu lui avait bel et bien tourné le dos ?

Quatre lunes environ. Un peu moins. Des jours, des semaines même à s'inspecter le dos dans l'espoir d'y voir une petite plume naitre. Oswald s'était demandé d'abord s'il se réveillerait le lendemain de son rituel avec ses ailes fraichement nées, prête à l'emploi. Il avait, au premier matin, estimé qu'il devait être réaliste. Que comme les cheveux prenaient leur temps pour pousser, cela serait pareil avec son plumage. Valoo ne lui demandait qu'encore un peu de patience, la nature ferait le reste. Mais rien n'apparaissait. Et le pressentiment devint certitude alors. Le moindre picotement devenait raison à s'inspecter, rendant vivifiant cet espoir désespéré avant d'être remplacé par une nouvelle déception.

Puis vint ce jour où, exaspéré, encore un matin, Oswald craqua. Il lança contre le mur l'assiette polie qu'il utilisait comme miroir, essayant tant bien que mal d'observer son dos et ses plumes inexistantes. Sa mère débarqua dans le coin de chambre de son fils pour le constater assis sur son lit de plumes, la mine en pleurs et défigurée par la colère et le désespoir.

"Oswald ... que s'est-il passé ?"

Elle observait l'assiette en métal déformée par l'impact avec le mur de pierre. Edith, d'abord alarmée, toujours persuadée, même après des années à vivre une vie paisible, que le danger n'était jamais loin, se détendit légèrement. Mais elle restait troublée, ignorant, bien que se doutant de la réponse, ce qui affectait ainsi son garçon.

"Qu'est-ce qu'il y a ?"

Fit-elle en se rapprochant d'un pas.

"Rien !"

Répliqua Oswald, la voix déformée par les larmes et la colère.

"Oswald, qu'est-ce qu'il y a ?"

"RIEN JE TE DIS !"

Renchérit-il, désespéré, persuadé que rien de ce qui pouvait être dit, ou fait, ne l'aiderait. Valoo avait ignoré son appel. Il était resté silencieux à sa détresse. Et Oswald ne s'expliquait pas ce qu'il avait mal fait. Il l'ignorait, comme il ignorait tout des raisons de sa difformité. Pourquoi lui ? Pourquoi cela ne pouvait-il pas être changé ? C'était injuste, trop injuste. Et malgré le rejet, alors que sa mère s'installa à coté de lui, sans mot dire, il s'abandonna dans ses bras pour y trouver le réconfort qu'il trouvait toujours à la fin. Il pleura comme l'enfant qu'il était, tandis qu'Edith échangeait un regard avec son mari qui se tenait à l'entrée de la chambrette. Un regard qu'il n'avait pas vu dans sa femme depuis des années. Un regard qui semblait dire : il était temps.

Elle laissa l'enfant se calmer, profitant des derniers instants où Oswald pouvait encore être appelé "son" enfant. Car elle savait qu'une fois la vérité révélée, quelque chose changerait. C'était pourquoi elle avait repoussé ce jour si longtemps. Si elle avait pu le repousser jusqu'à jamais, elle l'aurait fait. Mais Edith ne pouvait plus voir celui qu'elle s'appelait son fils se torturer de la sorte. Il était temps qu'il sache. C'était l'heure.

"Oswald, nous avons quelque chose à te dire. Quelque chose de très important."

Fit Edith en parlant calmement, près de l'oreille pointue du garçon, lui susurrant doucement les mots alors qu'elle tenait encore la tête du jeune homme dans ses bras. Oswald se redressa alors doucement, après quelques secondes de silence. Ses yeux étaient encore trempés par ses larmes, mais son visage avait changé. Il était troublé, intrigué. Edith le dévisagea d'un air grave. Elle ignorait comment révéler son secret. Pourtant, des années durant, elle avait visualisé la scène. Différents scénarios, mais toujours la même thématique. Et Valoo seul savait combien ce moment était similaire à son imagination.

"Il y a quinze lunes de cela, un Piaf venu de contrées lointaines est venu à notre rencontre. Ton père et moi ... nous venions de perdre un enfant, notre nouveau-né. Peut-être fut-ce pourquoi ce visiteur est venu nous voir, nous n'avons jamais su qui l'a amené jusqu'à nous mais ..."

