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Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP Début de mon aventure : 03/05/2023 Messages : 841 Couleur RP : #079580 ◈ Bourse de rubis : 11846Autres comptes : Luna Avatar : Sophie Turner Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharingTitre : Reine de Metzli Race : Twili Âge : 28 ans Statut marital : Le devoir de côté, elle préféra ouvrir son cœur à Sebastian, l'érudit le plus brillant du Royaume. Lieu de résidence : Château d'Itzal Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire Allégeance : Metzli et tout son peuple Religion : LaïqueInventaire : ○ Magie de l'Ombre.
• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses. • Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire. • Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.
○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.
Sujet: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Mar 1 Aoû - 23:09
Hope in the middle of the ruins
An 1000, Lune 8, Jour 2.
Midona passait une grande partie de son temps assise sur l’une des pierres effondrées de son château, perdue dans ses pensées. La bâtisse était âgée mais avait toujours semblée si robuste, qu’elle n’aurait jamais pu s’imaginer qu’elle puisse s’écrouler de la sorte. Portant son regard sur le désastre, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un remous d’émotions. Derrière la barrière de ses gardes pourpres qui empêchait quiconque de s’approcher des décombres de son fief, elle se trouvait à l’abri et en relative tranquillité. Son regard se perdait sur les ruines tandis que son esprit vagabondait, tordu de questionnements et d’angoisses pour la suite de sa régence. Un jour était passé depuis le tremblement de terre et il y avait fort à faire dans le jardin du château où s’était monté un petit campement de soin pour soigner les blessés les plus graves le plus rapidement possible. Il y avait eu des morts, elle n’avait pas pu sauver tout le monde. Ses Gardes Pourpres avaient pourtant fait du bon travail car le bilan restait faible en comparaison au nombre de personnes qui se trouvait ce jour-là à constater la trahison de son plus proche conseiller. La jeune femme serra ses poings à chaque fois qu’il traversait ses pensées, aussi elle s’efforça de le mettre dans un coin de sa tête pour le moment. C’était un problème pour plus tard. Pour le moment, elle avait demandé à ses gardes d’avoir à l’œil ce traitre et d’être à l’affut de ses nouvelles, ou de celles de ses acolytes. Elle n’avait guère envie d’entendre parler de lui, mais elle devait essayer de surveiller ses mouvements afin de savoir s’il comptait la frapper prochainement.
Parmi le bilan comptait la capitaine de sa Garde Pourpre, Meralith Volmark, qui avait vaillamment écouté ses ordres et qui avait donné sa vie pour aider les derniers blessés à fuir les chutes de pierres. Elle n’était pas parvenue à s’extirper du château alors qu’il finissait de s’effondrer sur lui-même. Elle ne méritait pas de mourir et elle comptait bien lui rendre hommage. En plus d’être une véritable perte pour sa Garde, cela lui amenait un autre problème : Il lui faudrait rapidement nommer un nouveau capitaine. Mais à qui pouvait-elle proposer ce poste ? Il n’y avait qu’une personne en qui elle avait assez confiance et qui pourrait remplir ce rôle. Et les personnes qui détenaient encore sa confiance se faisaient bien rares. Ce serait une affaire pour plus tard. Il y avait tant à faire à ce moment. Tant à penser.
Elle avait les traits creusés et les yeux cernés, signe d’un déficit important de sommeil. Elle avait également des migraines depuis qu’elle avait pris un coup sur la tête. Depuis les évènements, Midona ne dormait que quelques heures par nuit, juste assez pour la faire tenir sur ses pieds. Elle se réveillait au cœur de la nuit, revivant les paroles de Xanto, ses prunelles enflammées posées à nouveau sur la Reine, lui jurant de se venger. À nouveau elle revivait la trahison, la destruction de son joyau, et elle ressentait la même souffrance qui l’avait transpercé le jour du millénaire. Elle se réveillait en sueur, si crispée qu’elle en avait mal à la mâchoire et aux muscles. Elle était bien incapable de se rendormir par la suite alors que le train de ses idées reprenait allègrement son chemin, la ramenant à ses angoisses présentes.
Et qu’allait-elle faire des traitres ? Quelle décision devrait-elle prendre ? Les poursuivre ?
« — Votre Majestée. » S’annonça un de ses Gardes Pourpres alors qu’il s’avançait prudemment vers elle.
Midona déposa son regard sur l’homme qui arrivait vers elle, semblant ne pas le voir tout de suite. Tirée de ses pensées, elle papillonna des paupières et laissa échapper un bref soupir.
« — Parlez. » Répondit-elle faiblement, son regard s’attardant sur les environs, pour s’assurer qu’ils étaient seul.
« — Nous avons reçu des nouvelles du port d’Abyssal. » Des mauvaises nouvelles certainement. « Des vagues ont déferlé sur le port et l’ont détruit en partie. » Elle répondit par un grognement et détourna le regard. Bien sûr, y avait-il parfois de bonnes nouvelles ? Midona acquiesça mais ne répondit pas, lui signifiant de la laisser seule. Mais l’homme ne bougea pas, attirant à nouveau l’attention de la Reine. « Il y a autre chose… » Il hésita à reprendre la parole, sentant la tension chez la régente. « …Trascer Citeri s’est rendu. Nous l’avons emprisonné aussitôt sur vos ordres. Il est blessé. »
Elle se releva brusquement, quittant son promontoire de pierre, sous la surprise du garde qui ne s’attendait pas à ce qu’elle se lève aussi rapidement.
« — Merci, je vais m’entretenir de ce pas avec lui. » Grinça-t-elle, lui adressant un regard entendu.
Le Garde Pourpre n’ajouta rien, il n’y avait rien qu’il puisse ajouter. Elle avait décidé qu’elle irait le voir tout de suite et il n’en serait pas fait autrement.
Midona prit le pas le long des ruines de l’aile Est et rejoignit à grandes enjambées les cellules. Les deux gardes qui se tenaient à l’entrée la saluèrent et la laissèrent passer sans davantage de cérémonie. Elle pénétra dans la cellule et retrouva un homme bien mal en point. Il n’était plus tout à fait l’homme qui lui avait tenu tête dans la salle du trône. Mais que pouvait-il encore cacher ? Elle balaya la cellule d’un regard pour s’assurer qu’ils étaient seuls. L’homme était effectivement blessé, son bras n’était pas beau à voir.
« — Lord Citeri. » Commença-t-elle d’une voix cinglante. « Ainsi donc, vous vous êtes rendu. Avez-vous pris conscience de votre folie ? » Elle darda sur lui des prunelles de glace.
Elle était curieuse de savoir ce qu’il aurait à lui dire. Midona savait qu’elle n’avait guère été tendre envers le chevalier et qu’il n’avait pas su lui répondre. L’homme avait été le moins véhément envers elle mais elle n’oubliait pas qu’il s’était tourné du côté de Xanto, du côté des traitres et qu’elle ne pouvait pas lui accorder de confiance.
« — Que vous a-t-il promis ? » Il n’y avait pas à tergiverser très longtemps. Midona n’avait guère envie d’humilier sa proie ou de le faire miroiter. Elle voulait en venir aux faits et savoir jusqu’où s’étalait l’emprise de l’homme qu’elle avait autrefois aimé.
