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 When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel

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Midona Vajanská
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Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
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Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyVen 14 Juin - 23:12

When we stand face to face

the world stops and lies still



— An 1000, Lune 8, Jour 22.
@Sebastian Hesediel

Missive à Sebastian:

La lettre envoyée à Sebastian quelques jours plus tôt était concise mais Midona avait passé un peu de temps dessus pour s’assurer que le ton qu’elle employait était juste. Elle devait la saupoudrer d’un peu de mystère et lui donner envie de la rejoindre dans sa quête, persuadée qu’il ne se déplacerait pas seulement pour l’accompagner. L’homme étant un érudit, elle pourrait logiquement l’attirer en évoquant les évènements qui avaient secoué Itzal au début de cette lune. Curieux comme il était, nul doute qu’elle parviendrait à le prendre dans ses filets par cette ruse. La Reine avait décidé qu’elle ne serait pas accompagnée par ses gardes pourpres. Elle avait eu bien du mal à se faire entendre car on essaya de la persuader que la Souveraine ne pouvait pas se déplacer seule, encore moins dans son propre Royaume, et certainement pas après ce qu’il s’était passé à son retour. Midona avait alors prétexté qu’elle ne serait pas seule et qu’elle avait plus confiance en l’homme qui la rejoindrait qu’en ses gardes pourpres, en espérant que cela ne soit pas trop acerbe pour ces derniers. Non pas qu’ils étaient incompétents, juste qu’elle n’était pas sûre de leurs talents pour se défendre, comme elle l’était sur ceux de son compagnon de voyage.

Il était arrivé à l’aube, comme stipulé dans sa lettre. En le voyant arriver sur son grand destrier noir, la rousse avait ressenti un grand sentiment de soulagement. Il avait accepté son invitation. Il était venu. S’il n’était pas venu pour elle, il avait au moins fait le déplacement de sa demeure jusqu’à elle, pour essayer de décrypter l’énigme qu’elle lui servait sur un plateau d’argent. Midona l’avait accueilli avec un sourire encore un peu endormi. La jeune femme avait peu dormi, anxieuse à l’idée de prendre la route avec son ami. Anxieuse qu’il ne se présenterait pas pour la rejoindre à l’aube et qu’elle se retrouverait alors seule, obligée de rebrousser son chemin plutôt que de le continuer, seule. Angoissée à l’idée qu’il ait changé d’avis depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Les contusions et ecchymoses s’étaient évanouis depuis la chute de la Reine dans le précipice pendant leur course mais ses mots restaient lovés dans le creux de son cœur.

Midona était de nouveau un peu pudique face à lui. Elle était soulagée qu’il soit auprès d’elle mais était clairement embarrassée par leurs derniers échanges. Non pas qu’elle n’avait pas pensé tout ce qu’elle avait dit, tout le contraire en réalité. Il lui était difficile d’accepter d’avoir autant ouvert son cœur à un homme. Ce n’était pas dans son tempérament d’exprimer autant ses émotions, encore davantage lorsqu’elle risquait le rejet. Rejet qu’elle aurait mérité, d’après-elle, ayant été la première à s’armer d’indifférence pour le faire fuir cinq années plus tôt.

Ils chevauchèrent côte à côte pendant de longues heures. Pas de fossé à l’horizon cette fois-ci pour provoquer de rapprochement ou pour ralentir leur avancée. Pas de difficulté particulière en somme. Juste le silence que la rousse n’osait pas briser si elle n’avait rien à lui dire de plus. Elle l’avait déjà remercié d’être venu, et il était hors de question de discuter de tout le reste tout de suite. Sebastian n’était pas un homme bavard, il semblait s’accoutumer du silence. Cela lui allait bien pour l’instant.

Ils s’étaient arrêtés pour la nuit dans une petite auberge sur la route et avaient repris la route le lendemain. Midona avait un peu mieux dormi. Elle avait de nouveau fait un cauchemar et son sommeil avait été agité. Son ancien conseiller ne quittait pas ses pensées et continuait de la hanter dès qu’elle fermait les paupières. Qu’importe, elle était levée tôt et avait attendu que son compagnon se lève pour finir le trajet vers le port de son Royaume. À mesure qu’ils s’approchaient d’Abyssal, le vent se levait, rendant le trajet un peu plus éprouvant pour les chevaux. Alors qu’ils pouvaient discerner les bâtiments originaux de la ville de leur point de vue, Midona fit ralentir Twilight, sa jument, en tirant doucement sur ses rênes.

« — Peut-être vaudrait-il mieux que je sois une étrangère ? » Réfléchit-elle à voix haute en se tournant vers Sebastian. « Les habitants seraient surpris de voir la Reine débarquer sans son habituelle délégation » Elle lui adressa un sourire, un peu sardonique. « Crois-tu qu’ils se souviendraient de mon visage ? » Une question innocente qui révélait quelques doutes sous-jacents. « Peut-être aurais-tu pu porter une armure de garde pourpre, juste pour la forme ? » L’idée lui arracha un sourire narquois. Elle ne pouvait que l’imaginer dans de tels accoutrements car il était certain qu’il n’oserait pas troquer sa cape pour celle pourpre de sa garde personnelle.

Ils ne leur restaient que quelques kilomètres avant d’atteindre l’entrée de la ville. D’ici, il était difficile de discerner les dégâts mais ils deviendraient probablement évidents lorsqu’ils se rapprocheraient.
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Statut marital : Célibataire
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Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMar 18 Juin - 0:29



When we stand face to face the world stops and lies still
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An 1000, Lune 8, Jour 22

Sebastian était éveillé depuis un certain temps déjà, en vérité, avant de quitter le silence agréable de sa chambre à l’auberge, observant les lueurs de l’aube dansant entre les rideaux de la fenêtre, écartés par ses doigts, tandis que son esprit vagabondait sur les raisons de sa présence à Abyssal. Cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas mis les pieds, car il n'aimait pas beaucoup l'air marin qui se dégageait du port. Toutefois, il était particulièrement intéressé par cette mystérieuse magie si puissante qui avait secoué tout Metzli, causant des dommages plus ou moins importants, alors qu'il n'avait jamais lu à ce sujet, à l'exception des fragments d'ombre.

À dire vrai, il avait bien sa petite idée à propos de l'identité des personnes qui avaient tenté de subtiliser la Couronne juste avant que celle-ci ne soit détruite, s'il ne s'agissait pas seulement de Xanto Odair et sa clique, mais la Confrérie Noire était-elle réellement capable de réveiller de telles magies, en supposant qu'il ait vu juste ? Sebastian ne saurait le dire. Il n'avait pas de piste concrète. Cet incident ne faisait peut-être pas partie de leur plan de toute façon. Il n'osait donc pas avancer ses hypothèses pour le moment. Ce voyage impromptu lui permettrait peut-être de joindre l'utile à l'agréable dans ce cas. En effet, cela lui permettrait de passer un peu de temps en compagnie de Midona. Leur dernier échange était resté gravé en lui et l'expression de son visage sévère s'était légèrement adoucie en lisant le mot Amie à la toute fin du parchemin. Sa présence serait sa réponse. Il n'était pas arrivé en retard.

L'homme imposant au regard intelligent et observateur avait bien remarqué que Midona s’était levée tôt. Il parvenait même à distinguer une certaine fatigue sur ses traits, une faiblesse qu’elle tentait de dissimuler, alors il s’était contenté de la scruter du regard quelques instants, sans lui demander si tout allait bien, avant de lui emboîter le pas. Si Midona souhaitait se confier, elle le ferait. Il avait simplement poussé un peu plus de nourriture dans sa direction, presque discrètement, des fruits qu'elle aimait peut-être toujours, pendant qu'il savourait les dernières gouttes de sa tasse de thé. Il se disait qu'elle était trop préoccupée pour le remarquer. Prendre des forces était important. Il leur restait encore un peu de chemin à parcourir avant de parvenir à la ville.

Pourquoi Midona ralentissait-elle la cadence dans ce cas ? Son compagnon de route n'eut pas à attendre longtemps avant de connaître la réponse. Dans le cas contraire, cela ne l'aurait pas dérangé outre mesure, il était patient après tout – lorsqu'une certaine jolie rousse ne s'acharnait pas à l'acculer au pied du mur quoi qu'il en soit. Sebastian souffla presque avec irritation à la mention de la Garde Pourpre, une sorte de rire sarcastique. La Reine de Metzli n'avait pas demandé à ses protecteurs habituels de l'accompagner. Il ne serait pas ici, à ses côtés, s'il portait cette fameuse cape violacée au titre reluisant d'honneur jusqu'aux récents événements. Non, cette vie n'était décidément pas faite pour lui.

« Je peux te prêter ma cape si tu y tiens. » proposa-t-il en guise de compromis, prêt à dégrafer ce bout de tissu dans la seconde si elle acquiesçait.

Ce serait peut-être un exercice amusant pour elle afin de découvrir ce que le peuple pensait vraiment de sa Reine en déambulant dans les rues tranquilles de la ville portuaire bien que ce ne serait pas uniquement des mots louables, il en avait bien peur. Moins risqué aussi, bien que Sebastian comptait tout faire pour demeurer près d'elle. Juste pour s'assurer de sa sécurité. Au moins, si elle ne se limitait pas à lui donner des ordres pendant toute la journée, ce voyage pourrait bien lui plaire. Cela dépendrait de ce qui les attendait ; une vision d'horreur à n'en pas douter si la reconstruction n'allait pas bon train.
 

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○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMar 18 Juin - 21:40

When we stand face to face

the world stops and lies still


La rousse éprouvait des difficultés à cacher le manque de sommeil. À vrai dire, elle vivait avec une dette de sommeil depuis si longtemps que les cernes qui marquaient ses yeux semblaient désormais faire partie de son visage. Elle avait le sentiment d’être toujours fatiguée, de se trainer à certains moments de la journée, et de manquer de volonté pour réaliser des choses qui lui auraient apporté plus de joie auparavant. Cependant, et même si elle sentait ses paupières un peu lourdes, elle était contente d’être en compagnie de l’Hesediel. À plusieurs moments, elle se surprit à se tourner dans sa direction pour s’assurer qu’il était bien à ses côtés. En plus de cela, cette sortie était un prétexte pour se retrouver seuls, tous les deux, et hors du château d’Itzal où il y avait toujours des yeux qui trainaient. Sebastian était comme elle l’avait toujours connu et cela la soulagea. Pas besoin de faire semblant car il ne lui posait pas de question et se contentait d’être à ses côtés, d’être un soutien discret. Il ne la brusquait pas. Enfin, pas cette fois-ci tout du moins. Elle n’avait qu’à y repenser pour sentir à nouveau ses doigts pétrir ses épaules, lui rappelant qu’il pouvait la brusquer s’il s’en donnait les moyens. Et si le sujet en valait la peine, probablement.

Un sourire s’afficha sur ses lèvres roses lorsqu’il réagit en ricanant presque, à sa boutade sur l’armure pourpre qu’il aurait pu porter. Elle avait été certaine que cela le ferait réagir.

« — Tu as raison, l’armure ne t’irait probablement pas. » Répondit-elle d’une voix qui aurait pu paraitre entièrement sérieuse si elle n’avait pas eu un sourire sur le coin des lèvres, un peu moqueuse. Elle fit non de la tête à sa proposition après avoir hésité pendant un instant, un peu prise au dépourvue qu’il lui propose sa propre cape pour se dissimuler dessous. « Non, merci. Je me suis assez cachée pendant toutes ces lunes. J’en ai assez ! » Et sur ce, elle relança Twilight au galop, ses longs cheveux roux nattés battant son dos.

Elle n’était pas une fugitive, plus une exilée, simplement la Reine du Royaume dans lequel elle s’estimait libre de marcher. Midona avait longtemps dissimulé ses cheveux qui, couplé au teint blafard de sa peau, donnait un bon indice sur sa race. Il n’y avait que lors de son dernier voyage, l’ultime traversée d’Hyrule pour rejoindre Portua, que la rousse avait voyagé entièrement vêtue d’un autre accoutrement. Se balader de la sorte, sans même essayer de se dissimuler un peu, ne serait probablement pas du goût de Talia si elle l’apprenait, ni du reste de la Cour de Metzli. Midona prit conscience qu’elle s’en moquait. Elle avait envie de respirer, de vivre un peu, d’arrêter de se préoccuper de ce qu’elle devait faire. Après tout, elle était une abrutie qui se préoccupait beaucoup trop du regard des autres, alors il fallait qu’elle lâche prise. Maintenant, il n’y avait plus qu’à savoir si les personnes qu’ils croiseraient la reconnaitraient et s’ils seraient menaçants ou méfiants face à elle. Dans tous les cas, la rousse serait prête à réagir. Même sans protection armée, la jeune femme pouvait se défendre. Et elle était persuadée qu’elle n’avait pas besoin de cela pour se faire respecter.

Elle avait hâte d’arriver à Abyssal pour commencer leurs recherches. Le premier lieu qu’ils devraient rejoindre serait les quais. On lui avait conté la taille des vagues qui avaient déferlées sur les bateaux et les bâtiments, détruisant tout sur leurs passages avec grands fracas. Elle avait demandé qu’on déblaye rapidement les dégâts pour commencer à réparer rapidement. Elle ne pouvait pas laisser Abyssal en proie à la destruction, alors que les marchandises partaient de cette ville. Ne rien faire pourrait mettre en péril la vie de son Royaume car le commerce aidait ses habitants à vivre. À mesure qu’ils progressaient vers la ville, la jeune femme prit conscience que certains grands édifices du front de mer n’étaient plus entiers, ou bien avaient complètement disparus. Elle ne pouvait qu’imaginer la violence de la tempête qui avait fait s’écrouler une partie de la ville. D’une certaine manière, elle aurait préféré que le cataclysme ne touche qu’Itzal car elle aurait pu le relier aisément à la salle dissimulée sous le Trône. Or, on lui avait dit qu’un grand nombre d’endroits avaient été touchés, et pas qu’à Metzli. Ce n’était pas rassurant et cela compliquait grandement la tâche.

Elle espérait que Sebastian aurait quelques réponses, même s’il ne pouvait pas toutes les détenir. Assurément, s’ils pouvaient découvrir quelque chose, l’érudit pourrait lui apporter de précieux conseils. Midona était disposée à l’écouter. Son avis sur les évènements l’intéressait. Elle était prête à lui faire confiance en dépit de la méfiance et du doute qui restaient tapis en elle.

Ils chevauchèrent encore quelques temps avant d’atteindre les abords de la ville. Midona ramena sa jument au trot, flattant son encolure avec douceur. Elle se tourna dans sa selle vers son compagnon de voyage.

« — Les dégâts les plus importants sont sur les quais, je te propose de nous y rendre en premier ? » Lui demanda-t-elle, l’encourageant à lui dire s’il pensait différemment. La rousse avait l’habitude de donner des ordres mais elle ne savait pas tellement dans quel sens prendre cette quête-là. Elle s’était simplement dit qu’ils iraient sur le port d’Abyssal et qu’ils trouveraient bien un os à ronger là-bas. « Il faut toujours se rendre sur les lieux du crime, n’est-ce pas ? » Le point zéro, la genèse, d’une quête était l’endroit où il fallait débuter les recherches. Elle avait appris ça avec lui, lorsqu’il lui avait expliqué l’importance des recherches et de les débuter au bon endroit. Elle avait essayé d’user de cette façon de faire pendant sa quête en Hyrule, sauf que la genèse des Fragments d’Ombres se trouvait à Metzli, non en Hyrule.

