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 There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel

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Midona Vajanská
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Midona Vajanská

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Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyLun 23 Sep - 20:14

There's nowhere left to run

And nowhere left to hide


— An 1000, Lune 9, Jour 15.
@Sebastian Hesediel

Le retour du traitre et sa condamnation avaient particulièrement secoués la jeune femme. Elle n’avait pas réussi à fermer l’œil le soir du retour de son ancien conseiller, avait versé tant de larmes qu’elle se sentait encore un peu fébrile à certains moments. La conversation avec son espion le lendemain avait fini d’enfoncer le couteau dans la plaie sanglante. Elle en avait perdu le sommeil et ne dormait plus que quelques heures, pas assez pour qu’elle se sente reposée. Pas assez pour avoir les idées entièrement claires sur tout ce qu’elle devait faire, en particulier sur ce sujet-là. Ses nuits étaient agitées. Lorsqu’elle parvenait enfin à se retrouver seule, elle avait le sentiment de ressentir sa présence dans l’obscurité, violemment tourmentée par les regrets et les mots de l’Odair qui ne quittaient pas son cerveau, insinuant le doute et l’amertume dans son esprit. Elle ne rêvait pas mais elle ruminait et avait l’impression qu’il la scrutait dans l’ombre. Son sommeil était sombre, profond et noir comme fait d’obsidienne. Au moins ne faisait-elle pas de cauchemars.

La douleur ne la quittait pas. Elle l’accompagnait partout, comme une âme en peine trainant son boulet pour l’éternité. La souffrance d’être celle qui dû condamner à l’emprisonnement l’homme qui avait été son meilleur ami. L’homme qui avait avoué ses sentiments du temps où elle n’était pas encore Reine. L’homme qui avait essayé de la destituer et de lui voler tout ce qu’elle avait réussi à construire. Elle lui en voulait tant. Et pourtant, il était encore vivant grâce à elle et à sa clémence, ou à son incapacité à le faire disparaitre de cette terre. Encore trop tôt pour savoir si elle avait eu tort de le garder en vie. Peut-être le traitre ne pouvait-il pas changer. Il pourrait à nouveau la trahir et réellement parvenir à ses fins cette fois-ci. Peut-être que, lui, parviendrait à la tuer pour se débarrasser de la seule personne qui se tenait entre lui et son précieux trône. Elle entendait beaucoup de choses, on ne comprenait pas la décision de la souveraine, on la questionnait. Bien que Midona ne se montrât pas incertaine face à sa cour, une fois les bougies soufflées, enveloppée de solitude, les doutes la tourmentaient de nouveau, par les croassements du corbeau.

La dernière nuit avait été de nouveau difficile, la poussant à prendre une décision pour se sortir de ce tourbillon de doutes. Il n’y avait qu’une seule personne qu’elle désirait voir. La seule personne qu’elle désirait rejoindre parce qu’il avait ce pouvoir sur elle. Le pouvoir de la sécuriser, ou de la détruire. Ils s’étaient grandement rapprochés lors de leur dernière aventure à Abyssal et elle avait appris certaines facettes de son ami, qu’elle n’avait jamais soupçonnée. Elle avait surtout pris conscience de beaucoup de choses, sur lui et sur son propre comportement. Sur toutes les défenses qu’elle avait érigé toutes ces années, sur les siennes. Elle avait désormais confiance en lui et ressentait le besoin de le retrouver. Cela faisait trop longtemps qu’elle ne l’avait pas revu et la culpabilité teintait encore ses souvenirs. Le pauvre avait été particulièrement malmené, bien plus qu’elle n’avait été, même si elle était passée très proche de se faire trancher la gorge. Elle ne lui accordait désormais plus le bénéfice du doute puisqu’il avait fait entièrement ses preuves auprès d’elle. Sa confiance était totale. Et cela lui faisait un peu peur, lorsqu’elle y songeait trop, se berçant de suppositions sur une éventuelle manipulation. Mais pas lui, il ne pouvait pas lui faire une telle chose.

La Reine s’était extirpée de ses quartiers, en douce, ce matin-là. Levée aux aurores, elle n’aurait que quelques heures pour rejoindre la ville du sud. Midona avait bien tentée de partir seule et cela avait été son intention si les circonstances avaient été différentes. Parcourir Hyrule librement lui avait donné l’habitude de ne pas s’encombrer avec une tierce personne, de décider de se rendre où elle voulait, quand elle voulait. Maintenant qu’elle était de retour chez elle, le sentiment d’être emprisonnée par ses devoirs revenaient de concert. Il y avait fort à parier que tout le château serait en alerte dès que ses gardes pourpres se rendraient compte que la Reine avait brusquement disparu, aussi prévint-elle son commandant de la garde ainsi que sa cousine et conseillère. Laissant derrière elle une simple petite missive pour leur signifier qu’elle allait à Psysalis et qu’elle reviendrait vite. Habillée d’une longue cape noire dont la capuche dissimulait ses longs cheveux de feu, Midona chevaucha rapidement jusqu’à rejoindre la vallée d’où se tenait la ville juste au sud de la capitale. Il y faisait une chaleur lourde et le ciel ne promettait rien de bon, des éclairs zébraient les cieux au loin. Les orages étaient particulièrement fréquents dans la région à cette époque de l’année, même pour la belle et calme Psysalis.

Encombrée de deux de ses gardes pourpres, par simple précaution plus que par réel besoin d’être accompagnée. Elle ne voulait pas entendre dire que la Reine se défaussait déjà de ses devoirs en quittant son château en douce, comme une voleuse. Alors que Xanto était encore emprisonné dans les geôles de son château. Justement pour cela, elle devait s’éloigner un peu, prendre de la distance avec le chagrin qui l’envahissait dès qu’elle y repensait. Montée sur sa grande jument noire, Midona pénétra dans la ville accompagnée de ses gardes. Les bruits des sabots sur les pavés et l’apparition de la silhouette encapuchonnée escortée par deux gardes pourpres, firent tourner quelques têtes curieuses pour les dévisager à leur passage. Même vêtue de sa cape, elle n’était pas particulièrement discrète. Au moins n’était-elle que peu accompagnée. Hors de question de rameuter toute la noblesse de Metzli pour rendre visite à un ami. Elle était Reine après tout ! Elle avait le droit de faire ce qu’elle désirait, non ?

Midona s’était renseignée, elle savait où le trouver bien que cela fasse si longtemps qu’elle n’avait pas mis un pied dans cette ville. S’y était-elle seulement rendue depuis qu’elle avait été couronnée ? Elle avait passé tant de temps à Itzal, alors que Psysalis n’était pas bien loin de la capitale de Metzli. Elle arrêta Twilight devant la demeure de Sebastian Hesediel, scrutant un moment la bâtisse, une expression soucieuse dissimulée sous sa capuche. La jeune femme mit pied à terre et, alors que les gardes en faisaient de même, donna à l’un d’entre eux la responsabilité des rênes de son destrier.

« — Je vous laisse l’emmener se désaltérer. Vous pouvez en profiter pour en faire de même. » En d’autres mots, elle lui demandait habilement de s’éloigner.

Les gardes hésitèrent mais s’exécutèrent lorsqu’il fut clair que la Reine ne bougerait pas tant qu’ils resteraient à ses côtés. Une fois seule, Midona s’avança vers la maison pour faire face à la porte. Elle s’était posée tant de questions pendant le trajet. Elle désirait ces retrouvailles autant qu’elle les craignait, sans vraiment savoir pourquoi. La dernière fois qu’elle avait vu son ami, de nombreuses émotions l’avaient traversé. Elle se demanda alors quel regard il poserait sur elle lorsque cette porte s’ouvrerait. Serait-il surpris de la voir en personne au pas de sa porte ? Ou bien la chasserait-il, trop occupé à autre chose ? Incertaine et hésitante, elle resta encore quelques secondes la main suspendue. Finalement, elle se lança, toqua avec détermination. Seul le silence lui répondit et elle patienta quelques minutes avant de toquer une nouvelle fois.

« — Sebastian ? » Appela-t-elle à la porte.

Il lui sembla entendre des bruits à l’intérieur. Des pensées rationnelles lui vinrent en premier. Peut-être n’avait-il aucune envie de la revoir ? À moins qu’il ne soit occupé avec quelqu’un ? Ou qu’il ne soit pas là ? Pourtant elle avait réellement cru entendre quelque chose. Midona contourna la porte d’entrée et chercha une fenêtre par laquelle elle pouvait regarder. Elle était un peu petite pour regarder à travers l’une d’elle. Agacée d’abord, des pensées moins rationnelles et angoissées l’envahirent ensuite. Et si le reste du groupe de personnes du phare l’avaient retrouvé ? Et s’ils l’avaient attaqué ? Et qu’ils le tenaient otage chez lui ? La rousse se crispa à cette pensée qui lui provoqua un terrible sentiment de panique. Et si elle arrivait trop tard ?! N’écoutant que ses angoisses, et sans même songer à rappeler ses gardes, la jeune femme fit le tour de la maison. Elle était bien décidée à pénétrer sa demeure mais préférait user d’un peu plus de précaution. Il devait bien y avoir un jardin à l’arrière, une porte par laquelle elle pourrait passer. Elle trouva finalement ce qu’elle cherchait, essaya de tirer sur la poignée mais celle-ci lui résista. Tout ceci lui donnait une forte impression de déjà-vu. Puisqu’elle n’avait pas le choix, elle défonça la poignée à l’aide de deux de ses orbes d’ombre puis s’engouffra dans la maison.

C’était très calme mais son sentiment d’inquiétude ne rebroussa pas chemin pour autant. Ce n’était pas normal. À moins qu’il ne fasse le mort pour qu’elle disparaisse, ce dont elle doutait, puisqu’il savait à quel point la rousse pouvait être butée. Tout son corps s’était tendu, à l’affut du moindre mouvement ou de n’importe quel bruit. Elle continua d’avancer prudemment dans la maison et fut ahurie devant l’état de celle-ci. C’était comme si quelqu’un s’était battu tant de choses jonchaient le sol. Elle grimaça lorsqu’elle mit le pied sur une babiole qui se brisa sous son poids. Cela provoqua un chuintement dans un coin qui attira immédiatement son attention. Elle se précipita vers le bruit qu’elle venait d’entendre, une boule d’ombre en main, prête à attaquer qui que ce soit qui se trouvait sur son chemin. Sauf lui.

« — Je vous ti-… Sebastian ! » S’exclama-t-elle, hébétée mais se relaxant un peu en reconnaissant les traits de son ami. Elle ne se détendit pas entièrement, cependant, tant il lui semblait être dans un état second. Elle hésita à s’approcher de lui mais fit disparaitre sa magie, non sans avoir jetée un regard autour d’elle pour constater l’étendue des dégâts. « …J’allais te dire que je suis désolée d’avoir cassée la porte mais… Étant donné l’état du reste de la maison… » Elle marqua une brève pause pour le regarder. « …Et le tien. » Une petite pointe de sarcasme, un essai de sourire. Mais il était froid. « Qui a fait ça ? Est-ce qu’ils t’ont attaqué ? » Un autre pas le rapprocha de lui, prudente. « Sebastian ! Parle-moi ! » Protesta-t-elle d’une voix plus forte dans laquelle se pressait l’angoisse.
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Sebastian Hesediel
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Sebastian Hesediel

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Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyLun 23 Sep - 23:58



There's nowhere left to run and nowhere left to hide
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An 1000, Lune 9, Jour 15

Cinq jours avaient suffi pour que la corde se rompe.

Décidément, les choses lui glissaient de plus en plus souvent entre les doigts, ces derniers temps. D'abord Midona ... Ensuite Fallon ... Et maintenant sa santé défaillante. Le stress, la fatigue et la pression avaient fini par avoir raison de lui. L'état de sa demeure en était la preuve vivante. Il avait abandonné de nombreux effets personnels à gauche et à droite, tandis qu'il ne trouvait pas ce qu'il cherchait frénétiquement. Son bureau était à peine encore visible sous la montagne de livres et de papiers divers. Beaucoup de pages arrachées et noircies de son écriture désordonnée. Encore plus de lettres scellées et qu'il avait ignoré trop longtemps, ce qui devait commencer à susciter des questions dans l'imaginaire. Aucune d'entre elles n'était écrite de la main de la Reine Crépusculaire, après tout, à son regret. Elle avait l'habitude de son silence. La folie qui s'installait doucement dans ses veines lui assurait plutôt qu'il lui était parfaitement inutile maintenant que le traître avait été retrouvé et arrêté. La quête des fragments pouvait reprendre son cours naturel et elle lui avait signifié de but en blanc qu'elle ne désirait pas le voir mêlé à cette affaire. Il le savait ! Il n'en faisait pas assez ! Il n'en faisait jamais assez ! Et pourtant, il avait failli y croire. Ensemble, rien n'aurait pu les arrêter. Pourquoi, dans ce cas, n'avait-il plus de ses nouvelles depuis leur visite à Abyssal ? Rappel douloureux. Comment comptait-il protéger sa famille contre la Confrérie Noire toute entière s'il parvenait à peine à tenir tête à une attaque isolée ? Cette obsession le rongeait de l'intérieur. Autant que le remède introuvable pour sa jeune sœur. Incapable.

Son apparence était tout autant négligée. Sebastian portait une simple chemise blanche froissée qui s'accordait parfaitement à sa peau laiteuse et il n'avait pas pris le temps de peigner ses cheveux aussi soigneusement que c'était le cas habituellement. Quelques mèches noires échevelées tombaient même librement contre son front. Il ne savait même plus depuis combien de temps au juste il s'était terré dans ses livres, loin de la lumière du jour, sans trouver aucune réponse, aucune qui le satisfasse, du moins. Son visage devait être marqué de cernes ou de lignes profondes à tout le moins. Ses manches étaient repliées sur ses avant-bras à cause de la chaleur et dévoilaient ainsi une partie des marques magiques luisant sur sa peau d'une faible lueur, au travers de traces noires coulant jusqu'à ses doigts. Ce n'était pas son sang. Juste la bouteille d'encre qu'il avait renversé dans sa frustration. Il avait tenté d'écrire à Midona. Les ébauches de brouillons se comptaient par centaines, dans sa corbeille ou sur le plancher, roulées en boules, chacune plus pathétique que la précédente. La veille, il s'était même assoupi contre le meuble qu'il ne quittait pratiquement plus. Il portait peut-être encore une trace du papier sur sa joue.