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Dernière édition par Midona Vajanská le Sam 5 Aoû - 11:31, édité 1 fois
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Sam 5 Aoû - 2:53
Hope in the middle of the ruins - Ft Midona Vajanskà
Année 1000, Lunes 8, 2ème jour
La prison... Il était enfin dedans. Depuis combien d'année déjà, le dernier des Citeri aurait dût finir entre murs de pierres et barreaux métalliques? Dix ans? Environs. Depuis que sa famille avait été jugée coupable d'une absurde traitrise. Depuis qu'il avait commencé une stupide révolution. Finalement, être assis dans un coin sombre aurait presque pût avoir un côté... Soulageant, si son bras ne lui faisait pas horriblement souffrir. Trascer n'avait définitivement pas été épargné par les chutes du plafond. Mais ce n'était pas grave. Il aurait pût devenir manchot, unijambiste ou pire tant qu'Anju allait bien. C'était le principale. Enfin, il aurait sûrement dût offrir plusieurs nuits d'excuses d'avoir ainsi risqué sa vie alors qu'il avait promit de ne pas le faire... Mais quand l'être aimé était en danger, comment ne pas tout donner?
C'est une des raisons pour laquelle il s'était rendu d'ailleurs. Peu de temps après être sorti du château, aidé par des Gardes en plus d'autres membres de la noblesse. Qu'aurait-il pût faire de toute façon hormis prendre cette décision? Il était grièvement blessé. Xanto avait fuit avec Cardan. Il ne pouvait emmener Anju sans la faire aussi passer pour une traitresse vue qu'il était de nouveau affublé de cette étiquette. Puis il aurait eu grand mal à la protéger. Non, c'était la meilleure solution. Ainsi sa fiancée ne risquait rien, elle resterait une loyaliste. Lui... Espérait simplement qu'on ne le condamne pas à mort, cela aurait été embêtant en plus, mourir de la même façon que ses parents alors qu'il avait juré à une époque de les venger. Embêtant, et ironique.
Au moins, le faux chevalier n'avait pas trop été brusqué par les Gardes. Peut-être car il s'était rendu tout de suite? Ils l'avaient enfermé dans une cellule, pas très grande. Ils lui avaient fournis un repas, pas très gourmand. Cela faisait déjà une longue journée qu'il était dans son coin, incapable de dormir à cause de la douleur de son bras. Si le Twili restait trop longtemps ainsi, nul doute qu'il finirait pas devoir se faire amputé le bras, ou devenir fou par la douleur. Ainsi gardait-il espoir d'être soigné prochainement, si on ne l'oubliait pas tout simplement.
Ce qui heureusement, n'arriva pas. Quand la porte de sa cellule s'ouvrit, initialement Trascer pensait que ce serait un garde venu lui apporter de l'eau, un repas ou juste pour se moquer de ce qu'était devenu le fameux guerrier révolutionnaire. Mais non, c'était quelqu'un d'autre. Quelqu'un qu'il ne pensait pas ferait le déplacement pour le voir après ce qu'il avait pût dire contre elle. La Reine, Midona. Elle semblait relativement épuisée, ce qui était normal au vue des nombreux problèmes que la Twili devait affronter depuis quelques temps. Et honnêtement... Le dernier des Citeri regrettait d'en être un, de problème. Ce qu'il avait entendu durant le grand débat pour le trône lui avait pas mal chambouler ses nouvelles fondations. Aleksander aussi d'ailleurs. Pourtant, impossible de ne pas continuer d'avoir cette confiance envers Xanto mais... Mais ce qu'avait pût dire ce dernier... Non, il ne pouvait pas accepter cela. Le guerrier voulait changer les choses, oui, mais il savait ce que cela faisait de tourner à la haine, et tuer n'était jamais une véritable solution, juste un moyen de rallonger le chemin de douleur...
Le titre accompagné de son nom semblait limite ironique au vue de la voix employé. Surtout pour un Twili qui n'était plus rien. Les yeux de glaces n'aidaient définitivement pas. Et qu'on le traite de fou toujours pas. Un léger souffle amusé sorti du nez de Trascer, qui fût tout de suite accompagné d'un léger souffle de douleur.
- Reine Vajanskà. Dit-il avec respect pour prouver qu'il n'était pas la pour chercher le conflit. Je me suis rendu en effet, pour prouver que je n'étais plus une menace pour votre règne. Quant à ma folie... C'est à vous de me le dire, votre Majesté.
De laquelle parlait-elle? Celle commencé il y a dix années de cela et qui fût en grande parti soignée par Xanto? Ou celle que la Reine imaginait au sujet d'avoir voulu la renversée pour mettre quelqu'un d'autre à sa place? Difficile de dire si cela était être fou, mais bon, chacun avait sa propre définition de la chose après tout. Le guerrier lui, avait légèrement baissé la tête en signe de respect et en partie de soumission. Il aurait bien bougé de son coin, mais se mettre à genou n'était pas vraiment ce qu'il aimait faire et de toute façon son bras lui aurait empêcher cela.
La question qui suivit, elle fût directe. Midona semblait ne pas vouloir perdre de temps, ce qui était normal. Trop de choses à faire, à réparer. Autant régler les problèmes comme Trascer rapidement. Haussant l'épaule de son bras intact, le dernier des Citeri commença alors.
- Le retour de la grandeur de Metzli. Ce qu'il me disait du Royaume me semblait si absurde... Mais avoir enquêté au sein de la capitale et aux alentours m'ont convaincu qu'il avait raison sur le point de devoir relancer le pays... Il m'a promit de blanchir le nom des Citeri. Il m'a aussi permit de revoir leurs tombes, de leurs préparer un véritable sanctuaire, même, de protéger ce sanctuaire. Mais surtout, il m'a prom-
Non. Anju ne devait pas apparaitre dans cette discussion. Impossible, il fallait la protéger, pas que le nom des Elzo soit lui aussi salit comme celui des Citeri. Trascer était déjà un poids pour sa fiancée, il ne souhaitait pas lui apporter encore plus de douleur. Il fallait donc rapidement changer de sujet.
- Non, ce n'est pas important. Ce qui est important c'est... Que je suis désolé. Commença t'il alors, sincère dans sa voix. Je... Je ne voulais pas que ça se termine ainsi. Je voulais voir Xanto sur le trône à votre place, oui. Je le souhaitais comme roi, oui. Mais... Je ne souhaitais pas voir quelqu'un mourir ce jour la. Vous aviez raison... Je suis un déserteur. Je suis l'ombre de ce que j'étais une fois Garde. Depuis dix longues années je suis... Il resta un instant silencieux, avant de secouer la tête et reprendre une nouvelle phrase. Je n'ai jamais été chevalier, et je ne le mérite certainement pas...
Termina t'il avec un profond soupire. Pourquoi chaque légère monté de bonheur dans sa vie finissait toujours par une longue et profonde chute dans les abysses?
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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses. • Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire. • Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.
○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.
Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Sam 5 Aoû - 12:58
Hope in the middle of the ruins
L’ancien garde porta sur la Reine un regard surpris. Il ne s’attendait pas à la voir débarquer si vite en personne, pour lui adresser ses sympathies. Cela se lisait dans ses yeux. Elle n’y voyait pas de peur, cependant. Il semblait plutôt las, fatigué, esquinté. Midona ne le quittait pas des yeux comme si elle s’attendait à ce qu’il sorte un poignard à tout moment pour finir l’œuvre de son désiré souverain. Cela pourrait être la raison pour laquelle le dernier des Citeri s’était rendu : Pour se faire passer pour faible et trucider la reine quand celle-ci se sentirait assez en confiance auprès du pauvre homme. Aussi, la jeune femme gardait ses précautions ainsi qu’une distance pour éviter qu’il ne la surprenne dans la mort. Il était à l’autre bout de la cellule, affalé contre le mur froid et humide de la petite pièce. L’homme échappa un léger ricanement aux paroles de la Reine puis répondit.