Sa jument prit finalement le pas tant il y avait de personnes dans les rues et que la circulation se faisait difficile. Des gens marchaient à pied, d’autres se frayaient un chemin en chariot, et tout ce beau monde devait passer par l’artère centrale pour atteindre le port. Midona joua de ses rênes mais sa jument peinait à avancer et elle craignait de bousculer quelqu’un. Des visages curieux se tournaient déjà vers eux. Pour un œil averti, les deux chevaux sur lesquels ils étaient juchés, n’étaient pas ceux du commun des mortels. Ils ne passeraient peut-être pas inaperçu si longtemps.
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Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyLun 24 Juin - 22:40



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An 1000, Lune 8, Jour 22

Ce n'était pas la réponse obtenue qui poussa Sebastian à la laisser prendre les devants. Il était étonné, sans l'être vraiment, et il pouvait ainsi l'observer à sa guise, sans avoir à se dissimuler, envahi d'une pointe de fierté. Il se surprenait à sourire presque tout naturellement. Le sourire léger de Midona lui rappelait des souvenirs bien plus heureux, lorsque le monde était encore bien simple sous leurs regards curieux. Midona avait toujours eu un esprit aventurier et ne laissait aucun obstacle l'arrêter. Son compagnon, pour sa part, ne prenait souvent que des risques calculés, ce qui avait tendance à faire l'objet de moqueries sans méchanceté entre eux.

Il s'efforça de commenter ce qui se trouvait sur leur passage. D'ailleurs, Psysalis n'avait pas été entièrement épargnée par le séisme, si aucun dommage sévère n'était à déplorer dans la région où les Hesediel avaient élu domicile. Sebastian demeurait toutefois songeur. Il ne s'était jamais demandé jusqu'à ce jour quelle pouvait bien être la source à l'origine de la magie. À ses yeux, c'était tout naturel, c'était ce qui leur avait été appris, mais il fallait admettre qu'il s'agissait là d'un sujet d'études pour le moins intéressant et il partagea cette vision des choses à Midona. Il se faisait toujours un peu plus loquace lorsqu'il était question des mécanismes complexes du monde qui les entourait.

Sebastian prit le temps de réfléchir à la proposition de son amie. Il faudrait bien passer par les quais tôt ou tard, il le savait, mais il rechignait encore un peu à s'avouer vaincu sur ce front. Son ton n'était pas celui du reproche lorsqu'il la reprit. Son expérience des recherches sur le terrain allait certainement leur être utile aujourd'hui afin de les aiguiller dans la bonne direction. Il fallait agir avec précaution et prendre la peine d'examiner le problème sous tous ses angles afin d'envisager chaque possibilité, mais il fallait également agir assez rapidement pour que le temps n'efface pas les traces dans une tempête par exemple. Au bord de mer, c'était un phénomène fréquent.

« Tu as raison, cependant, tes nobles sujets pourraient peut-être nous donner des pistes plus précises et nous épargner de perdre du temps précieux. »

À condition que ces sujets ne soient pas uniquement pendus à ses lèvres en guise d'admiration pour cette Reine qui prenait la peine de se déplacer jusqu'ici pour leur modeste village. Il leur frayerait un chemin à travers la foule d'une manière ou d'une autre si cela s'avérait nécessaire, observant la situation avec un œil vigilant, pour l'instant, parmi cette agitation bruyante. Voilà exactement pourquoi il n'aimait pas Abyssal, plissant le nez de manière désagréable. Il ne manquerait plus qu'il soit obligé de manger du poisson ; il se moquait bien que cela puisse froisser la population, ce n'était pas une option.
 

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Titre : Reine de Metzli
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Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMar 25 Juin - 22:47

When we stand face to face

the world stops and lies still


Alors que Sebastian commentait ce qu’il voyait à mesure qu’ils marchaient dans la grande rue principale, Midona l’écoutait d’une oreille un peu distraite, son regard voguant des bâtiments au visage de son ami. Il était soudainement un peu plus bavard. Forcément, elle aurait dû s’en douter. Quand il s’agissait de discuter des mystères de la magie et d’informations mystiques, l’homme bouillonnait de passion et était soudainement plus loquace. Elle aimait ça, chez lui, qu’il puisse être autant passionné par ces sujets. Elle l’avait toujours connu ainsi et cela était rassurant de le retrouver tel quel. Et bien que Midona n’y soit pas si sensible, elle s’était souvent laissé emporter par la fougue de ses paroles et par l’étincelle qui pétillait dans son regard pourtant si sombre d’habitude. La rousse répondait assez succinctement à ses mots, appuyant, questionnant de temps à autre, lui adressant un regard sinon, au moins pour lui signifier qu’elle l’écoutait même si elle n’avait rien à lui répondre.

Elle ne fut pas particulièrement vexée lorsqu’il la reprit sur son projet de se rendre directement au port. Néanmoins, elle fronça les sourcils quand il ajouta que ses sujets pourraient leur donner des pistes. La Reine ne s’était pas adressée à ses sujets depuis si longtemps qu’elle n’était plus certaine d’y parvenir correctement. Sa visite n’était pas officielle et elle n’avait pas eu l’intention de s’afficher aux yeux de tous de la sorte. Elle n’était pas habituée à de tels changements de protocole et, bien qu’elle s’efforçât de le cacher, elle se mit à redouter de prendre la parole devant tous ces gens. D’un autre côté, elle entendait qu’avoir des informations des premiers concernés serait bien plus intéressant dans leurs recherches. La rousse avala sa salive et se renferma un peu tandis que leurs chevaux continuaient de se frayer un chemin dans les rues. Ils débouchèrent finalement sur la place de la ville. Cela fourmillait de monde et Midona savait que c’était l’endroit le plus propice pour s’adresser aux habitants.

Elle emmena sa jument au centre de la place, entrainant Sebastian dans son sillage. Là, elle s’arrêta et jeta un regard circulaire. La rousse adressa un rapide regard à Sebastian, réfléchissant à ses mots. S’attendait-il à ce qu’elle prenne la parole comme elle s’apprêtait à le faire ? De nombreuses personnes les regardaient, se questionnant sur leurs présences ici. Une main ferme sur les rênes, Midona se redressa dans sa selle. Elle paraissait si grande et si fière, juchée sur sa grande jument noire.

« — Habitants d’Abyssal, je suis Midona Vajanská ! Je suis venue en personne pour en apprendre davantage sur la destruction de la ville. Je souhaite autant que vous que Metzli se relève de cette épreuve, c’est la raison de ma présence ici. » Sa voix forte portait dans la foule Le silence s’était installé. Tout le monde la regardait, l’écoutait. Elle aurait pu avoir le trac mais les mots lui venaient aisément à mesure qu’elle parlait. La dernière fois qu’elle avait eu une audience aussi nombreuse, son château s’était écroulé. Espérons qu’elle ne perdrait rien cette fois-ci. Elle se tourna vers son compagnon, un air hautement sérieux sur le visage mais un œil averti saurait reconnaitre qu’elle y prenait du plaisir. « Je suis accompagnée de Sebastian Hesediel dans cette tâche, l’érudit le plus brillant du Royaume. Avec son aide, et la vôtre, je compte percer le mystère de la destruction d’Abyssal. » Elle marqua une pause, détachant son regard de Sebastian pour scruter ses sujets à nouveau. « Nous nous présentons aujourd’hui devant vous car nous avons besoin de votre aide. Nous devons savoir ce que vous avez vu ou entendu le jour de la destruction de la ville. Je vous fais la promesse qu’Abyssal sera reconstruit plus beau et plus grand, et que Metzli pourra de nouveau prospérer grâce à vous ! »

La Reine leur adressa un léger sourire, à tous ces visages qui la regardaient, un peu trop béatement. Elle entendait des gens parler entre eux, des personnes qui répétaient son nom, qui semblaient un peu éberlués d’être face à la Reine de Metzli. Gardant un visage sérieux et des traits presque froids, elle pivota un peu son visage vers Sebastian.

« — Voilà. Ça te plait ? » Lui murmura-t-elle en lui glissant un regard, un sourire en coin à nouveau.

Il voulait une femme fière et une battante, elle espérait être à la hauteur de ses espérances. Maintenant il fallait que ses efforts soient récompensés. Seule avec lui, au milieu d’une foule telle que celle-ci, Midona se sentait vulnérable. Elle cacha ses craintes derrière son masque. Elle ne devait pas montrer qu’elle les craignait, qu’elle craignait quiconque à vrai dire. Ce n’était pas facile pour elle qui avait tant souffert ces derniers temps. La présence de Sebastian auprès d’elle la rassurait un peu même si elle se doutait qu’il ne pourrait pas la protéger de tout.

Les voix s’élevaient de nouveau autour d’eux et les gens se rapprochaient curieusement pour la regarder de plus près, s’assurer que la femme qui se tenait près d’eux, était bien celle qui dirigeait le royaume. Ils adressaient également à Sebastian des regards curieux. Ils ne le connaissaient pas et la trahison de Xanto Odair avait dû faire beaucoup de bruit dans tout le Royaume. Que la Reine se présente accompagnée d’un autre homme ferait couler de l’encre, elle n’en doutait pas. Est-ce que Sebastian serait gêné de toute cette attention ? D’un regard presque innocent, elle le scrutait, comme pour jauger ses réactions. Quant à Midona, l’attention qu’on lui portait ne la gênait pas même si cela lui procurait une drôle de sensation, après avoir vécu dans l’anonymat pendant de si nombreuses lunes. Par moment, elle ne s’était plus sentie Reine. Même encore aujourd’hui, elle n’avait plus de couronne.

« — Majestée ! Majestée ! » Entendit-elle à plusieurs reprises. Certaines personnes acclamaient le fait qu’elle se soit déplacée jusqu’à eux. Elle voyait l’étonnement dans leurs regards mais également la reconnaissance.

« — Votre Majestée… » Un homme un peu maigrichon s’approcha de sa jument, adressant un regard à Sebastian au passage. « Si vous voulez bien vous donner la peine, j’étais présent ce soir-là et j’ai observé des… phénomènes. Si vous me suivez, je peux vous montrer où je l’ai vu. » Il ponctua sa phrase d’un sourire poli.

Midona se tourna vers Sebastian pour le questionner du regard puis fit avancer sa jument vers cet homme pour le suivre. Qu’est-ce qu’ils risquaient ?
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Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyLun 1 Juil - 0:04



When we stand face to face the world stops and lies still
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An 1000, Lune 8, Jour 22

Sebastian parlait peu, mais son regard ne s'en retrouvait que plus attentif aux menus détails par le fait même. Il savait parfaitement lire l'hésitation qui animait la jeune femme alors qu'elle se retrouvait ainsi confrontée à la suggestion de se servir de toutes les cartes qu'elle possédait afin de parvenir à ses buts. Il ne l'obligerait pas à suivre une direction ou l'autre, avec ses yeux perçants ou ses sarcasmes, pas cette fois. Après tout, ce n'était pas pour se faire remarquer que leur cortège restreint s'était déplacé. Toutefois, il espérait en son for intérieur que Midona ne recule pas. Si elle ne commençait pas bientôt à se délester de ses doutes à propos de sa place sur le trône de Metzli, il craignait qu'elle ne parvienne jamais totalement à s'en remettre, hantée par le poison de son ancien conseiller et l'emprise que ce dernier exerçait encore sur sa vie. L'érudit à ses côté aujourd'hui se doutait qu'il ne pouvait pas l'aider à retrouver son chemin, tandis que la confiance n'était pas parfaitement rétablie, mais il pouvait l'aiguiller dans la bonne direction, pour autant qu'elle accepte de l'écouter ou à tout le moins d'envisager sa vision des choses. Le silence s'engouffra autour des deux Twili si bien que Sebastian regretta presque d'avoir pris la parole et de s'être risqué à s'aventurer sur ce terrain glissant. Elle lui avait demandé son opinion, comme si elle s'en souciait vraiment, alors elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même !

Il ne s'attendait certainement pas à cet arrêt soudain sur la grande place de la ville. Il sentait le regard curieux des gens sur lui, mais il ne s'en formalisa pas outre mesure. Son rôle était de protéger la Reine Crépusculaire et de l'aider dans sa quête. D'ailleurs, celle-ci prit grand soin de le souligner lors de son discours ! L'érudit le plus brillant du royaume ... Sebastian aurait probablement dû se sentir flatté, peut-être même laisser tout cela lui monter à la tête, mais il se contenta de soupirer discrètement : il fallait toujours qu'elle en mette trop. Maintenant, tout le royaume allait être mis au courant de cette affaire bien croustillante pour mieux alimenter des rumeurs. Génial.

« Puisque tu apprécies ma franchise, je dois te dire que je ne sais pas si je dois être impressionné ou terrorisé. » lui répondit-il dans un murmure similaire, en secouant vaguement la tête, pourtant avare de compliments. Il était sérieux et tiré à quatre épingles en toutes circonstances, mais un petit sourire amusé vint bel et bien orner ses lèvres, l'espace de quelques secondes. Un battement de cils et elle l'aura manqué.

Le Twili était peu habitué à recevoir autant d'attention et cela aurait pu le mettre dans l'embarras, mais il restait fier aux côtés de Midona. Il s'assurerait de ne pas être un poids pour elle et de ne lui apporter aucun préjudice en public. Ce ne serait pas digne d'un noble de sa trempe, droit dans ses bottes, discret mais distingué. Un homme se présenta alors devant Sa Majesté en prétendant qu'il avait des choses à leur montrer. Voilà qui était bien vague et intriguant. Sebastian se demanda si tout ceci n'était pas un piège afin de les entraîner à l'écart pour mieux s'en prendre à la source de toute cette adoration parmi la foule. Ce serait une grave erreur : les deux voyageurs savaient parfaitement se défendre et il était là plus pour la forme et pour parer à toute éventualité. Il n'eut pas le temps de partager ses doutes de toute façon que la rousse se lançait déjà à la suite de l'homme maigrichon qui pour sa part continuait de jeter des regards méfiants à Sebastian, ce que ce dernier lui rendait bien volontiers.

Le trajet ne dura que quelques minutes, cependant, le duo improbable n'était pas au bout de ses surprises. Il fallait à présent abandonner leurs chevaux afin de s'enfoncer dans un sous-sol qui servait à entreposer des vivres selon la saison. L'air y était légèrement humide, mais plus frais et agréable de l'avis de Sebastian qui se détendit un peu en constatant qu'il n'y avait guère d'endroit où dissimuler une embuscade dans cet endroit. Il était possible de se tenir debout, mais le plafond n'était pas particulièrement élevé non plus. Il restait ce villageois, il ne fallait pas le sous-estimer par ses apparences, certes, mais il ne devrait pas poser une énorme menace si des idées tordues lui traversaient soudainement l'esprit comme séquestrer leur Reine pourquoi pas, encore moins contre une maîtrise excellente de la magie des ombres.

« Bien. Nous vous écoutons. Que s'est-il passé ? Était-ce le soir ou le matin ? Avez-vous ressenti quelque chose de particulier ? Pourquoi étiez-vous ici ? »

Les opales fines de l'érudit scrutaient la pièce à la recherche de la moindre trace résiduelle de l'évènement. Il aurait été ravi que celui-ci se reproduise en leur présence, mais cela remontait à plusieurs jours à présent, donc il n'y croyait pas tout à fait. Sa voix était calme et posée, presque avenante, et il prenait son temps pour encourager cet homme à se confier au fil des questions. Il était dans son élément. Et puis, les souterrains pouvaient parfois receler de bonnes surprises, à condition de ne pas s'y retrouver coincé contre son gré !
 

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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
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○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMar 2 Juil - 19:03

When we stand face to face

the world stops and lies still


Il n’avait pas tout à fait été heureux d’être mis au centre des projecteurs. Les regards pesaient désormais lourds sur ses épaules autant que les siennes et la rousse n’était pas mécontente de son petit effet. Il n’y avait aucune raison qu’elle soit la seule à se montrer devant son peuple. Sebastian pourrait aussi y consentir, s’il prenait conscience de cette nécessité, d’être à l’écoute et à leur niveau. Elle avait au moins appris cela lors de son errance car elle était certainement plus attentive à son environnement, plus accessible qu’auparavant. Elle, qui n’avait réellement connue que la noblesse, avait marché à côté de roturiers auxquels elle n’aurait jamais adressé un regard dans d’autres circonstances. Elle avait même été particulièrement proche de l’un d’eux, ce qui était un secret qu’elle comptait farouchement garder, au plus profond de sa boite de pandore.

