Wake up little lamb there is a wolf in front of your bed - Pv Nadë

Wake up little lamb there is a wolf in front of your bed

Jour 15, Lune 7, An 1000.

La nuit commençait à se faire haute dans le ciel alors que la Commandante de la Garde Argentée était encore éveillée à la lueur de ses bougies et des étoiles. Peut-être qu'habituellement elle serait déjà au lit afin de se reposer au vue du grand affrontement qui aura lieux dans quelques jours mais... Quelque chose d'autre lui trottait dans la tête. Saphiaelle n'était pas quelqu'un qui appréciait laisser des choses en plan. Et avant qu'elle ne parte pour un combat d'une haute intensité, elle se devait de laisser une capitale et une nation aussi forte et résistante que possible... Au cas où quelque chose puisse se dérouler durant son absence. Ainsi avait-elle anticipé les tours de gardes et patrouilles sur une Lune entière d'avance. Préparée des enseignements d'entrainements lorsqu'elle ne serait pas la. Officialisé le noms de ses seconds qui prendront la charge des divers secteurs d'Hébra, le tout couplé aux ordres de missions, elles aussi prévu pour tenir quelques temps. Elle ne pensait pas spécialement que la bataille prendra un temps incroyablement long... Mais seul un idiot qui a le temps d'anticipé ne préparerait aucune contre mesure. Elle n'en restait pas moins la Commandante, la plus haut gradée de la Garde Argentée et directement sous les ordres du Roi, son absence pourrait avoir des répercussions si elle ne prévoyait rien à côté.

Il lui fallut encore un moment avant de finir son dernier parchemin d'ordres. Déposant ainsi la plume dans son encrier, elle vint alors à se masser les poignets, douloureux d'avoir bien trop écrit. Quand elle était dans sa demeure, dans les alentours de la ville de Skimo, c'était son frère qui s'occupait de tout écrire à sa place pour lui permettre de ne pas se fatiguer inutilement les mains. Une main qui n'est pas ferme, est une mauvaise main pour le combat. Mais au sein d'Hébra, elle n'avait personne qu'elle considérait assez haut dans la liste de la confiance pour écrire à sa place... Ou alors ils étaient bien trop haut dans l'échelon de commandement pour oser donner de tels ordres. S'appuyant sur sa chaise en bois, elle laissa un soupire de soulagement s'échapper de sa bouche. Tout était fait pour que le royaume soit défendu correctement durant son absence. Alors si elle venait à revenir de la bataille et voir qu'aucun de ses ordres n'était respecté, elle risquerait d'en envoyer un bon nombre au cachots pour insubordination, et qu'ils s'estiment heureux de ne pas subir bien pire si ça venait à être le désordre.

La perfection, c'était tout ce qu'aimait Saphiaelle quand elle était au commandement. Que les choses soient rondement menée. Parfois dans un champs de bataille, son appel du sang l'empêchait de se concentrer aussi bien, mais au calme, c'était quelque chose de différent. En se redressant de sa chaise, la guerrière fouilla quelques documents avant de tomber sur un message, celui du chancelier de la Cours. Soupesant la feuille de papier tout en relisant ce qui était indiqué, la dirigeante des Toress se demandait bien ce que pouvait cacher cet étrange individu. Ils discutaient souvent ensemble quand elle avait du temps de libre, même, presque aussi souvent qu'avec son Roi. Et parfois, la discussion tournait étrangement en direction du Sud-Ouest, vers les Yiga. Vers une autre religion... Cette personne était un véritable mystère, ça, aucun doute la dessus. Un homme de pouvoir qui avait été un fidèle allié de Kevan mais qui semblait cacher quelque chose. Il semblait vouloir partager à la Commandante quelque chose d'important, mais avec les affaires en cours et la bataille en approche, elle ne pourrait que s'en occuper une fois tout ceci terminé. Mais pourtant, elle voulait en savoir plus. Mais comment?

Se massant les tempes afin de réfléchir plus précisément, Saphiaelle vint à regarder par la fenêtre, jetant son regard vers le reste du château qu'elle pouvait observer de sa fenêtre... Avant d'avoir une illumination. Oui, elle se souvenait de quelqu'un qui avait peut-être de quoi lui apprendre quelque chose. Quelqu'un qui avait été capturé il y a un petit moment déjà. Quelqu'un... Qui pouvait sûrement lui donner quelques renseignements sur les Yiga, les liens entretenues avec la Cours et peut-être même l'aider vis à vis du Chancelier. Cette personne n'était nulle autre que Nadë Belyrith, cette maudite Zora qui lui prenait des gardes à temps plein pour sa "protection" et son maintient dans une cage dorée. Ne pouvant attendre, la guerrière se leva de son siège avec rapidité et vigueur avant de s'équiper de son armure et de sa lance. Si elle voulait faire les choses bien, il fallait que ce soit fait avec la manière. Intimider, questionner, et récupérer. Il ne fallut pas longtemps à la Commandante pour arriver non loin de la porte tant voulu. Ayant pressée le pas pour arriver le plus rapidement possible, son souffle se faisait un peu plus rapide. Interloqué de voir ainsi leur commandante à une heure aussi tardive, un des gardes en poste s'inclina d'abord avant de poser la fatidique question.