Sa voix était lasse, tout comme l’expression qu’il arborait sur son visage épuisé. Il ne se montra, à aucun moment, digne de méfiance pour elle. La désignant par son titre, il lui signifiait du respect. Et il restait stoïque, presque immobile, grimaçant dans la douleur s’il osait trop se mouvoir dans l’ombre. Elle ne répondit rien à sa première phrase, quand il fut question de sa folie. Et de laquelle ? Midona n’allait pas chercher aussi loin que les dix dernières années, elle faisait allusion à ce qu’il s’était passé dans la salle de son trône. Elle se souvint de l’homme quand il était son garde, pendant peu de temps, qu’elle avait respecté pour sa discrétion et son professionnalisme. Garde qui avait tenté de se soulever contre elle désormais. Et pour quoi ?
Il se stoppa dans ses explications. Il avait promis autre chose que de blanchir son nom. Autre chose qu’il n’osait pas lui dire. Midona resta stoïque tandis qu’il parlait, ses mains jointes sur son ventre. Elle le laissa poursuivre sans le couper dans son discours. Elle avait vingt-et-un ans quand la famille Citeri avec été condamnée à mort par l’ancien Roi, Dorran Merlyn. Elle se souvenait encore relativement bien de la situation, et notamment de sa propre incompréhension là-dedans. N'ayant pas tous les tenants et aboutissants, la jeune femme avait simplement vu une famille Noble condamnée à mort pour haute trahison. Celles-ci étant relativement fréquentes dans le Royaume du Crépuscule, elle n’avait pas cherché davantage d’informations, concentrée sur sa propre vie. Que pouvait-elle en savoir ?
Midona laissa échapper un long soupir.
« — Vous avez au moins le mérite d’être sincère. » Reprit-elle, sa voix un peu rauque. Elle se racla la gorge. « Ce qui fait que vous avez probablement un cœur plus bon que celui de mon ex-conseiller. » Peut-être se trompait-elle mais il lui semblait ressentir une véritable sincérité dans les paroles du Citeri. « De quelle grandeur parlez-vous ? De celle quand les Twilis étaient considérés comme les rebus de l’humanité d’Hyrule ? Où les complots sévissaient nuits et jours dans la capitale du crépuscule pour s’emparer du pouvoir ? » Sa voix n’était plus menaçante mais portait une certaine lassitude également. « Ce qui est arrivé à la famille Citeri, je ne peux en dire dessus. Je ne sais pas si Sa Majesté Dorran Merlyn fut juste dans sa sentence. Je n’étais pas au pouvoir en ce temps. Pourquoi m’en tenir pour responsable ? »
Elle marqua une légère pause, déjoignant ses mains pour caresser une longue mèche de cheveux roux qui lui tombait sur la poitrine. Elle avait laissé sa tignasse détachée ce matin et elle ressortait vivement sur sa longue robe noire.
« — Je suis d’accord sur le point que le Royaume de Metzli a besoin de stabilité. Et ce n’est pas en voulant renverser le pouvoir que les choses évolueront. Vous n’êtes qu’un pantin qui poursuit le cycle de haine et de vengeance dans lequel Metzli a toujours été prise. Vous, qui avez souffert de votre histoire, comment pouvez-vous soutenir ce cycle de mort ? Lord Odair est complètement fou de jalousie, j’aurais dû le voir. Mais ce n'est pas en prenant le pouvoir par la force, que Metzli pourra s'en sortir et grandir en puissance. Ce n’est pas cet avenir que je souhaite à mon Royaume. »
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Dim 6 Aoû - 4:41
Hope in the middle of the ruins - Ft Midona Vajanskà
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A ce moment la, Trascer ne savait pas trop ce qui pouvait l'attendre. Il avait répondu sur tout ce qu'il avait à dire à la Reine. Répondant ainsi à sa première salve de question. Mais il savait que ce n'était que le début, sauf si les explications qu'il avait donnés étaient suffisamment mauvais pour le condamner sur le champs à la potence... Ce qu'il n'espérait pas. Après tout, un des paris qu'il avait pris en se rendant ainsi directement c'était l'espoir de survivre. S'il mourrait, ce serait fâcheux. Nul doute qu'Anju ferait en sorte de le tuer une seconde fois pour avoir briser sa promesse. Et c'était définitivement la dernière chose qu'il souhaitait faire, briser une promesse faite à la femme de sa vie.
Face au soupire de Midona, le guerrier releva de nouveau la tête, un sourcil interrogatif levé, ne sachant pas à quelle sauce il allait être manger. Finalement surpris de recevoir un semblant de compliment, celui d'être sincère. Ce qui lui fit légèrement arraché un sourire. A quoi bon mentir dans sa situation de toute façon? Et puis, il n'appréciait pas spécialement avoir à tromper la vérité. Cela dit la critique non caché envers son Seigneur, ou ancien Seigneur avec sa fuite après l'avoir laissé? Le laissa légèrement intrigué. Méritait-il ce compliment la alors qu'il avait participé à cet espèce de coup d'état? Ou alors Xanto ne méritait-il pas une telle critique lui qui souhaitait vraiment changer les choses en Metzli? Difficile de vraiment savoir.
Mais la suite des paroles, même si elles n'étaient pas menaçante, faisait particulièrement mal. Car elle étaient vrais. Car elles montraient le manque de jugement, encore une fois, du dernier des Citeri. Heureusement qu'il n'était pas noble et ne jouait pas au Grand Jeu de toute cette absurderie, il aurait perdu sinon depuis bien longtemps... Oh, non, il avait déjà perdu depuis bien longtemps avec la mort de ses parents. Poussant un soupire, profitant du silence laissé par Midona, il reprit alors.
- Peut-être que j'ai simplement l'espoir stupide de revoir la vie que j'avais avant que tout ne parte en l'air... Quand la vérité m'était caché, que mes parents étaient en vie. Que je pouvais aimer sans me cacher. Quand mon rôle était de protéger une noblesse dont je faisais encore partie...
Plus il parlait, plus le visage de Trascer se baissait jusqu'à voir le sol, n'osant pas affronter le regard de sa Reine. Car après tout, c'est ce qu'elle était. Il était un Twili, il avait été son protecteur sur de courtes périodes, il restait au fond de lui un sujet du Royaume... Alors même s'il avait souhaité son changement, il ne pouvait que l'admettre, même en étant prisonnier renégat, il était un sujet.
- Je... Vous avez raison, vous ne méritez pas d'être injustement jugée pour cela... Je sais que vous avez un bon cœur... Je vous supplie de m'excuser d'avoir été aussi irrespectueux...
Peut-être avait-il trop suivie Xanto sur ce coups-la sans chercher à réfléchir par lui même... Sûrement oui. Il avait agit comme un bon chien finalement. Suivre les ordres, ne pas réfléchir, et lever la patte pour obtenir des récompenses. Et cela, il ne pouvait pas en vouloir à son Seigneur, c'est lui qui était fautif dans cette affaire, et cela, tout du long.
Subir une remontrance de la sorte par Midona continuait de miner le moral de Trascer. La Reine avait entièrement raison sur tout les points, mais ce qui lui fit le plus mal était la comparaison avec ce qui lui était arrivé. Reprendre le cycle de violence, pour quelqu'un qui avait tout perdu à cause de cela... A chaque fois que le dernier des Citeri pensait avoir avancé, finalement c'était pour se rendre compte qu'il avait mieux reculé. Concrètement, mieux valait à un moment qu'il reste aux côtés d'Anju et la laisse gérer tout ce qui touchait aux plans, ce serait bien mieux pour lui et pour leurs couples...
- Je n'ai rien à redire, vous avez parfaitement résumée la chose. Je suis un pantin... J'aurais dût essayer de vous contacter pour avoir votre point sur tout cela et pas rester sur un acquis... Je... Regrette réellement d'avoir mis en péril votre royaume, votre Majesté.
