[COMBAT] avec Migaro et Shorean (**) Combat contre des Moblins

Face aux Moblin

Type : Combat
Validée par : Esprit Multiface

• Quête ouverte à : Tout le monde.

• Nom du commanditaire : Villageois de Celesbourg.
• Lieu du commanditaire : Celesbourg.
• Lieu de la quête : Celesbourg.
• Nombre de joueurs (Min-Max) : 3.

• Niveau de difficulté : Like a Star @ heaven

• Récompense : Des rubis sont évidemment promis ainsi que deux potions de vitalité.

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Elyo :

Ma fille se promenait tranquillement dans les Plaines d'Hyrule en quête de fleurs pour faire un bouquet. Elle adore ça, comme toutes les adolescentes de son âge. Elle fait souvent le même chemin, mais depuis peu, des Moblins s'y sont installés. Ils ont construits un camp qu'il nous est impossible de déloger, nous n'avons rien pour nous défendre.
Nous avons besoin de combattants forts et courageux pour déloger ces Moblin et rapporter de la sécurité non loin de chez nous.

Quelques petits liens utiles
Si vous ne vous souvenez pas du fonctionnement, rendez-vous dans ce sujet pour vous rafraichir la mémoire !
Dans un second temps, quand la quête sera terminée selon vous, vous devrez passer la signaler comme terminée juste ici.

Bonne chance dans cette quête et que les dés soient cléments !

Combat contre des Moblin

avec @Shorean Fordragon

An 1000 Lune 5, jour 15

Voilà dix jours que sa route avait recroisé celle d'une vieille amie. Le replongeant en adolescence, des sentiments enfouis avait ressurgis pour celui qui n'avait nul attache ou le clamait. La vérité était tout autre. Il n'avait pas oublié son premier amour, Mélody. Et peut-être dernier ? Aucune femme ayant partagé sa couche ne l'intéressait. Cherchant à combler ce vide dans son coeur, il enchaînait les relations charnelles. Sa vie de célibataire ne le déplaisait pas, ou presque.

Aujourd'hui Migaro était de bonne humeur. Etait-ce ses retrouvailles avec Mélody qui expliquait cela ? Ou simplement parce qu'il avait compté ses rubis et jugé qu'il en avait eu pas mal ces dernières lunes. La bourse pleine, le Piaf ne pouvait le nier, l'appât du gain était son moteur, du moins officiellement. Officieusement, il agissait par altruisme, pour aider ceux qui étaient dans le besoin. Le reconnaître de vive voix était impensable. Quittant sa couche, et certainement une jeune femme dont il avait déjà oublié le nom, il s'habilla en vitesse. Les rues de Celesbourg grouillaient déjà d'âmes. Soudain, on lui tendit une lettre qui lui était destinée. Curieux, il s'en empare pour lire.

Ma fille se promenait tranquillement dans les Plaines d'Hyrule en quête de fleurs pour faire un bouquet. Elle adore ça, comme toutes les adolescentes de son âge. Elle fait souvent le même chemin, mais depuis peu, des Moblins s'y sont installés. Ils ont construits un camp qu'il nous est impossible de déloger, nous n'avons rien pour nous défendre.Nous avons besoin de combattants forts et courageux pour déloger ces Moblin et rapporter de la sécurité non loin de chez nous.

Entre ses doigts, la lettre d'un père désespéré qui ne souhaitait qu'une chose : que sa fille puisse sourire de nouveau. Ni une ni deux, Migaro souhaitait accepter la mission. Si la tentation de la faire seul était forte, il voulait tout de même en faire profiter à son collègue, l'occasion pour lui de voir s'il s'était remis de ses blessures causés par des spadassins. Evidemment, le Tanel ne s'était pas gêné pour s'en moquer, piètre négociateur, il n'avait pu éviter de se faire battre violemment. Après quelques minutes, il retrouva rapidement son camarade Shorean à une auberge du coin. “On a du boulot cher associé.” Disait-il avec un grand sourire.

Sans demander son reste, il s'asseyait face à lui, levant la main pour commander de quoi manger. "Mais avant, on recharge les batteries." Les plats disposés sur la table, il tendit la lettre, pliée en plusieurs morceaux, presque déchirée par endroit. pour sûr qu'il allait s'amuser pour déchiffrer l'écriture. "Si ça t'intéresse pas, je peux me débrouiller." Avouait-il non sans arrière-pensée entre deux bouchés. Sans lui, il gagnerait plus de rubis.