Il avait presque eu de la difficulté à se rendre jusqu'au petit salon. Même les deux trois bricoles qu'il conservait au fond d'un tiroir n'avaient pas survécu à la rage de Sebastian. Seul l'ouvrage de tricot que Nilah avait oublié chez lui, et qu'il avait soigneusement plié sur un coin de la table basses, était intact, comme un précieux trésor. Il avait jeté toute une rangée de sa bibliothèque dans l'âtre de la cheminée. Il avait entendu toquer à la porte, mais le Twili supposait que s'il prétextait être trop occupé pour se présenter personnellement à sa porte, ce serait suffisant pour être laissé en paix. Première erreur. Une pensée le rongea néanmoins d'inquiétude. Il ne devait pas laisser sa mère le voir dans cet état. Peut-être pouvait-il dissimuler un minimum ses intentions. Qui tentait-il de leurrer ? Il était trop tard pour cela et un seul coup d'œil à sa personne laisserait deviner que quelque chose clochait.

Une explosion le fit sursauter et sortir de ses pensées. Une de ses plantes d'intérieur vacilla dangereusement sur le coin d'une tablette et Sebastian se précipita pour éviter une tragédie, s'étalant de tout son long au passage dans une plainte sourde de douleur, qu'il espérait ne pas être trop audible. Mais le pot était sain et sauf. Il avait raison de se montrer aussi paranoïaque en fin de compte ! Qui était assez fou pour venir l'attaquer dans sa propre demeure ?! Le sang tambourinait contre ses tempes. Cela l'empêchait d'avoir les pensées claires.

ELLE.

Le Hesediel aurait dû s'en douter. Cette femme trop têtue ne reculerait pas pour si peu. Que diable faisait Midona Vajanská ici ? Souhaitait-elle lui présenter des excuses ? Il était trop tard pour cela. Et puis, elle aurait pu avoir la décence de lui apporter des fleurs, si c'était le cas. Son regard glissa dans un réflexe jusqu'à son cou. Aucune trace de l'entaille ne subsistait. Ce n'était pas ce qui attirait son attention et le faisait plisser le nez désagréablement. Elle ne portait pas le collier qu'il lui avait offert. S'en était-elle débarrassé ? Comme elle s'était débarrassée de lui ? Tous ses enseignements lui hurlaient que son comportement allait à l'encontre de la plus basse politesse. Il n'était de toute évidence pas dans son assiette.

« Je vois plus clair, maintenant. »

Il s'était avancé d'un pas rapide, pour s'agripper à son bras, dans une prise presque douloureuse. Sa voix était cinglante.

« Tout cela ne rime à RIEN Midona ! »

Il retourna s'affairer à sa tâche et des étincelles commencèrent enfin à s'allumer. Sans se soucier de se brûler les doigts au passage. Si c'était le prix à payer pour protéger les siens, pour écarter la menace, il abandonnerait chacune de ses connaissances et de ses recherches en cours. Il redeviendrait un homme parfaitement insignifiant. Il essayerait de trouver un autre moyen de ne pas mourir d'ennui.
 

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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyMar 24 Sep - 11:42

There's nowhere left to run

And nowhere left to hide



L’homme qui se tenait devant elle était un inconnu avec un visage familier. Il avait les traits de son ami mais son visage était bien plus sombre, bien plus fatigué, et reflétait une étincelle de folie qu’elle ne lui connaissait pas. Autrefois si mesuré et si calme, il ne semblait être plus qu’une ombre qui la fixait d’une lueur inhospitalière, comme si elle était témoin de quelque chose qu’elle n’aurait pas dû voir. Sa réaction la laissa hébétée tout comme ce regard qu’il lui lança, quand il la vit apparaitre chez lui. Aucune lueur de soulagement, pas de douceur dans ces prunelles-ci. Toute chaleur avait quitté ce visage qu’elle avait caressé de ses doigts fébriles, après qu’il lui ait sauvé la vie, et qu’elle ait sauvé la sienne. Étonnamment, elle s’était attendue à une autre réaction de sa part lorsqu’elle apparaitrait chez lui. Un sourire, peut-être. Oh, elle aurait aimé cela. Admirer sur ce visage si froid, ce sourire tendre dont elle avait été témoin, s’assurer qu’il n’avait pas été une invention de son esprit troublé. L’espoir de son affection, et non pas ce contact fugace et dur sur son bras, qui lui arracha une grimace de douleur, lorsqu’il planta brusquement ses doigts dans sa peau. Il n’en fallait pas davantage pour raviver le sentiment de culpabilité qui n’avait pas cessé de la tirailler depuis qu’ils s’étaient séparés. Est-ce qu’il lui en voulait, lui aussi, d’être une incapable ?

Elle se massa douloureusement le bras lorsqu’il s’éloigna pour rejoindre la partie de sa bibliothèque qu’il avait vidé dans la cheminée, qu’il tentait d’allumer avec une détermination délirante. Immobile et silencieuse, elle l’observa longuement, visiblement ahurie de le voir dans un tel état second. Elle crut voir son regard tomber sur son cou mais ne fit pas tout de suite le rapprochement avec le collier, celui-ci étant sorti depuis bien longtemps de son esprit. Cela n’avait pas d’importance à ses yeux. Ce collier n’était qu’une babiole trouvée sur un bateau qui avait voulu sa peau. Comment aurait-elle pu s’imaginer que cela avait autant de valeur dans le regard de cet homme qui ne lui avait jamais tellement montré une once d’affection ? De plus, elle ne supportait plus rien dans le creux de son cou depuis l’agression qu’elle avait vécu car la sensation de la lame froide contre sa peau lui était insupportable. Elle se sentait étouffée, prise en étau. Dès qu’elle posait quelque chose autour de son cou, cette sensation terrible l’oppressait à nouveau et les murmures de son ravisseur lui revenaient. Reine incompétente et incapable.

Est-ce qu’il était devenu fou ? Fronçant le nez, elle déposa la petite besace qu’elle avait emmené pour la déposer à un endroit qu’elle espérait sans risque, avant de reporter son attention sur l’homme qui s’évertuait à mettre le feu à de nombreuses années de recherche et de connaissance. Midona avait fait un pas dans un monde parallèle, elle n’y voyait aucune autre explication. Ce n’était décemment pas possible, que son ami, qui tenait tant à ses livres, soient en train d’essayer d’allumer une mèche pour tous les détruire, et réduire en cendres l’essence même de son être. Ou ce qu’il en restait, à voir l’état dans lequel il était.

« — Qu’est-ce que tu racontes ? » Elle n’était pas tout à fait certaine de saisir le sens de ses mots. Il parlait comme un illuminé. Avait-il perdu la raison ? « Ils t’ont menacés ? » Il ne pouvait pas y avoir d’autres raisons à la folie de son ami, lui qui craignait tant pour la sécurité de sa famille.

Elle fit un pas vers lui et reconnut le bruit caractéristique du parchemin sous son pied lorsqu’elle marcha sur une boule de papier presque entièrement recouverte d’encre. Muée par la curiosité, elle baissa les yeux et mit la main sur une missive qui devait lui être adressée car il lui semblait discerner son prénom parmi toutes les ratures et tâches d’encre. Elle était bien incapable d’y lire quoi que ce soit d’autres mais son regard balaya le sol et trouva plusieurs autres boules de parchemins jonchant le sol, toutes tâchées d’encre. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage ou de se questionner car, lorsqu’elle releva les yeux, des étincelles commençaient à s’élever sur les livres. Midona éructa un cri d’horreur avant de courir vers la cheminée. Aussi rapidement que possible, elle retira sa cape et essaya tant bien que mal, d'étouffer les quelques étincelles, juste avant qu'elle ne se se tourne furieusement vers Sebastian pour se rapprocher de lui. Elle mit ses mains sur son torse, pour le pousser afin qu’il soit forcé de s’éloigner de la cheminée et de ses sombres desseins.

« — Arrête… » Sa voix, douce au début, s’affermit lorsqu’il ne réagit pas. « Arrête ! Ça suffit ! » Elle le dévisageait sévèrement. « Qu’est-ce qui te prends ?! Qui es-tu ?! » D’une main, elle lui prit le menton et pinça ses joues entre ses doigts. « As-tu complètement perdu l’esprit ? Comptes-tu mettre ta maison au feu et toutes tes années de recherche ? Et pour quoi ?! » Elle parlait avec une certaine colère, celle qu’il devrait ressentir, au lieu de vouloir tout détruire de la sorte.

Son regard le détailla encore. Il était dans un piteux état et ce n’était pas à cause du sang cette fois-ci. Ses bras étaient couverts d’encre, tachant sa peau et les couleurs chatoyantes de ses marques qui coulaient sur ses bras découverts. Il ne ressemblait pas à l’homme tiré à quatre épingles qu’elle connaissait. Cela l’inquiétait, et l’enrageait. Par-dessus tout, cela lui provoquait un drôle de chagrin. Le sentiment d’avoir perdu quelque chose, que quelque chose lui avait échappé et qu’elle se retrouvait désormais la tête sous l’eau sans qu’elle se souvienne de la façon dont elle était tombée à la mer. Elle ne comprenait pas. Ils s’étaient quittés en bons termes, pourtant. Alors qu’elle le fixait, elle commençait à regretter de ne pas avoir essayé de trouver le temps de lui envoyer une lettre. Elle s’y était essayée, quelques jours après leur mésaventure, mais le syndrome de la page blanche s’était abattu sur elle. Incapable de trouver les mots, d’écrire quoi que ce soit qui faisait sens. Elle n’avait pas insisté et s’était simplement dit que les sujets qu’elle voulait discuter avec lui, devaient s’évoquer de vives voix. Elle avait désiré le revoir dès l’instant où il s’était éloigné. Et cela, elle ne pouvait pas l’écrire dans une lettre. Puis Xanto était réapparut et elle avait été tant déboussolée qu’elle avait chuté dans le précipice, jusqu’à ce que la perspective de le rejoindre s’impose à elle. Une tentative de survie. Elle se noyait et il était la seule personne qui pouvait l’empêcher de couler comme une pierre et de s’étouffer dans les vagues.

« — Il est hors de question que je te laisse tout bruler, Sebastian ! » S’exclama-t-elle comme si cela servait à quelque chose de crier plus fort que lui. « Il est hors de question que je te laisse jeter au feu ce que tu as passé tant de temps à bâtir ! Non mais, te rends-tu compte de cette folie ?! Je ne connais personne autant attaché à ses livres ! Est-ce vraiment ce que tu désires ? Perdre tout cela ? Réduire en cendre tout ce que tu as passé ta vie à construire, et pour quoi ?! » Elle pointa un index rageur contre son torse et secoua vivement la tête, plantant ses deux prunelles de glace dans les siennes. « Ça m’est égal, je ne te laisserais pas faire ! » Il l’avait empêché de sombrer, elle le secourrait aussi. « Et puis, l’érudit le plus brillant du Royaume a besoin de ses livres pour aider sa Reine. »

Elle le relâcha mais le força encore à reculer de ses livres, qu’importe s’il tombait sur le bazar qu’il avait entreposé un peu partout. Son regard dur et sévère le fixait, impitoyable. Du coin de l’œil, elle reconnut la couverture d’un des livres et se baissa pour l’attraper et le dépoussiérer du dos de sa main. Un vestige de sourire passa sur ses lèvres. La seule chose qu’elle ne lui ait jamais offert. Un livre. Bien loin des idées de dentelle d’un certain Piaf. Ce livre qui traitait sur l’histoire de Metzli et de la Reine Pratima, qu’elle lui avait aussi offert dans le but de lui faire entendre le fonctionnement du Trône Crépusculaire. Elle y avait glissé un petit mot à l’intérieur, à l’époque. Ouvrant le bouquin, elle retrouva ce même petit mot écrit de sa main délicate :

« Puisse ce présent te faire taire et me donner raison, Sebastian l’obstiné.
Signée, ton amie impertinente. »


Midona sourit à cette petite fenêtre vers le passé qu’elle venait d’apercevoir. Elle pouvait encore se souvenir de son visage lorsqu’elle le lui avait offert. Tant d’années s’étaient écoulées depuis ce temps-ci. La personne qui avait rédigé ce petit mot en était presque devenue une étrangère, excepté pour l’affection qu’elle portait à l’ombre face à elle.

« — Mais si tu es prêt à tout abandonner, brule celui-ci en premier. » Le défia-t-elle du regard, une lueur de tristesse dans celui-ci.
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Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
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Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyJeu 26 Sep - 2:22



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An 1000, Lune 9, Jour 15

Midona devait être au moins à moitié aussi folle que lui pour se dresser sur son chemin. Les griffes se plantèrent dans le tissu mince de sa chemise pour le déchirer légèrement. L'érudit effectua un pas de recul, puis un autre, jusqu'à se retrouver pratiquement adossé à son bureau, pris au piège. Instinct de survie ou éclat de lucidité ? Difficile à dire. Sebastian ne savait pas non plus pourquoi elle se mettait autant en colère. C'était ses livres. Il pouvait en disposer selon son bon vouloir. Et puis, il fallait bien faire de la place pour d'éventuelles nouvelles acquisitions. Toutefois, il aurait pu les confier à la Reine Crépusculaire ou à sa cousine s'il n'était question que de cela. Cela ne saurait suffire comme amende honorable en ce qui concerne Fallon.