Un élan de douleur venant de son bras abimé fit tirer une profonde grimace au guerrier qui laissa une injure sortir d'entre ses dents. Il lui fallut quelques secondes avant de reprendre la parole.
- Vous faisiez partie des rares nobles que j'appréciais protéger, quand j'étais encore garde. J'aurais dût essayer de vous laisser une véritable chance... Je ne vous demande pas de me pardonner un jour pour tout mes actes, car je ne le mérite pas. Mais je souhaites aussi réellement le bien de Metzli, je souhaites qu'un jour mes enfants puissent vivre dans un royaume qui prospère...
Un léger ricanement sorti de la bouche du guerrier. Vue sa situation, le principe même d'avoir des enfants risquaient d'être légèrement compliqué s'il finissait mort ou à vie dans une cellule. Anju était capable de bien des miracles, mais de le faire revivre ou le sortir de la? Si elle y arrivait, ce serait définitivement des coups de maitres.
- Je veux pouvoir soutenir un autre cycle que celui de la mort... Celui de la vie... Mais un faux chevalier comme moi ne mérite sûrement pas d'avoir la chance de réparer ses erreurs.
Termina alors Trascer, sur un dernier soupir, essayant de masser son bras mal en point pour diminuer la douleur perpétuel qui le traversait.
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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses. • Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire. • Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.
○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
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○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Lun 7 Aoû - 14:52
Hope in the middle of the ruins
Son ex-conseiller ne méritait que haine et rancœur, et c’est ce que Midona lui adressait, à chaque fois que ses pensées se dirigeaient sur la figure de l’homme. Elle le détestait d’avoir ainsi utilisé sa confiance pour être arrivé assez près de la destituer. Elle le haïssait d’avoir utilisé sa faiblesse d’un temps pour prendre du terrain et gagner en pouvoir. Elle l’exécrait à un tel point que tout son corps n’espérait que de pouvoir lui planter ses ongles dans la gorge, de le mordre à sang, de l’étouffer, de le briser. Son seul désir était de lui faire mal. En avait-elle les moyens ? Que pouvait-il encore perdre ? Il avait déjà tant perdu, sa fierté en dernier, quand il avait déguerpi la queue entre les jambes, suivi de ses suppos. Par-dessus tout, elle se haïssait elle-même, d’avoir dérogé aux règles qu’on lui avait inculquées, d’avoir porté une aussi grande confiance dans un homme si vaniteux, d’avoir cru en lui et en sa parole. D’avoir fait confiance, tout court, à une autre personne qu’elle. Au quotidien, elle faisait confiance à certains individus qu’elle pensait loyaux. Faudrait-il qu’elle se méfie de tout le monde et qu’elle préside son conseil comme s’ils pouvaient la trahir le lendemain ? Midona en était tentée, tant la douleur de la trahison avait été vive. Mais elle avait également conscience que régner sans faire confiance à quiconque ne pourrait rien lui amener de bon. Elle avait vu les nobles qui croyaient en elle : Hamell, Merlyn, Hesediel, Vajanská. Elle espérait pouvoir leur faire confiance. Mais là, tout de suite, il lui semblait qu’elle ne pourrait plus jamais faire confiance en quiconque.
Trascer poursuivit en expliquant la raison de son geste, mettant en mots ce que Midona pensait sur son souhait de retrouver ce qu’il avait perdu. Il vivait dans le passé plutôt que dans le présent, et encore moins dans l’avenir. Midona haussa les épaules devant cet élan de conscience du jeune homme. Il y avait quelque chose de touchant dans sa façon de parler et de prendre conscience de ce qui lui pourrissait l’existence depuis de nombreuses années. Malgré cela, elle ne pouvait pas tourner un regard aveugle là-dessus, sa vie s’était jouée ce jour-là et les conséquences auraient pu être terrible pour tout un royaume. Si elle ne doutait pas de la manipulation que son ex-conseiller avait opéré sur ses fidèles, elle ne pouvait guère les rendre irresponsables de leurs actes.
Midona ne répondit pas, elle le laissa parler, à nouveau. Elle n’en pensait pas moins mais que pouvait-elle répondre ? Sa place n’était pas comme donneuse de leçons, et il avait été bien sot de croire qu’autrui pourrait changer sa propre existence, plutôt que de chercher soi-même à s’en sortir. Il baissait les yeux, son regard désormais rivé sur le sol comme s’il ne supportait plus les prunelles accusatrices de sa Reine. Il se confondit en excuse, lui donnant bon cœur, mais cela ne réparait pas toute la violence dont elle avait été la victime.
Peut-être méritait-il de mourir après tout ? Il servirait d’exemple pour les autres. S’ils voulaient une raison de la haïr, elle pourrait leur en donner une en exécutant un de leurs alliés.
Mais l’homme qui se tenait abattu devant elle semblait bien épris de remord et de chagrin. Pouvait-il être un si bon comédien à ce point ? Il s’excusait à nouveau, grimaçant de douleur et de honte. Quand il s’arrêta finalement de parler, Midona laissa échapper un léger grognement. Il était si pathétique.
« — Je ne compte pas vous pardonner. » Gronda-t-elle, s’assurant de garder une certaine distance avec lui. « Tout ce qu’il s’est passé ne peut l’être. Vous avez mis en péril ma vie et celle de mon royaume par votre bêtise et votre incapacité à faire les bons choix. Vous auriez dû agir comme si ou comme ça, et qu’avez-vous fait ? Rampé jusqu’à la facilité, la fuite et la trahison. Vous êtes un ennemi de la couronne. » La colère fit trembler légèrement les mains de la souveraine. S’en rendant compte elle expira bruyamment, joignit ses mains.
« — Et puis, le pourrais-je ? » Sa voix s’adoucit légèrement bien que toujours tremblante de colère. « Vous avez défié mon autorité devant toute la Cour. Vous faites partie des proches du traitre Xanto Odair, vous lui avez permis de se dresser devant moi. Vous avez trahi Metzli et donné une raison à tous de haïr le nom des Citeri et de l’allier à la trahison, une fois encore. » C’était une cause perdue que de défendre cet homme.
Midona fit un pas de côté, évitant soigneusement de ne pas toucher l’humidité des murs. Elle ressentait une grande colère mais celle-ci était-elle réellement dirigée vers l’homme qu’elle avait à ses pieds ?
La colère était devenue une émotion amie tant elle l’habitait depuis huit lunes de ça. La colère et la rancœur. Le sentiment d’être faible, si faible. La faiblesse de ne pas avoir pu aider un Royaume, ni rejoindre le sien. La colère d’avoir été mise de côté, dupée, trahie. La haine d’avoir été trop naïve. Pour autant, ce n’était pas elle qui était sur le sol d’un cachot à réclamer la clémence.
« — Par-dessus tout, en ai-je envie ? » Si le travail de régence ne rimait pas avec désir et envie, Midona disposait de pouvoirs que personne d’autre ne possédait.« Ai-je envie de vous accorder une seconde chance quand vous, vous étiez prêt à m’exiler pour mettre un autre sur mon Trône ? »
Elle n’avait qu’à prononcer un seul mot aux gardes qui protégeaient sa cellule.