- Mes respects et salutations, Commandante. Que faites-vous ici? Vous souhaiter reprendre la relève?

Un léger ricanement sorti de la bouche de la Piaf. Prendre la relève d'une prisonnière? Non, elle avait bien mieux à faire lors de sa nuit.

- Cessez donc de dire des sottises, garde. Je viens voir la prisonnière.

- Mais... Elle dort, Commandante. Pourquoi la déranger ainsi?

- J'ai des questions à lui poser. Maintenant donner moi les clefs et écartez vous. MAINTENANT.

La guerrière vint à élever la voix sur son dernier mots, signifiant bien qu'elle ne souhaitait aucunement continuer la conversation. Le garde vint alors à hocher la tête en panique avant de chercher à sa ceinture le trousseau de clef pour, enfin, le tendre à sa Commandante. Cette dernière le pris d'un coup sec, laissant un regard inquisiteur sur le pauvre bougre qui se recula rapidement afin de laisser place. Il ne fallut par la suite que quelques secondes avant que Saphiaelle ne se dirige vers la porte qui maintenant captive la pauvre Nadë, qui allait sûrement passer un mauvais moment. Socle contenant une bougie en main, clefs dans l'autre, la Piaf vint à débloquer la porte qu'elle poussa alors violemment pour qu'elle s'abatte avec fracas contre le mur, afin de la bloquer. Dans ce genre de moments, il fallait faire peur, surprendre pour attaquer mentalement sa cible. Ainsi d'une voix faussement radieuse, la Cheffe de famille des Toress s'approcha en quelques enjambés du lit de la Zora.

- Bonsoiiiir Nadë! En voilà un doux plaisir que de voir notre merveilleuse captive!

Tout dans l'ironie, elle approcha la bougie pour illuminer un peu plus le visage de la captive, affichant un large sourire presque carnassier avant d'ajouter dans un léger souffle amusée :

- Je ne vous dérange pas, j'espère, cela risquerait de terriblement m'ennuyer.

Codage par Libella sur Graphiorum

Il y a très peu de personnes que Nadë hait véritablement… Mais ici, à Hebra, ils sont nombreux, à commencer par celui qui l’a fait prisonnière, le roi lui-même. L’aversion qu’éprouve la naïade envers le Piaf est sans précédent ! Il en va de même pour sa femme. La Zora ne l’a jamais vraiment apprécié, même lorsqu’elle venait représenter Lanelle au nom des Arlaeron. Déjà en tant que suzerain, ils étaient tous les deux détestables, mais maintenant qu’ils étaient roi et reine, c’était bien pire et Nadë ne cachait même plus le mépris qu’elle éprouvait contre eux.

Il en était de même pour leur commandante en chef… Une certaine Shapiaelle que l’ancienne ambassadrice avait croisée plusieurs fois et qu’il lui avait semblé complètement folle… Il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’un roi aussi confit le commandement de ses armées à une militaire aussi détraquée ! Mais cette Piaf avait quelque chose en plus… Une lueur dans le regard qui faisait véritablement peur. Saphiaelle semblait, en effet, prête à tout, elle était complètement incontrôlable et imprévisible. C’était ce qui faisait particulièrement peur à Nadë chez cette femme.

Alors, quand elle débarqua en pleine nuit, dans les appartements de la naïade, elle paniqua aussitôt. Se levant d’un bond, suite au fracas que venait de faire la porte en s’ouvrant, Nadë sauta aussitôt de l’autre côté du lit, un peu tremblante, elle ne reconnut pas de suite la commandante qui venait d’entrer. Ses yeux n’étaient pas encore bien habitués à l’obscurité et elle ne remit pas de suite la voix menaçante de la Piaf. Quand, à l’aide de la maigre bougie que la brune tenait en main, Nadë reconnu Saphiaelle, son regard changea du tout au tout. La surprise laissa place à une expression de colère et le visage de la Zora se ferma. Le regard noir, elle fulmina : « Qu’est-ce que vous faites là ? » Adieu les politesses avec cette femme ! Nadë ne prit même pas la peine de répondre à ses questions, puisqu’elles avaient seulement été posées dans le but d’intimider la naïade. Cependant, cela ne marchait plus ! Foudroyant la commande du regard tandis que tout son corps et sa mâchoire étaient crispés, Nadë ajouta : « Ne vous confondez pas en politesses ! Je sais que n’en pensez pas un traître mot. »

La blonde ignorait complètement combien de temps, elle réussirait à garder son sang-froid devant la Piaf puisqu’en vérité, sa présence la terrorisait… Elle ne se déplaçait jamais pour des futilités et elle semblait bien trop enjouée pour qu’il lui arrive quoi que ce soit de bien… Même l’idée qu’elle soit venue mettre fin aux jours de la Zora lui traversa l’esprit. Nadë dut alors se retenir pour ne pas se mettre à trembler, et fixait toujours la Piaf de sn regard empli de colère.