Un fin sourire s’était affiché sur ses lèvres lorsqu’il rétorqua ne pas connaitre son état d’esprit face à ce qu’elle venait de faire. La rousse le scruta de ses prunelles bleues, un air malicieux pendant quelques secondes, juste assez pour lui signifier qu’elle en était ravie. Elle était certaine qu’il en faudrait davantage pour l’impressionner ou le terroriser. Il la faisait simplement marcher. Midona était tout de même satisfaite de ce petit discours, elle s’était redressée dans sa selle, le visage fier et les épaules droites. Elle était dans son élément, finalement, même si les doutes reviendraient probablement bien vite pour lui murmurer toute la méfiance qu’elle se devait de conserver dans une situation telle que celle-ci. Car si elle avait le contrôle jusqu’à maintenant, elle pouvait le perdre bien rapidement.

Ils suivirent l’homme maigrichon qui voulaient leur montrer quelque chose. Au bout de quelques minutes, ils descendirent de cheval et rejoignirent cet homme dans un sous terrain. La Reine n’était pas à l’aise dans cet environnement. Elle n’aimait pas particulièrement les endroits exigus et l’humidité qui régnait sous la terre la gênait. S’efforçant de ne pas montrer son inconfort, elle se contenta de suivre son chemin, marchant à côté de Sebastian, puis derrière lui, le laissant naturellement prendre la main sur la suite des opérations. Ce qu’il fit bien vite, posant des questions au mystérieux interlocuteur. La rousse darda sur ce dernier un œil méfiant puis avança pour s’enfoncer dans l’entrepôt sous-terrain, touchant du bout des doigts les tonneaux poussiéreux entreposés là. Il y avait une drôle d’odeur dans l’air, celle du renfermé mais aussi une autre, plus ocre, plus désagréable à son nez qu’elle fronça.

« — Ce soir-là, la terre s’est mise à trembler. » Reprit l’homme dont le regard passait de la Reine à son acolyte. « J’ai ressenti une forte oppression dans la poitrine, je pouvais à peine tenir debout. Les tonneaux tremblaient si forts que j’ai cru qu’ils allaient exploser ou se renverser. » Il secoua un peu la tête, troublé d’imaginer de nouveau la scène. « C’est le sous-sol dans lequel je stocke des aliments et du vin, pour qu’ils soient à l’abri de la lumière avant de les charger dans un cargo. »

L’homme scruta intensément Sebastian, puis se tourna vers Midona. La rousse ne trouvait rien à l’œil nu. Le sous-sol était juste un sous-sol humide et froid. Un endroit qu’elle n’aimait pas. Elle porta à son nez sa manche et toussa un coup.

« — Quelle est cette odeur ? » Demanda-t-elle.

« — Je ne sais pas. Elle est là depuis le tremblement de terre. Il y a eu comme une brume d’une étrange couleur avant que la terre ne cesse de trembler. C’est alors que j’ai entendu des cris et que je me suis hâté à la surface. » Expliqua-t-il, croisant les bras. « Les vagues ont déferlé une dizaine de minutes plus tard. Elles étaient immenses, gigantesques, et j’ai bien cru qu’elles engloutiraient tout Abyssal ! » Il schématisa ses mots avec ses bras, comme s’il pouvait réellement montrer le gigantisme de telles vagues ravageant le port.

La rousse fit volte-face et rejoignit Sebastian ainsi que l’étranger d’un pas calme et silencieux. Elle adressa un sourire poli à cet homme, hochant doucement la tête pour le remercier de son témoignage.

« — Ce fut le même cataclysme qu’à Itzal. La terre s’est fendue, la gravité était telle qu’il était difficile ne serait-ce que de tenir debout, une brume turquoise est apparue. » Dit-elle tandis que l’homme hochait frénétiquement la tête, signe qu’il avait vécu la même chose. « Avez-vous vu autre chose ? Un individu louche ? » L’interrogea-t-il à son tour.

L’homme la scruta un instant, passant un doigt sur ses lèvres et sourit.

« — Vous savez, Votre Majestée, il y a souvent des personnes un peu louches qui rodent près des quais, des hommes en quête d’un butin facile, ou qui veulent se glisser dans un cargo pour faire la traversée gratuitement, ou tout simplement pour éviter des regards trop curieux. Il est difficile de savoir qui est plus louche qu’un autre… » Il haussa les épaules. « De toute façon, j’étais ici lorsque ça a commencé à trembler, et quand je suis remonté, il régnait une telle panique que je n’ai rien remarqué de plus. Pardonnez-moi. »

Il lui adressa un grand sourire tandis que la Reine le considérait d’un œil mi-suspicieux mi-bienveillant. Il lui semblait sincère et il n’avait pas de raison de lui mentir. Les informations données par l’homme étaient identiques à celles qu’elle avait reçu. Le phénomène était le même, mais cela ne leur donnait pas l’instigateur d’une telle attaque. Il les reconduisit tranquillement à l’entrée du sous-sol, vers leurs chevaux, et les laissa là après avoir présenté une dernière fois ses respects pour sa Reine et son compagnon.

« — Tu as l’impression d’avoir gagné du temps, toi ? » Lui glissa-t-elle en balayant les environs du regard. Parce qu’elle avait l’impression de ne rien avoir appris de plus.
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Sebastian Hesediel

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Âge : 30 ans
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Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyDim 7 Juil - 5:35



When we stand face to face the world stops and lies still
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An 1000, Lune 8, Jour 22

Voilà beaucoup de bruit pour de bien maigres informations. Le récit était intéressant, cet homme aurait pu être conteur dans une autre vie, et il aurait pu amuser beaucoup de gens, mais cela n'empêchait pas Sebastian d'être dépité. Le retour de son silence le démontrait bien tandis que les salutations polies d'usage étaient échangées. Le sombre twili darda son regard sévère sur le visage circonspect de son amie. Était-elle vraiment obligée de souligner que cette suggestion n'avait rien donné en plus de révéler leur présence à Abyssal ? Il revenait donc à lui seul de prouver que cette expédition n'était pas un vaste échec sur toute la ligne.

« Eh bien ... Cette brume m'intrigue. Nous pouvons aussi supposer maintenant que notre incident prend racine dans la terre. J'ai déjà entendu parler de rumeurs à propos de mages qui sauraient manipuler la gravité à leur guise bien que je n'en ai jamais vu à l'œuvre, si ce n'est pas de la simple magie élémentaire ou encore l'œuvre d'une relique, mais celle-ci devrait alors être aussi puissante que les fragments d'ombre pour que les répercussions se fassent ressentir à une telle échelle. Quoi qu'il en soit, nous sommes à la recherche de personnes peu honorables, cela ne fait aucun doute. Tu connais quelqu'un qui correspond à cette description ? »

Il tâtait le terrain. Il supposait que la Reine Crépusculaire détenait certaines informations qui n'étaient pas connues du commun des mortels. Par exemple, lui-même ne connaissait l'existence de la Confrérie Noire que par le biais de son père et d'un sinistre concours de circonstances. De plus, la position de Midona lui permettait de rencontrer toutes sortes de personnes ou encore d'envoyer ses petites mains superviser les quatre coins du royaume. Qu'allait-elle consentir à lui révéler ?

« Ces découvertes ne se pressent pas. » conclut-il en haussant les épaules. « Nous pouvons rebrousser chemin si ta curiosité est satisfaite. »

Il disait cela sur un ton détaché, pourtant, Midona devait savoir qu'il n'était pas habituel pour cet homme de lâcher prise aussi vite sur une affaire en cours, encore moins si celle-ci piquait son intérêt. Pourquoi avait-il accepté de l'accompagner déjà ? Sebastian espérait juste pouvoir passer un moment plus agréable en sa compagnie que leur petit incident à Itzal. Il commençait malheureusement à avoir l'impression que c'était trop demander. Cela minait un peu son humeur. Le fait qu'aucun indice ne semblait exister ici ne l'encourageait pas non plus. La jeune femme croirait sûrement que c'était cette raison précise qui contrariait autant l'érudit. Le trajet avait été long avec la promesse d'une découverte intéressante. Elle avait rusé pour le piéger. Pour ce qu'elle en savait, c'était peut-être la seule raison de sa présence.

Il n'était pas du tout maussade parce qu'il avait envie de déguerpir de cet endroit le plus rapidement possible au lieu de se voir bien obligé de se rapprocher du port afin de faire avancer leurs recherches. Il se remémora la hauteur des vagues mimée plus tôt et cela suffisait presque à lui donner le tournis. Cette femme parfois bien énervante ne risquait pas de lui donner raison sans se rendre sur place comme prévu. Sebastian s'arma de courage. Il n'y avait pas de raison d'être nerveux. Il n'avait aucune raison de mettre les pieds dans l'eau. Même si c'était le cas, il n'en mourrait pas. En théorie. Tant qu'il ne s'éloignait pas trop du rivage. Tout cela le rendait beaucoup trop humain. Il comptait donc rester stoïque face à l'adversité. Midona préférerait peut-être s'attarder davantage en ville, si elle ne consentait pas à abandonner cette quête insensée, maintenant que sa présence était connue et comportait donc certains risques. Faisait-elle donc confiance au Hesediel à ce point ? C'était un véritable compliment ...
 

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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyDim 7 Juil - 17:43

When we stand face to face

the world stops and lies still


L’Hesediel était de nouveau maussade et n’apprécia pas tellement son trait d’esprit. La Reine se contenta donc de l’écouter lorsqu’il prit la parole, rejoignant sa jument et caressant distraitement son encolure. Son geste se figea quand il évoqua l’existence de mages capables de manier la gravité. La rousse fit de son mieux pour garder un visage neutre mais elle sentit le sang lui monter dans les joues, sans qu’elle ne puisse s’en défendre. Et lorsqu’il la questionnait sur des connaissances qu’elle pouvait avoir sur des personnes louches, la rousse secoua un peu la tête et détourna son visage du sien, attrapant les rênes de sa jument et les remettant par-dessus son encolure. Oui, elle connaissait un homme qui maniait cette magie et il était précisément celui auquel elle ne désirait pas penser. Pouvait-elle décemment lui avouer l’existence de cet homme ? Mais le Piaf lui avait sauvé la vie en usant de cette magie. Il était clair qu’il manquait d’endurance dans l’usage de sa magie et que le cataclysme qui avait touché son Royaume ne pouvait pas être lié à lui.

Midona prit conscience que si elle ne trouvait pas quelque chose à redire très vite, il se rendrait compte de sa gêne. Il voyait toujours tout, qu’importe avec quelle force elle essayait de se dissimuler face à son regard perçant. Elle était dans le flou complet, c’était bien le plus effrayant. Pouvait-elle le lui avouer, à cet homme qui la jugerait sans merci, qu’elle naviguait à vue ? Elle se tourna de nouveau vers lui, le visage un peu pincé, espérant que les couleurs de ses joues se soient évanouies.

« — À part la Confrérie Noire, non. Une chose est certaine, la magie ne venait pas de Xanto. » Elle revoyait le visage surpris et terrifié de son ex-conseiller quand la couronne lui avait été dérobée. Il n’avait rien prévu de tout cela. Elle réfléchit. « J’ai été loin de tout pendant de nombreuses lunes et, bien que j’aie gagné des alliés, le nombre de mes ennemis semble avoir également grandis. Le Yiga qui a essayé de me tuer pendant le Millénaire de l’Unification pourrait très bien être aussi dans le coup. » Elle exhala un soupir. « Je ne sais pas. » La rousse le dévisagea un moment, hésitante. Il avait une façon de la regarder qui la rendait si vulnérable, elle avait le sentiment de ne pas pouvoir lui mentir. Ses yeux la sondaient et elle ne pouvait qu’avouer. « J’ai rencontré un homme qui maniait la gravité… Quand j’étais en Hyrule. » Oh, le terrain était glissant. La rousse se fit violence pour ne pas détourner le regard et paraitre factuelle. « Il est impossible qu’il ait quelque chose à voir là-dedans. Il ne serait pas capable de provoquer tout cela, et il m’a aidé quand j’étais en bien mauvaise posture. » Quand elle y réfléchissait, il ressemblait pas mal à la description… Un voleur qui maniait la gravité… Sauf que l'homme en question était mort sous les décombres. Et elle l'aurait reconnu quand il lui avait subtilisé son joyau. Elle se détourna cette fois-ci. Elle aurait mieux fait d’apprendre à mentir pendant tout ce temps.

Puisqu’elle était censée revoir Robyn quand sa mère aura été retrouvée, elle pourrait lui poser la question à ce moment-là. Le visage de la Reine s’assombrit un peu. Il ne pouvait pas la trahir, n’est-ce pas ? Aurait-il pu faire en sorte de lui montrer que ses pouvoirs n’étaient pas si puissants pour qu’elle ne puisse pas l’incriminer par la suite ? Non… Elle ne devait pas se laisser aller à la paranoïa. Elle ne pouvait pas être faible au point de douter des personnes qu’elle considérait comme ses amis. Midona ne pouvait pas croire qu’elle ait donné sa confiance à un homme capable de lui mentir à ce point. Et elle l’avait embrassé. La rousse prit doucement conscience qu’elle se sentait particulièrement embarrassée de penser à cet homme qu’elle avait désiré peu de temps auparavant, alors qu’elle était avec Sebastian. Ce n’était pas comme si elle avait trompé quiconque ! Le Twili qui l’accompagnait avait déjà dû trouver une autre femme depuis tout ce temps, qu’en savait-elle ? Bien sûr, qu’elle le désirait toujours. Seul un aveugle n’aurait pas été en mesure de le voir.

Midona pivota la tête vers Sebastian et fronça les sourcils quand il lui proposa de rebrousser chemin. Elle en fut prise de court car elle ne s’était certainement pas attendue à entendre ces mots sortir de la bouche de l’érudit.

« — Pardon ?! L’érudit le plus brillant du Royaume va-t-il abandonner si facilement ? » Sa voix était un peu moqueuse, cette fois-ci, mais teintée de surprise. « Je ne compte pas m’avouer vaincue si vite, nous ne sommes pas encore allés voir le port. » Et il était hors de question qu’elle fasse demi-tour tant qu’elle n’y serait pas passée. « Ma présence t’est-elle déjà insupportable, Sebastian ? » La question était posée presque de façon innocente mais l’absence de sourire démontrait un certain sérieux. Est-ce qu’il voulait déjà s’éloigner à nouveau ?

La rousse remonta sur sa jument d’un bond et attendit que son compagnon en fasse de même pour prendre le chemin du port. Elle commençait à se douter des efforts de l’Hesediel pour éviter de se rendre au port. Il était louche. Il avait bien trouvé une raison de ne pas y aller à leur arrivée, mais maintenant qu’ils devaient bien s’y rendre, son comportement semblait un peu différent. Il était crispé. Midona peinait à savoir si c’était la conséquence de leur absence de résultat ou si cela avait à voir avec leur visite au port. Elle le considéra un moment puis encouragea sa jument en avant d’un claquement de langue. Maintenant que tout le monde savait que la Reine de Metzli était à Abyssal, les gens ne se gênaient pas pour se mettre en travers de son chemin pour lui parler ou la regarder avec des yeux ronds. La rousse se frayait un chemin tranquillement.

« — Es-tu déjà monté sur un bateau ? » Lui glissa-t-elle d’une voix plus légère, scrutant ses réactions.

Un grand bateau de pêche revenait justement et délivraient toute sa prise pour l’éviscérer et la mettre en vente. L’odeur était difficilement soutenable et la rousse eut le réflexe de mettre la manche à son nez tandis qu’elle s’éloignait pour se rapprocher des quais qui avaient été détruits et dont les débris recouvraient le sol à certains endroits. Ils furent bien obligés de poursuivre à pied sur les quais. Midona monta sur l’un des quais, dont le bout était effondré. Elle se rapprocha de l’extrémité du pont, hésita lorsque les planches craquèrent sous ses pas puis fit demi-tour pour rejoindre Sebastian d’un pas léger. Il était resté un peu en retrait et semblait encore plus crispé qu’avant. La rousse ne comprenait pas la raison de son comportement, faisant naitre des doutes en elle.

« — Qu’est-ce que tu as ? » L’interrogea-t-elle finalement un peu abruptement. « Je croyais que cette enquête t’intéresserait. Pourquoi ai-je l’impression que tu cherches à partir depuis que nous avons mis les pieds à Abyssal ? Ai-je eu tort en te proposant de me rejoindre ? Est-ce par politesse que tu as accepté mon invitation ? » Elle marqua un silence, le jaugeant. « Je t’ai connu plus déterminé. » Ajouta-t-elle de façon un peu provocante.