Sebastian faillit effectuer un mouvement pour l'arrêter alors qu'elle se penchait vers le papier qui jonchait le sol. Il ne voulait pas de sa pitié. Il pouvait encore la jeter dehors sans plus de cérémonie. Cependant, la couverture élimée de l'ouvrage poussiéreux qu'elle avait récupéré le figea sur place et lui donna l'impression que son cœur s'était coincé au fond de sa gorge. Il pensait l'avoir égaré. Il était évident que ce livre avait été consulté à de nombreuses reprises pour un œil averti. Les coins étaient marqués de plis cornus. Il avait passé plus de temps encore à tracer du bout des doigts les mots qui lui étaient adressés. Le brûler ? Plutôt mourir.

« Rend le moi ! » vociféra-t-il en tentant de récupérer son bouquin, prêt à le lui arracher des mains, au besoin.

Sa main resta suspendue dans le vide et son regard égaré passa de celle-ci, au visage triste de la rousse, à quelques reprises, refermant sa paume avant de laisser retomber son bras, comme s'il venait de s'éveiller d'un songe et ne comprenait pas ce qu'il était en train de faire. Était-il donc si lâche ? Il posa une main contre son visage pendant une poignée de secondes. Sebastian devait se rendre à l'évidence, il avait besoin de repos, mais comment pourrait-il seulement se le permettre ? Mettre quelque chose dans son estomac ne lui ferait pas de tort non plus. Inutile de le menacer ; il faisait de l'excellent travail par lui-même.

« Tout cela pour quoi ? » répéta-t-il dans un murmure. « Je n'ai pas de réponse pour t'aider. Fallon me déteste. Nilah va mourir. Voilà à quoi se résume l'œuvre de toute une vie ! Si j'avais consacré moins de temps à mes recherches, peut-être que j'aurais pu voir ce qui se trouvait juste sous mes yeux ... ce que j'avais de plus précieux. »

Son regard se faisait moins froid et dur. Accablé par le poids des regrets et du chagrin, il se laissa glisser par terre, ses genoux repliés contre lui dans une position de défense évidente. Il releva cependant le visage dans la direction de Midona. Elle lui avait promis qu'il ne serait plus jamais seul.

« Qu'est-ce que je désire exactement, d'après toi, très chère ? »

Terrain glissant et à double tranchant sur lequel s'engager. Il scrutait son visage de ses billes noires sans chercher à se défiler pourtant. Le menton haut, il la défiait de remettre de l'ordre dans ce grand chaos. Tout le monde semblait savoir mieux que lui-même quel était le chemin qu'il devrait emprunter. Alors, dis-moi.
 

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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyJeu 26 Sep - 12:51

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Après avoir couvé d’un dernier regard le livre, elle le lui tendit. Elle ne désirait pas se débarrasser de ce vestige du passé, de cette relique appartenant à une autre vie, celle où elle s’imaginait encore pouvoir se défausser des responsabilités que son rôle lui incombait. Ce n’était qu’un simple bouquin avec un petit mot à l’intérieur, rien d’important. Ou presque, si l’on portait attention à l’état de la couverture. Il était certainement plus symbolique qu’elle ne l’aurait désiré. Alors que déciderait-il d’en faire ? Allait-il le prendre et le jeter au feu, pour réduire en cendres ce passé, comme s’il n’avait pas existé, comme si rien ne comptait ? Elle en aurait été troublée, offusquée. Et surtout, elle n’aurait pas laissé faire. Question déguisée, simplement pour évaluer à quel point l’homme qui se tenait en face d’elle, était perdu ou non. Pouvait-elle encore le retenir ? Cela avait-il du sens ou est-ce que cela ne rimait plus à rien, comme il le disait si bien ? Elle sentait l’émotion peindre son visage, la colère d’abord. Celle d’avoir cru qu’elle pouvait vivre autre chose. Qu’elle pourrait raviver la flamme du passé et recoller les morceaux qu’elle avait brisé tant d’années auparavant. Qu’elle pourrait, un jour, être aimée par cet homme. Elle ressentait une telle rage face à ce regard d’ébène. N’avait-elle jamais eu aucune importance dans son cœur ? Ce n’était que des mots ! Mais la première émotion laissait peu à peu place à celle qui la berçait sans relâche ces dernières jours, la tristesse de le perdre à nouveau, et d’être impuissante face à son effondrement. Le chagrin que tout ceci ne fut qu’éphémère et perdu à jamais.

Alors quand il essaya de s’en emparer, ses doigts le gardèrent emprisonnés fermement. Elle n’était pas résolue à le laisser s’abandonner à ce point, pas tant qu’elle n’aurait pas tout fait pour le ramener parmi les vivants. Elle avait besoin de cet homme auprès d’elle. Maintenant, plus que jamais. Mais pouvait-il seulement lui apporter son aide, à voir l’état dans lequel il se trouvait ? Une ombre, voilà ce qu’il était. Pas moins fugace que celle qui avait pris les traits de sa mère sur le bateau fantôme. Il était presque là, son corps l’était, mais son esprit semblait s’évaporer, terrassé par quelque chose dont elle ne saisissait pas la portée. Et sa détermination ne faiblit pas davantage lorsqu’il lui cria dessus, serrant la mâchoire comme seule réaction, comme elle serrait ses doigts autour de ce livre qui représentait bien plus que l’histoire de Metzli, car elle pouvait y lire un peu de la sienne également. Elle n’eut pas besoin de se faire plus inquisitrice car le regard de son ami changea, ses épaules retombèrent dans un élan de tristesse, et il consentit finalement à lui parler. Par bribes, comme il le faisait si souvent.

Midona le suivit du regard lorsqu’il se laissa glisser contre le bureau à côté duquel elle l’avait forcé à se retrancher. Assis par terre, elle le dominait de sa hauteur et l’observa longuement, d'un regard mélangé de confusion et d’inquiétude. Devait-elle se sentir visée par cette dernière phrase ou n’était-il question que de ses sœurs et de sa famille ? Elle posa le livre qu’elle avait encore en main, sur le capharnaüm de papiers étalés sur le bureau, juste à côté d’un tricot proprement rangé. La seule chose qui était dans un état impeccable, pensa-t-elle. Les secondes s’étirèrent encore, se changeant en minutes, dans ce silence qui les enveloppait. Midona ne semblait pas encore consentir à le briser tout de suite. Sa pâleur le frappait maintenant que les traits de son visage s’étaient un peu adoucis. La rousse alla chercher sa besace pour y prendre des petits gâteaux secs qu’elle avait fourré à la hâte à l’intérieur avant de partir, au cas où elle aurait eu faim sur le trajet. Ses idées avaient été tant envahissantes sur le chemin qu’elle avait complètement oublié leurs existences jusqu’à maintenant. Elle espérait simplement qu’il n’y aurait pas de graines collées dessus. Elle se rapprocha de nouveau de Sebastian et se laissa choir à genou à côté de lui avant de lui tendre un gâteau, comme une proposition muette de reprendre un peu vie.

Qu’est-ce qu’il désirait ? Comment pouvait-elle le savoir quand elle ne savait même pas ce qu’elle désirait elle-même ?

« — Si je le savais, nous ne serions pas là. Une lune plus tôt, je t’aurais dit que le seul désir de Sebastian Hesediel était de s’isoler au milieu de nulle part pour se bercer de ses livres en paix. » Une tentative de sourire qui se solda par un échec. « Protéger tes sœurs, et ta famille, ça j’en suis certaine. » Aucun doute à ce sujet. « Comme je suis certaine que Fallon ne te déteste pas. Si elle savait la raison de cette quête de protection envers elle et sa sœur, elle comprendrait. Au lieu de te morfondre sur ce que tu as perdu, tu ferais mieux de te concentrer sur ce que tu as encore. Parle-lui. Jusqu’à preuve du contraire, elle ne sait pas lire dans les esprits, et encore moins dans le tien. » Même si elle était dotée de ce pouvoir, il faudrait encore pouvoir traverser les barrières qu’il avait érigé. La rousse se demanda s’il était question du Piaf dans cette histoire mais n’osa pas s’y pencher, de crainte de déferler la tempête. « Quant à Nilah, s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire… »

La rousse laissa ses mots en suspens. Elle se doutait que Sebastian et sa famille avait déjà mis tout en œuvre pour aider la jeune femme si celle-ci était malade. Elle avait entendu des choses au sujet de la sœur de Fallon et ne les avait écoutée que d’une oreille distraite, bien trop préoccupée par ses propres problèmes. Égoïste. Elle ne savait pas de quoi elle souffrait mais avait entendu que cela datait de la deuxième lune de sang. Midona détourna son regard, s’attardant sur la cheminée et son lot de livres disséminés à l’intérieur.

« — Depuis quand abandonnes-tu lorsque tu ne trouves pas la réponse ? Le jeune Sebastian obstiné que j’ai connu était bien plus tenace. S’il y a encore un espoir, la fuite n’est pas permise. » Elle hésita. « Tu n’y étais pour rien, pour… Maeva. Et s’il doit arriver la même chose à Nilah, tu ne seras pas responsable non plus. Mais les choses sont différentes aujourd’hui. Elle est encore là, et tant qu’il reste de la vie… Ne perds pas espoir. Si quelqu’un peut l’aider, c’est toi. » Elle le pensait sincèrement.

La jeune femme tourna de nouveau son visage dans sa direction mais évita son regard. Elle cueillit sa main presque timidement. Le contact de sa peau sur la sienne lui provoqua un léger frisson. Elle avait perdu toute certitude et ses gestes étaient hésitants. Ce n’était pas comme sur le bateau. Elle n’avait aucune raison de le toucher cette fois-ci, seulement l’envie de le tenir près d’elle, et de le réconforter un peu, si seulement elle en était capable.

« — J’aimerais que tu désires rester avec moi. » Murmura-t-elle doucement.
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Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyJeu 3 Oct - 4:47



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An 1000, Lune 9, Jour 15

Il aurait pu tout lui raconter dans les moindres détails. La façon odieuse dont il avait confronté Fallon, lorsqu'il avait découvert qu'elle rencontrait en secret cet étranger, et qu'il lui avait justement avoué pourquoi il était aussi angoissé à l'idée de la laisser partir loin du domaine familial, loin de sa protection et de celle de leur père. Depuis l'attaque de ces deux hommes au phare, Sebastian était de plus en plus convaincu qu'il devait agir afin d'assurer la sécurité de sa famille. Il ignorait encore comment s'y prendre, c'est tout. Alors, il dormait encore moins que les brèves heures auxquelles ils 'était habitué. Il n'avait pas abandonné ; bien au contraire. Il ne savait jamais quand s'arrêter.

Là où la première de ses sœurs était devenue plus rebelle que jamais, prête à tout quitter et à se déshonorer pour les beaux yeux d'une parfaite cervelle de moineau, la seconde s'était peu à peu repliée sur elle-même. Elle s'était effacée, à l'image de son sourire qui se faisait plus rare. Lorsque Nilah venait lui rendre visite, son frère faisait de son mieux afin de lui faire penser à autre chose qu'à sa situation. N'importe quoi d'autre. Y parvenait-il ? C'était cette question qui le hantait parfois lorsque la solitude revenait lui tenir compagnie. Ses souvenirs en compagnie des jumelles étaient somme toute peu nombreux. Certes. Il pouvait se concentrer sur ce qu'il avait encore. La question restait de savoir si elles, aussi, voulaient bien de lui, cet érudit trop souvent plongé dans son propre monde.

Il répondit à son sourire. La possibilité de s'isoler avec ses livres demeurait alléchante. Il n'était pas trop tard pour changer d'avis et rétablir ses distances. Non. Il ne pouvait pas fermer les yeux et se mentir à lui-même à ce point. Surprenant à quel point Midona savait faire preuve de discernement à propos de son esprit complexe. Le Twili aurait pu la remercier du fond du cœur. Il savait qu'il pouvait compter sur son soutien. Au lieu de cela, il l'avait écoutée en silence, comme bien souvent, jusqu'à ce qu'elle mentionne ce souhait qui rejoignait le sien. Néanmoins, tout ce temps, une émotion se lisait dans ces prunelles qui étaient habituellement insondables. La reconnaissance. Le soulagement, peut-être, aussi. Tout ce qu'il n'avait jamais laissé transparaître.

« Tu n'as jamais été douée pour lire entre les lignes. »

Non, les énigmes, c'était plutôt du ressort de l'érudit le plus brillant du royaume, un titre qui le faisait sourire entre amusement et fierté. Dans un ton plus cassant, sur sa langue acérée, ces paroles auraient pu être prises pour un reproche. Du poison nullement distillé afin de la blesser. À entendre sa voix, il était évident que ce n'était qu'une taquinerie. Cela lui rappelait le passé alors que leur duo s'adressait sans cesse des petites piques amicales surtout dès l'instant que leur opinions pouvaient s'opposer.