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Jour 15, Lune 7, An 1000.

C'était merveilleux. Oh, tout simplement merveilleux! Voir ainsi la prisonnière réagir dans un état de stress, de peur potentiel et répondre avec colère? Le sang de Saphiaelle ne faisait qu'un tour dans son organisme. Chaque respiration avec ce petit plus, ce petit on ne sait quoi de si merveilleux. Oh, si. Avoir le pouvoir. Avoir le contrôle de la situation. Ce sentiment de chaleur qui brûlait petit à petit son sang? Le délice. Malgré la haine, cet aire sombre dans les yeux, la colère dans la voix, la demande d'explication... Aux yeux de la Commandante, Nadë ne restait qu'un jeune agneau. Oh, pas proche de l'abattoir tout de même, ce n'était pas dans ses ordres, après tout elle était là pour raison personnel. Un lit séparait dorénavant les deux femmes, mais la Piaf n'avait pas spécialement envie de franchir le pas, un animal acculé était bien souvent le plus dangereux. Lui laisser un peu de sécurité par contre restait le meilleur moyen de continuer de le fatiguer.

Les derniers mots lancés par la Zora vinrent à faire ricaner la Cheffe de famille Toress, dont le sourire carnassier n'avait toujours pas quitté le visage. C'était entièrement vrai. S'excuser? Faire preuve de politesse? Et puis quoi encore. Non, oh que non. Saphiaelle était bien plus du genre à prendre sans aucune considération pour les autres. Hormis dans le cas de son Roi et de la famille royale d'Hébra qui restaient ses supérieurs et avaient son respect eux au moins. Faisant alors une fausse révérence plus pour se donner un genre avec ce geste, la guerrière reprit la conversation à son compte. D'une voix trop aiguë pour être naturelle, on pouvait facilement entendre l'ironie dans la voix.

- Moi? Ne pas penser un traiiiitre mot de ce pardon? Oh, allons, Nadë, vous avez une si faible estime de moi? Oh... Tout en parlant, la Piaf mit la main ne tenant pas la lumière devant sa bouche, affichant une fausse mine attristé, mine qui disparu pour laisser un visage amusée. Mais vous avez bien raison de cela. Je m'en contrefiche. Je ne suis pas ici pour vous ménager, vous avez déjà trop d'attentions à mon humble avis.

Puis, commençant à faire les cents pas d'un bout à l'autre de la pièce sans réellement s'approcher plus que cela de Nadë, laissant toujours ce lit d'écart, Saphiaelle vint à jouer avec la lumière qu'elle maintenant de sa main. Levant ou baissant la bougie. Parfois le visage de la Piaf était à peine visible car bien trop loin de la lumière, parfois au contraire l'on pouvait facilement observer son visage amusé par tout ce petit manège. Ce qu'elle faisait là? Repenser à la question de la Zora non répondu vint à faire rire de nouveau la Commandante qui se relança alors sur la discussion.

- Qu'est-ce que je fais là? Allons, laissez moi réfléchir... Qu'est ce qui pourrait m'amener a... Oh, oui! C'est vrai! Je suis commandante en cheffe des armées du Royaume d'Hébra et nous sommes... Oh oui, en Hébra. C'est assez cocasse vous me direz d'ainsi me promener dans mon propre royaume. Quand à vous... C'est plutôt à moi en partie de poser la question non? Vous êtes une prisonnière, Nadë.

En même temps qu'elle prononça le nom de son interlocutrice, Saphiaelle s'arrêta dans sa marche. Se tournant alors vers sa proie de la nuit, la guerrière baissa la bougie pour diminuer la luminosité avant de déployer en partie ses ailes pour paraître plus menaçante. Oh, toujours ce petit frisson de plaisir.

- Vous n'appartenez pas à cet endroit. Hormis avec une chaîne pour vous maintenir. Mais j'ai malgré tout besoin de vous. Comme quoi, même la vie peut paraître ironique.

Un nouveau rire. Une grande partie de tout son stress et énervement vis à vis de l'affrontement en fin de mois disparaissait petit à petit. Oh, oui, c'était peut-être petit, mais la Piaf n'avait que faire de tout cela. Utiliser sa force, utiliser sa place, écraser les autres, c'était sa vie, et ça lui plaisait amplement. Au moins laissait-elle encore le choix à la jeune Zora d'aborder les choses d'une manière... Pacifique, si elle acceptait de coopérer. Sinon, et bien, tant mieux pour la Commandante.