(c) DΛNDELION

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-- You'll be the saddest part of me. A part of me that will never be mine. It's obvious. You're still the oxygen I breathe. I see your face when I close my eyes. It's torturous. Tonight is gonna be the loneliest.

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Combat contre des Moblins

@Migaro Tanel & Shorean

An 1000, Lune 5, Jour 15.
Il aura fallu un peu de temps pour le Piaf, pour se remettre de ses dernières mésaventures. On note la valeur d’un guerrier aux rencontres qu’il fait et aux blessures que cela lui cause, parait-il. Shorean a été servi, c’est peu de le dire. Fordragon doit sa survie, et sa vie tout court, à l’intervention d’un soigneur de la capitale : Vy. Un prénom et un patronyme que l’Hebrien ne compte pas oublier de si tôt. C’est une question d’honneur. Toujours est-il que malgré les soins prodigués par la magie de l’Hylien, le Piaf a été cloué au lit des jours durant. Une inanition qui a manqué de le rendre fou, tout au plus irascible. Les quatre murs de sa chambre au château de son oncle l’insupportaient. C’était comme une vague réminiscence de sa vie à Celestia. Le genre de chose qu’il voulait revivre sous aucun prétexte.

Dès lors qu’il a pu enfin remettre le nez dehors, il a remercié comme il se doit son oncle puis a embarqué Polly pour rejoindre sa petite bicoque dans la forêt. Le calme, la nature, la solitude… ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de mieux quand on pense trop mais c’est là qu’il se sent chez lui. Tiens… et que devenait Migaro ? La pensée lui fit froncer les sourcils. On ne sait jamais ce qui peut arriver avec son associé, c’est bien le pire. Comme un étrange signe du destin, il a reçu de ses nouvelles peu de temps après.

C’est donc dans une auberge non loin de Celesbourg, que les deux Piafs se revoient depuis un petit bout de temps. Avant même que Migaro ne lui annonce le pourquoi de cette rencontre, Shorean lui avait collé un taquet derrière la nuque. Ça lui apprendra à se moquer de lui, tiens. Puis enfin, il s'assoit en prenant soin, comme d' habitude, de ne pas s’abîmer les ailes. Décidément, les auberges des Hyliens ont encore des progrès à faire sur le sujet. L’autre commande à manger, pour pas changer et lui, lit la missive.

— Des moblins ? Encore ? Ces petites brutes se reproduisent plus vite encore que des lapins, ma parole. J’ai l’impression de passer mon temps à leur botter le cul.

La Seconde Lune De Sang y est peut-être pour quelque chose dans la recrudescence d’apparitions monstrueuses. Allez savoir.

- Dépêche-toi de manger. Ils ne vont pas nous attendre pour faire plus de dégâts. Plus vite on sera sur place, plus on pourra espérer avoir un petit bonus, le presse Fordragon.

Décidément, tous les deux ont une manière de travailler si éloignée. On se demande comment ils font pour être associés.

(c) DΛNDELION

Combat contre des Moblin

avec @Shorean Fordragon

An 1000 Lune 5, jour 15

Migaro était ravi de pouvoir faire une nouvelle mission en compagnie de son associé. Il fallait avouer que tout allait plus vite lorsqu'il était là. Contre des Moblin, toute aide était la bienvenue car ces bêtes pouvaient se montrer très gênants lorsqu'ils étaient nombreux. Si officiellement il faisait cela pour les rubis, officieusement, sa raison était bien plus noble, voire même chevaleresque. Le Piaf était quelqu'un de bon si l'on daignait creuser et occulter son masque d'arrogance. C'était bien plus simple d'inspirer la crainte que l'admiration, pour ne avoir d'attaches. Sauf qu'évidemment, c'était loupé, car avec ses retrouvailles avec Mélody avaient bousculé notre mercenaire. Un fantôme du passé qui ressurgissait, et les émotions enfouies avec. Leur amour, arrêté trop brutalement ne s'était jamais vraiment éteint, sûrement la raison qui expliquait sa propension à visiter tant de couches différentes, et inversement. La sienne n'était que très rarement vide, comme pour combler le trou abyssal dans son cœur.