Ils étaient seuls sur le quai car il n’était plus utilisé en raison de sa fragilité. Ils avaient donc tout le loisir de discuter sans risquer que ce soit intercepté par de curieuses oreilles.
lumos maxima

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Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMar 9 Juil - 23:09



When we stand face to face the world stops and lies still
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An 1000, Lune 8, Jour 22

Il l'avait peut-être étonnée avec son manque d'enthousiasme pour leur aventure, mais Midona l'avait surpris à son tour en avouant qu'elle avait bel et bien connu un homme qui pourrait correspondre à cette définition précise. Elle restait bien évasive sur le sujet, mais son garde de la journée avait conscience que s'il tentait de satisfaire sa curiosité en lui posant des questions, il laisserait alors le champ libre pour que des questions lui soient adressées en retour. Il ne tenait pas du tout à devoir s'étaler sur les raisons qui justifiaient ce changement d'attitude inattendu. Il ne saurait pas garder éternellement le silence face au regard de la Twili. Cela expliquait d'ailleurs qu'il s'engagea à sa suite dans les petites rues d'Abyssal lorsqu'il lui fut demandé si sa présence était insupportable, secouant la tête pour répondre que non. Sa voix aurait-elle légèrement tremblé s'il avait pris la parole ?

Sebastian l'observa s'approcher du bord du quai en parfaite insouciance, tiraillé entre son désir de rester sur la terre ferme et celui de la rejoindre rapidement pour la ramener en lieu sûr. Il fallait être capable d'affronter ses peurs après tout. Néanmoins, à vue de nez, le bois semblait fragile, aussi, en ajoutant son poids, c'était prendre le risque que tout cela se brise sous leurs pieds. Cela n'aurait donc pas changé le fait qu'il se fasse apostropher de la sorte par la demoiselle au caractère de feu et de flammes. Il n'était vraiment bon qu'à la froisser. C'était peut-être de bonne guerre puisqu'il l'avait entraînée dans ce gouffre, même si c'était un accident, et qu'il l'avait bousculée sans y mettre lui-même beaucoup de délicatesse, en lui disant des choses qu'elle n'aimait pas entendre, mais qui pouvaient finir par résonner vraies à ses oreilles. Ne pouvait-il rien faire pour trouver grâce à ses yeux ?

« Tu confonds tout. » grinça-t-il entre ses dents.

Il inspira profondément quelques fois, pour tenter d'être moins crispé, avant de finalement se concentrer sur le visage de Midona, ne laissant aucun autre détail entrer dans son champ de vision et détourner son attention, pour quelques instants. C'était un moyen de reprendre pied, un tant soit peu, et de retrouver des miettes de son havre de paix intérieur. Elle le regardait de haut. Elle ne comprenait pas. Sebastian s'avança afin de réduire la distance qui les séparait et prit ses mains dans les siennes, lui qui préférait pourtant rester si loin de tout.

« Je suis désolé. Je dois t'avouer quelque chose. »

Il n'était pas certain de lui avoir déjà adressé ces mots. Son ton grave aurait pu laisser présager qu'il allait se montrer cruel en confirmant qu'il n'était venu ici que parce qu'il se sentait bien obligé de satisfaire les caprices de la Reine Crépusculaire. Ne venait-il pourtant pas d'affirmer le contraire ? Cela devait être la raison pour laquelle elle lui laissait prendre son temps, à moins qu'elle retienne son souffle, suspendue à ses lèvres.

« Je ne l'ai jamais dit à qui que ce soit. »

Le fils d'Aleksander Hesediel s'était rarement montré aussi hésitant. Il ne précisait pas ce détail parce qu'il croyait que son secret serait raconté à tout va une fois qu'il lui aurait avoué la vérité. Il lui faisait confiance. Il pouvait se tromper, évidemment. Il voulait simplement faire comprendre à Midona que cela lui demandait des efforts incommensurables de lui expliquer ce qui le rendait aussi mal à l'aise. Il en aurait été bien incapable si d'autres témoins se trouvaient dans les parages. Le Twili resserra un peu sa main froide, instinctivement, comme s'il avait peur qu'elle lui tourne le dos, le méprise, ou lui adresse de nouvelles accusations.

« Tout le monde a ses phobies n'est-ce pas ? »

Elle devait comprendre à peu près où il voulait en venir maintenant. Cette information devait la prendre de court. Cela répondait au moins à sa question : il n'était jamais monté sur un bateau, non. Il ne se retrouvait pas confronté à cet obstacle à Psysalis, ni souvent dans la majeure partie de Metzli, d'ailleurs, alors il était facile de s'afficher en tant que cet homme que rien ne pouvait atteindre. Il avait bel et bien été intéressé par ce mystère, et attendri qu'elle y ait songé, sinon, Sebastian serait probablement resté chez lui, en digne ermite qu'il était. Il était nécessaire pour lui de dire ces mots et de se défaire de ce poids. Il avait cru que son amie pourrait lui faire apprécier cet endroit. Il n'était peut-être pas encore trop tard pour cela, pas à pas, en commençant par son invitation, si la mer était calme. Inutile de se couvrir davantage de ridicule en ayant le mal de mer sur le pont puisqu'il n'avait pas le pied marin.

« Eh bien ... J'ai peur de l'eau. Je ne sais même pas vraiment nager. »

Le temps semblait s'être suspendu à l'infini. Toute son image venait de voler en éclats. Il craignait surtout que Midona réalise soudain qu'elle était tombée sous le charme d'un homme qu'il n'était peut-être pas tout à fait. Elle savait déjà qu'il se préoccupait énormément de sa famille et de ses proches, après tout, même s'il demeurait réservé.

« Ta présence est la seule chose qui me permet de tenir debout. »

Il sentait ses joues se réchauffer d'embarras tandis qu'il affrontait encore son regard, redoutant bien qu'elle se moque de lui, pourtant si brave, si fier, si rusé ! Il avait envie de disparaître. Dommage qu'il ne le puisse pas ; à moins que ce soit le souhait le plus cher de sa Reine. Et manquer ce spectacle ? Sûrement pas ...
 

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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMer 10 Juil - 19:36

When we stand face to face

the world stops and lies still


Maintenant que ses prunelles s’étaient de nouveau figées sur l’Hesediel, elle ne pouvait que contempler l’anxiété sur ce visage habituellement si froid. Il était si crispé qu’elle aurait pu s’en moquer d’une petite boutade, comme elle avait si souvent eu l’habitude de faire. Pourtant, elle se retint cette fois-ci, car le malaise qui le tourmentait devenait palpable. Elle craignait alors qu’un mot de plus, un mot de travers, ne le fasse exploser. Midona ne savait pas discerner si cela avait quelque chose à voir avec sa présence ou s’il était tourmenté par autre chose. Les doutes qui l’accablaient la poussaient à présumer les silences contre elle, alors même qu’il lui donnait tort par son comportement. L’homme ténébreux était étrange, bien plus maussade que d’ordinaire, ou qu’elle l’avait connu, car la rousse n’avait pas tant d’élément de comparaison, après tout. À mesure que les secondes défilaient, sa curiosité grandissait. Qu’est-ce qui pouvait le tourmenter à ce point ? Il ne pouvait plus s’évader tandis que la jeune femme s’était immobilisée face à lui. Il sembla chercher sa respiration et se concentra intensément sur son visage. Si intensément, que la rousse ressentit une certaine gêne face à ce regard sombre braqué sur elle. Elle ne détourna pas les yeux pour autant, à l’affut de ce qu’il allait lui dire, suspendue à ses lèvres et à ce qui allait en sortir.

Ses prunelles tombèrent un instant sur ses mains lorsqu’il se rapprocha pour prendre les siennes, un peu confuse par ce contact qu’elle n’avait pas anticipé. Midona gardait toujours de la distance de manière générale, quand elle était en public. Elle se permettait de beaucoup plus de choses lorsqu’elle était baignée par l’intimité et le secret d’une pièce close. Le comportement de son père pendant son enfance avait probablement modelé ses propres réactions face aux autres. Elle évitait le contact physique d’autrui en public, ce n’était pas pour autant qu’elle ne le désirait pas. Elle comprenait peu à peu, et à l’aide de ses récentes expériences, qu’elle se trouvait fréquemment en recherche de cette attention qui avait été absente. Pour autant, un sentiment de malaise l’enveloppa quand elle sentit les mains froides de Sebastian rejoindre les siennes. Non pas qu’elle ne désirait pas le tenir près d’elle, mais simplement parce qu’ils n’avaient aucun moyen de se cacher du regard des autres. Son corps se figea et se tendit sous cette soudaine pression. Elle n’osa plus bouger, et encore moins le repousser.

Allait-il lui dire maintenant qu’il regrettait d’être venu et qu’il ne pouvait plus supporter d’être près d’elle ? Qu’elle n’était finalement plus la femme de son passé, qu’elle avait trop changée, qu’il était déçu de poser ses yeux sur cette nouvelle femme ? Midona sentit sa mâchoire se crisper. Comment réagirait-elle s’il lui confiait quelque chose de cette envergure ? Elle était beaucoup trop consciente de son environnement pour réagir. Elle était Reine et ne pouvait pas montrer ses émotions en public. Elle exploserait, pourtant. De rage ou de chagrin. Elle s’efforça de mettre ses angoisses de côté tandis qu’il essayait de se confier à elle, cherchant la réponse sur son visage. Elle lui avait posé la question, après tout, emportée par ses doutes et ses propres angoisses, elle pouvait bien écouter ce qu’il lui répondrait avant d’assumer qu’elle était responsable de son mal-être. Oh, mais elle était si terrifiée à l’idée qu’il puisse désirer s’éloigner d’elle quand elle chérissait tant les moments près de lui.

Midona resta silencieuse et accueillit ses paroles avec surprise. Il était désolé. Entendre ces simples mots de la bouche de cet homme provoqua un drôle de sentiment chez la rousse. Pas un soulagement, mais plutôt un sentiment d’affolement, presque de panique. Il ne s’était pas excusé lorsqu’il l’avait menacé pendant l’incident du gouffre, alors qu’il aurait probablement eu davantage de raison de le faire qu’à ce moment précis. La stupéfaction s’afficha sur le visage de la Reine, qu’elle tenta de camoufler derrière une expression neutre. Trop tard, certainement, pour que cela échappe aux deux prunelles sombres de son compagnon. Difficile de garder un masque face à ces yeux-là. Difficile de prétendre d’être une autre personne quand il savait reconnaitre ses états d’esprit qu’elle s’efforçait tant à camoufler aux yeux des autres. Ses doigts serrèrent doucement ses mains en retour, tandis que son regard ne pouvait pas se détacher du sien. Ses sourcils restaient froncés, elle appréhendait car le ton de sa voix était trop sérieux pour qu’elle puisse prendre tout ceci à la légère. Elle comprenait les efforts que cela lui demandait et se murait dans le silence, patiente. Est-ce qu’il allait finalement lui dire qu’il voulait partir ? Qu’est-ce qui était si important et qu’il n’avait jamais dit à personne ?

La Reine s’était attendue à beaucoup de choses venant de lui, mais pas à ce qu’il lui avoua. Elle ne put réprimer un soupir de soulagement alors qu’il dardait sur elle un visage anxieux, comme s’il s’attendait à ce qu’elle le rejette pour cet aveu de faiblesse. La rousse s’interdit de réagir de façon moqueuse alors qu’elle l’aurait probablement fait s’il lui avait annoncé sa terreur dans d’autres circonstances ou de façon plus légère. Il semblait réellement troublé par la proximité de l’eau et elle comprenait mieux l’évolution de son comportement à mesure qu’ils s’étaient approchés du port. Elle le laissa poursuivre, n’osant pas le perturber alors qu’il se confiait à elle, même sur un sujet aussi trivial que celui-ci, enfin trivial pour Midona. La rousse n’était pas une très bonne nageuse non plus, elle n’avait d’ailleurs jamais réellement appris. Mais la mer ne lui faisait pas peur.

« — Oh. » Elle ne savait pas trop comment réagir mais son corps se détendit doucement à mesure qu’elle prenait conscience qu’il n’y avait pas autre chose. Ce n’était que ça. Ses doutes n’étaient peut-être pas fondés, après tout. Sebastian était simplement en proie à ses propres démons. Les joues de ce dernier se tintèrent de rose, embarrassé, et Midona ne put pas contenir son propre embarras face à cette dernière phrase, pleine de sincérité.

Ils restaient à l’extérieur où des regards curieux pouvaient les scruter, ce qui rendaient les gestes de la rousse plus prudents et moins naturels que s’ils avaient été réellement seuls. Elle ne pouvait pas se rapprocher de lui comme elle avait pu le faire dans l’intimité de leur chute. Cela faisait peut-être d’elle une idiote qui donnait trop de pouvoir au regard des autres. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait pourtant, mais elle aurait probablement craint que Sebastian se sente infantiliser par un tel geste, en plus de le faire aux yeux de tous. Il fallait maintenant qu’elle choisisse ses prochaines paroles si elle ne voulait pas que l’homme fier qu’il était, se referme aussi brusquement qu’il s’était ouvert à elle. Ses mains serrèrent doucement les siennes en une pression réconfortante tandis qu’elle se déplaçait face à lui, lui proposant de se mettre dos au quai pour éviter qu’il ne voie la mer. Cela permettait également à Midona d’être dos aux éventuels visages curieux. Un sourire s’afficha sur ses lèvres, doux, réconfortant, que seul Sebastian serait en mesure d’admirer. Elle voulait lui faire comprendre que ce n’était pas grave, qu’il restait toujours l’homme qu’elle affectionnait, que cela ne changerait rien pour elle. Si seulement il pouvait lire dans son regard tout cela.

« — Et moi qui croyais que tu étais parfait. » Sur un autre ton, il aurait pu entendre cela comme de la moquerie, mais la voix de la rousse était douce, affectueuse, conciliante.

Midona était attendrie par cette détresse qu’elle trouvait chez cet homme qui semblait toujours se comporter parfaitement bien, en toutes circonstances, contrôlant chacune de ses paroles et chacun de ses gestes. Ou presque. Il était si rigoureux envers lui-même qu’elle aurait presque oublié qu’il puisse avoir des défauts. Cet homme, si fier et si orgueilleux, était finalement aussi faillible qu’elle. Ce simple constat lui apporta un certain réconfort sans qu’elle ne puisse réellement mettre le doigt dessus. Elle était touchée qu’il puisse avoir assez confiance en elle pour lui confier une telle angoisse.

« — J’aurais aimé le savoir plus tôt… Mon but n’était pas de te torturer en t’emmenant ici. Je n’en avais aucune idée. » Comment aurait-elle pu s’en douter ? La situation ne s’était jamais présentée auparavant. « Merci, de me l’avoir dit. Excuse-moi d’avoir doutée de tes intentions. » Idiote. Elle aurait voulu se pencher sur lui, le rassurer de ses bras, mais en était incapable, pour l’instant. « Nous avons tous des phobies, oui, certaines sont plus faciles à surmonter que d’autres. Elles ne définissent pas les personnes que nous sommes. Pas entièrement. » Les siennes étaient un peu différentes. Les profondeurs abyssales n’étaient pas angoissantes en comparaison. « Tu peux compter sur moi. » Pour conserver son secret. Pour le soutenir. Pour lui apporter du réconfort si cela était nécessaire.

Les mains de Sebastian restèrent encore dans les siennes. Bien qu’elle se sente embarrassée et incertaine face à ce contact, elle se trouva bien incapable d’y mettre fin. Doucement, elle l’emmena vers elle pour prolonger cette intimité.