« Le Sebastian que tu as connu était un idiot. » Même lorsqu'il était prononcé par ses propres lèvres, utiliser ce mot pour le désigner lui faisait grincer les dents. « Il ne s'est pas montré assez obstiné pour rester à tes côtés face à l'adversité. Je ne suis pas certain non plus si la Midona de l'époque l'aurait écouté avec autant d'attention. »

Il y avait le royaume en jeu, et même sans cela, le destin d'une Héritière était tout tracé. Il n'y avait pas de place pour Sebastian dans ce grand échiquier vivant. Il avait commencé à se dire qu'il en était de même aujourd'hui et qu'il devait se contenter de leur amitié, prendre les choses comme elles venaient, en résumé, lâcher prise au lieu de vouloir tout contrôler, comme Fallon l'avait dit avec tant d'élégance. Son entourage était déjà suffisamment restreint ainsi. Sa visite lui faisait le plus grand bien. Il se releva avec l'aide de la jeune femme et alla s'installer sur son fauteuil préféré, près de la cheminée, plaçant sa tête confortablement contre l'appuie-tête, dans un soupir d'aise, les doigts courant quelques secondes sur l'écharpe que sa sœur était en train de tricoter pour lui. Une tache de couleur contrastante dans des tons de gris. La saison froide approchait à grands pas. C'est un cadeau qu'il chérirait précieusement, d'autant plus si celle-ci devait s'éteindre sans un bruit, sans avertissement, sans le troubler davantage. Midona savait-elle s'adonner à de la broderie et d'autres activités semblables dignes des jeunes Dames ? Il avait du mal à se l'imaginer. Le propriétaire de la maison jeta un coup d'œil à ce qui se trouvait dans la cheminée. Il avait honte. Des traces de cendre avaient abimé les couvertures et le bord des pages, mais ils semblaient avoir survécu à cette folie. Il pourrait les rafistoler plus tard. Il darda de nouveau ses yeux d'une profondeur sans fond dans lesquels elle pourrait bien se noyer sur le visage de porcelaine qui ne comprenait pas ce qui lui était arrivé en si peu de temps.

« C'est en partie à cause de toi que je ne parviens pas à fermer l'œil de la nuit. »

Une si simple petite phrase pour la toucher en plein cœur. Parmi ses nombreuses notes éparpillées et les plus gros ouvrages encore sur son bureau, il était en effet évident qu'il s'était penché sur le sujet de la Couronne des Ombres dont il s'était si souvent moqué. Sebastian avait l'espoir de pouvoir trouver un moyen de recréer cette relique, ou du moins une semblable, dotée des mêmes pouvoirs, pour accueillir la puissance brute des fragments. Afin de lui redonner cette légitimité remise en question.

Elle ne lui avait pourtant jamais demandé son aide, ce qui heurtait son orgueil autant que le peu de sensibilité qu'il restait dans son cœur. Il avait bien besoin de trouver un prétexte quelconque pour se rendre jusqu'au cœur du château qui était sous bonne garde, puisqu'il ne faisait pas partie de la Garde royale comme elle l'avait si bien souligné, cependant, il n'était pas utile de lui rappeler ce détail particulier. Il touchait presque au but, du bout des doigts, il le sentait. Ah, si seulement Pratima avait laissé de tels écrits derrière elle ... Mais tout comme le Miroir du Crépuscule, tout ceci n'était peut-être qu'une chimère, un mythe, un doux rêve.

Mais Sebastian connaissait les rouages de l'esprit de sa Reine, ce qu'elle lui avait déjà confié, quoi qu'il en soit, si ce n'était pas à sa manière de se mordre les lèvres, par exemple. Les signes étaient présents et aisés à déchiffrer pour un fin observateur. Il ne la laisserait pas culpabiliser et croire qu'elle était une faiblesse tout comme lui-même ne désirait pas l'être. Rien n'était plus douloureux. La raison de son trouble était toute autre. Le livre rescapé du passé parviendrait peut-être à le lui faire comprendre, bien qu'il ait la nette impression qu'elle se soit méprise quant à ses intentions.

« Tu sais ... Je n'allais pas m'en débarrasser. » Il lui adressa un sourire faible. « Je l'avais caché en sécurité ... Comme tant d'autres choses. »

Un regard circulaire à la pièce révélait d'autres nombreux souvenirs conservés sur les tablettes. Il y avait aussi les ténèbres qu'il dissimulait en lui derrière cette façade de Twili aux manières impeccables, bien sûr, mais cela n'avait étrangement jamais paru lui faire peur. Sebastian guida sa main contre un bibelot détaillé représentant leurs arbres ancestraux, avant de la placer contre la couverture d'un autre de ses précieux livres aux divers sujets, lui donnant ainsi la permission de satisfaire sa curiosité. Le bras tendu vers la tablette, peau dévoilée par la manche de cette cape qui subissait l'effet de la gravité, il était si près. Trop près. Pourtant, c'était à cet endroit précis qu'il voulait la garder. À ses côtés.

« J'avais une question à te poser. » Il marqua une courte pause. Il récupéra la paume de son amie. Il ferma les yeux, tiraillé entre la fatigue et sa foutue fierté, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. « Je n'ai pas su la coucher sur le papier. »

Si les mots lui manquaient, il pouvait au moins lui montrer. Sebastian porta tout doucement la main à ses lèvres. C'était un geste presque naturel et pourtant empreint d'une certaine timidité. Il espérait qu'il n'était pas en train de répéter les erreurs du passé. Il espérait surtout qu'elle ne serait pas trop choquée par son audace et qu'elle ne se mettrait pas encore en colère contre lui. Il plaçait toute sa confiance en cette femme.

Au milieu du silence qui s'étirait, sa respiration s'apaisait peu à peu pour devenir plus lente et régulière, alors qu'il n'avait prévu fermer les paupières que quelques secondes, le temps de rassembler son courage. Il pouvait trouver le repos, tandis qu'il savait qu'elle veillait sur lui. Ce n'était pas rien pour un homme comme Sebastian qui dormait si peu et qui se méfiait de tout, tout le monde, tout le temps.

Leurs mains qui reposaient désormais contre sa joue pouvaient rester suspendues par la seule force de Midona. Il lui laissait tout le loisir de découvrir la forme carrée de sa mâchoire ou le reste de ses traits taillés au couteau si elle le désirait. Pourtant, ils semblaient sûrement moins durs, en ce moment, car il avait l'air presque paisible, ainsi assoupi. Elle pouvait même redessiner chacun de ses muscles tendus sous ses doigts afin de tenter de défaire quelques nœuds et l'aider à se détendre pleinement. Elle avait tous les droits, ici, dans son humble demeure, en sa seule compagnie.

Lorsqu'il ouvrirait les paupières, serait-elle encore là ? Sebastian ne croyait pourtant pas qu'il était encore capable de rêver. Encore moins de faire des plaisanteries pareilles. Elle n'avait aucune raison particulière de rester. Ou au contraire, tout un millier, une seule étant pourtant suffisante. Ne souhaitait-elle pas confirmer de quoi il était question exactement, mais surtout si son ami silencieux était sérieux, et non pas seulement délirant, tel que les instants précédents, presque fiévreux ? Pourquoi avait-il le vague sentiment qu'il allait se faire traiter d'abruti, une nouvelle fois ? Peut-être pas méchamment, toutefois, mais plutôt d'une voix tendre et soucieuse.

D'ailleurs, Sebastian aurait sûrement besoin d'aide pour ranger toute cette pagaille. Il devrait lui-même prendre le temps de passer un peu d'eau fraiche sur son visage fatigué et effacer les taches d'encre si la rousse ne s'en chargeait pas pendant sa petite sieste. Il accepterait donc bien volontiers un petit coup de main ou encore qu'elle reste quelques jours. Pour prendre soin de lui. La Reine Crépusculaire pouvait-elle se le permettre ? Même pour un de ses plus vieux amis ? Si elle prévenait plutôt sa famille, et tout particulièrement son père, il était bon pour se voir alité, ses breloques magiques confisquées, le moindre effort interdit, même si ce n'était que pour une courte balade à cheval, histoire de fuir le labyrinthe de ses pensées, parfois si pernicieux. Aleksander l'aurait sermonné sévèrement, sans surprise, car il aimait férocement chacun de ses enfants, même s'il était ironique et presque amusant de se faire reprocher de faire preuve de trop d'ardeur par un homme qui en faisait tout autant sans écouter qui que ce soit et que c'était justement l'aîné qui avait souvent veillé sur lui. Toutefois, il n'était pas encore trop tard pour Sebastian. Il n'était pas aussi dur et froid. Si Midona lui offrait des conseils ou lui demandait de faire plus attention à l'avenir, il écouterait ses paroles pleines de sagesse. Après tout, comment comptait-il veiller sur ses proches, s'il ne savait même pas veiller sur lui-même ?
 

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Titre : Reine de Metzli
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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyJeu 3 Oct - 20:24

There's nowhere left to run

And nowhere left to hide



L’encre qui tâchait les mains de Sebastian bariola de noir celles de la jeune femme à mesure que ses doigts serraient les siens et que sa paume rencontrait son égale. Malgré la couverture d’encre, elles demeuraient douces et agréable au toucher. Comme lorsqu’elle les avait prises, quelques semaines plus tôt, sur le bateau, avec le mal de mer et la crispation en moins. L’homme qu’elle avait soutenu à ce moment, n’était pas en meilleur état que celui qu’elle tenait aujourd’hui. Midona n’osait pas le regarder dans les yeux, de crainte qu’il comprenne de travers ce rapprochement, ou ses paroles, et qu’il lui dise qu’elle ne devait pas se jouer de lui. Oh, cela l’avait blessé plus que de raison, appuyant précisément à l’endroit où son cœur était ébréché. Elle était bien trop désireuse de faire bonne impression auprès de lui, de reprendre là où ils s’étaient arrêtés, à moins que ce ne soit pas possible. Et elle s’en voulait tant car, s’il se défendait autant, c’était parce qu’elle lui avait donné raison de le faire. Entendait-il sa sincérité dans sa voix hésitante ? La croyait-il ? Pourrait-elle un jour se faire pardonner pour les erreurs commises ?

Ses joues se teintèrent de rouge et de gêne. Le cœur au bord des lèvres, dans cet espace suspendu hors du temps. Abasourdie qu’il revienne sur le passé, sur l’erreur qu’ils avaient, tous les deux, fait. Elle ne pouvait pas lui laisser prendre toute la responsabilité de leur éloignement. Elle se considérait plus fautive qu’il ne l’était. N’était-ce pas elle qui s’était parée de sa couronne, le menton bien haut, faisant mine de s’être égarée en l’embrassant ? N’était-ce pas l’idiote petite héritière qui avait cru qu’elle pourrait devenir Reine en s’éloignant justement de la personne qui lui donnait toute son humanité ? Elle avait eu faux sur toute la ligne. L’idiote, c’était elle. La Midona du passé l’aurait écoutée mais elle n’en aurait fait qu’à sa tête, se croyant plus maline que tout le monde, trop tempétueuse pour entendre qu’elle avait besoin de lui, et que tous les doutes, toutes les angoisses, qui l’avaient poussées à s’éloigner, n'étaient que des idioties. Elle l’avait autant adorée que détestée à certains moments, ne supportant pas qu’il puisse lui donner tort. Et il avait souvent eu raison, bien plus fin dans ses réflexions qu’elle n’avait été, lui affligeant parfois le sentiment d’être une imbécile, de ne pas être assez bien. Elle ne pouvait pas revenir en arrière et réparer le passé qu’elle avait scindé. Mais pouvait-elle seulement recoller les morceaux pour en faire un présent, et pourquoi pas, un futur commun ?

Toute la souffrance qu’ils avaient vécue, était toujours là, mais il n’appartenait qu’à eux de vivre avec et de s’en relever. À la manière dont il la regardait, de ses prunelles mêlées de soulagement et de douceur, elle avait le sentiment qu’il ne lui en voulait plus. En dépit ce qu’il lui avait dit, de la méfiance qu’il avait eu à son encontre sur le bateau. Mais la culpabilité continuait de hanter la rousse. Incapable de dire quoi que ce soit, la gorge trop serrée pour expectorer ne serait-ce qu’un mot, elle se contenta de lui adresser un sourire un peu tordu et de secouer lentement la tête. Pouvait-il discerner dans son regard à quel point elle était désolée ? Elle n’était pas douée pour lire entre les lignes, c’était une évidence. Trop impulsive la plupart du temps, et trop impatiente, pour prendre le temps de comprendre de quoi il était réellement question. Et elle craignait toujours de mal interpréter et d’avoir l’air d’une idiote. Les mots devaient être clairs et sans équivoque, afin que le doute ne puisse pas être permis. Était-ce pour cette raison qu’il se confiait un peu davantage à elle ? L’accusant d’être celle qui le tenait éveillé la nuit, à moins qu’il ne soit question que de ses recherches ?

Midona l’avait aidée à se relever pour qu’il aille s’asseoir sur un fauteuil, tandis qu’elle restait debout tout près de lui, ne relâchant jamais vraiment le contact avec l’une de ses mains. Elle n’était même plus capable de le relâcher, de peur qu’il ne s’éloigne pour de bon, cette fois-ci. À la mention du livre qu’elle lui avait offert, elle lui rendit son sourire et haussa les épaules. Comment était-elle censée deviner quels livres méritaient de finir au feu, et lesquels y échapperaient ? Tout ce qu’elle avait vu était un homme au regard délirant qui essayait de réduire en cendres des années de recherche. Peut-être avait-il désiré réduire en cendres les souvenirs qui les liaient également ? Elle était soulagée que ce ne soit pas le cas. Il était bien plus précautionneux qu’elle ne l’était. Si le livre était aussi important à ses yeux, alors les souvenirs qui y étaient gravés, devaient l’être tout autant. Et savoir cela la confortait dans le choix qu’elle avait fait de le rejoindre aujourd’hui.