L'auberge était bondée, comme d'habitude alors que les deux piafs se retrouvaient après plusieurs lunes. Migaro grogna au taquet de son associé, bien qu'il était mérité après ses moqueries. Shorean se retrouvait toujours dans des situations désespérées lorsqu'il n'était pas là. Mais ce n'était pas pour se moquer qu'il se trouvait là. Il lui tendit la missive de ce père désespéré. Une mission qu'eux seuls pouvaient faire. Tandis que le Fordragon la lisait, il en profitait pour manger. Et oui, encore des Moblin. "C'est peut-être dû à la Lune de Sang qu'ils pullulent par ici." Disait-il la bouche pleine, les morceaux de nourriture tombant sur la table en bois poisseuse. Sans surprise, il le pressa de manger. C'était bien vrai, mais ils n'allaient pas non plus se volatiliser. Décidément, nos deux protagonistes avaient des principes bien différents, l'on peinait à croire qu'ils étaient associés. Et pourtant, ils étaient complémentaires, bien que souvent, Shorean était le plus rabat-joie. Un morceau de pain dans la main et un en bouche, il se leva. Et encore une fois, il tenta d'articuler. "Si t'étais aussi pressé pour rencontrer une femme, tu serais déjà marié. Allons-y." Il n'ignorait pas la maladresse de son comparse avec la gente féminine. Sa timidité était attachante mais surtout amusante pour le Piaf. Il sortit tant bien que mal de l'auberge, en prenant garde à ses ailes et à la foule. Les rues de Célesbourg ne faisaient que se remplir, surtout à cette heure-ci. Après quelques minutes, ils furent enfin sortis de ce bourbier, arrivant à la périphérie de la ville. Cela lui avait laissé le temps de finir son pain. "Bien, ça devrait être vers le Nord-Est normalement. Il faut que l'on voit combien il y a d'affreux." Ils allaient devoir être discrets. Ce n'était pas le point fort de Migaro. Au bout de quelques mètres, ils pouvaient apercevoir les constructions de bois du camp de fortune des monstres. "Les voilà." Chuchota-t-il en se glissant dans un bosquet afin de s'y cacher.

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Combat contre des Moblins

@Migaro Tanel & Shorean

An 1000, Lune 5, Jour 15.
Depuis sa mésaventure avec Ejo, Shorean a les Moblin et les Bokoblin dans le nez.
Ces sales petites teignes leur en ont fait voir de toutes les couleurs. À l’origine, ce qui l’avait amené le long de la rivière, c’était une simple mission contre des Chuchu électriques qui terrorisaient les habitants lacustres. Et puis il a rencontré son ami Zora - ce qui devient une habitude ces derniers temps - puis tout s’est enchaîné dans un tourbillon de violence et d’échardes de bois fichées dans toutes les parties de son corps, même celles dont il n’avait même pas conscience. Sans l’intervention du musicien, le Moblin lui aurait refait le portrait dans les grandes largeurs et Shorean ne serait plus là, à bougonner par-dessus l’épaule de son congénère. Ce dernier n’en savait rien quant à cette histoire et c’est tant mieux.

Fordragon lit la missive avec grande attention, la replie puis se trouve déjà prêt à partir. il tranche résolument avec l’attitude débonnaire et nonchalante de Migor. Tous les deux se complètent en étant parfaitement opposés sur tous les plans. Une affaire qui marche, même si parfois c’est un peu bancal. Il a hoché la tête à la remarque de son associé quant aux monstres. Cette explication est plus que valable après ce qui les a tous plongés dans un cauchemar éveillé. Ce que Shorean cache encore au Piaf qui s'empiffre avant de partir, c’est que toutes les mésaventures et les blessures qui l’assaillent depuis quelque temps commencent à entamer sa propre confiance en ses capacités. Si Ejo n’avait pas été là, la dernière, Valoo seul sait ce qui aurait pu se passer. Il est en plein doute.

Sans même répondre à la répartie de Migaro, Fordragon quitte l’auberge et tous les deux se mettent en route. Si aujourd’hui, il faillissait encore et surtout devant son associé, ce serait le bouquet final pour mettre un terme à sa carrière de mercenaire et de chasseur. Une idée qu’une partie de sa conscience qui crie revanche pour sa cousine, ne peut accepter. L’autre est plus mesurée. D’un battement d’ailes, les deux Piafs sont arrivés aux alentours du camp des créatures. Le temps est maussade en cette saison des fleurs, légèrement nuageux.

— Une vision du ciel pourrait nous aider, mais le plafond est bas. Je vais y aller. Toi, essaie de les tenir à l'œil et si tu vois qu’ils me repèrent, tu les distrait le temps que je revienne au sol, chuchota Fordragon. Mais en attendant, reste à couvert !