- J'ai besoin d'informations, au sujet des Yiga. Tout ce que vous pourriez savoir. Franchement, c'est trois fois rien pour pouvoir continuer de vivre dans cette magnifique pièce et avoir la chance de discuter de temps à autre avec une formidable geôlière, non?

Dit-elle alors, se pointant de sa main libre, un faux sourire gentillet sur le visage. Au moins la nuit pouvait être courte et satisfaisante... Soit longue... Et plaisante.

Codage par Libella sur Graphiorum

Les sarcasmes de la commande n’eut aucun effet sur la jeune Zora qui resta stoïque à la foudroyer du regard. Cette femme était effrayante, c’est vrai, mais elles ne se battaient pas dans la même cours. Nadë pouvait se vanter d’avoir les mots, la sagesse et peut-être l’intelligence de son côté, quant à Saphiaelle, c’était de toute évidence avec sa force qu’elle prenait le dessus. Malheureusement pour la naïade, sa culture et sa diplomatie n’allaient être d’aucune aide avec la Piaf… Elle savait néanmoins que ça ne valait pas le coup de rentrer dans son stupide jeu, cela n’avait même aucun intérêt. Nadë resta donc silencieuse, écoutant la brune qui devait sans doute beaucoup s’aimer pour parler autant…
La captive avait d’ailleurs vu juste, la commande des armées de Kevan Cantell n’était pas venue ici par hasard. Elle en profita d’ailleurs pour faire une réflexion sur la situation de Nadë que cette dernière préféra ne pas relever. Trop d’attention pour une prisonnière ? Si seulement, elle pouvait mettre cette stupide bécasse dans une cage, elle changerait de discours ! En guise de réponse, la naïade continua de lui lancer ce regard froid et austère.

Le discours de la Piaf qui suivit sembla alors sans queue ni tête pour la Zora… Est-ce que la commandante pensait réellement être prise au sérieux alors qu’elle se livrait à une pitoyable pièce de théâtre toujours plus absurde ? Certes, avec sa posture et ses ailes déployées, elle était impressionnante, mais Nadë ne recula pas. Non sa colère avait réussi à enfouir sa peur et sa détresse. Elle pouvait donc rester planter devant la Piaf sans vaciller. La blonde se mit d’ailleurs à penser que si Saphiaelle lui répétait sans cesse qu’elle n’était qu’une prisonnière c’était sans doute car il s’agissait de sa façon torse de justifier son autorité et d’essayer de faire en sorte que la Zora se sente encore plus insignifiante. Malheureusement pour elle, ça ne marchait pas et la réalité était tout autre. Faisant preuve d’un aplomb dont elle n’avait pourtant pas l’habitude, Nadë lui répondit rapidement : « Vous parlez de chaînes, mais laissez-moi vous dire une chose : la véritable prison, c'est votre étroitesse d'esprit et votre volonté de dominer. Je suis peut-être prisonnière entre ces quatre murs, mais vous, vous êtes prisonniers de votre propre arrogance » Chacun de ses mots étaient soigneusement choisit et la naïade cracha même ses dernières paroles avec un mépris non dissimulé.
Puis, la Piaf avoua enfin que si elle c’était introduit en pleine nuit dans la chambre de l’ambassadrice, c’était parce qu’elle avait besoin d’elle.. C’était fascinant de voir à quel point la roue pouvait tourner non ? Les sourcils de la naïade s’arquèrent d’ailleurs, et son visage afficha une fausse expression de surprise avant qu’elle ne réplique doucement « Ah, donc même vous, vous reconnaissez finalement mon importance. Ironique, en effet. ! »

La Zora retrouva néanmoins très rapidement son expression froide et son visage fermé, car en guise de répondre, Shaphiaelle laissa échapper un long rire gras et malicieux qui n'augurait rien de bon. Bon sang, qu’avait-elle en tête ? Nadë commença alors à nouveau à ressentir une petite pointe de peur, tandis que son cœur, lui, battait de plus en plus vite. La commandante cracha enfin le morceau, elle voulait que la prisonnière lui dise tout ce qu’elle savait sur les Yigas… Les Yigas… Ce nom était insupportable à l’oreille de la blonde qui sentit aussitôt son sang se glacer. Ils lui avaient tant pris… Mais était-elle réellement prête à révéler ce qu’elle savait à la Torress ? En aucun cas ! Fronçant à nouveau les yeux et osant enfin faire un pas en direction de la Piaf, comme pour la défier la Zora vociféra en direction du vautour : « Je peux ressentir la haine que vous avez pour moi, et laissez-moi vous dire que cela n'est rien comparé à ce que je ressens pour vous… Alors pardonnez-moi, mais je ne vous donnerez pas l’ombre d’une information sur ce que je sais de ces … monstres. » Cette fois, ce fut au tour de la naïade d’afficher un petit sourire mesquin alors qu’elle ajoutait « Et je me réjouis de vous voir frustré par mon silence ! »

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Jour 15, Lune 7, An 1000.