Elle le laissa guider sa main où il le désirait, la suivant du regard jusque sur le bibelot qu’elle se souvenait avoir déjà vu, plusieurs années auparavant, puis ses doigts se figèrent sur la couverture d’un livre qu’elle osa à peine toucher. Plus jeune, elle avait passé beaucoup de temps dans les livres mais il était évident qu’elle préférait l’action. Elle avait toujours fini par encourager Sebastian à sortir plutôt qu’à continuer à lire. Son impatience l’agaçait mais il finissait toujours par craquer. Ses doigts se délestèrent temporairement des siens pour chercher à ouvrir ce livre et à y feuilleter quelques pages, bien plus distraite par le regard profond que lui adressait son ami. Elle était un peu mal à l’aise. Mais surtout, elle était étonnée qu’il ait entendu sa détresse qu’elle lui avait partagé dans le précipice. S’il avait eu l’air de se désintéresser entièrement de sa quête, ce bouquin lui faisait voir tout le contraire. Malgré son avis sur la Couronne des Ombres. Malgré qu’il lui ait dit qu’elle était à la portée de n’importe qui et que cela l’avait tant blessée. Malgré ses mots, il cherchait des solutions. Pour elle. Sinon, pourquoi se donner autant de mal pour un sujet qui ne l’avait jamais intéressé ? Alors qu’elle lui avait dit ne pas avoir assez confiance en lui pour l’emmener sous les entrailles de son château. Elle reconnaissait bien là l’homme obstiné qu’elle avait connu, qui n’entendait pas le non. Pourquoi avait-il consenti à la laisser partir, alors ? Il n’avait pas cherché à percer le mystère de son cœur, jadis. Il n’avait pas été obstiné pour elle, en fin de compte. Mais il l’était, désormais. Dans tous ses gestes, toutes ses actions, il lui démontrait à quel point il était déterminé dans cette nouvelle quête.

Et lorsqu’il récupéra sa paume pour la presser contre la sienne, ce fut pour la guider jusqu’à ses lèvres, ses doigts glissant sur celles-ci, aussi douces que dans son souvenir. Elle se crispa un peu, de façon entièrement involontaire mais consciente. Si craintive de faire un mauvais pas, alors qu’il lui faisait justement voir qu’elle pouvait s’approcher de lui, découvrir cette peau qu’elle avait caressé de manière si fugace, et ce visage duquel elle désirait tant s’approcher. Et ses lèvres. Ses pupilles se figèrent sur ces dernières, une expression d’interrogation sur le visage. Alors qu’il s’était moqué d’elle sur son absence de capacité à lire entre les lignes, voilà qu’il recommençait ! Mais la réponse à cette énigme lui semblait moins ambiguë. De manière très paradoxale, elle voulait autant s’approcher de lui qu’elle désirait s’éloigner. Si elle avait goûté à ses lèvres, jadis, c’était bien parce qu’elle le désirait et qu’il avait fait naître en elle des sentiments qu’elle ne pensait pas pouvoir connaitre. Cette douce chaleur qui se rependait dans son thorax et qui lui donnait l’impression de s’enflammer, jusqu’au bout de ses oreilles légèrement pointues. Elle entendait sa question indicible. Elle la devinait dans les gestes doux qu’il opérait, dans la tendresse de son regard. Mais la peur lui étreignait le cœur. Celle de lui faire du mal, maintenant ou plus tard. Celle de ne pas être à la hauteur de ses espérances.

De toute manière, le moment passa et les paupières de son ami se fermèrent. Midona l’admira longuement lorsqu’il fut évident qu’il s’était assoupi, surprise et amusée. Pour quelqu’un qui ne dormait pas aisément, il venait de s’endormir juste comme ça. Cela arracha à la rousse un sourire tendre qu’elle n’essaya pas de camoufler, puisque personne ne pouvait le voir. L’envie de se pencher sur ce visage endormi lui effleura l’esprit mais elle ne désirait pas le prendre par surprise, et elle était encore un peu trop fébrile pour cela. Alors elle se contenta de laisser glisser ses doigts sur les joues un peu rugueuses de son ami, traçant les contours de sa mâchoire et remontant jusqu’à la naissance de ses cheveux mal peignés, comme si elle était aveugle et qu’elle voulait découvrir un visage qu’elle ne pouvait pas voir de ses yeux. La peau tiède de son visage contre celle de ses doigts lui procurait des frissons et le sourire ne se détachait pas de ses lèvres. Et peu à peu, sa main continua son chemin plus bas, dans le creux de son cou et jusqu’à tracer, de la pulpe de ses doigts, les clavicules découvertes par sa chemise ouverte et quelque peu déchirée. La pudeur l’empêcha d’y glisser plus bas, jusqu’à son torse. Elle était pétrifiée. Pourquoi lui faisait-il cet effet-là ? À la place, elle glissa ses doigts sur son bras, suivant distraitement les motifs doucement brillants qui ornaient sa peau couverte d’encre.

La rousse se détourna un peu brusquement, comme si elle avait été en train de faire quelque chose d’interdit. Elle écouta la respiration lente et calme de son ami et cela l’aida à s’apaiser également, prenant une grande inspiration pour retrouver son calme et mettre à distance ce sentiment qui la tourmentait. Elle jeta un regard circulaire à la pièce et aux papiers qui en jonchaient le sol, avant de se rapprocher de la cheminée et de retirer les livres, un par un, les dépoussiérant méticuleusement. Elle les posa près du fauteuil sur lequel Sebastian sommeillait tranquillement, et assez silencieusement pour être certaine de ne pas le réveiller. Elle se surprit à fredonner quelques airs d’une ancienne mélodie qu’elle avait entendu quand elle était plus jeune. Cela l’aida à remettre un peu d’ordre dans son esprit bouleversé, à mesure qu’elle remettait de l’ordre dans le salon de son ami et qu’elle retirait la cendre qui collait aux pages. Elle ruminait les mots de Sebastian, les discrètes confessions qu’elle entendait dans les silences et dans les regards, et tout ce qu’il voulait bien lui dire de vive voix. Et surtout, la question muette qui ravivait le désir de goûter à nouveau à ses lèvres qu’elle avait touché du bout des doigts plus tôt.

Ses doigts tâchés d’encre et de cendre, effleurèrent ses propres lèvres, distraite et pensive. S’il voulait réellement l’embrasser, pourquoi ne le faisait-il pas ? À moins qu’il ait décidé de lui laisser la décision finale ? Puisque c’était elle qui avait tourné les talons. Elle essuya sa bouche du dos de sa main et tourna de nouveau son regard vers Sebastian, surprise lorsqu’elle croisa ses pupilles sombres. Elle n’avait pas remarqué que sa respiration avait changé, signe qu’il s’était réveillé. Embarrassée d’avoir été cueillie dans ses songes de cette manière, Midona épousseta sa robe et se redressa, une expression de détermination habillant les traits de son visage.

« — Debout, avant que tu ne t’endormes à nouveau… » Souffla-t-elle sur un ton un peu moqueur pour dissimuler son malaise.

Elle lui prit les deux mains et le tira vers elle pour le forcer à se lever de son fauteuil et se mettre à sa hauteur. Les parchemins crissaient sous leurs pieds. Elle sentait ses joues bruler dans l’anticipation de cette conversation qu’elle avait ruminé dans les heures les plus sombres de la nuit. Elle ne pouvait plus reculer, ni faire semblant de ne rien entendre ou de ne rien voir. Trop d’années s’étaient écoulées. Et la trahison de son ancien conseiller, les mots de ce dernier, la poussaient à prendre en considération les sentiments qui fleurissaient en elle. Sans compter les paroles pleines de vérité du Piaf qui résonnaient dans sa tête et qui l’encourageaient à ouvrir son cœur au premier concerné.

« — J’avais également une question à te poser. » La rousse se força à soutenir son regard malgré l’embarras qui alourdissait ses cils. Elle resta un moment, immobile et silencieuse, serrant simplement ses doigts autour de ses mains, cherchant ses mots, hésitante alors qu’elle se trouvait pourtant, précisément où elle voulait être. Près de lui. Hors de question de faire volte-face cette fois-ci, encore moins de se dérober. « Sur le bateau et sur le phare… Lorsque tu as failli mourir, j’ai pris conscience que je ne voulais pas vivre sans toi. » Un aveu un peu brusque, qu’elle ne pouvait plus garder sous silence tant il lui brulait la langue. « Je ne me joue pas de toi. J’espère que tu pourras me pardonner d’avoir été aussi sotte, par le passé, d’avoir cru que je n’avais pas besoin de ta présence auprès de moi. En réalité, j’avais peur. Peur d’avoir mal, peur de te faire du mal, plus tard. Je sais que j’ai commis des erreurs. Et j’en ferai probablement d’autres, je ne suis pas parfaite, tu le sais bien. » Elle marqua une pause, ses prunelles tombèrent sur leurs mains entrelacées. « Mais ceci, n’en est pas une. » Elle avala sa salive, remontant son menton, un sourire aux lèvres autant gêné qu’il était tendre, malgré la terreur qui lui crevait le cœur. Celle d’être rejetée. « Je veux être avec toi… J’ai besoin de toi… Et pas comme une Reine a besoin de son sujet. J’ai besoin de toi, comme avant, lorsque j’étais juste Midona, et… que je t’ai embrassée. Parce que… Parce que je crois que je ressens quelque chose pour toi, que je m'empêchais de ressentir, des sentiments que j'ai cherché à étouffer... Parce que cela me semblait plus simple de les ignorer, que de les affronter. » Son cœur ouvert, elle se sentit soudainement bien vulnérable. « C’est ce qui m’a éloigné de toi. Mais aujourd’hui, je suis enfin prête à les accepter. » Ses prunelles cherchèrent les siennes, à la recherche d’une réponse muette. La prise sur ses mains se raffermit. « Sebastian, reste avec moi. » Ce n’était pas une question, alors elle reformula. Peu habituée à questionner quiconque. Elle ne demandait pas, elle ordonnait. Mais ce n’était pas la même chose avec lui. S’il décidait de la suivre, cela devait être parce qu’il partageait ses sentiments, non parce qu’il s’y sentait obligé. « Je voudrais que tu me rejoignes… À Itzal. » Toujours pas une question. « Viendras-tu avec moi ? »

C’était la question qui n’avait pas réussi à passer la barrière de ses lèvres, quelques semaines plus tôt. Si elle avait beaucoup hésité à lui demander de ne pas repartir, elle ne s’était pas sentie légitime à le faire. Il venait de risquer sa vie, par deux fois, pour elle. Cela lui semblait égoïste et beaucoup trop dangereux. Et elle désirait le protéger. Peut-être aurait-elle pu agir de la sorte ? L’éloigner puisqu’elle l’aimait. Faire en sorte qu’il ne mettrait pas de nouveau sa vie en danger pour sauver la sienne. Mais elle le voulait auprès d’elle. Et qui était-elle, pour choisir à sa place ? Elle n’attendit pas qu’il lui réponde. Anxieuse à l’idée que celle-ci puisse être négative. Prise d’une soudaine impulsion, elle se rapprocha encore jusqu’à ce que seulement quelques millimètres séparent leurs visages. Son souffle brulant et hésitant, contre le sien, immobile encore, prise dans un énième doute. Elle n’avait qu’à y goûter, à ses lèvres qu’elle avait tant désiré, qui lui avait tant manqué, qu’elle désirait de nouveau comme si elle n’avait jamais cessé.

« — Et pour répondre à la tienne… » Murmura-t-elle, ses prunelles glissant de sa bouche à ses yeux.

Ses lèvres se posèrent sur les siennes. Un baiser tendre et timide, ne sachant pas vraiment si elle en avait le droit. Si elle pouvait rêver un peu, elle aussi. S’ils pouvaient sceller un accord par ce baiser. Elle l’aiderait s’il avait besoin d’elle. Elle resterait, quelques jours, si tel était son souhait. Mais elle devrait éventuellement retourner à Itzal, faire face à celui qu’elle tenait encore prisonnier, à toute la cour qui ne cessait jamais de la juger. Et alors, que choisirait-il de faire ?
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Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel Empty
MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyVen 11 Oct - 21:02



There's nowhere left to run and nowhere left to hide
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An 1000, Lune 9, Jour 15

Les paupières encore un peu alourdies, c'est un sourire franc et sans sarcasme qui se peignit sur le visage de Sebastian lorsqu'il aperçut la silhouette élancée de sa Reine non loin de lui, occupée à sauver ses livres de la cheminée. En voilà un geste touchant. Quand bien même il serait passé à l'acte, cela aurait été inutile. Chacun des mots notés sur les parchemins et qu'il avait pu lire étaient gravés au fond de son esprit, en sécurité dans le creux de sa mémoire parfaite, qu'il maudissait autant qu'il chérissait avec fierté. Peut-être était-ce pour cette raison qu'il en avait autant voulu à Midona et qu'il était resté méfiant même après leurs rapprochements. Il se souvenait de tout. La douleur pouvait parfois se faire ressentir aussi vive que le premier jour. Personne n'oublie son premier amour. Peu importe à quel point cet homme avait tenté de se convaincre du contraire.

Il se laissa taquiner bien volontiers avant de la suivre dans le mouvement, de nouveau sur ses jambes, mains dans les mains, la douce chaleur dégagée par celles-ci semblant se répandre sous son torse. Hochement de tête entendu : faire des erreurs, il en était conscient, il en ferait probablement lui aussi et il ne pouvait pas lui demander de se montrer conciliante s'il n'en faisait pas de même. Connaître la théorie ne faisait pas tout. Il aurait peut-être dû lui demander pardon d'être un aussi mauvais hôte : il était plus épuisé qu'il ne l'avait réalisé et la fatigue lui était tombée dessus soudainement une fois l'adrénaline passée. Une question. Était-il égoïste de sa part de se demander s'il s'agissait de la même question que celle qu'il avait désiré lui poser sans oser le faire ? Sebastian pinça les lèvres, légèrement renfrogné, lorsqu'elle lui rappela les mots un peu durs qu'il avait eu à son encontre. Sotte, elle ne l'était pas. Dans le cas contraire, l'affaire aurait été bien plus rapidement classée, aux regrets de leur amitié passée. Non, il ne croyait plus tout à fait qu'elle s'était jouée de lui. Tout simplement, elle avait pris peur.