Ce dernier venait de laisser sa propre épée au Piaf, ne se contentant que de son arc court au cas où. Voler réclamait être léger et surtout, de la praticité. Sans perdre de temps, et le plus discrètement du monde, Shorean s’éloigne de leur petite bosquet pour prendre un peu d’élan et gagner les hauteurs à la faveur des courants ascendants sans se faire remarquer. On ne peut pas dire que les Bokoblins soient des flèches, peut-être le confonderont-ils avec un rapace haut dans le ciel. Les Moblin c’est une autre histoire.

lancer de dés

Haut dans le ciel, il fait quelques ronds dans les airs et s’élève afin de prendre de la hauteur et d’avoir une vision large de leur cible. Shorean observe autant qu’il peut mais en contrebas, une sentinelle est attirée par une ombre au dessus de sa tête. Elle sursaute et beugle à tout va pour alerter les autres qui s’agitent.

— Par Valoo, qu’est-ce que je t’ai fais pour que tu me rendes si malchanceux ! peste Shorean qui doit vite redescendre en s’éloignant tandis que les premières flèches volent sans risques de l’atteindre.

Mais ne prenons pas de risques.
Maintenant, il doit retrouver Migaro.

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Combat contre des Moblin

avec @Shorean Fordragon

An 1000 Lune 5, jour 15

Nos deux hommes quittèrent l’auberge pour se mettre en chasse. Si cela ne tenait qu’à Migaro, il aurait pris le temps de manger un bon repas avant de partir, mais il se pliait aux exigences de son comparse. Seul face à tant de monstres n’était pas souhaitable, l’aide de Shorean était la bienvenue. Malgré ses déboires, il ne doutait pas de ses capacités, la chance n’était peut-être plus de son côté, tout simplement. Le Piaf n’avait nul pouvoir et ne pouvait pas vraiment s’en plaindre, il essayait toujours d’être accompagné. Cela lui rappela d’ailleurs sa rencontre avec un Sheikah étrange qui avait le don de faire appel aux défunts. Quelle drôle d’idée. En dépit de ça, l’homme l’avait bien aidé ce jour-là pour faire fuir un petit groupe de monstres, décidément les Moblin ne cessaient de pulluler depuis la Seconde Lune de Sang. Raison de plus de chercher de nouveaux alliés. Si son associé dénotait par rapport à lui, ils formaient un duo complémentaire. Sous leurs différences, ils étaient surtout liés par une confiance, nécessaire sur le terrain. Car oui, sous ses airs de bad boy et de gars avide, Migaro cachait bien son jeu et certainement que le Fordragon l’avait compris.

Rapidement, ils arrivèrent sur place, en levant le nez, le Piaf remarqua les nuages, ce qui n’allait pas leur faciliter la tâche. En cette saison, il n’était pas rare qu’il pleuve ou qu’il fasse humide comme aujourd’hui. Caché dans le bosquet, il avisa la situation et repéra le camp des Moblins dont on discernait les constructions de bois. Malheureusement, impossible pour eux de voir le nombre d’assaillants. Il fallait prendre de la hauteur. Hochant la tête, il prit l’épée de son compagnon afin que ce dernier puisse s’envoler sans encombre.

Les minutes s’écoulaient lentement tandis que Shorean survolait le campement. Le mercenaire ne put voir où il était exactement. Ce fut le cri d’un Moblin qui attira son attention et il râla aussitôt. “Merde.” Il s’était fait repérer. Afin de permettre à son camarade de s’échapper, Migaro s’empressa de lancer une flèche qui se logea dans le ventre d’un des affreux. Leur attention détournée du Piaf volant, il courut en direction de Shorean dont il avait aperçu la silhouette. Les Moblins beuglaient dans tous les sens, essayant de les retrouver. “On va devoir foncer dans le tas, t’as pu voir quelque chose ?” Il entendit du mouvement, un Moblin. Ni une ni deux, le Piaf décocha une flèche qui malheureusement vint se loger dans l’arbre juste à côté. “C’est moi ou c’est pas notre jour de chance ?” De toute évidence oui. Cette mission risquait de prendre plus de temps que prévu…

Lancer de dés : 20, Migaro rate sa cible

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Combat contre des Moblins

@Migaro Tanel & Shorean

An 1000, Lune 5, Jour 15.
En même pas deux minutes de temps, c’est le bazar général au sol.
Avant que le Piaf ne se prenne une volée de flèches - qui de là où il était ne lui ferait guère de mal, mais c’est plutôt à la descente que ça craignait - il change de cap pour rejoindre Migaro de la manière la plus sûre possible. Malgré l’alerte, il a au moins eu le temps d’avoir une petite idée de l’étendue du camp et des forces en présence. Pas suffisamment pour revenir auprès de son équipier et établir un plan. Il faut improviser. On a jamais dit que se battre avec des Bokgoblins demandait de la ruse non plus.