Oh la petite stupide insolente Nadë. Difficile de savoir aux yeux de Saphiaelle ce qui était le plus grand affront à sa personne. Qu'elle ose ne pas trembler devant-elle? Après tout il semblerait que parfois l'agneau se trouve un certain courage même contre le loup. Ce qui énervait que trop bien la Commandante. Ne pas pouvoir gouter à la peur de ses cibles c'était comme déguster un bon vin sans le meilleur accompagnement. C'était du gâchis. Et tout cela était un immonde gâchis! Mais cela n'était définitivement rien comparé aux paroles de la Zora. Il y avait de l'aplomb dans la voix de cette petite noble qui faisait bouillir intérieurement la Cheffe de la famille Toress. Elle l'insultait en plus de cela. Du mépris. Devenant encore plus droite, la guerrière replia délicatement ses ailes derrière son dos, marchant alors délicatement jusqu'à sa cible. Après tout, la descendant des Belyrith avait beaucoup trop de protection pour notre protagoniste. Que ce soit dans sa captivité de tout les jours... Ou bien durant cette petite discussion.

Prenant une respiration normal afin de ne pas montrer son énervement, on pouvait tout de même amplement voir la haine brûler dans le regard de Saphiaelle. Personne n'avait osée lui parler sur se ton. Que ce soit son père, son Roi, ou même le Chevalier qui l'avait pris sous son aile quand elle n'était que simple écuyère. Et c'était une prisonnière, la première à agir ainsi? Un affront. Pire, une hérésie. Mais voir ensuite la Zora fanfaronner de son utilité? C'était une goutte de plus dans un vase qui risquait bien vite de déborder. Pour contrer cela, la Commandante avait espéré appuyer sa terreur avec les outils habituels... Mais rien. Pire, Nadë se mit à vociférer comme si elle avait le droit de lui parler sur ce ton, dans cette situation la! Plus la prisonnière parlait, plus la Piaf continuait de s'avancer jusqu'à elle, ayant déposer au sol le socle de la bougie. Lorsque la Cheffe des Toress se posa enfin devant la Zora qui venait de terminer ses dernières paroles, notre protagoniste repris la discussion.

- Oh, vous vous réjouissez de ma frustration? C'est cela?

Puis sans même prévenir, car cela aurait été trop doux, la guerrière ferma son poing avant de décocher une droite au visage de son interlocutrice. Oh bon sang, ce que ça faisait du bien! Ce sentiment de décharger la violence en soi! Le brasier qui brûlait son sang, les flammes qui cuisaient son coeur! Tout cela demandait de se décharger de temps en temps, et Nadë était la parfaite victime pour avoir osée être une petite peste.

- Et de ça, vous vous réjouissez ma chère?

De nouveau, Saphiaelle vint à déplier ses ailes, bloquant alors toute luminosité de la bougie pour embarquer encore plus la prisonnière dans les ténèbres. Ce fût à son tour de lever le ton, la colère dans la voix.

- Je crois que vous n'avez pas bien compris votre situation. Il n'y a pas de Royaume d'Hyrule ici. De Déesse Hylia. Et encore moins de lumière pour sauver votre vie. Vous venez d'avoir votre premier avertissement avec ce coup de poing. Continuez de jouer avec moi, et même la politique ne saura vous épargner un sort bien pire qu'un vulgaire coup de poing.

Puis, reprenant petit à petit son souffle pour calmer sa rage, la Commandante vint à replier ses ailes, tout en secouant son poing qui était légèrement engourdie par l'impact.

- Vous avez le crâne solide vous savez? Au lieux de vous servir de votre bouche pour parler, servez vous de votre tête comme bélier, vous réussirez peut-être à démolir la porte quand je serais partie.

Un léger rire sortie de la bouche de la guerrière qui en vint même à rire de sa propre blague. Plus comme une façon d'humilier encore plus sa proie qu'autre chose. Sans reculer, elle resta tout de même toujours menaçante, laissant parfaitement son bras droit légèrement décaler de son corps comme pour décocher un nouveau coup à tout moment. Après tout, elle refuserait d'être encore prise pour une idiote. Ou qu'on refuse de la craindre. Elle n'avait pas sacrifiée autant de personnes, autant de temps pour être mise au même rang de peur qu'un vulgaire serviteur.

- Alors, où en étions nous... Ah oui, les Yiga. Vous êtes sûre de n'avoir rien à dire? Je m'en voudrais d'avoir à demander une troisième fois, vous savez...