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Mer 9 Aoû - 19:14
Hope in the middle of the ruins - Ft Midona Vajanskà
Année 1000, Lunes 8, 2ème jour
Trascer ne savait pas vraiment comment réagirait Midona après sa longue explication. Il était qu'un simple Twili après tout, pas un devin. Après tout, c'était une personne qu'il avait trahit oui, qui, pour lui, aurait dût laisser son trône pour Xanto. Enfin, c'est ce qu'il pensait avant ce simulacre de coup d'état. Maintenant, il pensait de façon confuse, sans vraiment savoir où se placer lui même dans un tel échiquier. Si tout du moins un échiquier comportait une case prison. A moins que la case prison soit là où les pions éliminés se trouvaient... Ce qui faisait de lui soit quelque chose de sacrifier, soit quelque chose d'inutile pour une fin encore plus futile. Tsss, la grande famille des Citeri devait encore plus se retourner dans sa tombe avec tout cela. Que deux grands noms comme son père et sa mère soient exécutés pour fausse trahison et que potentiellement lui soit condamné par la suite pour véritable trahison... Le monde avait une ironie relativement cruelle dans sa façon de faire bouger chaque personne.
Enfin, quand il eut fini de parler, ce fût pour faire face à une Midona grognante et grondante. Ainsi ne comptait-elle pas le pardonner. Difficile de lui en vouloir, la réponse était presque évidente, mais difficile de ne pas être déçu tout de même d'entendre cela. Mais si toute la discussion s'arrêtait sur ce point, cela aurait donné encore quelque chose de stable... Mais bien entendu, la Reine avait tellement de choses à dire. Traitant ainsi Trascer d'ennemie de la couronne, soulignant alors toute ses fautes, toute sa stupidité, d'être un couard, d'être finalement loin de tout ce qu'il souhaitait être. Ironiquement, être qualifié d'ennemie de la couronne aurait été un titre plaisant, il y a un an de cela, maintenant, c'était douloureux. Comme milles lances transperçant un cœur.
La cheffe des Twili étaient emportée au point d'avoir les mains tremblantes, ce qui prouvait qu'elle pensait sûrement tout ce qu'elle disait et souhaitait encore plus enfoncer le prisonnier. Rendu, vaincu, mais pas encore achevé. Reprenant alors, en signalant une nouvelle fois ce pardon qui semblait impossible d'atteindre, renchérissant toujours plus sur sa culpabilité, renchérissant en impliquant le nom des Citeri, et surtout, sur l'acte honteux qu'il avait inscrit sur sa famille disparue. Impossible pour Trascer de ne pas se mordre les lèvres, de sentir les larmes lui venir. Ce que ce guerrier, faux chevalier et révolutionnaire en bois devait avoir l'air pathétique, y penser lui faisait encore plus mal. Tant d'années gâchées, tant de vies détruites pour finalement ressembler à cela. Au moins espérait-il que son supplice d'affronter des mots aussi violents s'arrêterait, mais non. Midona compte encore une fois reprendre, l'achever une bonne fois pour toute en soulignant encore une fois ce pardon impossible d'atteindre. Elle avait raison, pourquoi pardonner à un ennemi qui souhaite vous dégager? Ce serait absurde pour une reine. Mais cela restait douloureux à affronter.
C'est un léger rire jaune qui sorti de la bouche de Trascer, dont le regard embrumé par les larmes regardait le sol, honteux.
- Vos mots font bien plus mal que mon bras, ma Reine...
Dit-il, la voix cassée par l'émotion qui écrasait son cœur. Au moins, la seule lumière qui lui restait, était de savoir qu'Anju était saine et sauve. C'était le principal. Lui était un traître, elle était une stratège si douée... Si seulement il avait au moins un dixième de sa faculté à réfléchir, sûrement aurait-il été bien loin de tout cela. Mais non, il était assis, dans l'humidité et l'ombre d'une prison face à la personne qu'il n'aurait jamais dû trahir. On apprend souvent de nos erreurs que lorsqu'elles se retournent contre nous.
- Je ne le mérite pas... Dit-il alors pour commencer. Vous avez raison. Je suis un traître. J'ai souhaité votre exil. J'ai salis le nom des Citeri. Et encore pire que tout, je suis une larve qui rampe pour sa survie à la moindre promesse...
Prononcer ces mots, s'insulter ainsi était encore plus douloureux, mais c'était véridique sur le coup. Midona avait visé juste, et fort. Mais impossible malgré tout d'abandonner face à cela. Il ne s'était pas fiancé à Anju pour ne pas avoir la possibilité de se marier une seconde fois. L'amour de sa vie attendait, et il se devait de la rejoindre d'une façon ou d'une autre.
- Je sais que mes excuses ne suffiront pas au vu de l'ampleur du tort subis, Reine Vajanskà. Et si je ne mérite pas maintenant de recevoir votre pardon, j'espère l'obtenir en donnant tout ce que j'ai. Je vous en conjure... Non... Je vous supplie de ne pas prendre ma vie ou de ne pas m'enfermer ici à jamais...
S'il devait se montrer pathétique, qu'il continue alors. Se levant légèrement, il vint poser un genou à terre, baissant de nouveau la tête jusqu'au plus proche possible du sol.
- Exilez moi. Faites de moi un esclave. Faites de moi ce que vous voulez, je suis prêt à subir tous les châtiments. Coupez-moi le bras si cela vous amuse, mais pitié, épargnez moi. Ma vie n'a peut-être pas de valeur à vos yeux, ou même aux miennes actuellement... Mais je sais ce dont je suis capable, ce que je peux faire pour le royaume.
Serrant le poing qu'il avait posé à son cœur, il espérait survivre. Pour Anju. Quel que soit le jugement final, que Metzli soit une partie de sa vie encore ou quelque chose qui deviendrait un souvenir.
- Effacez le nom des Citeri de l'histoire, que je ne sois que Trascer. Faites de moi un instrument de la couronne pour montrer ce qui arrive aux traîtres. Je suis prêt à tout faire pour racheter toutes mes erreurs, tous mes crimes. Pitié, ma Reine, je vous le conjure à genoux, aussi bas que le sol que vous foulez... Épargnez moi. Et je vous promets soit de disparaître de votre vue à jamais, soit de me faire pardonner jusqu'au plus futile de mes crimes...
Puis, à sa dernière phrase, il resta alors immobile, retenant même sa respiration, espérant que, par pitié, cela réussisse à convaincre Midona.
Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP Début de mon aventure : 03/05/2023 Messages : 841 Couleur RP : #079580 ◈ Bourse de rubis : 11846Autres comptes : Luna Avatar : Sophie Turner Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharingTitre : Reine de Metzli Race : Twili Âge : 28 ans Statut marital : Le devoir de côté, elle préféra ouvrir son cœur à Sebastian, l'érudit le plus brillant du Royaume. Lieu de résidence : Château d'Itzal Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire Allégeance : Metzli et tout son peuple Religion : LaïqueInventaire : ○ Magie de l'Ombre.
• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses. • Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire. • Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.
○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Dim 13 Aoû - 16:11
Hope in the middle of the ruins
Ses mots étaient durs, accusateurs, ne laissant aucune place au pardon. Si elle était acerbe, Midona n’était pas dénué de cœur. Et elle avait également des yeux. Les remords habitaient l’homme qui se tenait en face d’elle. Les yeux brillant de larmes et les lèvres tremblantes, il n’était plus que l’ombre du chevalier qu’il avait été. Le chevalier qu’elle avait connu quand elle n’était encore qu’une héritière. Elle l’avait connu si fier de la personne qu’il représentait, de ses devoirs et ses responsabilités. Et qu’en restait-il aujourd’hui ? Rien que les vestiges de ce garde qu’elle avait respecté.
Après qu’elle eut fini de parler, un léger silence s’installa de façon temporaire, finalement brisé par un rire forcé, rauque. Il lui signifia la douleur que lui provoquaient ses mots. Sa voix était brisée, presque chevrotante sous le poids des émotions qui pétrissaient son cœur. Il poursuivit sa repentance, se décrivant comme une « larve », agissant comme telle, tandis que la reine le toisait de toute sa hauteur. Elle portait un masque sur son visage, dont seul sa mâchoire crispée montrait à quel point la situation la rendait furieuse. À nouveau, cependant, elle le laissa répondre de ses accusations et de son déversement de haine. Elle ne rétorqua pas face à ses remords, se contentant de le juger d’un silence de pierre.