Un fois les pieds sur le plancher des vaches, Migaro lui balance son épée qu’il rattrape à la hâte, l’attache à son ceinturon avant de reprendre en main son arc courbe.

— Le camp n’est pas bien grand ! Deux cahutes, trois tours de guet tournées vers les plaines et certainement le repère de ce gros balourd, à l’entrée de la forêt, beugle Fordragon qui essaie de se faire entendre.

Un Moblin passait l’entrée du camp pour venir à leur rencontre. Le manque de chance de son ami le fait grincer des dents.

— Me dis pas que tu as encore picolé en attendant que je revienne ! répond-t-il en décochant sa propre flèche.

Elle vient se ficher dans l’épaule de la créature qui est plus énervée encore.
De toute manière, Shorean n’a même plus le temps de viser une nouvelle fois que les Bok’ débarquent eux aussi. Ils sont quatre, en mêlée qui plus est. Le Fordragon dégaine son épée et concentre sa magie dans sa lame afin de lancer un sort de Lame Tranch’Air.

— Distrait les débiles, je m’occupe du Moblin, fais-moi gagner du temps ! réclame Shorean qui ne doute pas des ruses de son compagnon pour ça.

La lame de son épée brille d’un halo bleuté, le sort est prêt. D’un coup de taille, le Piaf envoie la bourrasque de vent qui ne fait que percuter violemment le monstre pour le faire reculer (lancer de dés).
C’est tout.

— Mais c’est pas vrai !!

Pas le temps de tergiverser qu’il faut profiter de la faille pour s’occuper d’un Bokgoblin obnubilé par Migaro avant que l’autre affreux ne revienne à la charge.

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Combat contre des Moblin

avec @Shorean Fordragon

An 1000 Lune 5, jour 15

La mission prenait une autre tournure lorsque Shorean regagna la terre ferme, désormais repéré par les Monstres du camp. Migaro pesta dans sa barbe, espérant que son associé avait pu repérer les lieux. Ils allaient devoir improviser, foncer dans le tas, ce n’était pas la première fois ni la dernière. Il le retrouva rapidement, à l’orée de la forêt, lui redonnant sans ménagement son épée, il fallait agir vite, pas le temps de tergiverser maintenant qu’ils n’étaient plus couverts. Les affreux ne tardaient pas à venir à leur rencontre, l’un d’eux évita la flèche du Piaf qui de nouveau se maudissait, qu’avait-il fait pour rater sa cible ? Lui qui était habituellement si adroit de ses doigts. Le tir à l’arc était la seule discipline dans laquelle il excellait. Dépourvu de magie, c’était tout ce qu’il avait et même ça, ne fonctionnait pas aujourd’hui.

Entendant les informations de Shorean, il hocha la tête, avant de la secouer. “Je mange toujours avant une quête, mais jamais d’alcool !” Pesta-t-il contre son camarade qui l’accusait d’avoir forcé sur la bouteille. Ni une ni deux, il s’exécuta, distrayant les autres afin qu’il puisse se concentrer sur le Moblin. Les Bokgoblins le suivirent, se rapprochant d’un peu trop près, l’obligeant à dégainer lui aussi son épée.

Il avisa rapidement la situation, le sort lancé par son ami n’eut pas l’effet escompté. “Et c’est toi qui me dit que j’ai picolé !” Beugla-t-il avant d’être attaqué par le Bokgoblin, il évita de peu l’assaut, faisant une roulade, il se glissa dans le dos de ce dernier. Sa lame lui coupa la tête, net, précis. Il se tourna, décochant une flèche vers le moblin, visiblement énervé par la Lame Tranch’air. La flèche fendit l’air pour se loger dans l’une des jambes de la créature qui poussa un gémissement et s’effondra. Migaro n’eut guère le loisir d’en profiter que deux autres petits affreux se dirigeaient vers lui. “Tu peux le finir !” Le Moblin était immobilisé pour l’instant, ce qui offrait à son ami l’opportunité de l’attaquer de nouveau. Migaro se recula, se sentant quelque peu acculé, sa lame entre les mains, il avait laissé son arc dans le dos, ils étaient trop près désormais.