Codage par Libella sur Graphiorum

Initialement, la simple présence de la commandante suscitait chez Nadë une peur dévorante, une angoisse qui lui nouait l’estomac. Cette femme, dure et implacable représentait toute que la Zora aimerait oublier, une menace vivante incarnée ! Mais malgré ses craintes, la blonde n’avait pas abdiqué, pas encore, cherchant à puiser au fond d’elle-même un soupçon de résilience.
Nadë ne s’était pas surprise à gagner soudainement en assurance. Loin de se laisser abattre, elle s’était armé de sarcasme, une arme qu’elle dissimulée dans les replis de son esprit depuis bien longtemps. Ses répliques cinglantes lui avaient été dictées par sa colère, et la jeune prisonnière avait l’impression de retrouver petit à petit sa force intérieure face à une telle adversité.

Elle ne s’attendait pas à ce que Saphiaelle se trouve ébranlée par cette résistance insolente de la Zora. Mais l’audace de Nadë eut des conséquences redoutables. Alors qu’un éclair de défi brillait dans ses yeux, la grande Piaf, irritée et peu disposée à tolérer la moindre impertinence, céda à un accès de colère. D’un geste rapide et brutal, son poing s’abattit sur le visage de Nadë, brisant le silence nocturne d’un claquement sinistre.

La Zora sembla alors perdre momentanément toute forme de stabilité, et elle chancela légèrement, comme si le sol venait de se dérober sous ses pieds. Sa main se porta instinctivement sur sa joue meurtrie, où une vive douleur pulsa à chaque battement de son cœur. Ses yeux noisette habituellement vif et déterminé, fut un moment éteint, voilà par l’impact brutal du coup. Pourtant, malgré la douleur et l’étourdissement qui la submergea, la naïade refusa de s’effondrer. Elle serra les dents, déterminée à ne pas laisser transparaître trop de vulnérabilité devant la commandante. Cette dernière était d’ailleurs en train de vociférer d’immondes paroles qui furent encore plus douloureuses pour la blonde que le coup qu’elle venait de recevoir… Personne n’allait vraiment venir la sauver ? Ses amis, ses alliés, l’avaient-ils tous abandonné à son triste sort ?

Saphiaelle savait décidément, parfaitement où frapper… Elle savait que la peur et le désespoir pouvaient être des armes redoutables, des alliés précieux pour briser la volonté d’un captif. Mais Nadë, bien que secouée, ne détourna pas les yeux. Son regard noisette révélait toujours cette lueur de détermination, cette lueur que la commandante ne pourrait jamais éteindre ! La grande Piaf avait beau être impitoyable, et continuer de menacer la Zora, cette dernière restait silencieuse, laissant les paroles de la commandante résonner dans sa grande chambre sombre. Malgré la douleur et la peur, une part de la jeune ambassadrice refusait de se soumettre totalement. Elle savait pertinemment que ses chances étaient minces, mais elle s’accrochait à l’espoir d’une échappatoire, d’une opportunité de retourner la situation en sa faveur.

« Vous croyez vraiment que je vais céder à vos menaces ? » Répondit finalement Nadë, le visage encore crispé par la douleur. « Je suis peut-être votre prisonnière, mais cela ne fera jamais de moi une marionnette à votre merci ! »

La Zora demeura donc muette, ses lèvres scellées par une détermination sans faille. Mais dans un sursaut de franchise, elle répondit tout de même à la commandante avec une haine brûlante dans les yeux. « Écoutez-moi bien. Je ne sais rien sur ce peuple de barbares, mais même si j’avais des informations, je ne vous le dirais pas. » déclara-t-elle d’une voix forte. « Je méprise tout autant ces monstres que vous. Ils ne méritent aucune pitié, mais je ne serai pas un pion dans votre jeu. »

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Jour 15, Lune 7, An 1000.

Si le faite de la voir chanceler après le coup de poing était plaisant. Si le fait de lui balancer vérité ou mensonge qui pouvait attaquer son esprit était excitant... Cela ne semblait finalement ne servir à rien. Nadë ne pliait pas, non. Continuant de conserver le contact visuel, la flamme de sa détermination toujours présente dans son iris. Quelle était cette maudite fierté, ce fichue espoir qui pouvait lui permettre de rester ainsi franche sur ses jambes malgré tout cela? C'était si... Rageant! Depuis que Saphiaelle était en âge de se battre, et c'est dire depuis sûrement aussi longtemps qu'existe l'effrontée en face d'elle, personne n'avait jamais montré un visage mélangeant la fierté et le manque de respect.