« — Nous ne sommes pas obligés de poursuivre si tu ne te sens pas bien. » Midona était un peu déçue, pas de Sebastian et de sa peur irrationnelle de l’eau, mais de devoir rentrer plus vite à Itzal et de ne pas avoir la possibilité de passer davantage de temps en sa compagnie. « Nous partons, si tu le souhaites. »

Elle était prête à faire demi-tour et à rejoindre les chevaux. Toutefois, s’il consentait à poursuivre un peu avec elle. Alors elle l’emmènerait vers les quais où se trouvaient les bateaux pour continuer leur enquête. Le choix lui revenait, elle ne le forcerait pas.
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Sebastian Hesediel
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Sebastian Hesediel

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Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyLun 15 Juil - 22:41



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Parfait n'était certainement pas un mot qu'il aurait employé lui-même pour se décrire. Sebastian avait confiance en ses capacités, et il adorait avoir le dernier mot sur tout, tout comme prouver qu'il avait raison, mais il savait reconnaître qu'il avait ses travers. Et si cette noble dame s'était éloignée de lui précisément pour ces défauts, par le passé, il craignait qu'elle en fasse de même en réalisant que son protecteur était en train de perdre tous ses moyens et ne pouvait donc pas remplir le rôle qui lui avait été assigné.

Le visage parfaitement décomposé, le Twili affichait une vulnérabilité qu'il ne se permettait jamais, par ses gestes ou par ses mots. Il aurait suffi de si peu pour le blesser et lui faire regretter de s'être confié. Un mot. Un regard. Un sourire amusé. Il ressentit un profond soulagement au fur et à mesure que Midona déroulait ses phrases afin de le réconforter, tout en conservant ses mains entre les siennes, transmettant ainsi un peu de chaleur, un peu de courage, un peu d'apaisement à son ami. Cela donnerait presque l'impression d'être enveloppé dans un précieux cocon de sécurité, à petite échelle, ce n'était que ses doigts, après tout. Il l'avait mal jugée. Idiot.

« Ne t'inquiète pas pour si peu. J'ai accepté ton invitation en pleine connaissance de cause, Midona. Je sais que cette enquête est importante pour toi et je ne pouvais pas décemment te laisser y aller seule. J'aimerais aussi en connaître le fin mot de l'histoire évidemment comme tu l'avais deviné. »

Cela irait à l'encontre de tous les principes de la bienséance. S'il était arrivé un malheur et que la lettre reçue par le Hesediel avait été découverte d'une manière ou d'une autre, cela en aurait été fini de lui. Pour l'heure, son esprit tacticien tentait simplement de le convaincre qu'il ne craignait rien. La jeune femme ne le laisserait assurément pas sombrer dans ces profondeurs obscures sans fond maintenant qu'elle comprenait à quel point cela le tétanisait. Toute sa magie ne pourrait pas le protéger, s'il ne parvenait pas à se concentrer, en cédant à la panique, après tout. Son regard évitait précisément de se tourner vers la mer. Quelques secondes plus tôt, il se serait contenté de tourner les talons pour la laisser se débrouiller seule ou l'obliger à le suivre loin de ce maudit port. À présent, il hésitait. Midona se montrait si conciliante à son égard. Il serait dommage et même irrespectueux de ne pas en faire de même.

« Laisse-moi un peu de temps ... » souffla-t-il en essuyant son front d'une main automatique, mais moins nerveuse.

Il ne lui promettait rien. Il devait se préparer mentalement, avant de tenter quoi que ce soit, c'est tout. Pourtant, il avait l'impression que si Midona restait à ses côtés et qu'elle continuait à lui sourire avec autant de douceur, alors il pouvait garder la tête haute. L'érudit silencieux lui adressa un regard de biais discret, songeur, troublé pour des raisons différentes, maintenant. Se pourrait-il qu'il éprouve encore des sentiments envers elle, après tout ce temps ? Il en fallait bien un minimum pour établir une amitié ! Ce n'était sûrement rien de plus ! Mal à l'aise, Sebastian chercha à se concentrer sur tout autre détail. Au moins pour que cette journée ne soit pas un fiasco complet.

« Dans tous les cas, il serait dommage de rentrer les mains complètement vides. Après vous, Majesté. » dit-il avec un rictus qu'il serait difficile d'interpréter comme moqueur ou sarcastique, ou toute autre mystérieuse émotion, l'invitant à prendre les devants d'un simple geste de la main. Il avait bien remarqué son léger malaise. Inutile de lui imposer plus longtemps ce contact, si elle ne le désirait point, pas dans cette situation.

Il se doutait que les pêcheurs voudraient offrir leur plus grosse prise à leur reine bien-aimée. Il devrait juste s'assurer d'abord que ce n'était pas un cadeau empoisonné. De plus, il y avait peut-être de petits marchands dans les environs. Il savait bien que Midona pouvait obtenir tout ce qu'elle désirait mais ... il y avait quand même ce sentiment étrange qu'il devrait lui offrir quelque chose pour se faire pardonner de lui avoir fait perdre son temps par sa simple fierté mal placée.
 

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Titre : Reine de Metzli
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Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMer 17 Juil - 19:40

When we stand face to face

the world stops and lies still


Cela lui demanda un effort incommensurable, elle en était bien consciente. Le visage de l’Hesediel était bien différent, penaud et crispé, déformé par l’angoisse. Elle n’aurait jamais cru poser un jour ses prunelles sur un telle expression faciale sur ce visage-ci. Décidemment, beaucoup de choses évoluaient ces derniers temps. Elle n’était pas la seule à avoir changé. La rousse lui accorda le temps, autant dont il aurait besoin, s’il pouvait retrouver son calme et faire de nouveau face à sa phobie. Elle espérait qu’il pourrait reprendre ses esprits afin de poursuivre leurs recherches. La Reine n’avait aucun désir de poursuivre son enquête si son ami ne pouvait plus la suivre. Ils auraient également pu trouver un endroit où se poser quelques temps, si nécessaire, sans vue sur la mer. Cela n’était pas évident dans les environs. Les odeurs de vase et de sel empestaient les environs, et les cris stridents des goëlands ne laissaient aucune place au doute s'il fermait les yeux. Sans même poser les yeux sur l’horizon aqueux sans fin, la mer était là et saturaient tous les sens.

« — Sûr ? » Lui demanda-t-elle en pivotant un peu la tête de côté, lorsqu’il lui demanda de ne pas s’inquiéter alors que son front perlait de sueur. « J’admire ta bravoure face à tes peurs. » Ajouta-t-elle doucement. Se rendre à Abyssal alors qu’il savait qu’il risquait la déconfiture complète ? Il devait bien être dévoué pour se lancer dans une telle entreprise.

Elle aurait probablement pu faire autrement, prendre des gardes pourpres avec elle, ou bien se lancer dans l’anonymat le plus complet, pour aller au bout de son enquête, s’il ne l’avait pas accompagné. Elle aurait cependant été bien déçue de s’être passée de sa compagnie. Midona ne savait pas tout à fait ce qu’elle en pensait. Il était faillible, tout comme elle. Mais était-il en mesure de continuer à faire un pas devant l’autre, même en étant pétrifié d’angoisse comme il semblait l’être ? L’homme si rigoureux qu’il était, pouvait-il continuer à ses côtés et faire comme si de rien n’était ? La rousse le scruta un moment, visiblement désolée que cette sortie se déroule finalement de cette manière. Désolée pour lui plus qu’elle ne l’était pour elle, assurément.

La Reine hocha doucement la tête lorsqu’il lui demanda un peu de temps. Il était fébrile et elle espérait sincèrement qu’il pourrait rester encore un peu de temps avec elle. Elle consentit à relâcher ses mains, non sans les avoir serrées une dernière fois entre ses doigts, rechignant à s’en séparer pourtant. Midona passa devant lui quand il l’invita à poursuivre. Toutes les expressions de son visage semblaient l’avoir quitté pour le moment, tant qu’elle ne dirigeait pas son regard vers lui. Elle fit attention à se placer vers l’extérieur, éloignant Sebastian de l’eau par sa simple présence. Cela laissait le loisir à tous les habitants des différents navires, marchands et autres poissonniers, de la scruter lorsqu’elle passait à leur hauteur. Midona marchait lentement, s’arrêtait parfois lorsqu’on s’approchait près d’elle, qu’on l’apostrophait. Elle se présentait à ses sujets d’une nouvelle manière et cela lui plaisait. Elle n’avait pas peur non plus, que pourrait-elle lui arriver, de toute manière ? Elle menait Sebastian tranquillement sur les quais, son regard s’arrêtant sur les différents bateaux, dont la plupart subissait de gros travaux pour être remis le plus rapidement en service. De temps à autre, son regard coulait vers son ami, s’assurant qu’il ne cédait pas brusquement à la panique, se rapprochant de lui, pour le rassurer de sa présence, parfois inconsciemment.

Jusqu’à ce qu’une voix qu’elle crut reconnaître la héla de plus haut.

« — Ohé ! Mona ! » Un homme avec une petite barbe poivre et sel apparut sur le haut d’un des bateaux et la salua de loin.

Le visage de la rousse se figea et elle refreina l’envie de se détourner pour s’assurer qu’il s’adressait bien à elle. Ce nom ne lui était pas inconnu, c’était celui qu’elle avait utilisé lorsqu’elle avait été en Hyrule, pour passer inaperçu, ou tenter de l’être. Le visage de l’homme ne lui était pas inconnu non plus. C’était l’homme qui l’avait ramené à Metzli. Le capitaine du Pourfendeur de Crépuscule, une petite caraque rapide qui faisait la liaison entre le port d’Hyrule et de Metzli, et qui se rendait également dans les îles. Midona évita soigneusement de croiser le regard de son compagnon et adressa au capitaine du navire un sourire poli. Un homme qui était proche de ce dernier se pencha à son oreille et l’expression de son visage se transforma.

« — Votre Majestée ?! » S’exclama-t-il, une expression de surprise puis d’embarras passa sur son visage tanné par le sel. Il se pencha sur le bastingage et sonda le visage sur lequel il avait déjà posé ses yeux sans y porter trop d’attention par le passé. « Vous auriez dû me dire que vous étiez une passagère de marque ! » Un grand sourire apparut sur ses lèvres tandis qu’il redescendait du bateau et les rejoignait sur les quais.

Probablement qu’il aurait demandé plus d’argent s’il avait su que sa passagère était la Reine Crépusculaire elle-même. La surprise passée, la rousse remarqua bien vite que le navire qui l’avait conduit jusqu’à chez elle était dans un bien piteux état désormais. Il y avait des trous dans la coque et ils avaient été rebouchés tant bien que mal, le temps que la réparation soit complète, et le mat principal était fendu. Il ne quitterait pas le port avant quelques temps vu son état. Le capitaine les rejoignit, fit une révérence un peu gauche à la jeune femme et adressa un regard en biais à Sebastian, ne sachant pas réellement comment saluer cet homme.

« — Capitaine Myre. » Elle lui adressa un sourire crispé mais toujours poli, tandis qu’il lui présentait ses respects. « Je ne pensais pas vous revoir ici. Ne deviez-vous pas partir pour les îles ? » Il était clair qu’il n’irait plus nulle part désormais.

L’homme fit la moue, montrant d’un geste de main agacé l’état de son navire.

« — Nous avons tardé à partir et le Pourfendeur de Crépuscule a subi les grandes vagues qui ont fait trembler Abyssal. Je ne peux qu’attendre qu’il soit entièrement remis pour reprendre la mer. » Se lamenta-t-il puis tourna la tête vers la mer, réfléchit un instant avant de reprendre. « Mais si vous voulez vous éloigner un peu de la terre ferme pour prendre de la distance sur le port, il y a une petite goélette à quelques quais de là. Je l’ai acheté il y a quelques jours. Elle n’était pas ici quand les vagues ont déferlé et peut donc prendre la mer ! » Il semblait particulièrement fier de ce nouvel achat et très heureux d’avoir une excuse de partir en mer avec son nouveau jouet.

Midona ne s’était pas attendu à une telle proposition et elle se figea, appréhendant la tension dans le corps de son ami, auprès duquel elle restait. Elle ne pouvait décemment pas consentir à prendre la mer, Sebastian ne le voudrait jamais. Il avait tout juste daigné rester sur le port, ce n’était pas pour l’envoyer sur un bateau et prendre le risque qu’il meure d’asphyxie. Son regard coula finalement vers lui, puis de nouveau vers le capitaine. Elle secoua doucement la tête.

« — Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. J’ai bien peur d’être malade. » Expliqua-t-elle, une expression innocente sur le visage.

L’homme la regarda drôlement puis éructa un rire, comme si elle venait de lui conter une bonne blague.

« — Allons ! Vous n’avez pas été malade lors de la dernière traversée, c’est tout pareil ! Enfin, presque… Ce bateau est plus rapide, car plus petit. Mais vous ne risquez rien ! » Il poursuivit devant les réticences de la rousse. « Je vous offre ce petit tour en bateau, à vous et à votre ami. » Insista-t-il comme si cela allait faire plaisir aux deux compères. « La mer est calme aujourd’hui et il y a juste ce qu’il faut de vent ! Je peux vous emmener près du phare. Il a été miraculeusement peu touché par les gigantesques vagues. » Souligna-t-il, un doigt sur le menton.

Elle hésita car la curiosité lui revenait à la mention de ce phare et de la clémence des vagues sur ce dernier. Est-ce que ce phare avait été touché par la magie, par les vagues ? Est-ce que quelque chose aurait pu s’y passer ? Les vagues venaient de la haute mer, après tout, donc logiquement l’épicentre aurait dû se trouver plus au nord. Ou du moins, c’est ce qu’elle s’imaginait. Elle n’était pas certaine de savoir entièrement comment cela fonctionnait. Midona tourna de nouveau son regard vers Sebastian, inquiète quant à la réaction de celui-ci. Est-ce qu’il allait la tuer si elle acceptait ? Peut-être hésita-t-elle trop longtemps car l’homme se mettait déjà en route.

« — Je vais aller chercher l’équipage, suivez-moi ! » Fit-il la bouche en cœur, prenant les devants.

Midona ne le suivit pas tout de suite. Elle s’approcha de Sebastian et se pencha à son oreille pour éviter qu’on ne l’entende.

« — Vas-tu m’en vouloir si je te demande de monter avec moi sur ce bateau ? » Elle posa une main sur son épaule. « Je voudrais voir le phare de plus près. » Elle recula un peu sa tête pour le dévisager de ses deux prunelles bleues. « Et… J’aimerais partager ce moment avec toi. » Un sourire un peu malicieux étira ses lèvres pâles. « Tu peux monter avec moi et affronter ta plus grande peur... » Elle le provoquait doucement.

La rousse relâcha son étreinte, s’éloigna un peu de Sebastian, prête à suivre le capitaine qui se retournait finalement et se rendait compte que personne ne l’avait suivi.

« — ...Ou tu peux m’attendre là. » Le ton de sa voix signifiait qu’elle aurait été fortement déçue qu’il choisisse cette option. Elle n’allait tout de même pas lui ordonner de la suivre. « Mais si ta Reine tombe à l'eau, tu seras probablement tenu pour responsable, tu sais comment est la Cour. » Ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie, bien que cela ne le ferait certainement pas sourire. Il avait déjà essuyé des regards de travers lorsqu'ils avaient été extraits du gouffre. Midona fit volte-face, rejoignant le capitaine tandis que Sebastian débattait sur sa volonté de suivre sa Reine ou la laisser à elle-même. Était-ce de la torture ou de la persuasion ?
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Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyLun 22 Juil - 23:45



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An 1000, Lune 8, Jour 22

La visite du port était somme toute agréable. Il était impossible d'oublier la proximité de la grande étendue bleue, en effet, mais Sebastian appréciait les efforts de son amie afin de le mettre le plus à l'aise possible. Ses mains moites étaient fort heureusement dissimulées sous ses gants et il s'était peu à peu détendu alors qu'il découvrait ce nouveau paysage, à son propre étonnement. Il écoutait les conversations et supportait les regards sans sourciller. S'il devait se sentir mal à l'aise à chaque fois qu'on le jaugeait, cela ferait longtemps que Sebastian aurait choisi de rester à Psysalis jusqu'à la fin de ses jours. Il aurait inévitablement fini par s'ennuyer à en mourir.