Aller à Itzal ? Il ne comprit pas exactement la raison de cette demande et la confusion dut se lire quelques secondes sur son visage, désarçonné par l'attitude de Midona qui allait droit au but. Était-ce une demande de partager le reste de leurs jours, si courts puissent-ils être, ensemble ? Le pouvoir, régner ... tout cela ... Cela ne l'avait jamais particulièrement intéressé. Il préférait travailler dans l'ombre et laisser la gloire aux autres. Néanmoins, il ne pouvait pas vivre sans elle, non plus, aussi idiot que cela puisse paraître au premier abord, d'un certain point de vue. Alors, il devait accepter de faire quelques sacrifices si cela s'avérait nécessaire. Ce n'est pas comme si c'était pour demain non plus. Il leur faudrait en discuter plus tard. De cela, et tant d'autres choses. Pour le moment, il devait encore lui répondre. C'était la moindre des choses, alors que la belle l'avait fait, à sa manière, du bout des lèvres, dans un baiser si doux, inespéré, qui effaçait l'ombre et l'offense de jadis. Elles avaient pourtant le même goût, douces, et sucrées. Il ne fallait pas lui en vouloir d'avoir cherché à le prolonger.

« J'aurai besoin d'un peu de temps pour préparer mon départ. » Ce n'était pas exactement une réponse. Du moins, pas celle qu'elle attendait et espérait ardemment. Sebastian déposa son front contre celui de la Twili, se perdant dans le ciel infini qui brillait dans ses yeux. Sans le moindre nuage à l'horizon, pour l'instant, quoi qu'il en soit, et cela lui était suffisant. « Je viendrai Midona ... Mais j'aurais d'abord une faveur à te demander, s'il te plait. »

Nul besoin de se braquer : il ne lui demandait pas grand-chose en vérité. Était-elle réellement étonnée qu'il appose des conditions à cet accord ? Il n'avait pas gagné le titre de jeune prodige sans raison : il réfléchissait constamment à ce qui se dessinait au devant de leur chemin et il était en effet rigoureux.

« Je souhaiterais que Nilah nous accompagne à Itzal afin de se faire examiner par un des meilleurs médecins de la Cour sous prétexte qu'il est temps pour elle d'y faire ses débuts. Ce n'est pas complètement faux et cela la rendrait peut-être heureuse de s'occuper ainsi l'esprit, en rencontrant de nouvelles personnes, je ne suis pas expert en la matière, après tout. » Il effectua un maigre sourire pour marquer cette tentative de faire une plaisanterie malgré la gravité du sujet. Cela lui ferait sûrement du bien à lui aussi, s'il devait être parfaitement honnête, même s'il ne l'avouait pas aussi directement de vive voix. Il vivait seul avec lui-même depuis trop longtemps à présent. Même lorsqu'il se trouvait dans une pièce entouré d'autres Twili, son esprit était ailleurs, ou il n'en montrait pas la véritable nature. Il avait besoin de pouvoir baisser la garde, même si ce n'était que quelques minutes, même si ce n'était que dans le secret de leurs échanges privés. « Je ne le demande pas seulement en mon nom, mais surtout en celui de mon père qui est trop entêté pour le faire lui-même, malgré tous ses services rendus à la Couronne de Metzli. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une demande démesurée et tu m'as proposé ton aide alors ... Je ne souhaite pas perdre espoir mais ... Si tout ceci est perdu d'avance, je désire le savoir. Je t'en prie. Nous devrons préparer Malvina et Fallon à cette éventualité. Bien que votre ami commun se fera sûrement un grand plaisir de consoler cette dernière. » railla-t-il en plissant désagréablement le visage, n'appréciant guère ce souvenir particulier. Il ne devait pas être bien difficile de deviner de qui il était question : Robyn Patel. Étrange énergumène que celui-là. Il lui en voudrait, certainement, s'il savait qu'elle connaissait la nature exacte de la situation et ne lui avait rien dit. Évidemment, Sebastian aussi serait anéanti de chagrin par cette perte. Son amie avait eu un aperçu de l'étendue de la douleur qu'il portait déjà en lui pour la petite Maeva qu'il ne connaissait pas exactement. Mais il saurait s'en relever. Il était un Hesediel. Cela faisait partie de lui. « Depuis ce qui s'est passé sur le bateau ... » Il marqua une courte pause. L'épisode était encore trop frais et douloureux dans son esprit, plus encore, dans son cœur fragile. « J'ai l'impression qu'elle ne s'est jamais complètement éveillée de ce cauchemar provoqué par la Lune de Sang. Cela expliquerait pourquoi les effets perdurent autant. Nilah ne le dit pas, mais je le sais, au fond de moi : sa jumelle prend de la distance avec nous tous et cela l'affecte beaucoup. Parfois, je parviens encore à voir ma sœur sur son visage. Parfois, ce n'est plus qu'une ombre fugace que je tente désespérément de saisir entre mes doigts. La plupart du temps, j'y parviens. Non sans mal, mais j'y parviens, pour le moment. »

Sourire las. Sourire pincé. Sourire peiné. Son regard nostalgique était porteur de tous ces mots qu'il ne pouvait pas dire, car cela les rendraient beaucoup trop concrets. S'il devait s'absenter sur le long terme à son tour, bien que Psysalis ne soit pas si loin et qu'il ne comptait pas non plus abandonner complètement son refuge, il craignait le pire. Il doutait que parler de tout ceci à la principale concernée change la donne, cela ne la mettrait que plus en colère, ou cela ferait imploser leur famille toute entière, s'il utilisait cette carte. Cette famille qu'il tentait justement de préserver par tous les moyens. Il espérait que Midona n'interviendrait pas afin de réprimander l'insouciance de sa petite sœur et lui exposer tout ce que Sebastian préférait taire sous son masque d'homme infaillible, mais il avait l'impression que c'était inévitable, aussi ne dit-il rien sur ce sujet. Peu importe. Peut-être qu'à Itzal, il trouverait une piste, une idée, ou même des réponses. Il y trouverait au moins de la ressource s'il plaçait ses pions aux bons endroits tel qu'il savait si bien le faire. Il voulait se concentrer sur cela, plutôt que mettre son énergie à débattre de ce qu'il acceptait ou non, en ce qui concerne l'entêtement d'une certaine rousse.

« Du reste, je crois qu'un poste de conseiller s'est libéré, n'est-ce pas ? » mentionna-t-il donc presque négligemment, songeur. « Si tu préfères ne pas exposer cette ... relation publiquement, ne serait-ce que pour un temps. Par contre, j'aimerais qu'il en soit autrement, pour la famille, je t'en prie. Ne tardons pas trop à leur en parler si c'est du sérieux entre nous. »

Il avait hésité sur le mot juste ; peu habitué à mettre des mots sur ses sentiments. Il faisait des efforts. Sebastian était toujours franc et direct. La famille était une valeur vraiment primordiale à ses yeux, alors il jugeait qu'il valait mieux mettre les choses à plat, le plus tôt possible, puisque la communication n'avait jamais été leur fort, jusqu'à maintenant. Il n'avait pas besoin d'obtenir une réponse ici et maintenant. Il concevait d'ailleurs que Midona éprouverait plus de difficultés à présenter la situation dans son entourage. Il pouvait le comprendre et saurait se montrer patient. La discrétion était son plus grand atout. Néanmoins, il n'attendrait pas éternellement. Cela, elle devait l'entendre, cette fois.

Un détail restait en suspens : Midona avait certainement un but précis en se présentant à sa porte avant de le trouver dans cet état. Il aurait aimé croire que c'était pour lui poser cette question, et peut-être était-ce vrai, en partie, mais il était plus lucide qu'un éphèbe éperdu d'amour pour sa dame. Les heures les plus sombres étaient à leur porte. Sebastian avait beaucoup parlé. S'il devait se tenir droit à ses côtés dans le château d'Itzal, cela pouvait aussi bien commencer maintenant, en l'écoutant afin de soulager ses angoisses ou simplement afin qu'elle n'ait pas à porter ce poids seule, comme elle le lui avait si bien dit. Il pouvait leur préparer un peu de thé pour accompagner les petits gâteaux, car celui qu'il avait bien consenti à grignoter plus tôt était sec. Il devait rester au moins ça dans ses armoires. Quelle hérésie sinon !
 

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Titre : Reine de Metzli
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Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptySam 12 Oct - 22:18

There's nowhere left to run

And nowhere left to hide




Il soutint son baiser. Quelques secondes. Pas assez pour qu’elle en soit rassasiée, en comparaison à toutes les fois où elle avait désiré y gouter à nouveau. Son cœur semblait prêt à s’échapper de sa cage thoracique tant il tambourinait dans sa poitrine à lui en faire mal. Elle avait été si anxieuse à l’idée de s’ouvrir à lui et la réponse de son compagnon était telle qu’elle se l’était imaginée, la plupart du temps. Peu loquace, la nuance se situait dans ce baiser qu’il maintint encore un peu, sur son corps qui semblait se détendre près d’elle, sur ses doigts qui s’entrelaçaient aux siens. Midona était en apnée en attendant sa réponse car elle avait été témoin de l’interrogation sur les traits de son visage. Il était pris au dépourvu par sa demande. Et elle crut qu’il n’accepterait pas cette requête-ci. Et pourtant. Il viendrait. Si son cœur avait pu exploser, elle en serait morte à cet instant. Un soupir de soulagement traversa ses lèvres entrouvertes. Il allait la rejoindre ! Un sourire se dessina sur ses lèvres encore un peu tremblantes. Oh, elle en était si heureuse. Elle tentait de contenir ses émotions, de ne pas sourire béatement comme une enfant mais ses pommettes ne parvenaient pas à se crisper assez pour se contenir.

Et lorsqu’il posa son front contre le sien, elle lui rendit ce long regard, se perdant dans les billes obscures de cet homme qu’elle avait toujours désiré près d’elle. De cette manière. Et peut-être même davantage, sans vraiment pouvoir se l’avouer, encore moins tout haut. Pour le moment, c’était déjà bien assez. Combien d’années avaient-il perdu par sa stupidité ? Son sourire ne la quitta pas. Mais quand il ajouta avoir besoin d’un peu de temps pour se préparer, il se tarit un peu. Elle avait vécu si longtemps en prétendant qu’il n’existait plus, alors pourquoi cela lui semblait brusquement si difficile d’attendre quelques jours ? Quelle égoïste elle faisait. Midona pinça les lèvres, prenant une grande inspiration, cherchant ses mots pour essayer de lui faire comprendre à quel point elle avait besoin de lui tout de suite. Mais elle savait ce qu’elle lui demandait. Elle avait conscience des sacrifices que ce déménagement à Itzal provoquerait pour cet homme. Il avait beaucoup changé, certes, mais d’autres choses restaient immuables.

« — Je… Je comprends. » Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle s’attendait à ce qu’il la suive dès maintenant même si la façon dont elle se mordillait la lèvre inférieure était un bon indice de son véritable souhait. Impatiente, elle l’était toujours. « Ne tarde pas trop. » Dans d’autres circonstances, à quelqu’un d’autre, elle ne se serait pas gênée pour ordonner qu’il vienne le plus rapidement possible. Mais il n’était pas n’importe qui et la tâche qu’elle lui demandait n’était pas n’importe laquelle. Nul besoin d’en dire davantage. Elle avait besoin de lui. Elle l’avait déjà dit.

Midona l’écouta attentivement, peu surprise qu’il lui fasse une requête aussi rapidement. Le contraire l’aurait plutôt étonnée. C’était du donnant donnant. Celle-ci ne serait pas difficile à attribuer à son ami. Bien sûr qu’elle acceptait que Nilah vienne à la cour même si elle n’était pas certaine qu’elle y soit vraiment heureuse. Mais si cela pouvait permettre à Sebastian de venir plus facilement. Et elle lui avait promis de l’aider si nécessaire. Elle était fidèle à sa parole. Si la famille Hesediel devait devenir un peu sa famille aussi, elle les protégerait tous avec la même ferveur que celle avec laquelle elle avait protégé l’aîné quelques semaines plus tôt.

« — Tous les Hesediel sont les bienvenus à Itzal. Ton père devrait le savoir en premier, je le lui ai promis. Mes médecins la prendront en charge. S’ils peuvent trouver une solution pour l’aider… Ils la trouveront. Et sinon… Il y a encore cette pièce à découvrir sous la salle du Trône… » Elle fit la moue. « C’est peut-être une idée stupide mais… Si j’avais plus de pouvoir. Si nous avions un Fragment d’Ombre, est-ce que nous pourrions aider Nilah ? » Elle réfléchissait à voix haute. Tout la ramenait toujours sur ces fichues pierres. Il y avait aussi la mère de Robyn qu’elle avait juré d’aider. Hélas, elle n’avait pas eu de réussite de ce côté pour le moment. « Tu as peut-être raison, en ce qui concerne le cauchemar. J’ai… Moi-même été bloquée dedans pendant la seconde lune de sang. C’était… » Elle se crispa face aux reviviscences de cette nuit qui l’avait férocement ébranlée. Son cauchemar était pourtant devenu réalité à son retour à Metzli. « …Très déplaisant. J’imagine que nous ne sommes pas tous atteint par la lune de sang de la même manière. Certains y sont plus sensibles. Cela doit être son cas. » Elle serra un peu plus ses doigts autour des siens. « Quant à… Cet ami commun… » Elle avala sa salive dans une vaine tentative de dissimuler sa gêne. Il savait. Mais était-il au courant de tout ? Elle préférait y mettre les formes. « …Il est sous ma protection. Hors de question que tu t’attaques à lui. Il n’a peut-être pas l’air comme ça, mais c’est un homme bon. Je comprends pourquoi Fallon l’apprécie. » Elle s’arrêta là, un peu abruptement, de crainte d’en dire trop et d’éveiller les soupçons de celui qu’elle tenait si proche de son corps. Peut-être en avait-elle trop dit.