Midona échappa une grimace quand il se mit à la supplier. Il était pathétique à essayer de survivre de cette manière. La faiblesse l’agaçait. Mais que pouvait-elle attendre d’un homme qu’elle pouvait briser d’un seul ordre ? Trascer se baissa, mit un genou en terre et une main sur le cœur, se soumettant entièrement à sa volonté. Il décrivit tout ce qu’il pourrait faire pour la reine, tout ce qu’il pouvait mettre en œuvre pour expier ses fautes et pour survivre. Devant ce déferlement de paroles, la Reine Crépusculaire resta immobile, sa silhouette le dominant tandis qu’elle gardait le silence encore un instant. Quand il se tut enfin, le temps sembla suspendu entre eux. Un seul mot et elle pouvait décider de l’avenir de cet homme. Son avenir ou l’absence de celui-ci.
« — Vous êtes pathétique, relevez-vous. » Cracha-t-elle alors qu’elle faisait un pas en arrière, se rapprochant de la porte de la cellule.
Midona se pencha vers la mince porte en fer et donna un coup dans celle-ci qui résonna dans la petite pièce. Un des gardes entrouvrit la mince fenêtre qui servait à voir à l’intérieur de la cellule.
« — Faites venir un médecin. » Lui ordonna-t-elle, et le garde se mit en quête sans attendre.
La Reine reporta son attention sur son prisonnier. Son visage ne montrait plus autant de colère, ni de dégout. Elle avait eu, bien sûr, envie de le réduire en morceaux, à néant, et qu’importe les répercussions que cela pourrait avoir sur elle. Mais Midona avait une autre idée en tête. Elle n’aurait que faire d’un esclave ou d’un fou pour sa cour. Il pouvait peut-être lui être utile pour autre chose. Cela demandait quelques manœuvres politiques. Nul doute que ses conseillers ne seraient pas tous d’accords avec sa décision. La trahison devait être sévèrement punie. Mais la Reine avait besoin d’unir ses sujets et de faire preuve d’empathie.
« — Puisque vous êtes tant déterminé à vous faire pardonner… » Commença-t-elle en s’avançant vers lui. Son visage s’était radoucit. « …Peut-être pourriez-vous m’être utile. »
Midona tendit un bras vers lui, toucha sous le menton de l’homme du bout de ses longs doigts pâles pour lui faire relever la tête.
« — S’il vous venait l’idée de me trahir, je détruirais le reste de réputation que peut avoir la famille Citeri, et je m’en prendrais à la personne que vous aimez. » Parce qu’il fallait bien en avoir une pour avoir besoin, à ce point, de rester en vie. Elle le savait, la Reine n’était pas dupe. Et les cris qu’elle avait entendu de l’homme alors que le plafond de son château s’écroulait, étaient encore ancrés dans ses souvenirs. « Jusqu’à maintenant, j’ai été une Reine compréhensive bien que dure. J’ai toujours souhaité diriger différemment le Royaume du Crépuscule. Je souhaite être juste dans mes décisions et ne pas faire de conclusions hâtives. Si cela peut me faire paraitre faible pour certains, c’est ainsi que j’entends diriger Metzli. Alors ne me donnez pas une raison de suivre les traces de mes prédécesseurs et de poursuivre leur cycle de haine et de tourment. » Elle marqua une pause pour le regarder droit dans les yeux. « Vous ne voulez pas me connaitre comme une Reine cruelle, perfide et impitoyable, alors vous avez bien intérêt à ne pas me provoquer, est-ce clair ? » Elle serra sa poigne sur son menton, qu’elle lâcha finalement en se redressant.
Elle n’avait pas eu dans l’idée de faire quoi que ce soit avec le dernier de Citeri. De toute évidence, son souhait avait été de le condamner à mort pour la trahison, ou son désir de le faire. Il aurait pu servir d’exemple pour les autres traitres et montrer ainsi qu’elle était une femme et une Reine puissante. Cependant, Midona était consciente que la haine ne provoquerait toujours plus de haine et, même si elle n’était absolument pas prête à épargner son ex-conseiller, cela était différent au sujet de l’homme en face d’elle.
« — Je ne tiens aucune haine à l’endroit de votre famille. Si votre souhait de mettre un autre régent à ma place est un acte de trahison, vous n’avez fait que cela. Vous avez comploté en secret, profité de mon absence et de ma faiblesse, mais vous ne m’avez pas directement attaqué devant les autres nobles. Vous avez émis des doutes, comme l’héritière Durrendon. » Elle haussa les épaules. « J’ai vu le doute quand Lord Hesediel vous a parlé. Si vous pouvez me montrer que vous êtes loyal à la couronne et prêt à la protéger, comme vous l’avez fait dans le passé, alors je pourrais éventuellement pardonner à la famille Citeri cet affront. La rédemption sera longue, mais peut-être pourriez-vous l’atteindre. » Le ton de sa voix s’était posé.
« — Je ne compte pas vous pardonner sans que vous m’ayez démontré que vous méritiez de l’être. » Conclut-elle pour faire suite à ses précédentes paroles. « Si vous voulez vivre, il vous faudra me montrer ce que vous valez. Vous me ramènerez Xanto Odair pour qu’il soit jugé à Metzli. »
Il pouvait la trahir et rejoindre Xanto à nouveau, mais Midona saurait alors que tout ce qu’il avait dit n’était que du flan, et pourrait alors le condamner à mort sans aucune autre forme de procès.
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Dernière édition par Midona Vajanská le Mer 4 Oct - 11:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Dim 3 Sep - 14:35
Hope in the middle of the ruins - Ft Midona Vajanskà
Année 1000, Lunes 8, 2ème jour
Le silence. Habituellement, c'était quelque chose qu'appréciait Trascer, le silence. Quand il n'y avait plus aucun autre son que celui de la respiration. Celui du vent. Ou celui de l'eau. Mais ce silence qu'appréciait l'homme mis plus bas que terre, c'était celui qu'offrait la nature, qu'offrait la tranquillité du monde. Ici, il était bien différent, ce silence. Celui du jugement, celui de la réflexion. Un silence qui indiquerait alors si oui ou non sa vie s'arrêterait dans les prochaines heures ou jours par l'ordre d'une reine ayant jugé bon qu'il valait mieux éliminer un traitre que de le garder. Le dernier des Citeri avait fermé les yeux, conserver sa tête basse, la respiration la plus lente possible pour calmer son cœur qui petit à petit ne contrôlait plus rien vue comment il battait fort. Et bon sang, ce que ça pouvait être douloureux quand ça arrivait et que l'on ne pouvait rien faire à côté de cela. Hormis attendre. Dans ce silence.
Mais heureusement le bruit, le son ne pouvait sûrement jamais être enchainé jusqu'à la fin des temps. Et quand la voix de Midona sorti enfin pour briser le calme en signalant de nouveau à quel point Trascer était pathétique, tout en lui donnant un ordre, le pauvre guerrier ne savait toujours pas où il en était. Si c'était une bonne, ou une mauvaise chose.
"A vos ordres..."