Elle hésita. C'était difficile à dire. Oswald la regardait, encore intrigué, et de plus en plus troublé. Il n'arrivait pas à faire sens aux mots de sa mère. Pourquoi soudainement, elle abordait cette histoire d'enfant mort à la naissance. Elle n'avait jamais évoqué ce sujet avant. Il ignorait tout de cela. Edith échangea un regard avec son mari, espérant qu'il lui viendrait en aide. Mais lui restait silencieux, n'offrant qu'un regard plein de compassion à sa femme, le seul soutien qu'il pouvait lui apporter à cet instant. Cette épreuve était trop lourde pour lui. Edith renifla, souffla, les larmes perlant aux yeux, avant de reprendre :

"Ce piaf est venu nous voir, afin que nous prenions soin d'un enfant. Un nouveau-né, venu d'ailleurs. Nous ignorions toute l'histoire qui entourait ce petit, mais ton père et moi, nous étions désespérés après avoir perdu le notre. Voilà pourquoi nous ... nous avons accepté de t'adopter."

Le trouble dans le visage d'Oswald se lisait de plus en plus. Il avait l'impression que le monde entier venait de s'effacer autour de lui. Il ne restait plus que sa mère, son père, et lui. Adopté ? Pendant une seconde, il en perdit presque le sens de ce mot, comme d'un rejet immédiat de la conception de cette vérité. Il ne savait que dire, et Edith profita de ce silence :

"Nous t'avons élevé comme un Piaf, afin que personne ne connaisse tes origines mystérieuses. C'était un conseil de l'homme qui t'avait amené à nous. Te cacher tes origines, et les cacher aux autres. Pour te protéger et ... nous protéger."

"Elevé comme un Piaf ? ... que ... qu'est-ce que tu veux dire ? Je ... je suis un Piaf ?"

Plus de trouble dans sa voix. Il avait très bien compris ce que cela voulait dire. Mais il ne pouvait accepter. Seule l'incompréhension était valable comme réaction. Un moyen de repousser, de quelques secondes au moins, la terrible et cruelle vérité. Edith le regarda d'un œil plein de compassion, de tristesse, car elle savait combien, à cet instant, elle brisait l'univers de son fils. Elle ferma les yeux, contenant ses propres larmes, se maudissant intérieurement alors, et maudissant son mari de ne pas lui venir en aide. Et peut-être entendit-il cet appel, car ce fut lui qui reprit :

"Ce que ta mère veut dire Oswald, c'est que tu n'es pas un Piaf. Du moins, pas de naissance. Tu ... es un Hylien mon garçon."

Oswald avait tourné la tête au moment où son père avait pris la parole. Celur avait tenté de parler avec la même compassion que sa femme, tout en ayant conscience que ses mots seraient comme un bandage collant à arracher d'un coup sec. Il fallait qu'Oswald l'entende, avant qu'il ne se réfugie dans le déni.

"... Quoi ?"

Fit-il, d'un simple mot qui fut comme une cassure. Il ne comprenait pas, car soudainement, tout faisait sens sans en faire un seul instant.

"Tu es un Hylien Oswald. Voilà pourquoi tu n'as pas d'ailes ... voilà pourquoi, quelque soit les prières ou les efforts que tu feras, tu ne pourras voler comme les Piafs le font."

Ajouta Edith, reprenant courage maintenant que son mari lui était venu en aide. Oswald avait tourné les yeux vers elle un instant, mais déjà, ses yeux s'étaient plongés vers le vide, perdus, incapable de regarder quiconque en face. Tout se bousculait dans sa tête.

"Oswald ... chéri ... ça ... ça ne change rien pour nous. Mais ... nous ne pouvions continuer à te regarder souffrir ainsi, sans savoir la vérité. C'était ... c'était trop cruel."

Il était abasourdi par la nouvelle, et son esprit fit le vide total un instant, figé. Il resta ainsi quelques secondes, avant de reprendre alors, sa voix bouleversée par le chagrin :

"Tu veux dire que ... tout ce temps ... j'ai prié un Dieu qui n'était pas le mien ?"

Et la colère. Edith voulut réagir aussitôt, le rassurer, lui dire que ce n'était pas parce qu'il était d'un autre peuple, que cela changeait ses croyances, ses convictions. Mais le garçon continua, sa voix calme grondant de plus en plus d'un ton agressif :

"Tu veux dire que tout ce temps, vous me regardiez devenir fou, à chercher à avoir des ailes, à me torturer le corps et l'esprit, année après année, mois après mois, jour après jour ... en sachant pertinemment que jamais, jamais je n'y arriverais. Que tu m'amenais petit, à l'amphithéâtre pour prier mon soit disant Dieu, alors que tu savais pertinemment que cela ne servirait à rien. Que depuis tout ce temps, vous me mentiez ? Que ... que ... vous vous moquiez de moi !"

"Oswald ... non."