Ses joues s’empourprèrent en se souvenant des paroles du Piaf face à son père, qui lui avait ouvert la voie sur ce qu’elle s’apprêtait à dire à l’homme qui l’avait élevé. Puisque Sebastian voulait que le sujet ne soit pas gardé secret à la famille, il lui faudrait en glisser quelques mots au Vajanska. Elle aurait bien moins de difficulté à en parler à Talia. La pauvre n’avait été mise au courant de rien cette fois-ci. L’aurait-elle vu venir ? Pourrait-elle lui en vouloir d’avoir dissimulée ces sentiments pour ce fantôme de son passé ? Du côté de la famille Hesediel, comment son instructeur réagirait-il en apprenant la nouvelle ? Serait-il heureux que Sebastian se soit rapproché de la Reine de Metzli, autrefois son élève ? Ou cela lui ferait-il peur ? Elle craignait qu’il s’inquiète de voir son fils dans une position dangereuse. Elle s’en inquiétait aussi. Se mettre en danger ne la gênait pas, mais mettre ses proches dans cette situation l’angoissait plus que de raison. Et pourtant… Voilà qu’elle demandait à l’homme qu’elle aimait de prendre la place de conseiller, quand sa cousine occupait déjà l’autre siège. Deux personnes qui lui étaient si chères, qui avaient déjà tant perdues par le passé. Mais elle avait confiance en eux. Plus qu’en aucune autre personne dans ce Royaume et tous les autres. Et elle n’imaginait pas une seule seconde que Sebastian n’oserait pas lui dire s’il pensait qu’elle prenait la mauvaise voie. Il ne s’était jamais gêné pour le faire avant, même encore récemment.

« — Ce ne serait probablement pas le meilleur moment… Je connais ton avis sur la couronne. Je ne te ferais pas l’affront de te proposer une telle place, celle de Roi de Metzli. Et… Prendre cette place de conseiller te permettra de te faire à la vie à la Cour… » Un sourire un peu tordu sur les lèvres, embarrassée de lui demander une telle chose. Est-ce qu’il accepterait seulement de la rejoindre, de se hisser tout en haut de la noblesse de Metzli ? « …Ou d’essayer de t’y faire. » Elle secoua très doucement la tête. « D’accord. » Abdiqua-t-elle. « Je te promets d’en parler à ma famille. Mon père sera au moins soulagé d’apprendre que sa fille est intéressée par un Twili. » Fit-elle d’un air un peu pincé en se remémorant une autre conversation qui l’avait laissée pantoise. « J’imagine qu’il vaut mieux être transparent plutôt que cela se sache autrement. » Ou qu’un certain Piaf finisse par vendre la mèche à toutes les personnes qui croiseraient son chemin, si ce n’était pas déjà fait.

Il n’était pas encore tout à fait temps d’aborder les sujets difficiles qu’elle pouvait discuter avec son nouvel allié. Elle ne voulait pas que cet instant ne se termine. C’était la première fois qu’elle osait parler de ses sentiments et elle sentait bien que Sebastian, à sa façon, le faisait un peu, lui aussi. Elle était incertaine et timide, ce qui ne lui ressemblait pas. Elle avait encore les paroles de son ami ailé en tête, sur le fait qu’elle aurait besoin de quelque chose de plus coloré pour faire chavirer son cœur, ou à défaut, de lui sauter au cou. Elle se trouvait bien incapable de faire quoi que ce soit dans ce sens. Elle avait fourni un effort, mais portait tout de même une robe sombre, bien que celle-ci dévoilait un peu plus de son corps, et quelques marques brillantes sur sa peau, celles sur ses bras en tout cas. Elle dissimulait pourtant sa poitrine et l’odieuse cicatrice de l’attaque qui avait failli lui couter la vie. À vrai dire, elle était un peu paralysée par le regard de son ami. Elle le voulait près d’elle, plus près encore, que leurs corps ne cessent pas de se toucher. Et tout à la fois, se sentait totalement incertaine, presque effrayée, à l’idée de mal faire les choses.

Midona se souvint alors qu’elle n’était pas venue les mains vides. Elle se libéra de l’étreinte de ses mains sur les siennes pour aller chercher sa besace et y ressortir une espèce de petit pochon bien rembourré. Celui-ci s’était un peu renversé pendant sa chevauchée mais il en restait bien assez à l’intérieur pour ce qu’elle désirait en faire. Elle le ramena à Sebastian et le mit dans ses mains.

« — Ce sont des graines. » Elle sourit, un peu timidement. « Je n’y connais rien… Mais j’ai essayé de m’y intéresser, pour que cela signifie quelque chose. Les symboles des fleurs, je crois que tu y es sensible. Alors, j’ai trouvé ces graines de camélias. Je me suis dit que, nous pourrions les planter ensemble. » Elle sentit ses joues la bruler. En voilà une idée enfantine. Est-ce qu’il la trouverait stupide ? « Les fleurs sont un moyen de se souvenir… Et pas que de ceux qu’on a perdu. » Elles pouvaient avoir une signification plus heureuse. « Qu’en penses-tu ? Même si tu viens à Itzal, nous pourrions en planter ici. En mémoire de… » Elle laissa ses mots en suspens, ses mains entourant les siennes qui serraient le pochon. « Nous. »

Elle avait suivi le conseil de Robyn, de ramener un cadeau à son bien-aimé, quelque chose qu’il aimerait vraiment. Elle avait pris conscience de l’importance des symboles pour ce dernier et elle espérait sincèrement que cela lui plairait. Il pourrait toujours prendre le thé ensuite. Elle avait tant de choses à lui dire. Mais cela pouvait-il attendre encore un peu ?
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Sebastian Hesediel
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Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyJeu 17 Oct - 4:03



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An 1000, Lune 9, Jour 15

Il avait accédé à sa requête. Il lui avait même exprimé qu'il serait prêt à accepter le fait de devoir vivre heureux, mais vivre cachés. Après tout, le monde de la Cour était impitoyable. Pourquoi, dans ce cas, comprenait-il, à travers ses mots et ses mouvements, qu'il l'avait terriblement déçue, une fois de plus ? Croyait-elle donc qu'il était si simple pour Sebastian de tout laisser derrière lui, en s'éloignant de son foyer, de sa famille et de tout ce qu'il avait toujours connu, toute sa vie, du jour au lendemain, lui qui se complaisait tant dans sa routine et ses habitudes ? Son sourire se tarit également, devenant plus terne, et ce même si elle y mettait les formes, acceptant ses termes. Elle n'avait toujours pas compris. Pas tout à fait.

Était-il si transparent pour que Midona lui interdise de s'en prendre à cet étranger ? Elle le connaissait depuis trop longtemps pour être trompée à propos de ses intentions, tout particulièrement lorsque ses sœurs faisaient partie de l'équation. Tout de même. Il se devait d'avoir un minimum de considération envers cet homme puisqu'il était venu en aide à la Reine, et permettait que cette conversation ait lieu aujourd'hui. Pour qu'il puisse la tenir étroitement entre ses bras, en n'ayant plus envie de la relâcher, jamais.

« Si Fallon est heureuse, c'est tout ce qui a de l'importance. Peu importe ce que moi, je peux ressentir. »

Qui était cet homme conciliant et qu'avait-il fait de Sebastian Hesediel ? Pour un peu, il y aurait de quoi l'embarrasser. Qui sait s'il ne finirait pas même par voir l'avantage de pouvoir changer les choses de l'intérieur grâce à sa nouvelle position ? Par contre, en ce qui concerne la réflexion qui lui fut partagée, il fronça les sourcils, cette fois, désapprobateur. Il savait qu'elle ne faisait que chercher un moyen de l'aider mais utiliser Nilah comme cobaye, tant qu'il lui resterait un souffle de vie, il ne le permettrait jamais. S'il devait quitter Itzal avec sa sœur sous le bras pour cela, en luttant corps et âme contre les scientifiques qui voulaient en savoir plus sur cette science occulte, il le ferait. Il n'hésiterait pas une seconde à user de force et de toute sa magie redoutable. Ni à faire couler le sang.

« Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée. Quel serait le prix à payer pour utiliser ces vieilles reliques ? Tu ne l'as fait qu'une fois. Peut-être est-ce vrai que nous sommes responsables, au moins en partie, de ces phénomènes étranges. Je n'ai pas eu la chance d'étudier un de ces Fragments d'Ombre, alors je ne peux pas m'avancer sur la question. Il est aussi possible que tu ne trouves rien de plus que des ruines abandonnées dans cette pièce. Ne t'emballe pas trop avant d'en savoir plus. »

Sebastian s'attendait à ce qu'elle fasse la moue, en soulignant qu'il était un peu rabat-joie. Il préférait se qualifier de réaliste. Il n'y avait pas de déception à craindre lorsque les attentes n'étaient pas trop élevées. Pour sa part, il aurait été ravi de découvrir des ruines quelconques, néanmoins, il se doutait qu'il n'en allait pas de même de la Reine Crépusculaire sans Couronne ou encore toute personne mise dans la confidence de cette découverte sous la salle du trône.

« Pourquoi ne serais-tu pas intéressée par un Twili ? » demanda-t-il, malgré lui, à la fois curieux et confus. Suspicieux. Pourquoi avait-il l'impression qu'elle lui cachait quelque chose ? « Pour nouer une meilleure alliance politique avec Hyrule peut-être ? » réfléchit-il à voix haute, bien que cela ne lui plaisait guère, cherchant une explication.

Sebastian était en train de s'attarder sur la nature exacte de ce sentiment nouveau, presque possessif, cherchant à mettre le doigt dessus, lorsque la jeune femme se présenta devant lui avec un petit sac qu'il accueillit dans ses mains. Son poids n'était pas très lourd. Lorsqu'elle lui confia la nature du contenu, il la regarda, étonné, visiblement ému, autant qu'il était capable de le démontrer. Il prit une de ses mains qu'il serra dans la sienne précieusement. Avec l'espoir de calmer la timidité qui s'emparait soudainement de cette femme si fière et têtue.

Il l'emmena avec lui dans la cour arrière. Quelques arbres parsemaient la clairière afin de lui offrir un peu d'intimité. Il y avait un ou deux buissons ornés de fleurs. Bien que Sebastian adorait les plantes, il n'avait pas le temps de s'occuper d'un grand jardin. Il pouvait au moins profiter de celui de sa mère. Il avait cependant les outils nécessaires pour travailler le sol. Pendant qu'il préparait cela, il invita d'un geste de la main son amie à s'agenouiller près de lui. Ce n'était sûrement pas une tâche qui lui avait été donnée de faire souvent. D'autant plus en l'absence de sa mère. Songeur, il s'attardait sur la symbolique de ce cadeau, une offrande de paix plus que généreuse.

« Tu entendras sûrement des choses peu élogieuses à propos de moi ou de ma famille à Itzal. Que je me rapproche de toi dans le seul intérêt de rendre le nom des Hesediel plus prestigieux et d'atteindre justement le sommet de la hiérarchie. J'espère que tu n'y prêteras pas trop d'attention et que tu te souviendras de la vérité ... de nous. »

Son ton était un peu timide. S'il ne le connaissait pas vraiment personnellement, il avait cru vaguement comprendre que c'était en effet un rêve que son oncle Archibald avait longtemps caressé pour ses enfants. La vérité se trouvait ici, dans cette simplicité, lorsqu'il n'y avait plus qu'elle et lui. Midona le connaissait depuis suffisamment longtemps pour connaître son opinion sur toutes ces courbettes. On l'avait toujours regardé un peu de haut ; jusqu'à ce qu'il écrase tout le monde en se montrant plus rigoureux que de raison envers lui-même, suivant cette loi du plus fort, qui lui semblait plus juste qu'une simple lignée. Il en allait de même avec la magie après tout : avoir un talent inné ne suffisait pas à faire de soi un bon magicien. Pourtant, il sentait le besoin de s'ouvrir un peu. Pas uniquement pour se justifier. Aussi pour qu'elle cesse de s'en vouloir autant et qu'il soit enfin possible de tourner la page, pour tous les deux, et prendre ce nouveau départ, exactement où leur histoire s'était arrêtée, toutes ces années auparavant, même si beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts depuis ce jour.

« Tu avais raison lorsque tu as dit que je n'ai jamais vraiment essayé de rester. Je ne voulais pas de ces désirs interdits. Lorsque j'ai appris que tu étais peut-être morte, si loin de Metzli, si loin de moi, je crois que je suis un peu mort, moi aussi. »

Il posa sa tête contre la sienne, dans le creux de son épaule, se laissant aller à tracer les marques et les écailles sur sa peau, avant de nouer ses doigts avec les siens, un sourire un peu triste aux lèvres. Sebastian s'était toujours senti complexé de ne pas en avoir. Comme s'il n'était pas déjà assez différent ainsi. Il n'était peut-être pas très tactile, mais il osa tout de même aller chercher un autre baiser. Car il avait l'impression d'avoir attendu ce moment toute sa vie. Il en avait besoin pour respirer. Pour se convaincre que c'était bien réel. Qu'il n'avait pas juste perdu conscience sur son bureau, parmi son papier, peut-être après avoir mis le feu dans la cheminée, et donc condamné.

« Maintenant, j'ai de la terre partout. De mieux en mieux. » soupira-t-il doucement en se relevant, tentant d'épousseter son pantalon d'une main, en vain, pendant qu'il maugréait à voix basse, écartant les cheveux collés sur son front de l'autre. « Je ne suis pas exactement présentable pour ce que tu attends de moi. »

Dans sa voix basse, et ses yeux un peu fuyants, il tentait d'étouffer le reflet de ses doutes. Avait-elle honte de lui ? Peut-être qu'un jour, elle réaliserait qu'elle avait commis une terrible erreur, en le laissant se glisser dans son cœur. Le danger qui se dessinait dans son avenir en affichant toute la portée de sa loyauté lui faisait moins peur. Pour le moment, il pouvait au moins aller changer de chemise et se laver un peu. Midona voudrait sans doute en faire de même.