Signala t'il d'une voix résigné, usant de toute ses forces avec son bras valide pour se relever légèrement, tout en restant à genou, trainant encore malheureusement l'autre qui continuait de souffrir le martyr. En voyant juste après sa reine se reculer vers la grille de sa prison, le Twili pensa directement que c'était un mauvais signe. Allait-elle appeler un garde? Le bourreau? Après tout, quitte à en finir, autant que ce soit maintenant et tout de suite juste après l'accident du château non? Soupirant, au moins le dernier des Citeri périrait en ayant essayer de sauver sa peau, bon sang, sa fiancée risquerait de le tuer une seconde fois juste après... Mais non, c'était un médecin qu'elle appelait. D'habitude, on en appelait pour sauver une vie, pas l'achever. Comptait donc t'elle le maintenir en vie? Le visage de la Reine de Metzli avait heureusement changé pour quelque chose de plus apaisé. Nul doute que cela fit grandement plaisir à l'ancien Garde qui baissa légèrement la tête, signe qu'il restait à la merci de son interlocutrice. Après tout, en soi, même si les deux se trouvaient dans une cellule, le prisonnier, c'était lui.
Restant silencieux, ce fût Midona qui brisa le silence, s'approchant alors doucement de lui, sourire aux lèvres. Prétextant alors qu'il pourrait-être utile, quitte à se faire pardonner.
"C'est... En effet ce que je souhaites, votre Majesté..."
Quand le contact physique se fit, le faux chevalier sursauta légèrement en sentant les longs doigts fin sur son menton, sentant la pression pour le forcer à regarder vers le haut. Vers son visage à elle. L'entendre mettre une menace, quant à une possible trahison vint à légèrement effrayer Trascer. Entendre que le nom de sa famille serait entièrement anéantit était une chose. Mais que les menaces puissent aussi toucher Anju... Même s'il espérait que la Reine ne sache pas forcément le lien que possédait actuellement la descendante des Elzo et le dernier des Citeri, que l'enfant des Vajanská puisse un jour le deviner et faire du mal à l'amour du Twili était définitivement hors de question.
"Oui, votre Majesté... Je... Je comprend..."
Encore une fois, c'était surtout une voix résigné et faible qui sortait de la bouche de Trascer qui continua d'écouter la suite des paroles de sa Reine. Nul doute qu'elle offrait un air particulièrement effrayant et impérial dans cette situation à mesure que ses mots filaient. Que ce soit la partie sur sa façon de vouloir diriger... Ou la façon qu'elle pouvait diriger si on la poussait à bout, comme ce qui avait pût se passer le jour d'avant. Que ce soit son regard, sa poigne, ses mots... Elle ne plaisantait pas, aucunement. Et c'est ce qui rendait sûrement tout le discours encore plus terrifiant. Cela devait être la nature de Metzli, de donner naissance à des êtres capables de servir à des histoires d'horreurs aussi facilement. C'était, pour le guerrier, à se demander s'il était vraiment venu au monde dans le bon royaume parfois.
"C'est extrêmement claire, votre Majesté... Je ferais en sorte d'obéir le plus fidèlement possible pour ne pas attirer quoi que ce soit de négatif... Et je ferais de mon mieux pour que votre règne juste continue le plus longuement possible..."
Rebaissant de nouveau légèrement la tête, surtout pour fuir le regard de Midona, Trascer ne savait plus spécialement où se mettre. Il avait dorénavant une épée de Damoclès sur sa tête, mais aussi sur la tête d'Anju. Sans cruel manque d'apprentissage au monde politique était désastreux, c'était sûr. Encore une fois, il aurait dût totalement suivre son épouse, plutôt que partir dans une stupide croisade contre la noblesse... Ah, croire que l'on est un héros pour finalement prouver que l'on est un incapable. Violent coup au moral, sans nul doute.
Une nouvelle fois, ce fût l'enfant Vajanská qui reprit la parole, cette fois beaucoup plus douce. Avec des paroles certes, pas dans le pardon des fautes du dernier des Citeri, ni dans la compréhension, mais avec un jugement juste. Ce qui fit soupirer d'un certain soulagement l'ancien Garde qui se remémorait aussi avoir un jour, été un véritable protecteur de la couronne. Bien que cela datait maintenant d'une longue décennie... Mais, car il y avait un mais, il devra agir en conséquence pour se faire pardonner, comme il avait lui même exprimer cela. Et la mission qu'on lui donna était des plus difficiles. Puisque ce n'était rien d'autre que de capturer son ancien Seigneur, celui qui souhaitait devenir Roi à la place de la Reine... Il fallait mettre le grappin sur Xanto. Relevant aussitôt son visage, surpris, le faux Chevalier ne comprenait pas. C'était un ordre risqué, aussi bien pour elle que pour lui, alors pourquoi?
"Capturer Xanto? Mais..."
Et alors qu'il s'apprêtait à continuer, il comprit. Quoi qu'il puisse arriver de cette mission, c'était théoriquement une victoire pour Midona. Soit Xanto, son ennemi finissait capturé ou tué. Soit Trascer, un pion potentiellement bancale périrait. Soit les deux s'entre-tuaient apportant la paix quoi qu'il arrive. Et si jamais le Citeri changeait de camps, il finirait comme un véritable traitre et ainsi la Twili pourrait exécuter ses menaces. Quatre résultats, quatre victoires plus ou moins efficaces. Ce n'était définitivement pas quelqu'un à sous-estimé, oh que non...
"...Mais j'accomplirais mon devoir, votre Majesté... Si vous pouviez néanmoins attendre que je puisse entièrement récupéré de mon bras et de mon corps avant de l'effectuer cela dit, je vous en serais grandement reconnaissant... Je n'aurais aucune chance, dans cet état..."
Exprima t'il alors, rebaissant de nouveau son visage.
"Votre volonté sera le guide de mon bras, Reine Vajanská..."
Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP Début de mon aventure : 03/05/2023 Messages : 841 Couleur RP : #079580 ◈ Bourse de rubis : 11846Autres comptes : Luna Avatar : Sophie Turner Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharingTitre : Reine de Metzli Race : Twili Âge : 28 ans Statut marital : Le devoir de côté, elle préféra ouvrir son cœur à Sebastian, l'érudit le plus brillant du Royaume. Lieu de résidence : Château d'Itzal Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire Allégeance : Metzli et tout son peuple Religion : LaïqueInventaire : ○ Magie de l'Ombre.
• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses. • Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire. • Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.
○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Mer 4 Oct - 12:47
Hope in the middle of the ruins
Le traître était résigné et ne montrait aucun comportement révolutionnaire qui pourrait faire de l’ombre à sa couronne. Il semblait déboussolé, craignant toujours de perdre la vie mais quelque peu soulagé de sentir la tension dans le corps de la régente, s’évaporer à demi. La tension était toujours présente dans ses muscles et dans son corps, mais sa voix était posée, presque douce, parce qu’elle avait trouvé l’utilité de cet homme. L’avenir lui dirait si elle avait eu raison de lui attribuer cette tâche, si cela se retournerait contre elle. En attendant, il était à sa merci et la Reine le lui avait bien montré. Pour la première fois, elle se sentait à nouveau vraiment Reine de Metzli, pleine de pouvoir et de puissance, crainte également. Bien que la crainte ne soit pas un sentiment qu’elle se plaisait à trop induire chez ses sujets, elle était parfois nécessaire pour inspirer le respect et l’obéissance chez les plus récalcitrants. Ses menaces étaient bien réelles. C’était tout ou rien pour le dernier des Citeri. Soit il poursuivait sa trahison et finirait sous terre à nourrir les vers de terre et autres larves putrides, soit il pourrait se présenter à nouveau, et avec fierté, comme un homme de sa lignée.
Il fut surpris de sa quête, redressant la tête et cherchant à savoir sur son visage si elle venait réellement de lui demander cela. Midona ne le quittait pas de son regard bleu, scrutant ses réactions en contenant les siennes. Elle savait qu’elle le balançait dans la fosse aux lions et que cela serait une position bien délicate pour le prisonnier. Mais elle trouvait cette quête à la hauteur de sa propre vie.
