Promenons-nous dans les bois | PV Kaname

It's a dangerous world out there
The kindness of a stranger
It can be a powerful weapon


Robyn fredonnait doucement sur le sentier, un large sourire aux lèvres. Depuis qu'il avait mis en place ce partenariat avec Zarina Hema, il n'avait plus besoin de s'inquiéter pour l'avenir ! Ce serait d'ailleurs bientôt le temps de la récolte. En attendant, le Piaf profitait de sa liberté. De toute façon, il pouvait rentrer au bercail en quelques heures dès que ses pieds quitteraient le sol dans un grand battement de plumes et un éclat de rire en observant les têtes étonnées autour de lui. C'est donc ce qui l'amenait à Cocorico ! Il avait bien remarqué que l'ambiance était différente, sans se soucier de chercher à comprendre pourquoi, car il avait une raison de se trouver ici, écrite en lettres d'or sur un parchemin, ou presque ! En effet, il aimait bien échanger en personne pour poser quelques derniers détails à propos de ses affaires, mais il faisait décidément trop chaud à la Cité d'Ordinn, alors il préférait rester au bas de la montagne, où l'air était tout de même plus respirable. Il en profitait aussi pour saluer quelques personnes qu'il connaissait dans le coin.

Maintenant, il avait décidé de récolter des fruits frais pour se préparer un délicieux dessert. Cela ne devait pas être si sorcier. Sinon, il demanderait de l'aide, c'est tout, personne ne pouvait résister à son petit air complètement perdu ! Les myrtilles avaient sa préférence, mais il serait tout aussi satisfait de trouver des fraises ou peu importe. Il essayait surtout de se souvenir comment faire la distinction entre les fruits qui étaient comestibles et ceux qui ne l'étaient pas. Robyn n'avait pas prévu de s'éloigner autant du village, mais il ne trouvait rien et ne voulait pas s'avouer vaincu si vite. Pas avant la fin de la journée ! C'est alors qu'il crut entendre un bruit. Peut-être une expression de douleur. Ou de crainte ? Il n'en était pas certain.

« Il y a quelqu'un ? »

Oui, c'était stupide. C'était prendre le risque d'attirer l'attention d'un ennemi, que ce soit un Yiga, un bandit ou un monstre. Seulement, si une personne avait des ennuis et que la nouvelle se rendait à ses oreilles plus tard, il s'en voudrait d'avoir rebroussé chemin sans vérifier et puis il savait se défendre, mieux encore, il savait trouver des moyens créatifs afin de renverser la malchance, la plupart du temps, quoi qu'il en soit. À deux, il n'y avait rien à craindre.