« Suis-moi. Le reste de la maison n'est pas en aussi piteux état que mon bureau ou le salon. Je ne te promets pas des installations dignes d'un château par contre. Cela reste chez moi. » souffla-t-il d'un ton un peu moqueur. Il aimerait qu'elle reste avec lui, ces quelques jours qu'il lui avait demandé, car il avait l'impression d'avoir perdu tellement de temps. Cependant, il savait que cela créerait sûrement déjà des murmures et des rumeurs si cela venait à se savoir. Il s'agissait de sa décision. Il ne songeait plus guère aux autres questions qu'il voulait lui poser.
 

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Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel   There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel EmptyJeu 17 Oct - 22:22

There's nowhere left to run

And nowhere left to hide



Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il semblait capable d’entendre que sa sœur puisse avoir le béguin pour un Piaf. Ou, il ne s’était pas encore imaginé que cela puisse être dans ce sens. Elle ne dissimula pas sa surprise face à ces paroles mais ne chercha pas à creuser davantage dans ce sens. Dire qu’elle s’était persuadée que Sebastian se mettrait en colère ! Robyn aurait peut-être une chance d’être accepté par la famille Hesediel, en fin de compte. En dépit de la certitude de la rousse au sujet du rejet de celui qui se tenait là. À moins qu’il ne se soit adouci par la présence de la jeune femme dans sa vie ? Elle en vint à se questionner sur la suite de leur relation, lorsqu’il faudrait en parler à sa famille. Qu’est-ce qui serait le plus choquant pour Aleksander ? Que son fils aîné déclare être en couple avec la Reine Crépusculaire ? Ou que sa fille avoue être amourachée d’un étranger ? Les deux nouvelles feraient bien autant de bruits l’une que l’autre. Quant à ses desseins et sa volonté d’aider Nilah avec un Fragment d’Ombre, elle se heurta au mur qu’était son ami. Elle ne la mettrait pas en danger, mais peut-être doutait-il de ses pouvoirs, ou de ses intentions.

Quel rabat-joie. Elle n’avait déjà pas beaucoup d’espoir à ce sujet, et il ne pouvait pas s’empêcher de lui retirer tout ce qu’il en restait. Midona serait particulièrement fâchée si elle ne trouvait rien sous son château. Elle ne voulait pas croire qu’ils n’y trouveraient que des ruines et de la poussière. Il s’était passé trop de choses. Elle aurait pu lui rappeler que cette vieille relique était des plus importantes pour elle, et que celle-ci lui avait probablement sauvé la vie, jadis. Mais elle se contenta de garder le silence et de laisser son regard parler à sa place. À sa façon de la regarder en retour, il semblait s’attendre à sa réaction, et la deviner. Elle ne risquait pas de s’emballer avec un rabat-joie pareil. Elle sentit l’embarras s’agripper à ses joues à la question suivante et détourna le regard, les mains dans les siennes.

« — J’ai toujours été certaine que c’était ce qui m’attendait, que seul le mariage politique attendait une Reine. Et je croyais l’avoir acceptée. » Son opinion n’avait pas tellement changé mais n’avait-elle pas le droit de vivre un peu ? « C’est l’une des raisons pour laquelle je me suis éloignée… » La rousse hésita, releva finalement son regard, honteuse. « Mais je disais cela dans le sens où, lorsque je suis rentrée, mon père était persuadé que j’étais restée en Hyrule pour un homme… » À cela, elle échappa un petit rire nerveux car elle voyait de nouveau le visage de ce dernier, parfaitement furieux. Les derniers événements n’avaient pas donné entièrement tort à son père et il devait encore fulminer des paroles insultantes dont il avait été la victime. Elle hésita à garder cette partie de l’histoire secrète, afin qu’il ne l’interprète pas de la mauvaise manière mais il lui fallait apprendre à être entièrement honnête. « …Et lorsqu’il a rencontré Robyn… Eh bien… » Comment dire ? « Il a cru que c’était pour lui. » Elle passa sous silence toute la partie honteuse au sujet de se déshonorer, bien évidemment.

Les graines dans ses mains, elle admira l’étonnement dans les prunelles sombres de son compagnon. Il était touché de son geste, surpris qu’elle ait pu avoir une telle idée. Il ne la laissa pas douter bien longtemps du bien-fondé de son idée, qu’il lui prenait déjà la main et l’emportait par la porte qu’elle avait forcé quelques temps plus tôt. Il l’emmena près d’un parterre de buissons fleuris et l’invita à se poser à côté de lui Elle s’agenouilla docilement et mit précautionneusement les mains dans la terre. Voilà bien quelque chose qu’elle n’avait jamais fait. Il y avait toujours eu des jardiniers au Domaine Vajanská, puis au château. Son père aurait été furieux qu’elle s’abaisse à se salir les mains de la sorte. Si cela ne tenait qu’à lui, elle devrait rester sur son trône et envoyer ses gardes et conseillers prendre les risques à sa place. Le jardinage n’avait pas non plus été digne d’intérêt pour la jeune Reine. Il fallait attendre que les plantes poussent et elle n’avait jamais été assez patiente pour cela. Incertaine, elle le laissa lui expliquer la façon dont il fallait faire. Ce n’était pas très difficile mais ces gestes, aussi futiles étaient-ils, provoquèrent un grand sourire chez la jeune femme. Les mains pleines de terre, elle tenta de les essuyer dans l’herbe mais ne put pas s’empêcher d’être un peu écœurée lorsqu’elle colla sous ses ongles.

Elle regardait avec une certaine fierté le petit tas de terre sous lequel ils avaient planté les graines de leur amour, un sourire pensif aux lèvres. Tirée de ses rêveries par sa voix, celle-ci était différente de la voix rauque qu’elle lui connaissait, presque hésitante. Elle était attendrie, que cet homme, qui avait toujours été si fier, soit aussi timide dans cette situation. Elle n’en menait pas large non plus. Elle secoua un peu la tête en se tournant vers lui. Que Sebastian soit en recherche de pouvoir, elle n’y croyait pas un mot. Il était la seule personne qui lui semblait être réellement désintéressée par le Trône Crépusculaire. Aurait-il pu changer à ce point en cinq années ? Développer une volonté de prendre les choses en main pour faire changer les choses de l’intérieur ? Midona scruta les traits de son visage. Quand elle y pensait, qu’elle s’abandonnait aux doutes et à la méfiance qui ne cessait jamais de la titiller, elle aurait très bien pu se dire que la réapparition de son ami à ce moment précis, pourrait avoir un lien avec la couronne. Les doutes et les questionnements faisaient partie de son quotidien depuis la trahison de son ex-conseiller. Et pourtant, en dépit des soupçons qui emplissaient son cœur et qui l’empoisonnaient, elle ne pouvait plus s’imaginer que cet homme-ci, pourrait un jour lui faire du mal. Il avait échappé de peu à la mort pour elle. Qui pourrait avoir la force de manipuler quelqu’un à ce point ? Les moments qu’ils avaient passé tous les deux ces derniers temps, le regard qu’il lui adressait, la douceur de ses gestes auprès d’elle, étaient porteurs d’une éclatante vérité. Et elle voulait désormais croire en lui, en eux.  

« — J’ai confiance en toi. » Répondit-elle simplement. L’homme qu’elle connaissait n’était pas un menteur. Elle ne pouvait pas croire qu’il le soit devenu. « J’espère que tu n’y feras pas attention, non plus. »

Un sourire un peu gêné sur les lèvres, elle écoutait les paroles qui la renvoyait à une lune plus tôt, lorsqu’elle avait retrouvé Sebastian face aux ruines de l’aile de son château. Elle avait alors été particulièrement acerbe et blessante, et le Twili n’avait pas mâché ses mots non plus. Elle sentit son cœur se serrer dans sa cage thoracique, face à cet aveu. Il avait été atteint par sa disparition alors qu’elle avait été certaine du contraire. Elle en fut émue et troublée. La rousse s’était interdite de penser de nouveau à lui, le reléguant à ses souvenirs passés, à tout ce qu’elle n’avait plus le droit de désirer. Elle ne s’était pas imaginée qu’il puisse avoir été autant touché par sa disparition, que sa mort ait pu signifier quelque chose. Un soulagement, à la limite. Son corps frémit lorsque son ami se pencha sur elle et qu’il reposa sa tête contre son épaule, caressant avec une douceur qu’elle ne lui connaissait pas, les marques chatoyantes de sa peau. Cela la chatouillait un peu. Et quand ses lèvres rejoignirent de nouveau les siennes, elle l’embrassa encore, armée de cette douceur identique, teintée de timidité.

« — Tout était si différent… » Ses prunelles tombèrent sur ses mains. « …Et je suis là, maintenant. Je ne suis pas morte. » Même si elle avait certainement laissé un peu d’elle là-bas.

Ses mots faisaient écho à ceux qu’elle lui avait dit, alors. Elle avait choisi la couronne, ses responsabilités, et un futur différent du sien. Mais elle ne s’était pas attendue à ce que son cœur reste si fidèle à la silhouette sombre du Twili. Ni que ce dernier lui soit resté loyal, non plus. Aujourd’hui, c’était lui qu’elle choisissait parce qu’elle avait appris une importante leçon lors de ces dernières lunes. Il était temps de pardonner, de se pardonner, et d’avancer main dans la main. Celle de Midona serra la sienne et elle se laissa entrainée lorsqu’il se releva et épousseta ses vêtements. Elle en fit de même, abandonnant bien vite quand il fut évident qu’ils étaient tâchés par l’herbe et la terre. Elle rit, de manière un peu plus franche, lorsqu’il se lamenta de son état et hocha la tête, un sourire moqueur aux lèvres.

« — Ne t’en fais pas, siéger au Conseil de Metzli ne consiste pas à creuser des trous dans les jardins du château. » Rétorqua-t-elle avec un sourire. « Mais tu n’as pas tort ! Ce n’est pas une apparence à avoir devant sa Reine. Heureusement que je suis la seule à en être témoin. Quel scandale, sinon. » Avant de se radoucir. « Même sale, même couvert d’encre et de terre… C’est toi, que je veux. » Même si elle le préférait un peu plus propre, tout de même.

Elle accepta volontiers sa proposition de rentrer, dissimulant ses joues qui se teintaient de nouveau de la couleur de l’embarras. Midona n’était pas particulièrement sale mais elle avait encore les doigts tâchés d’encre et de terre. Elle le suivit à l’intérieur, curieuse de connaitre l’environnement dans lequel son compagnon vivait. Il avait raison. Le reste de la maison était bien entretenu. C’était tel qu’elle se l’était imaginée. Sebastian l’emmena à l’étage, permettant à la rousse de découvrir l’intimité de l’Hesediel. Elle observa avec attention et curiosité les effets personnels qui s’y trouvaient, et fut frappée par la propreté de l’étage, en parfait paradoxe de l’état du rez-de-chaussée. C’était à croire qu’il n’était pas monté depuis quelques jours. Et vu l’état de celui qu’elle tenait encore par la main, elle ne devait pas être loin de la vérité.

« — Quelle déception. » Rétorqua-t-elle d’un ton faussement sérieux avant de se mettre à rire doucement.

Si Midona avait l’habitude du luxe depuis sa plus tendre enfance, elle avait été bien obligée de faire avec les moyens du bord au cours de cette longue année. En comparaison à certaines auberges, aux nuits en tente à la belle étoile, le confort simple de la demeure de son ami lui convenait parfaitement. Arrivés à la salle d’eau, elle l’aida à déboutonner sa chemise. Elle admira la peau, un peu timidement, qu’elle dévoilait peu à peu du bout de ses doigts fébriles, et un peu tremblant. La rousse n’était pas du tout dans son élément. Elle n’avait jamais été tellement tactile et toutes les sensations qu’elle éprouvait lui semblait si étrangères. Si elle avait envie de le caresser, elle n’était pas certaine qu’elle pouvait se le permettre. Infatuée, son index traça la ligne de son torse et jusqu’à son nombril, son regard suivant le sillage de celui-ci, en silence. Une fois débarrassé de sa chemise, elle releva son visage vers lui. La rousse ne cherchait plus tellement à dissimuler ses émotions désormais. Elle n’en était pas capable.

« — Tout ça… C’est tout nouveau pour moi. » Murmura-t-elle pour s’excuser. « Je n’ai jamais, ne serait-ce qu’espérée, te tenir si proche de moi. »

Elle n’en avait pas eu le droit, pour tout ce qu’elle avait fait. Elle le regarda un moment, un sourire aux lèvres, avant de se détourner pour prendre un linge qu’elle trempa dans l’eau tiède. Elle entreprit de frotter les bras de Sebastian à l’aide de celui-ci avec minutie. L’eau qui coulait sur lui, prenait la couleur sombre de l’encre, et les marques de son ami se faisait plus luisantes à mesure qu’elle nettoyait sa peau pâle. L’impatiente Midona prenait son temps pour lui redonner ses couleurs et pour le rendre de nouveau présentable, mais il faudrait certainement qu’il se douche entièrement s’il voulait être propre pour de bon, et réellement digne de la présence de la Reine. Elle attendrait dans la chambre attenante s’il désirait un peu d’intimité. La rousse se redressa et passa le linge sur les joues du Twili, retirant la terre qui s’y était collée, et les quelques traces d’encre qui subsistaient. Elle jeta le linge sur le côté et entoura la mâchoire de son compagnon avec ses deux mains pour lui tenir la tête dans sa direction, ses doigts reposant sur ses joues, dardant ses prunelles dans les siennes.

« — Que penses-tu que j’attende de toi, Sebastian ? » Demanda-t-elle après un silence, d’une voix nerveuse.

La jeune femme se colla à son torse et se redressa un peu sur la pointe de ses pieds nus pour retrouver ses lèvres qu’elle embrassa avec cette même douceur, retrouvant peu à peu son assurance, à mesure qu’il la laissait faire ce qu’elle voulait. Tant qu’il la couvait de ce regard tendre, elle se sentait capable de tout.
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