Lancer de dés : 7 Sa flèche blesse grièvement le Moblin, il est immobilisé.

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Combat contre des Moblins

@Migaro Tanel & Shorean

An 1000, Lune 5, Jour 15.
— Rho ça va ! beugla-t-il en réponse au sarcasme de son associé.

Aujourd’hui était définitivement une journée sans comme on dit. Se faire repérer comme des bleus et ne pas être foutus de tirer correctement, les mets dans une panade monstre. Shorean n’a pas le temps de s’acharner à comprendre pourquoi un tel coup du sort que son compère lui offre une opportunité en or de se débarrasser du Moblin une bonne fois pour toute. Ce dernier est maintenant blessé, immobilisé, franchement ce serait une foutue malédiction si le mercenaire n’était pas foutu de le mettre à bas. Le temps presse toutefois. Du coin de l'œil, Fordragon peut voir son ami être acculé par les Bokgoblins qui semblent venir en masse telle une nuée de frelons énervés.

— Valoo, entends-moi. Aide-moi et je te promets d’apporter la plus belle des offrandes que je pourrais te faire dans ta demeure, marmonne-t-il en concentrant sa magie aérienne dans sa lame.

Ses deux mains agrippent la poignée de son épée et un fin halo bleuté vient entourer le Piaf qui déclenche son sort de Hâte Céleste. Le temps d’un instant, il devient invisible à l'œil nue, ou tout du moins à l'œil des monstres. Le quart de seconde plus tard, le Moblin s’éffondre au sol, fendu d’une épaule au flanc opposé. Le pied du Chasseur s’enfonce dans le sol, il prend appui, son corps est au supplice, il ne peut user de ce sort qu’une fois par combat. Soudain, il change de direction pour retourner vers Migaro qui, la seconde d’aprés, se fait asperger de sang de Bokgoblins qui perdent leur tête dans un large mouvement de lame qui manque de raser la gorge de l’autre Piaf au passage.

Pour Shorean, c’est comme si le temps s’était arrêté, alors il peut s’appliquer mais son énerge est aspiré comme par un trou noir. Le dernier monstre le plus menaçant s’effondre et Foredragon le suit de près. Complètement épuisé et à sec. Si il reste des monstres, Migaro devrait s'en occuper le temps qu'il reprenne son souffle.

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Combat contre des Moblin

avec @Shorean Fordragon

An 1000 Lune 5, jour 15

La situation leur avait échappé en quelques minutes. De toute part, ils étaient assaillis, désormais tout le camp de monstre était au fait de leur venue. Migaro se maudissait d'avoir ainsi loupé sa cible, lui qui habituellement ne se loupait pas. Il pesta dans sa barbe avant de constater que les ennemis n'étaient que plus nombreux, l'obligeant à dégainer son épée. S'il parvint à immobiliser le Moblin avec une flèche bien visée, les autres Bokgoblins eux ne cessaient de s'approcher, menaçants. Entouré et piégé, il serrait sa lame entre ses doigts, prêt à réagir si l'un de ces affreux ne l'attaque.

Il jeta un rapide coup d'oeil à son compagnon d'infortune qui acheva le Moblin proprement après avoir utilisé son pouvoir. Bien déjà un de moins. Invisible aux yeux des monstres, le Piaf espérait qu'il parvienne à l'aider, que leur malédiction soit terminée. Heureusement pour lui, les affreux eurent leurs têtes coupées, le sang aspergeant allègrement le mercenaire qui eut un mouvement de recul en sentant la lame de Shorean lui frôler la gorge. Un peu plus et c'était sa tête qu'il coupait aussi. Les corps tombèrent au sol puis ce fut un silence qui s'abattît, rompu par le souffle haletant de son collègue, visiblement épuisé. Restant sur ses gardes, le Tanel avisait les alentours, s'approchant du Fordragon afin de le protéger en cas de nouvel assaut. Mais c'était le grand calme. "Allons voir dans le camp." Disait-il après quelques minutes d'immobilisme, il invitait Shorean à s'appuyer sur lui s'il en avait besoin.