Elle tenta de poser sa main sur son épaule, mais il la repoussa d'un coup sec, se levant avec aplomb.

"Fiston, ce n'est pas comme ça ..."

"Ah non ? Alors qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que je dois croire ? Que ... que je suis Hylien ? Ou que je suis un Piaf ? Que je ne suis pas votre fils ? Qui sont mes parents alors ? Mes véritables parents ?"

"Nous ... l'ignorons Oswald." Nous ne l'avons jamais su."

"Nous sommes tes parents."

"NON ! NON VOUS NE L'ETES PAS ! VOUS ETES TOUT SAUF MES PARENTS ! VOUS N'ETES RIEN DE PLUS QUE DES MENTEURS !"

Et il s'en alla. Son père tenta de l'arrêter de ses mains, de force.

"Calme-toi Oswald ! Nous allons parler !"

"NON, LACHE-MOI ! LACHE-MOI !"

Ils luttèrent, et Oswald n'aurait jamais pu passer si Edith n'avait pas dit à son mari :

"Laisse-le."

Elle savait que cela se passerait ainsi. Qu'une conversation comme celle-ci ne pouvait que finir de la sorte. Oswald sortit de la demeure en trombe, sans se retourner un seul instant jusqu'à ce qu'il ait trouvé un lieu où se cacher. Et assimiler.
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Oswald Tawny
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Oswald Tawny

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MessageSujet: Re: Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ?   Pourquoi t'acharnes-tu à me tourner le dos ? EmptyAujourd'hui à 19:07

"Oswald ? Oswald !"

Mais il était parti. Et Edith savait qu'elle n'arriverait à rien à s'égosiller. Il ne lui restait plus qu'à constater la dure vérité, et le choix de celui qu'elle appelait toujours comme son fils. Mais lui ne l'appelait plus comme sa mère.

Elle avait compris, durant ces repas où il s'était joint à leur table. Car tout enfant avait besoin de se nourrir, et leur table était la seule table auquel un repas chaud l'attendrait. Mais il ne disait aucun mot. Il supportait la présence de ces deux inconnus qu'il avait appelé ses parents si longtemps. Le temps d'un repas, et encore. Il quittait la table brusquement. Parfois parce que l'un d'eux tentait d'aborder le sujet. Et parfois même sans qu'aucune parole ne soit prononcée.

Pendant si longtemps, Oswald avait été un enfant souffrant de sa condition. Il était désespéré, et peut-être déjà en colère, contre qui il était, et son Dieu qui lui refusait des faveurs simples. Mais aujourd'hui, le garçon bouillonnait de colère contre ses parents adoptifs, pour avoir porté la vérité si longtemps sans lui dire. Leur parler était à présent impossible, car il ne pourrait communiquer sans rage à leur intention. Le silence au final, était le seul moyen de les préserver, et de se préserver de ses émotions. Un refermement total.

Ce fameux jour, il était allé au seul endroit qu'il connaissait pour s'isoler. Il y était resté des heures, à assimiler l'information. Il était resté immobile des heures durant, le regard dans le vide, après un temps certain à pleurer face à la dure vérité. Oswald s'était toujours senti isolé des autres, de par sa nature. Mais il avait toujours pu se reposer sur le lien qu'il entretenait avec ses parents. Et aujourd'hui, il avait perdu cela. A trop vouloir, il avait fini par toucher une vérité trop cruelle. A ce jour, il se retrouvait isolé plus encore. Et la vérité n'avait fait naitre qu'un torrent de questions dans son esprit.

Un Hylien parmi les Piafs. Abandonné et isolé à la naissance. Pourquoi ? Tant de réponses possibles, et il ne pouvait compter sur personne pour y répondre. Il n'avait aucun indice, si ce n'était que l'homme qui avait amené ici, provenait de contrées lointaines. C'était vague, extrêmement vague. Ce piaf pouvait provenir de n'importe où ... et ce serait où Oswald irait voir. N'importe où. Cette idée ingénue, probablement stupide, vint naitre dans son esprit après ce long moment isolé en haut de son promontoire. Et d'une germe, cette idée finirait par fleurir bien vite.

Et alors que sa mère se rendit compte au petit matin de l'absence de son fils, Oswald franchissait les grandes portes de la citadelle. Une veste de plumes sur le dos, un sac à dos avec tout le matériel qu'il avait pu accumuler en si peu de temps, improvisant presque son projet fou de partir sur les routes, et trouver une famille dont il ne connaissait rien. Une entreprise folle, désespérée. Mais Oswald avait déjà appris à nager dans les eaux du désespoir. Il n'était plus à ça près.
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