Pourtant, il crut bien que son cœur allait défaillir lorsque ce capitaine vint les interrompre dans leur charmante après-midi. Monter à bord d'un bateau pour prendre le large. Horrifié, l'homme peu démonstratif effectua un petit pas de recul malgré lui, menaçant de se mettre à trembler comme une feuille. C'était hors de question. Hélas, malgré tous les efforts de Midona pour décliner l'invitation, cela ne sembla que faire redoubler d'ardeur leur marin et le Twili se voyait donc confronté aux limites de sa zone de confort. Il ne pouvait pas faire cela. C'était au-dessus de ses forces. Pourquoi Midona le regardait-elle ainsi ? Elle admit désirer qu'il l'accompagne pour aller découvrir ce phare rescapé de la tempête. Que pouvait-il bien répondre à cela ?

Sebastian aurait été incapable de dire ce qui l'avait figé le plus sur l'instant, entre sa phobie et la main délicate de cette femme qu'il détestait parfois autant qu'il l'affectionnait contre son épaule, pour venir réchauffer son visage de son seul souffle en un doux murmure. Elle semblait si sincère. Il ne pensait pas qu'il s'agissait d'un simple traquenard pour s'amuser à ses dépends, maintenant qu'elle connaissait un moyen infaillible de le faire réagir. Dans le cas contraire, la proposition initiale serait venue de la Reine Crépusculaire elle-même et sans la moindre timidité. La question qui lui brûlait les lèvres ne put pas être retenue plus longtemps. Sebastian était bien connu pour sa curiosité insatiable, bien qu'il parle peu.

« Pourquoi ? »

Son ton était incertain. Il ne croyait pas réellement qu'une réponse franche et directe lui serait offerte. Peut-être espérait-elle qu'il comprenne par ses propres moyens, mais il luttait contre ses doutes et n'escomptait pas avoir le droit d'assumer quoi que ce soit. Peu importe cette raison, entretenir le mystère était une raison supplémentaire d'accepter cette invitation parfaitement illogique. C'était précisément à cause de sa ruse qu'il ne la regardait pas de haut et qu'il appréciait leurs échanges. La plupart du temps, du moins. Il y aurait tout le temps d'en discuter pendant la traversée pour qu'il puisse se concentrer sur autre chose que l'angoisse glaciale qui était en train de s'installer tout au fond de son estomac. Cela lui faisait tout de même penser aux doux reproches de Malvina à propos de l'appétit de son fils qui ne mangeait pas assez, à son avis. Il était pourtant en excellente santé. Pour une fois, il aurait une raison parfaitement légitime de lever le nez sur un plat qui ne lui donnait pas l'eau à la bouche d'entrée de jeu. Il aurait probablement le teint vert d'ici la fin de la journée. Ce n'est sûrement pas comme cela qu'il allait démontrer qu'il était digne de confiance. La poisse ...

« Cela n'a pas intérêt à être une fausse piste cette fois. »

Sa voix mince devait laisser entendre qu'il lui en voudrait terriblement de lui avoir forcé la main, dans le cas contraire. Il s'agirait ni plus ni moins d'une trahison. L'anxiété lui serrait la gorge et lui opprimait le torse, tandis qu'il posa un pied sur le bois humide. Cela sembla lui prendre beaucoup plus de temps pour rassembler ses forces et soulever le second. Son équilibre était mis à l'épreuve. Tous ses muscles étaient tendus à l'extrême. Sebastian avait l'impression que sa vision s'obscurcissait tout doucement et que le sol n'était pas solide sous ses pieds, à moins qu'il ait seulement de la difficulté à respirer, jusqu'à ce que le marin lui donne une bonne grande tape amicale dans le dos pour l'entraîner vers la cabine avec un rire fort, sans vraiment entendre les mots qui lui étaient adressés à part « mon garçon ». Il aurait pu se montrer désagréable pour ce simple contact, mais dans la situation actuelle, c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Il ne fallait pas le pousser à bout au risque de s'en mordre les doigts. Le regard assassin, il avait bien envie de faire disparaître ce trouble-fête. Il pourrait le pourfendre avec ses ombres. Celles-ci s'agitaient déjà dangereusement près de lui pour devenir aussi sombres que son humeur. Seulement, il se doutait que Midona serait déçue de ne pas pouvoir se rendre au phare comme prévu et plus déçue encore qu'il massacre un homme innocent – de son point de vue du moins – et qu'elle semblait apprécier sous ses yeux effarés pour ne laisser que de longues traces de sang sur le pont. Elle ne lui adresserait plus jamais la parole. Sebastian retrouva sa maîtrise de lui-même et il relâcha tant bien que mal son poing serré si fort en même temps que l'appel de la magie avant que celle-ci ne prenne complètement forme. Il avança d'un pas lourd en marmonnant une remarque sifflante signifiant de le laisser tranquille entre ses dents.

Il laissa à la Reine tout le loisir d'aller discuter avec le capitaine tandis que lui ne comptait pas quitter ces quatre murs avant d'être arrivé à destination. C'était le seul endroit où il parviendrait à se sentir en sécurité. Personne ne le pousserait par mégarde. Il ne verrait pas la houle monter et s'écraser violemment contre la coque en bois. Pourquoi avait-il fallu mentionner que la goélette était encore plus rapide ? Sebastian aurait été capable d'imaginer que la force de la nature allait briser cette embarcation en deux. L'air demeurait humide, mais c'était supportable, tant que le bateau ne prenait pas l'eau. Il se sentait minuscule. Ses mains s'agrippèrent contre les pans de son manteau pour le rapprocher de lui, au point de couvrir légèrement sa tête. Les ombres étaient plus familières que le clapotis des vagues et lui apportaient un certain réconfort. Il la releva lorsque la porte s'ouvrit, esquissant un faible sourire pâle à la rousse pour faire bonne figure. Le silence s'étira quelques secondes. Contre toute attente, il fut le premier à le briser.

« Devrais-je t'appeler Mona pour le reste de notre voyage ? »

C'était bel et bien une pique pour la taquiner. Est-ce que c'était ce qu'elle avait trouvé de mieux ? Il ne lui avait pas posé de questions à propos de l'exil qu'elle s'était elle-même imposé. L'occasion ne s'était pas présentée pour le faire. Il ne voulait pas non plus se montrer maladroit. Il aurait pourtant aimé en savoir tant à propos de ces contrées qui lui étaient inconnues. Il n'avait pas su trouver le temps pour se déplacer, pris par ses propres responsabilités, mettant de côté ses aspirations personnelles. Il aimerait aussi en savoir plus à propos de ce mage qui maîtrisait la gravité. Il ne lâcherait pas le morceau aussi facilement, c'était une simple question de principe. Et le temps semblerait moins long si elle consentait à lui tenir compagnie ...
 

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• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyMer 24 Juil - 22:16

When we stand face to face

the world stops and lies still


Pourquoi ? Pourquoi voulait-elle partager ce moment avec lui ? À moins qu’il ne se questionne sur la raison de vouloir monter sur un bateau pour se rendre au phare ? Un seul échange de regards suffit à lui faire comprendre que cela concernait probablement la première interrogation. Devait-elle avoir une raison pour apprécier passer du temps avec une personne qu’elle affectionnait ? Avec lui, tout particulièrement ? Peut-être espérait-elle rattraper le temps perdu, retrouver la complicité qu’ils avaient jadis, recoller les morceaux encore un peu plus. Elle était bien incapable de lui répondre alors qu’elle comprenait tout juste pourquoi son cœur lui dictait ces choses-là. Fallait-elle encore les accepter pleinement. Elle tenait à lui, il était une présence rassurante, presque inébranlable. Elle regrettait tant de s’être éloignée de lui, d’avoir cru qu’il pourrait la ralentir dans son ascension ou qu’il ne pourrait jamais vraiment la comprendre. Au fond, ce n’était pas de cela dont elle avait besoin, mais d’un soutien indéfectible. Et c’est ce qu’il lui avait apporté par le passé, bien qu’il ait été parfois un peu dur avec elle, à la manière dont pouvait l’être son instructeur. Ce n’était pourtant pas cela qui l’avait éloigné. Non, c’était la peur qui l’avait fait reculer. La peur de s’attacher. L’effroi face à sa vulnérabilité. Tout était sa faute.

Midona ne répondit pas à son interrogation et se contenta de lui offrir un sourire espiègle, qui aurait pu vouloir dire tant de choses, tandis qu’elle suivait, avec un certain enthousiasme, le capitaine du bateau. Celui-ci était plus petit que le Pourfendeur de Crépuscule et muni de deux mâts. Il nécessitait tout de même un équipage de quatre personnes en plus du capitaine qui criait déjà des ordres aux autres hommes. Il y avait également une femme qui commençait déjà à relever la voilure. La rousse regarda avec curiosité ce spectacle puis se tourna de nouveau vers son ami qui changeait de couleur à mesure qu’il évoluait sur le pont. Elle l’entendit maugréer que cela n’avait pas intérêt à être une mauvaise piste et la rousse avala sa salive. Comment pouvait-elle le savoir ? Croyait-il vraiment que cela lui plaisait de le tourmenter ? Elle commençait déjà à regretter de lui avoir demandé de la suivre, vu l’état dans lequel il était. Quitte à passer leurs derniers moments ensemble, autant que ce ne soit pas sur un bateau entre vomissement et terreur. Le Capitaine devait avoir l’habitude des personnes tendues en mer, ce n’était pas pour autant qu’il savait comment s’y prendre.

« — ‘Faut regarder l’horizon pour pas être malade, mon garçon ! » Lança-t-il à un Sebastian crispé en riant presque, en même temps que de lui envoyer une grande tape dans le dos.

Midona se crispa car le temps sembla ralentir et les ombres se firent lentement plus imposantes, l’atmosphère plus étouffante. Pas besoin d’en faire davantage pour déclencher la colère de l’Hesediel. Il n’y avait qu’à voir ses gestes et le regard qu’il lança au Capitaine pour discerner le désir de lui faire regretter son geste dans le fond de ses prunelles sombres. Si le spectacle aurait pu la faire sourire, Midona s’abstint et s’approcha du bastingage pour laisser la place aux marins tandis qu’ils élevaient les voiles et ramenaient les bouts. Elle vit Sebastian rejoindre rapidement la cabine que le capitaine lui proposait. L’homme la rejoignit en quelques grandes enjambées, il avait l’air particulièrement ravi de prendre la mer sur sa nouvelle acquisition. Ils échangèrent quelques mots, le marin lui parla surtout de sa fierté et la rousse l’écouta avec politesse. Le bateau était assurément très beau mais elle avait autre chose en tête. Au bout d’une dizaine de minutes, et alors que le bateau s’ébranlait doucement du quai, Midona s’excusa et rejoignit la cabine.

Elle ouvrit précautionneusement la porte pour découvrir un Sebastian tendu mais un peu moins que quelques minutes plus tôt. Entouré d’ombres, il semblait davantage dans son élément dans l’obscurité de ce petit espace confiné. Son visage un peu terne se tourna dans sa direction, affichant un léger sourire, certainement dans le but d’être rassurant face à la jeune femme. Celle-ci lui rendit un sourire un peu crispé car elle se sentait pleinement coupable de le mettre dans cette situation d’inconfort. Et quand il lui lança une petite moquerie, la rousse se figea et le dévisagea un instant, incrédule face à ce trait d’humour qui la prenait par surprise. Bien sûr, elle s’était doutée que ce prénom d’emprunt n’était pas rentré dans l’oreille d’un sourd, mais elle ne pensait pas en entendre si rapidement parler. Midona éclata d’un rire surpris et parcourut les quelques mètres qui les séparaient pour voir davantage son visage baigné d’ombres.

« — Je sens une pointe de jugement. » Rétorqua-t-elle en haussant un sourcil, un sourire au coin des lèvres. « Je dois t’avouer, si tu ne l’as pas encore remarqué, que la discrétion n’est pas mon fort. C’est probablement un miracle que je n’ai pas eu plus de problèmes lorsque j’étais en Hyrule. Avec ma peau pâle et les marques sur mon corps… Ils ne connaissent que très peu de Twilis là-bas. » Expliqua-t-elle. Est-ce qu’elle meublait le silence ?

Midona contourna le bureau qu’il y avait dans la cabine et s’appuya un peu sur ce dernier, faisant face à son ami mais conservant une distance physique d’avec ce dernier. Un certain malaise l’accompagnait depuis leur dernière conversation et elle ne savait pas tout à fait comment se rapprocher de lui, ou lui faire entendre qu’elle était entièrement sincère. Ils s’étaient éloignés jadis et elle se considérait fautive, bien qu’elle lui en ait voulu de ne pas avoir insisté non plus. La rousse s’était alors persuadée qu’il n’y avait rien eu d’important entre eux. Et c’était là-dedans qu’elle s’était confortée jusqu’à ce que leurs chemins se croisent de nouveau, une dizaine de jours plus tôt. Elle se savait maladroite et craignait de l’être à nouveau. Et puis, ce n’était probablement pas le moment pour se rapprocher de lui. Elle voulait simplement l’aider et faire en sorte de lui faire penser à autre chose pour qu’il ne se concentre pas trop sur les mouvements de la mer sous la coque. Les murs commençaient déjà à bouger bien que ce ne soit que très léger pour l’instant alors qu’ils n’étaient pas encore vraiment partis. Elle scrutait ses réactions, prête à réagir si cela était nécessaire. S’il devait s’écrouler, elle serait prête à le rattraper et à l’aider.

« — Ce fut une période difficile, je ne pouvais compter que sur moi-même. » Dit-elle d’une voix un peu différente, incertaine presque, sans sourire. « Cette Mona devait se méfier de tout le monde et vivait dans la crainte et la frustration. La colère, aussi. » Elle souffla par le nez, émit un petit rire sarcastique. « Ce n’est pas très différent de ce que je vis actuellement. » Elle avait espéré le soulagement au retour dans son royaume, mais elle n’avait trouvé que la désolation.

Elle s’arrêta là car Midona craignait toujours d’en dire trop et de se montrer trop faible face à Sebastian. Il ne devait pas la voir comme elle était réellement, il serait trop déçu de ce qu’il découvrirait. Depuis qu’elle était rentrée à Metzli, elle avait très peu parlé de ses lunes en Hyrule. On ne lui posait pas non plus de question à ce sujet, assumant simplement qu’elle avait cherché pendant des lunes l’existence d’un Fragment d’Ombre sans y parvenir. Cela mettait sous silence toute la souffrance par laquelle elle était passée et tous les doutes qu’elle avait traversés. L’évènement le plus important à Metzli avait été la trahison de l’Héritier Odair alors qu’il n’y avait pourtant pas eu que cela, mais bien une succession de difficultés qui avaient débuté par la tentative de meurtre du Yiga contre elle. Il continuait d’habiter ses cauchemars et il arrivait encore qu’elle ressente une douleur dans son thorax, comme si son corps faisait en sorte qu’elle s’en souvienne par la douleur. L’apothéose avait été son retour mais tout le monde se figurait qu’elle ne souffrait que de cette humiliation. Toutes ses expériences lors de cette année funeste la conduisaient désormais dans cet état de désarroi. Elle portait plus d’une cicatrice.

Le bateau se mit lentement à craquer autour d’eux, se balançant un peu pendant que le vent se prenait dans les voiles et que la coque commençait à glisser sur l’eau. Midona n’était pas persuadée de ne pas être malade. Elle avait passé la plupart du temps sur le pont lorsqu’elle avait pris le bateau la dernière fois, ce n’était pas pour rien. Mais puisque Sebastian était avec elle et qu’il ne consentirait pas, pour le moment, à s’extirper des quatre murs dans lesquels ils se trouvaient, elle prit son mal en patience.  
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Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyDim 28 Juil - 23:13



When we stand face to face the world stops and lies still
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An 1000, Lune 8, Jour 22

Un rire court mais franc, chaud et grave, s'échappa de la bouche de Sebastian. Une denrée rare et précieuse. Oh, il ne devrait pas se moquer ! Cependant, en matière de discrétion, il était bien obligé d'acquiescer. Avant même de devenir la Reine de leur royaume, l'héritière des Vajanska devait toujours briller plus fort que les autres. Il se demandait maintenant si ce n'était pas pour mieux dissimuler ses failles. Quelle importance ? Cela lui avait permis de la connaître. Si lui-même n'était pas parfait, Midona n'était pas tenue de l'être non plus.