Les deux comparses sortirent de la forêt pour parvenir jusqu'au camp de fortune de bric et de broc, visiblement vide. Malgré tout, il n'avait pas lâché son épée de la main, les Bokgoblins pouvaient apparaître n'importe quand. Ce silence après la tempête paraissait presque suspect. Et il eut raison de s'en méfier, derrière une construction de pierre en forme de crâne se cachaient deux Moblins, bien plus intéressés par la viande qui brûlait sur le feu. "Merde.." Souffla-t-il en tournant la tête vers Shorean. "Y'en a encore deux." Chuchotement alors qu'il restait derrière la pierre, à couvert. Doucement, il prenait son arc, encochait ce dernier. Pas facile de viser avec les yeux emplis de sang qu'il essuya maladroitement. "Tu es prêt ?" A voix basse encore une fois, il avisait l'état de son associé. Ce calvaire serait bientôt fini.

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Combat contre des Moblins

@Migaro Tanel & Shorean

An 1000, Lune 5, Jour 15.
C’est une grande dépense d’énergie pour Shorean que d’utiliser ce sort. Ses jambes le portent à grand peine, cependant le mercenaire ne compte pas en rester là. La haine de ces monstres l’anime plutôt que l’appât du gain, c’est un fait et il ne s’en cachera pas. Tout ce qu’il fait dans cette vie loin de la cour d’Hebra et de l’influence de son père n’est fait que pour respecter la promesse faite à son oncle et sur la mémoire d’Esmalia. Les rubis ne sont que le petit plus, ce qui lui permettent de continuer sur cette voie.
La démarche bien plus lourde, ses ailes ne pouvant même pas l’aider, Fordragon acquiesce aux paroles de son associé et ami, et continue. Il suit ce dernier en direction du camp que tous les deux pensent déserts. Grand mal leur en prend. La mine du Piaf se rembrunit de nouveau.

— Décidément, ce n’est pas notre journée… grommelle-t-il.

Ce qui devait être finalement qu’une mission de routine et devenu un véritable pèlerinage pour les deux chasseurs de monstres.
À son tour, Fordragon s’empare de son arc, de toute manière se montrer discret pour venir à bout des deux derniers idiots n’est plus dans ses capacités. Il encoche une flèche, respire profondément, le haut de son corps appuyé contre la pierre qui les dissimule.

— Prends celui de gauche, je prends l’autre, dirige-t-il en visant déjà sa cible.

Il ferme un œil, coupe sa respiration puis le trait part pour se ficher directement dans la nuque du Bokgoblin qui s’effondre dans un cri perçant. Migaro en fait de même et le Piaf prie la bonne fortune pour que tout s’arrête pour de bon cette fois.

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Combat contre des Moblin

avec @Shorean Fordragon

An 1000 Lune 5, jour 15

Cette mission de routine se transformait en un véritable calvaire pour nos deux mercenaires. Si Shorean était épuisé par l'utilisation de son pouvoir, Migaro ne faisait pas non plus le fier, la fatigue commençait à poindre le bout de son nez. Ses réflexes étaient moins rapides, alors il priait intérieurement pour que les monstres étaient tous morts. Leurs pas lents se dirigeaient jusqu'au camp où régnait un grand calme presque du moins. Deux affreux étaient encore là, intéressés par la viande qui cuisait dans le feu. Silencieusement, le Piaf acquiesça à la plainte de son associé. Cette journée devait se finir, et vite. Ils accumulaient la malchance, ce qui n'était pas bon les affaires ni pour leur survie.

Il encochait une flèche, s'appuyant contre le mur, et visa le monstre de gauche. Sa flèche fendit l'air jusqu'à se nicher dans le cou de ce dernier qui s'effondra presque en même temps que l'autre. Des gargouillements s'en suivirent jusqu'à l'immobilisme scellant enfin cette mission. Sortant de sa cachette, l'homme avisa la situation, le camp était vidé de toute sa population. De quoi lui donner du baume au cœur. "C'est fini." Disait-il avec soulagement à son camarade d'infortune, venant poser une main réconfortante sur l'épaule du Fordragon, enfin ils pouvaient estimer cette mission achevée. "Allons chercher notre récompense." Il l'invita à le suivre jusqu'à Celesbourg, et c'était ainsi que les deux associés parvinrent à déloger ces affreux. Les habitants pouvaient ainsi sortir sereinement. Quant à nos deux compères, ils allaient plus que jamais apprécier une pause bien méritée.

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