Il accepta sa quête, bien qu’il n’eût pas réellement de choix dans cette décision. Il irait chercher le traître et le lui ramènerait. Satisfaite par cette justice rendue, elle opina du chef.
« — Je vous accorde trois semaines pour recouvrer vos forces. Les médecins vous aideront à vous remettre rapidement de vos blessures. » Lui répondit-elle.
On toqua à la porte avant qu’elle ne s’entrouvrît sur un homme barbu habillé d’une longue robe marquée par quelques tâches de sang. Les pauvres médecins avaient de quoi faire depuis l’écroulement du château et les thaumaturges avaient bien du mal à suivre. Ils avaient pour ordre de prendre en charge les blessures physiques les plus importantes, d’utiliser les soins par les plantes pour traiter les blessures plus superficielles. La fracture dont souffrait Trascer prendrait des semaines à se résorber et se consolider s’il n’était pas pris en charge par un thaumaturge. L’homme entra et coula un regard vers la régente, la salua respectueusement puis reporta son attention sur l’évident blessé.
Il fallait maintenant décider de ce qu’elle allait faire de son prisonnier. Devait-il rester en cellule ou pourrait-elle lui accorder un minimum de liberté ? Elle avait envie de lui faire confiance mais en était tout bonnement incapable pour le moment. Le laisser en cellule n’était pas cohérent avec tout ce qu’elle venait de lui dire cependant.
« — En gage de ma bonne foi, je vais vous autoriser à sortir de ce trou. » Dit-elle finalement en désignant la cellule d’un geste de la main. « Je suis persuadée que vous me pardonnerez mon excès de zèle, en particulier après tous ces évènements, aussi vous aurez deux gardes en continu avec vous dans un petit logement en dehors du château. Ceci jusqu’à ce que vous soyez assez remis de vos blessures pour mener votre mission à bien. » Elle marqua une légère pause puis poursuivit. « Vous serez traité dignement, mes gardes vous apporteront de quoi vous sustenter et de quoi vous laver, ainsi que des vêtements propres. Bien entendu, s’il vous venait l’idée de les attaquer, je vous condamnerais aussitôt. »
Simple mesure de sécurité jusqu’à ce qu’il ait pu prouver sa bonne volonté.
Alors que le médecin se rapprochait de Trascer pour palper doucement la zone fracturée et s’enquérir de l’état de son patient, Midona fit volte-face, rejoignant la porte que l’un des gardes tenait toujours ouverte.
« — Ne me décevez pas, Trascer Citeri. » Conclut-elle en s’extirpant de la cellule.
Elle s’assura de la bonne poursuite de sa volonté quant à l’advenir de son prisonnier auprès de ses hommes, puis s’éloigna, toujours escortée d’un garde. Il y avait tant et plus à faire.
lumos maxima
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Sujet: Re: Hope in the middle of the ruins • Trascer Citeri Lun 16 Oct - 20:05
Hope in the middle of the ruins - Ft Midona Vajanskà
Année 1000, Lunes 8, 2ème jour
Savoir qu'il aurait un temps de repos et d'entrainement rassurait amplement Trascer. Le pire aurait été d'être envoyer à l'abattoir sans réellement pouvoir utiliser son plein potentiel en traque ou en combat. Il se savait un excellent combattant à l'arme blanche, une fine lame de son royaume sans nul doute, mais son avantage principal était son ambidextrie qui lui permettait souvent de surprendre ses adversaire par des feintes bien plus élaborés. Son principal défaut étant son manque total d'utilisation de la magie. Ce que possédait sa nouvelle proie. Ainsi, s'il se retrouvait à l'affronter dans un état miséreux sans son avantage mais avec toute ses faiblesses d'ouvertes... Par le destin, le sort qui l'aurait attendu n'aurait pas spécialement été mieux que la décapitation. Mais avec l'aide de médecins, du repos et de l'entrainement, les trois semaines accordées, s'il les prenaient entièrement, lui offrirait toute les armes pour se retrouver à son maximum... Voir encore meilleur s'il pouvait utiliser les terrains d'entrainements du royaume. Ce sera toujours bien meilleur que d'affronter des arbres ou le vent...
"Votre générosité vous honore, votre majesté. Milles merci..."
Inclinant la tête pour montrer son respect, le dernier des Citeri releva tout de même un œil face à l'arrivée du médecin. La reine avait vraiment décidée de prendre un minimum soin de lui, ce qui le rassurait. Il y avait une certaine aura intrigante autours de Midona, qu'il n'avait jamais réellement vu à l'époque, sûrement trop aveuglé par sa stupidité. Il y avait de la puissance. Il y avait du charisme. Mais surtout, il y avait de la grandeur. Se mordant légèrement la lèvre inférieur, l'ancien chevalier errant se demandait vraiment à quoi pourrait ressembler l'avenir de ce royaume entre les main de Midona, avec le plein contrôle. Sans Xanto, ou sans dissidents. Comment pourrait jouer Anju dans tout cela, son rôle et ses envies. Enfin, si elle ne décidait pas de passer une journée entière à faire payer Trascer de ses nombreuses fautes. L'idée même amusa légèrement l'ancien Garde qui masqua son sourire par son visage sérieux. Anju... Notre protagoniste espérait tellement pouvoir passer les trois prochaines semaines à ses côtés aussi souvent que possible...
Continuant d'écouter sa reine, le fin limier apprécia la bonne foi de cette dernière. Il aurait compris bien entendu de continuer à vivre dans une cellule pour ses fautes, mais pouvoir vivre ailleurs était un plus non négligeable pour le moral et aussi pour sa future mission. Hochant la tête alors qu'elle continuait de parler, le dernier des Citeri comprenait totalement le besoin de le garder sous surveillance. Une habitation, de quoi manger, de quoi être propre, il ne méritait pas tant et pourtant il l'aurait. L'idée même d'attaquer des gardes dans sa condition actuelle ne lui aurait même pas traversée l'esprit, encore plus en sachant les menaces, nombreuses, de Midona. Alors que le médecin s'approchait, Trascer reprit la parole, baissant sa tête par respect pour la reine Vajanska.
"Encore une fois, votre bonté vous honore, ma reine." Il prit une pause pour prendre une légère inspiration. "Je profiterais de chaque jours pour reprendre des forces et la meilleure des formes physiques pour accomplir vos ordres, je vous le promets, en plus de ne rien faire de stupide. J'ai compris ce que pourrait coûter un acte irréfléchie contre vous..." La mort. La destruction des rares ombres de son nom. En somme, deux arguments de poids pour se tenir à carreaux.
Si on excluait la situation où Trascer devait plus avoir l'aire d'un animal à qui l'on faisait des échanges de propriétaires, il s'en sortait relativement correctement. Soigné, nourrit, en vie et en mission, il avait vraiment été bénie par quelque chose, divinité ou chance. Même si la bonté de Midona n'était certainement pas à nier dans toute cette affaire. Quand le médecin vint palper le bras du guerrier, ce dernier lâcha un soupir de douleur. Déjà qu'il ressentait de manière permanente une légère souffrance, si en plus on y touchait comme cela ça risquait de ne pas aller en s'arrangeant. Le dernier des Citeri espérait que la suite de la procédure de soin sera nettement moins désobligeant. Quand la Reine décida enfin de quitter la cellule, elle laissa une dernière phrase au guerrier...
"Je saurais vous rendre honneur, ma reine..."
Tout du moins, il l'espérait... Pour son bien, pour celle d'Anju et pour le futur du couple...