Les mots suivants lui arrachèrent ce sentiment de légèreté. Il regrettait de s'être lancé sur un sujet aussi délicat. Le regard tourné vers le passé, la femme fière et forte que rien ne pouvait atteindre disparaissait quelques secondes pour laisser place à la tristesse et l'amertume. Sebastian se sentait bien impuissant. Peu importe ce qu'il dirait ou ce qu'il ferait, cela ne ferait qu'ajouter de l'huile sur le feu. Alors, il se contentait de l'écouter lui raconter quelques points saillants de son périple en silence, faisant de son mieux pour éviter de l’interrompre, lui posant parfois une question ou deux, entre autres au sujet de la botanique qui l’avait toujours fasciné, mais ne cherchant pas particulièrement à creuser plus loin, au lieu de s'attarder sur d'autres détails plus douloureux à évoquer. Il semblait presque avoir oublié qu’il était au milieu de l’océan. Entre la terreur et la curiosité, ce serait toujours la curiosité qui l’emporterait, comme dans toute autre chose. D'un certain côté, c'était une part attendrissante de lui.

« Dois-je comprendre que ce magicien qui maîtrise la gravité n’était pas un Twili ? » s'étonna-t-il, incrédule. « Et tu l’as laissé filer ? »

Il y avait une note de reproche malgré lui dans le ton de sa voix. Faisait-elle confiance à ce point à un parfait inconnu pour croire qu'elle pourrait le retrouver aussi aisément ? Ne venait-elle pas de se contredire dans ce cas en mentionnant qu'elle ne pouvait faire confiance à personne ? Qu'en était-il à présent ... ? Sebastian sentit une pointe de douleur serrer son cœur à cette pensée. Une pointe d'incompréhension. Une pointe d'incertitude. Une pointe d'indignation. Une pointe de jalousie. Ses traits se durcirent peut-être quelque peu. Toutes ces émotions n'avaient pas lieu d'être. Si sa précieuse Reine ne lui faisait pas confiance, elle ne l'aurait pas invité à passer du temps à ses côtés dans un cadre bien différent de celui de ses fonctions habituelles. N'est-ce pas ?

« Tu dois me trouver bien ridicule. » Il semblerait que cette journée soit celle des confidences. Il traça des lignes invisibles sur le plancher qu'il suivait du regard. « Tu as fait tout ce chemin, tandis que moi, je me terre ici ou dans mes livres. » Il n'était pas seulement question du petit bateau. Ses gestes reflétèrent ses mots, frappant légèrement le bois avec ses doigts, sur un point fixe. Avait-il réellement le droit de la critiquer autant ? « J’espère que la vue en vaudra la peine. » termina-t-il d’une voix radoucie, moins désagréable qu’un peu plus tôt, au moment de quitter le port, en reportant ses yeux sombres vers son amie. « Libre à toi de me trouver un peu naïf sur ce point, mais la façon dont ces navires flottent sur l’eau tout en parvenant à supporter un poids aussi lourd, cela ressemble presque à de la magie. »

Il s'agissait d'une ouverture pour qui savait la saisir. Son titre d'érudit le plus brillant du royaume était en jeu après tout et il le prenait très au sérieux ! Peut-être Sebastian accepterait-il de quitter la cabine s’il était question d’en apprendre davantage auprès de l’équipage afin de résoudre un grand mystère ou juste d’écouter les matelots raconter des histoires captivantes. Tant qu’il n’était pas question de naufrage ou de monstres marins. Tant que personne ne se moquait de son comportement, surtout s’il devait vraiment être malade. Tant que Midona restait non loin de lui, bien qu’il n’oserait pas lui demander de continuer à lui tenir la main, à la vue de tous. Pourtant, rien ne lui aurait fait plus plaisir en ce moment. Il ne souhaitait pas l'embarrasser davantage. Alors, il prenait sur lui. Il se contentait de peu. Chaque jour de sa vie. Ce serait la promesse qu’il ne lui arriverait rien. Il avait juste besoin de son aide pour se relever et faire le premier pas. Pourtant, n’était-ce pas lui qui devrait veiller sur elle ?
 

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Titre : Reine de Metzli
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Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyLun 29 Juil - 22:47

When we stand face to face

the world stops and lies still


Entendre son rire. Un vrai rire, amusé et un peu moqueur au sujet de sa discrétion, lui provoqua un sourire. Ce fut agréable aux oreilles de la rousse, bien que la suite de la conversation fût moins plaisante tant par les souvenirs qui lui revenaient et qui entachaient ce sentiment d’allégresse temporaire. Sebastian s’intéressa à ses paroles et l’écouta en silence, comme il avait si souvent eu l’habitude de le faire. Elle avait parfois l’impression de ne jamais l’avoir quitté, et pourtant cinq ans les avait éloignés. Il ne l’interrompit que pour lui poser des questions qui semblaient sans importance aux yeux de la jeune femme, mais auxquelles elle prit le temps de répondre tout de même. Au moins n’était-il plus concentré sur la mer qui roulait sous la coque du bateau, flottant au-dessus de dizaines de mètres de fond. Oh, elle ferait mieux de ne pas faire de remarque à ce sujet. Ce n’était pas une image très rassurante de son point de vue, non plus. Midona se contenta d’apprécier cet échange un peu plus doux entre eux, comme si cela était habituel.

Cependant, la Reine se renfrogna lorsqu’il remit sur le tapis le sujet de Robyn et de sa magie de la gravité, l’accusa même de l’avoir laissé partir, comme s’il avait été son prisonnier. Elle aurait presque pu en rire, se souvenant précisément de la fois où elle l’avait téléporté dans ses appartements du château d’Hyrule et que le Piaf s’était interrogé à ce sujet. Cela lui semblait si lointain, pourtant cela ne représentait qu’une lune plus tôt, lorsqu’elle avait décidé de rentrer à Metzli et à faire face à toute la Cour. La rousse le scruta longuement en silence, visiblement agacée de devoir revenir sur ce sujet alors qu’elle pensait l’avoir balayé plus tôt. Elle aurait presque oublié que l’homme qui l’accompagnait était têtu et qu’il n’abandonnait pas si facilement lorsqu’il avait ferré un poisson. Midona cru reconnaitre quelques émotions dans le fond de son regard, il semblait incertain, mais ne s’y attarda pas.

« — Je l’ai laissé filer… » Elle le regarda droit dans les yeux, en pure provocation, articulant lentement entre ses dents. « …Après qu’il m’ait sauvé la vie. Il aurait très bien pu s’enfuir quand il en avait l’occasion mais il est resté pour se battre lorsque nous avons été attaqués par des monstres. » Le ton de sa voix était légèrement monté. Elle n’avait clairement pas envie de se faire accuser de quoi que ce soit, et encore moins de débattre de l’innocence d’un homme qu’elle considérait comme un ami. « Non. C’était un Piaf. Un homme particulièrement agaçant, je suis sûre qu’il te plairait beaucoup. » Fit-elle avec sarcasme. Elle mit sous silence le fait qu’elle l’ait menacé de mort plusieurs fois, s’il devait le rencontrer un jour, il s’en rendrait compte par lui-même. « Comment étais-je censée deviner qu’un homme maniant la gravité m’attaquerait par la suite ? » Elle secoua doucement la tête, comme pour chasser cette image de sa tête.

Midona n’était pas certaine qu’il soit entièrement blanc mais elle était au moins persuadée qu’il n’était pas tout-à-fait noir. Après tout, il était aussi le deuxième homme qu’elle avait embrassé. Cela lui donnait une certaine place dans le cœur de la rousse. Bien sûr, cette information et celle de son identité ne traversèrent pas la barrière de ses lèvres. Sebastian n’avait pas besoin de les savoir, et elle voulait précisément qu’il n’en sache rien. Elle ne voulait certainement pas qu’il se fasse des idées alors qu’il ne s’était rien passé d’autres. Midona ne pourrait pas facilement nier qu’elle avait espéré plus, désirée quelque chose de cet homme, qu’elle n’avait jamais trouvé ailleurs. Sauf chez l’homme qui se tenait devant elle. Autant garder le mystère et prier que les deux hommes ne se croisent jamais dans la même pièce qu’elle. Il y avait bien peu de chance que cela arrive, après tout. À moins que Talia ne demande de l’aide à Sebastian pour l’aider à comprendre l’amnésie de la mère du Piaf. Elle chassa bien vite cette idée de sa tête également, cela n’avait pas de sens. Elle s’inquiétait pour rien. Il ne s’était rien passé. Nul besoin de culpabiliser d’avoir ressenti ces choses-là.

Elle le dévisagea avec curiosité lorsqu’il se livra encore un peu sur ses insécurités. Était-il tombé sur la tête ? Où était l’homme si silencieux qu’elle avait jadis connu ? Cet homme-là était bien plus faillible que par le passé. Ces cinq années avaient-elles été aussi marquantes pour lui qu’elles n’avaient été pour elle ? Midona fit un pas vers lui, un peu hésitante, mais surtout curieuse.

« — Depuis quand fais-tu attention à ce que je pense de toi, Sebastian ? » S’étonna-t-elle à son tour. « Je n’ai pas fait tout ce chemin par plaisir. J’aurais préféré rester à me terrer avec des livres, je crois, enfin si j’ai le droit de les choisir. » Et craindre de mourir d’ennui ? Elle sourit de façon un peu nostalgique. « Ironique, n’est-ce pas, quand la seule chose que j’aie jamais désiré, étant jeune, fut de m’évader loin de toutes ces responsabilités. »

Midona était peu au courant de ce qu’il se passait dans la famille de Sebastian, elle ne connaissait d’ailleurs pas réellement ses sœurs, ou seulement de loin et parce qu’elle avait passé du temps avec l’ainé. En vérité, elle ne s’y était jamais réellement intéressée, trop concentrée sur ses propres problèmes et son avenir d’Héritière. Elle se doutait qu’il avait pu être occupé auprès de sa famille mais difficile d’en savoir plus. L’homme était bien trop secret pour cela. Et le sujet ne s’était pas présenté. Midona n’osa pas se lancer. S’il avait besoin de se confier, il le ferait. N’était-ce pas ce qu’il faisait avec elle depuis le début de cette journée ? La jeune femme entendit les efforts dans la voix de l’Hesediel et le remercia d’un léger sourire.

« — Oui, ça en vaudra la peine. » Répondit-elle, sûre d’elle. « Merci de m’accompagner. C’est important pour moi, que tu sois là. » Ajouta-t-elle un peu timidement.

La rousse avait gardé une certaine distance jusqu’à maintenant, qu’elle réduisit finalement dans une soudaine impulsion. Était-ce une invitation ? S’il commençait à y voir de la magie, alors elle pourrait l’intéresser dans la mécanique. Il était si curieux qu’il pourrait en oublier la mer autour d’eux. C’était bien une ouverture. Midona lui prit une main et le tira dans sa direction. Elle manqua de se cogner dans le bureau, peu habituée aux mouvements du vaisseau.

« — De la magie ?! Oh ! Alors tu ne seras pas contre aller voir ça de plus près, n’est-ce pas ? » Fit-elle avec un grand sourire, presque enfantin, pendu à ses lèvres.

Midona se saisit de son autre main et le tira encore un peu plus vers elle, de façon plus douce cette fois-ci. Il était libre de se dérober à sa prise et de rester dans sa chère obscurité. Elle ne voulait pas le forcer à s’extirper de sa forteresse, mais si elle ne le secouait pas un peu il n’en sortirait jamais. Alors, elle devait se montrer à la hauteur pour le protéger et le rassurer. Ce n’était pas chose facile. Midona avait autant l’impression d’avoir face à elle un étranger qu’un ami cher. Si elle reconnaissait certaines de ses réactions, d’autres lui étaient entièrement étrangères. D’ordinaire si impulsive, elle prit le temps de poser sa voix en lui adressant un long regard.

« Viens avec moi. Concentre-toi sur moi. Tout ira bien. » Sa voix se fit plus légère, douce et rassurante. « Je te dirais bien de fermer les yeux mais je crains que ce soit une mauvaise idée avec les remous du bateau. Alors concentre-toi sur ma voix. » À mesure qu’elle parlait, Midona l’emmenait dans la pièce et vers la porte, un peu plus proche d’elle. « Tu ne risques rien tant que je te tiens. » Elle le laissa se rapprocher d’elle avec un certain plaisir, assez pour qu’ils se touchent presque lorsque le bateau tanguait, pour finalement ouvrir la porte.

Dehors, le vent s’engouffrait dans les voiles et le bateau ne semblait même plus toucher les vagues tant il était rapide et léger. La terre et le port d’Abyssal semblaient déjà bien loin. Ce ne serait probablement pas une image rassurante, aussi s’entêta-t-elle à ne pas le laisser regarder par là-bas. Pour ne pas le mettre dans l’embarras face à l’équipage qui les regardait déjà avec curiosité, la rousse fit volte-face sans quitter la main de Sebastian, juste pour la passer sous son bras. Elle était ainsi en mesure de le tenir près de lui pour l’arrimer à sa présence. Tant qu’elle était occupée sur lui et son bien-être, elle ne pensait pas aux éventuelles nausées qui pourraient l’émouvoir.

« — Tu ne risques rien. Le vent nous porte et les vagues nous accompagnent. » Lui murmura-t-elle. « Le bateau vole, regarde ! » Ses yeux pétillaient et un sourire ne quittait pas ses lèvres, sans qu'elle n'en ait conscience.

Elle pointa doucement du doigt le phare vers lequel ils se dirigeaient. Ses cheveux lui volaient dans les yeux et elle secoua la tête pour les écarter de son visage. Elle espérait qu’il ne soit pas trop pétrifié et qu’il puisse se détendre pour prendre un peu de plaisir sur la mer, avec elle.
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Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyVen 2 Aoû - 4:37



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Depuis quand se souciait-il de l'opinion que Midona pouvait bien avoir de lui ? La réponse lui semblait pourtant évidente après leur échange quelques jours plus tôt. Depuis toujours. Depuis que leur relation avait commencé à changer. Depuis qu'elle s'était éloignée de lui. Depuis qu'il avait eu un douloureux rappel que la vie était fragile, peut-être, et que tout son petit univers soigneusement construit sur des fondations solides pouvait s'écrouler en une poignée de secondes. Il était simplement trop doué pour le cacher – même à son propre esprit, souvent, en proie à une logique tordue. S'il ne laissait personne s'approcher de lui, rien ni personne ne pourrait le blesser. Il pouvait compter sur les doigts d'une seule main le nombre de personnes qui faisaient exception à la règle et le phénix qui se reflétait au fond de ses pupilles pouvait s'escompter privilégiée d'en faire partie, une fois la surprise passée. Il était encore plus doué pour dissimuler ses faiblesses, bien que celles-ci soient somme toute peu nombreuses. Les traits de Sebastian étaient plus creusés qu'autrefois, mais ce n'était pas uniquement l'effet de la mer, s'il se gardait bien de le préciser, considérant qu'il s'était déjà assez exprimé. Il préférait la laisser croire que toutes ces paroles n'étaient motivées que par l'impression terrifiante qu'il allait vivre ses dernières heures sur un bateau : le pire endroit possible au monde en ce qui le concerne.

Il ne croyait pas vraiment que la magie était la seule explication possible. Il ne fallait pas oublier de qui il était question : Sebastian avait lu quelques ouvrages sur le sujet, bien entendu. En se familiarisant avec cet univers, il avait espéré réduire sa peur, au moins afin d'être capable de mieux la maîtriser, pour la masquer et ne trembler qu'une fois seul. Il devait toujours comprendre comment fonctionnaient les choses ou les gens. C'était ce qui lui permettait d'exercer ce fin contrôle dans chaque sphère de sa vie. Alors, il consentait à s'extirper de la pénombre et à se laisser guider par un sourire plus resplendissant que les étoiles de Metzli. Ainsi aveuglé, avait-il réellement un autre choix, que de saisir la main qui lui était tendue ?

Je te tiens.

L'érudit avait prononcé ces mêmes paroles. Il entendait la certitude identique résonner dans ce serment. C'était la raison qui le poussait à avancer, un pas après l'autre, malgré ses réticences. Sebastian pouvait lui accorder la confiance qu'il souhaitait recevoir en retour. Il préférait se concentrer sur la voix de cette femme que sur les couleurs sombres de l'eau tourbillonnante ou encore la nausée qui lui nouait les entrailles. Chaque moment qu'ils avaient partagé était gravé dans sa mémoire, dans l'air qu'il respirait, dans le temps lui-même. Avait-elle toujours fait preuve d'autant de douceur à son égard ? Non. La future Reine ne pensait qu'à ses propres objectifs. Voilà un petit mystère tout entier en lui-même sur lequel il comptait bien se pencher plus tard.