Il y avait de la force dans cette Zora, encore plus visible dans ses réponses. Refusant de se soumettre, refusant de répondre à de simples questions. La respiration de la Commandante vint donc à s’accélérer, devenant de plus en plus forte, une rage sourde torpillant son crâne presque à en voir rouge. Pourtant, elle savait qu'elle devait se calmer sous peine d'accomplir un acte qui ne serait pas du tout au goût du Roi, même si cela détendrait très probablement la Toress. Elle pouvait faire beaucoup de choses en tant que commandante, oui, mais comme pour tout il y avait aussi bien des limites à sa fonction. Dommage. L'idée de la ligoter, et potentiellement s'envoler avec elle pour la jeter du plus haut toit du château semblait pourtant si prometteuse. Risquerait-elle de hurler ou bien continuerait-elle de se taire la rebelle? C'est ce genre d'idée qui fulminait dans l'esprit en colère de la Piaf qui pensait au moins rester dans le silence laissé par Nadë... Mais non.

Il fallait qu'elle l'ouvre de nouveau. Il fallait bien entendu que cette pauvre noble d'Hyrule continue de faire sa maudite contestataire. La fierté initial avait été remplacée par de la haine, ce qui fit légèrement sourire Saphiaelle. Au moins les deux se détestaient, elles avaient un charmant point commun! Elle parlait fort, semblant indiquer qu'elle ne savait tout de même rien des Yigas et qu'elle considérait les Yiga à la même échelle que la Piaf. Pour celle qui était intriguée par les serviteurs de l'Avatar, difficile d'y voir une véritable insulte. Monstres, pitié, voilà des choses bien abstraite dans l'esprit de la guerrière qui voyait surtout les choses dans la survie et la force. Cela dit, la rage elle, n'était pas partie. Le faite qu'on lui crie dessus était quelque chose qui ne pouvait pas être pardonné aussi facilement. C'est pour cela qu'une nouvelle fois, son poing parti en direction de Nadë...

En s'arrêtant délicatement sur sa joue. Un léger sourire s'affichant sur le visage de la Commandante. Cette dernière déplia délicatement sa main, laissant alors ses doigts se poser... Comme ses ongles qui s'incrustèrent légèrement dans la peau de son interlocutrice comme des griffes. Faisant glisser alors sa main, sans s'enfoncer de trop juste pour laisser une légère marque, Saphiaelle réussi à entamer la démarche pour se calmer. A tout moment elle pouvait griffer jusqu'au sang et défigurer cette ennemie du royaume. A tout moment elle pouvait l'écraser sous sa botte... Et même si ce n'était pas autorisé, elle aurait au pire qu'à dire que c'était un accident, une façon de se défendre tant que ce n'était que... Quelques blessures.

- Vous êtes si... Obstinée, c'est si tragique... Moi qui espérait que l'on devienne amie, quelle tragédie...

De son autre main, la Toresse dépliait et repliait son poing comme une méthode pour canaliser sa colère sur un endroit précis. Pour contenir sa voix. Pour contenir son envie de maltraiter encore plus la prisonnière. Nul doute qu'une fois sortie de la, la Garde Argentée allait subir le pire entrainement de leurs vies.

- Je vois donc que vous me servez à rien. J'aurais hélas dût m'en douter d'une Zora, et encore plus d'un pion d'Hyrule. Méprisez moi autant que vous le souhaitez, nourrissez vous de cette haine. Elle sera votre seule amie jusqu'à votre mort... Que j'espère vous accorder une fois que le Roi n'aura plus besoin de vous.

Plantant un peu plus ses ongles dans la peau de Nadë, sans aller encore une fois jusqu'au sang, elle vint griffer une nouvelle fois au niveau de la gorge avant d'arrêter et de retirer son bras.

- Enfin, sauf si le désespoir d'enfin comprendre que vous avez été abandonnée ici ne vous achève pas avant.

Laissant un léger rire sortir de sa gorge, la Piaf se recula alors. Elle n'avait plus rien à faire ici. Se venger physiquement sur la prisonnière serait très mal vue par Kevan. La tuer encore pire. Puis de toute façon, si elle ne savait rien... C'était inutile. Une vulgaire perte de temps qui en plus avait emportée Saphiaelle dans un accès de colère. Son sang bouillonnait encore d'ailleurs...

S'éloignant enfin, récupérant la torche pour se poser devant la porte, la Commandante se tourna alors vers Nadë, posant son dos sur un mur. Mieux valait garder ses distances sinon l'envie de l'étriper reviendrait en force.

- Je suis heureuse que nous ayons eu cette discussion vous savez. Cela me permet de me rappeler pourquoi je déteste tout les gens de votre genre. Mon père, ma sœur. Si remplie de fierté mal placée. Se pensant si... Fort par leur stupide courage. Alors que vous êtes tous comme des fourmis, le genre que l'on écrase. Enfin, je suppose qu'il faut de tout pour faire un monde...

Dit-elle, avant de rire une nouvelle fois, le regard déjà perdue dans des souvenirs agréable mêlant l'odeur du sang et de la mort.