Il ne craignait rien.

Étrange pouvoir que celui des mots. Il avait passé toutes ces années à en parfaire l'art, à en faire une de ses armes les plus efficaces, pourtant, les règles du jeu changeaient constamment. Certains avaient plus de poids que d'autres. Sebastian avait suivi ses instructions à la lettre. Il désirait tant le croire de toutes ses forces. Il en venait à apprécier la sensation de se laisser bercer de la sorte. Il tourna donc la tête dans la direction qui lui était indiquée, mais il reporta bien vite son attention sur son ancre personnelle. Il avait entendu le ton enjoué de sa voix qui se reflètait parfaitement sur ses traits de porcelaine. Il s'attendait presque à ce qu'elle se mette à rire avec insouciance tandis qu'elle secouait la tête pour se battre contre sa longue chevelure à présent désordonnée. Était-ce bel et bien la même femme qui lui disait plus tôt qu'il fallait prendre garde à ce que l'on souhaite et qu'elle avait vécu assez d'aventures pour toute une vie ? Depuis combien de temps n'avait-elle pas ressenti ce plaisir sincère qu'elle désirait partager à ses côtés ? Qui était-il pour réduire cette rêverie en cendres ?

« Cela expliquerait pourquoi ce bateau porte le nom de goélette. » s'étonna-t-il à voix haute, échangeant un regard complice avec Midona.

De la part de n'importe qui d'autre, ces mots auraient pu être une simple plaisanterie ou une remarque enfantine, mais Sebastian était caractérisé par son sérieux, d'autant plus lorsqu'il était question de science ou de découvertes. Le capitaine Myre était certainement un grand magicien dans ce cas. Il fallait au moins cela pour réussir un tour de force comme convaincre le Hesediel de se lancer dans une expédition en mer ou encore acquérir son respect.

« Je dois avouer que la vue est agréable. »

Il retourna lentement son regard insondable vers le phare qui s'approchait peu à peu sans préciser davantage sa pensée. Un voile grisâtre était d'ailleurs en train de s'étendre sur la surface de la mer qui était si calme jusqu'à maintenant. Sebastian ne connaissait pas assez bien le monde de la navigation pour savoir s'il s'agissait d'un phénomène naturel ou non, en cette heure de la journée, alors que les vents filaient dans la voile avec force. L'équipage les héleraient sûrement d'un avertissement s'il valait mieux mettre leur invitée royale en sécurité. Dire que son compagnon commençait enfin à se détendre grâce à sa présence rassurante !
 

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• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
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○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyDim 4 Aoû - 11:35

When we stand face to face

the world stops and lies still


Il n’était pas si détendu. Le corps crispé de son ami s’arrimait à elle, de façon qu’elle puisse le maintenir, bercé par les mouvements du grand bateau qui filait vers leur objectif. Malgré la crispation, il semblait encore en mesure de réfléchir correctement car il répondit quand elle remarqua que le bateau volait presque, faisant référence à l’oiseau. Il essayait également de lever les yeux de son visage en jetant quelques regards furtifs vers le phare. La rousse lui accordait le temps nécessaire pour qu’il puisse se détendre. Peut-être n’y parviendrait-il pas entièrement, mais il faisait son possible, et cela elle le voyait bien. Il lui faisait confiance, sinon comment aurait-il pu faire ces quelques mètres sur le pont d’un bateau alors que la seule vue de l’océan lui provoquait de terribles angoisses quelques temps plus tôt ? Elle hocha doucement la tête à sa réflexion, un sourire aux lèvres. Il ne pouvait pas s’empêcher d’essayer de comprendre ce qu’il se passait, c’était son refuge à lui, et elle l’acceptait tel quel.

Midona réalisa qu’elle était peut-être un peu trop enthousiaste, baignant son ami d’un sourire sincère, presque trop solaire pour la personne qu’elle était à l’accoutumée. Jamais elle ne montrait trop d’émotions sur son visage et cela était un spectacle étonnant pour qui la connaissait un tant soit peu. Il en était le témoin autant que l’instigateur. C’était plus fort qu’elle, cependant. Elle y prenait vraiment plaisir. Cette liberté la remplissait de légèreté, à moins que ce ne soit le vent gonflant les voiles de la goélette. Le monde qu’elle avait cru voir s’écrouler plusieurs fois, n’était finalement pas si détestable et hideux. Elle avait perdu un ami mais elle en avait retrouvé un autre, et il lui semblait qu’elle pouvait tout affronter pourvu qu’elle tienne sa main. Elle ne s’était jamais rendu compte à quel point la présence de cet homme lui avait manqué. À chaque fois que ses prunelles s’arrêtaient sur son visage pâle, elle en revenait à cette même conclusion. Elle ne se remettrait probablement pas d’une trahison venant de cet homme-ci, s’il devait se jouer d’elle, ou la rejeter. Ses sentiments étaient différents de ceux qu’elle avait porté pour Xanto. Elle n’était pas encore tout à fait prête à les laisser exposer et à risquer tant de choses, mais ils restaient tapis dans l’ombre et l’euphorie qu’elle ressentait à ses côtés ne lui laissait aucun doute. Ces sensations de légèreté, de désir d’appartenir et de posséder, étaient celles qui l’avait éloigné de lui jadis. Elle ne s’éloignerait plus.

Elle n’était pas tout-à-fait la même femme mais elle avait cette fois-ci l’impression d’être celle qu’elle aurait dû être. Ses responsabilités entravaient ces désirs de laisser-aller, ce besoin de lâcher-prise sur le monde et ses conséquences. Son éducation limitait les émotions qu’elle aurait dû ressentir, les émotions qui auraient dû la faire évoluer. Elle se sentait un peu plus elle-même tout près de lui. Elle craignait, cependant, que ce ne soit que dans un sens et que Sebastian ne soit plus dans la perspective de se rapprocher de la femme qui l’avait jadis mis de côté comme s’il n’avait jamais compté. La jeune femme resserra inconsciemment ses doigts autour des siens pour le maintenir près d’elle et pour qu’il ne s’éloigne pas. Il y avait peu de risque sur le pont d’un bateau. Mais à mesure que le temps passait en compagnie de l’Hesediel, la rousse prenait conscience qu’elle ne désirait plus qu’il s'éloigne. Elle ne le laisserait pas faire, cette fois-ci.

« — J’apprécie aussi la vue. » Murmura-t-elle doucement, son regard coulant vers l’homme à ses côtés.

L’équipage les laissait tranquille pour le moment, occupé à surveiller la voilure et la direction du bateau, l’atmosphère s’alourdissant sans qu’elle n’en prenne conscience tout de suite. Ils n’avaient pas intérêt à échouer le bateau qui portait la Reine sur les rochers bordant le phare, aussi y mettaient-ils du cœur. Elle entendit le capitaine leur héler de prendre garde mais n’y fait pas tant attention, peinant à remettre les pieds sur terre. Elle accompagna tranquillement Sebastian près du bord sans jamais le lâcher, pour aller s’enquérir de plus près de ce curieux spectacle. Les vagues venaient lécher inlassablement la coque du bateau, éclaboussant de temps à autre les deux Twilis d’un peu de sel et d’humidité. Une étrange brume était apparue dans l’atmosphère, un peu brusquement, car la météo avait été particulièrement clémente quelques temps auparavant. Ce fut au tour de la rousse de se crisper. Elle s’apprêtait à dire quelque chose à Sebastian, se tournant vers lui, mais elle fut arrêtée net dans sa parole, le sourire sur son visage se figeant en une expression d’horreur. Un bateau plus imposant que la goélette venait de faire irruption à quelques mètres d’eux, les menaçant en silence. Un cri mourut dans sa gorge et elle se raccrocha, par réflexe, à Sebastian. Le reste fut confus. Elle entendit des cris de panique de l’équipage juste avant que la goélette ne dévie brutalement de son cap dans un capharnaüm de voiles et de grincements sinistres de bois, les deux navires se frottant l’un à l’autre. Par réflexe et par crainte qu’il ne soit emporté plus loin, Midona s’agrippa fermement à Sebastian. Elle l’emporta dans sa chute et ils roulèrent sur le pont avant de s’immobiliser, l’un sur l’autre. Midona resta un instant là, hébétée, ce ne fut que quand elle entendit les voix autour d’elle que sa conscience lui revint entièrement, et avec elle l’embarras d’avoir emporté son ami dans sa chute. Elle bafouilla des excuses, confuse.

« — D’où il sort celui-là ?! »
Entendit-elle crier.

D’autres cris commandèrent aux marins d’abattre la voilure pour stopper entièrement la goélette. L’autre navire les toisait de sa hauteur, parfaitement immobile et silencieux, comme s’il était entièrement inhabité. Pourtant, il était apparu si brusquement que cela en était profondément étrange. Le capitaine Myre fut l’un des premiers à la rejoindre d’un pas précipité, dardant sur la Reine un regard inquiet tandis qu’il lui proposait sa main pour se relever. Midona releva la tête pour le regarder mais reporta son attention sur Sebastian, s’assurant qu’il n’était pas encore mort de peur. Son cœur à elle battait à tout rompre, dévoré par l’adrénaline.

« — Ça va, ça va… J’ai été surprise. Laissez-moi… Juste me relever. » Maugréa-t-elle à l’attention du capitaine, le souffle court, puis se tourna vers Sebastian. « Est-ce que ça va ? Tu n’as rien ? » L’inquiétude transparaissait dans sa voix. Il ne risquait rien, n’est-ce pas ?

Le bateau s’immobilisa finalement, bercé doucement par les flots, enveloppé de brume désormais. Il n’était plus possible de discerner le phare si on jetait un regard vers l’horizon, où il s’était tenu quelques minutes plus tôt. Au moins leur bateau avait évité le naufrage en heurtant de plein fouet l’autre navire.

« — On dirait qu’il n’y a personne dessus… » Entendit-elle dire à voix haute le capitaine tout près d'eux.

Derrière lui, des éclats de voix retentissaient déjà. Le Capitaine était bien décidé à apprendre le fin mot de cette histoire et préparait déjà une expédition pour grimper sur le navire inhabité.
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Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

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MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel EmptyJeu 8 Aoû - 18:34



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Le choc fut brutal et inattendu.

La peur fut plus violente encore. C'était une grande inconnue pour Sebastian, cette sensation glacée, celle de ne pouvoir absolument rien contrôler, pas même sa propre personne. Elle s'insinuait de nouveau dans chaque fibre de son corps qui refusait de lui obéir et ses dents acérées refuseraient fermement de relâcher leur prisonnier cette fois. Cela lacérait son masque parfait d'indifférence afin de le détruire en lambeaux. Un cri d'épouvante étouffé était mort sur ses lèvres, ensouveli par le fracas des vagues, qui envahirent un peu leur embarcation, assez pour qu'il soit trempé. Son honneur n'était déjà plus tout à fait sauf, à quoi bon s'acharner, à quoi bon résister ? Il avait laissé entrevoir ses failles et maintenant elles éclataient au grand jour. Le regard distant, les narines dilatées, le souffle lourd presque rauque, tout dans ses expressions ou ses mouvements ne traduisait qu'une seule supplique : mettre fin à ce cauchemar. S'il avait avalé une grosse gorgée d'eau salée par dessus le marché, nul doute qu'il se serait tout bonnement évanoui. Inutile d'énoncer le moindre mot pour répondre à la question qui lui était posée. Non, il n'allait pas bien du tout. Il avait accepté d'affronter sa peur, mais il n'avait pas signé pour ça. Ça y est, se dit-il. Son heure était venue. Il allait se noyer. L'aîné des Hesediel condamné à une fin aussi absurde ? Il s'en retournerait dans sa tombe pour les siècles à venir.

Il était sur le point d'exprimer sa pensée entre des dents qui claquent, sa main à la recherche de Midona, ayant besoin d'un appui s'il ne souhaitait pas s'étouffer dans sa spirale infernale, alors que l'air lui manquait autant que les forces, et c'est ainsi qu'il releva la tête. Le brouillard se dissipa un peu dans son esprit sous la surprise. Un navire imposant se trouvait juste sous leurs yeux. Comment était-il possible de ne pas l'avoir aperçu plus tôt avant que la brume ne s'installe sur la mer ? Sans aucun équipage ? Pourquoi abandonner un bateau ? Avait-il été attaqué par des pirates ? La possibilité d'une malédiction effleura l'esprit du Twili. Une série de sueurs froides firent se dresser les poils sur ses bras de manière désagréable. L'atmosphère était lourde, étouffante, et ce n'était sûrement pas seulement l'effet de l'humidité accentuée. Midona ressentait-elle la même chose que lui ?

Une hypothèse lui traversa l'esprit. Il se concentra en tendant la main devant lui, vers ce monde éthéré dans lequel il avait toujours eu l'impression d'avoir un pied sur deux. Sebastian ressentit immédiatement une résistance certaine qui lui coupa pratiquement le souffle et le laissa étourdi quelques secondes tant la magie imprégnait l'air, provenant sans aucun doute d'une source importante, qui ne se laisserait pas perturber aussi facilement. Il essuya discrètement la goutte de sang qui menaçait de glisser de son nez. Tabantha n'était pas si loin et il savait que la ville était reconnue pour ses mythes à propos d'esprits et des revenants, mais ce sujet n'avait pas fait partie de ses priorités, auparavant. Il n'y accordait pas beaucoup de sérieux.

« Il y a de la magie des ombres dans l'air. »

Ce n'était peut-être pas uniquement cela non plus. Il n'en était pas certain. Il n'avait qu'une seule certitude. Quelqu'un cherchait de toute évidence à attirer leur attention. Ou plutôt rien de moins que celle de la Reine de Metzli. Leur annonce publique avait fait beaucoup de bruit, alors il n'était pas impossible que ce soit la source de ces ennuis à l'horizon. Tout de même. Deux phénomènes magiques d'origine différentes mais dans la même région et à une intervalle aussi courte ...

« Est-ce que tout cela peut vraiment être une coïncidence ... ? » murmura-t-il, soucieux, avant de préciser sa théorie devant les regards interrogateurs qui lui étaient lancés. Au moins, maintenant qu'il avait un os à ronger, un but à atteindre, une découverte fascinante à n'en point douter, il n'était plus entièrement paralysé par la terreur.

La magie était une équation à double tranchant. Midona pouvait ordonner à l'équipage de la goélette de reprendre le cap, malgré la visibilité quasiment nulle et le risque de s'échouer contre des récifs ou d'autres obstacles. Toutefois, il doutait que ce soit utile. Soit ils reviendraient au même endroit ... Soit ils mourraient dans d'atroces souffrances.

« Cela ressemble à un piège, mais je crains que nous n'ayons pas d'autre choix que mener l'enquête jusqu'au bout. » énonça-t-il sombrement.

Il s'efforçait surtout de garder ses doigts fermement enroulés autour de ceux de Midona afin de ne pas la perdre par mégarde parmi la brume épaisse. Il ne devait lui arriver aucun malheur. Dans le cas contraire, il était inutile de survivre à cette épreuve, car la Cour de Metzli et ses bourreaux s'assureraient qu'il la suive dans la tombe, un constat qui aurait pu le faire sourire, si ce n'était pas aussi sérieux. Il tirait également de ce contact du courage et une certaine satisfaction.  Cela ne servait à rien d'argumenter. Bien sûr qu'elle insisterait pour y aller. La planche fut étendue entre les deux navires et le capitaine ouvrait la marche. Le bois craquait sous leurs pieds. Sebastian essayait de ne pas réfléchir à ces détails, pour éviter de se faire du tort sciemment, mais il réfléchissait toujours trop et trop souvent. Ses questions auraient presque pu être devinées à son air lugubre. Est-ce que ce bateau fantôme disparaîtrait aussi subitement qu'il était apparu sans leur laisser le temps de revenir en arrière ?
 

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