Codage par Libella sur Graphiorum

Dans la pénombre de sa chambre, Nadë sentit son cœur battre plus fort à mesure que les paroles audacieuses qu’elle venait de prononcer résonnaient dans la pièce. La confrontation avec Saphiaelle était un moment que la naïade avait redouté, mais il était tout bonnement hors de question d’obtempérer. Un mélange d’adrénaline et de peur parcourait tout le corps de la blonde alors que la générale la fixait d’un regard froid. Nadë, malgré la douleur toujours persistance du coup que lui avait infligé la Piaf, trouvait une force intérieure pour maintenir son regard fier. Ses yeux reflétaient sa détermination farouche, et son refus catégorique de plier devant son oppresseur, peu importe le grade et l’ascendant qu’elle pouvait avoir sur elle.

Pendant l’instant qui suivit, la Zora crue qu’elle allait recevoir un autre coup, sans doute en contrepartie de son insolence et de sa provocation. Au lieu de cela, la main de la générale enserra la mâchoire de Nadë d’une poigne cruelle qui fit grimacer la prisonnière. Elle sentit même un frisson d’appréhension lui parcourir l’échine, tant l’air semblait s’épaissir en anticipant la douleur imminente. Malgré la faible lumière, la naïade pouvait voir les yeux de la générale qui étincelaient d’une lueur sadique, d’un éclat froid qui glaça le sang de la jeune femme. Son cœur se mit même à battre la chamade alors que la Piaf esquissait un sourire mordant. Un sourire qui trahissait sa cruauté… C'était un sourire qui suscitait une terreur profonde, car il promettait une souffrance imminente et, peut-être plus insidieusement, une atteinte à la dignité même de Nadë. Saphiaelle prononça ensuite des paroles, qui bien qu’ironique, résonnaient dans l'esprit de Nadë comme des échos sardoniques. Ses mots, chargés de perversité, révélaient la noirceur de l'âme de la générale. La mention de l'espoir de devenir amies était un coup bas, une moquerie cruelle qui résonnait d'une manière presque dérisoire dans l’esprit de la naïade qui se sentait abandonnée.

La peur saisit alors Nadë, non pas parce que les ongles de la Piaf violentaient la chair de sa joue, mais pour la menace plus insidieuse de l’humiliation que lui promettait la générale. Ses paroles glaciales résonnèrent une nouvelle fois comme un verdict implacable. La captive se sentit alors déshumanisée, réduite à une simple pièce d’un jeu dont elle n’avait bien évidemment pas pass l’avantage. L'ironie cruelle de la générale, qui suggérait que la haine serait la seule compagne de Nadë jusqu'à sa mort, résonnait comme une sentence. Malgré sa fierté, la blonde ne pouvait nier la vérité amère de ses paroles. Elle était une étrangère dans ce royaume ennemi, une captive dont la seule valeur semblait résider dans le potentiel de souffrance qu'elle pouvait endurer. Les allusions à la mort imminente, que la Toress semblait presque attendre avec impatience, planaient comme une menace au-dessus de la Zora. L'idée d'être jetée dans l'oubli, abandonnée et délaissée jusqu'à ce que la mort mette fin à sa misérable existence, s'enfonçait comme un poignard dans son esprit.
Quand enfin, Saphiaelle s’éloigna, ses paroles cruelles résonnaient toujours dans l’air la jeune prisonnière resta figée, tremblante même sous le poids de la terreur et de l’incertitude. La générale avait parfaitement su où frapper. La peur de l'oubli, de mourir dans cet endroit sinistre, avait rendu Nadë muette, écrasée par la réalité impitoyable de sa situation.

Alors que Saphiaelle se tenait devant la porte, prête à quitter la cellule et laisser Nadë seule avec ses tourments, la jeune prisonnière rassembla ses dernières forces pour prononcer des paroles empreintes de défi et de résilience. Nadë, bien que tremblante et affaiblie, redressa la tête avec une lueur de détermination dans les yeux. Sa voix, bien que faible, portait un ton de défiance mêlé à une touche de dignité. « Partez Générale ! » Dit-elle finalement les dents serrées. « Vos paroles ne font que révéler votre propre faiblesse. Vous pensez pouvoir écraser toute opposition, mais vous ne comprenez pas la force qui réside en chacun. Vous parlez de fourmis que l'on écrase, mais vous ne comprenez pas que, parfois, ce sont les fourmis qui renversent les empires… » Les dernières paroles de la naïade résonnèrent entre les qu’âtres murs de sa chambre, empreintes de détermination malgré la peur qui la tiraillait. La véritable tragédie n'était pas la situation dans laquelle se trouvait la Zora, mais l'incapacité de la générale à comprendre la puissance qui pouvait émaner de la résistance et de la solidarité.

code by Evee.

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