[SERVICE] avec Ari Otonari et Migaro Tanel (*) Les poulettes ont des ailes

Les poulettes ont des ailes

Type : Service
Validée par : Esprit Multifaces

• Nom du commanditaire : Le vieux Vocah.
• Lieu du commanditaire : Région d'Ordinn, le village Cocorico.
• Lieu de la quête : Région d'Ordinn, le village Cocorico.
• Nombre de joueurs (Min-Max) : 1 à 2 joueurs.

• Niveau de difficulté : [SERVICE] avec Ari Otonari et Migaro Tanel (*) Les poulettes ont des ailes Star3

[SERVICE] avec Ari Otonari et Migaro Tanel (*) Les poulettes ont des ailes Star3

• Récompense : 25 rubis par poulette retrouvée.

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Vocah vous dit a écrit:: Soyez fortes, mes petites poulettes... Nous serons bientôt réunis, n'ayez pas peur !

Hé vous là bas ! Vous ne pourriez pas m'aider ? Toutes mes poulettes ont disparus dans la nuit. Encore un coup des petits chenapans du village ! Je suis bien trop vieux pour leur courir après et ne suis rien sans mes poulettes... mes pauvres petites poulettes... Pouvez vous m'aider à les retrouver et les attraper ? Par pitié. Je vous donnerais tout ce que j'ai.

Quelques petits liens utiles
Si vous ne vous souvenez pas du fonctionnement, rendez-vous dans ce sujet pour vous rafraichir la mémoire !
Dans un second temps, quand la quête sera terminée selon vous, vous devrez passer la signaler comme terminée juste ici.

Dernière édition par Migaro Tanel le Mer 23 Nov 2022 - 4:35, édité 1 fois

Les poulettes ont des ailes

@Ari Otonari An 1000, Lune 6, Jour 9

Le mariage de la Reine avait eu lieu des lunes plus tôt et pourtant, cela semblait être hier pour le Piaf. Ridiculisé par Mélody qui avait évidemment découvert sa piètre couverture, il avait dû y faire face et tâcher de ne pas perdre la face à celle qu’il aimait encore malgré lui. Sa présence aux épousailles avait été motivée uniquement pour s’assurer de sa sécurité. Hébra désirait envahir l’île au Dragon, raison de plus pour redoubler de prudence quant à la cheffe. Elle pouvait amplement être une cible de choix pour les assassins à la solde de Kevan Cantell. Évidemment, il gardait ses inquiétudes pour lui, elle était mariée et de toute évidence elle avait elle-même suffisamment de problèmes pour en ajouter. Malheureusement, une affaire l’attendait à Ordinn, l’obligeant à quitter son amie le temps de quelques jours. Il s’assura auprès d’un de ses amis la surveillance de la Piaf. Il avait assez confiance en lui pour cela et partait l’esprit plus ou moins tranquille en direction des montagnes d’Ordinn.

Le voyage ne fut pas des plus agréable, sans cesse réveillé par des cauchemars, l’homme affichait une mine fatiguée aux abords du village Cocorico. La vision de l’auberge le rassurait quelque peu, il allait pouvoir dormir au chaud et dans un lit moelleux, après des jours à être à même le sol. S’il adorait voyager, il enviait parfois les nobles pour leur confort. Vivre sur les routes ne lui permettait même pas de se laver tous les jours alors avoir un lit douillet était un fantasme. Une utopie qui restait en cet état. Il fallait s’y faire et même avec son expérience, il avait encore du mal à l’accepter lorsque la fatigue le guettait.

Descendant de sa monture, il prenait une grande inspiration, se dirigeant vers la place centrale du village. Soudain, un vieil homme l’apostropha, visiblement désespéré. “Hé vous là-bas ! Vous ne pourriez pas m’aider ? Toutes mes poulettes ont disparus dans la nuit. Encore un coup des petits chenapans du village ! Je suis bien trop vieux pour leur courir après et ne suis rien sans mes poulettes…mes pauvres petites poulettes…Pouvez-vous m’aider à les retrouver et les attraper ? Par pitié, je vous donnerais tout ce que j’ai.” Migaro regarda l’enclos derrière, vide. En cet instant, il douta : l’appel du sommeil était difficile. Néanmoins il se fit violence et dans un soupir concéda. “Bien, je vais m’en occuper.” Il tendit finalement sa main vers l’homme pour se présenter. “Migaro, pour vous servir.” Disait-il dans un grand sourire. La mission ne devrait pas être trop compliquée. Était-ce l'appât du gain ou le fait que ce monsieur lui faisait de la peine ? Certainement un peu des deux. Se tournant pour débuter sa recherche, il aperçut une femme, Sheikah apparemment. “Vous voulez participer aussi ? Plus on est de fous, plus on rit.” Une plaisanterie de mauvais goût à n’en point douter, mais Migaro ne serait pas Migaro sans cela.

(c) DΛNDELION

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-- You'll be the saddest part of me. A part of me that will never be mine. It's obvious. You're still the oxygen I breathe. I see your face when I close my eyes. It's torturous. Tonight is gonna be the loneliest.

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Les Poulettes ont des ailes

An 1000, lune 6, jour 9 – Temps présent 05

When the vulture dies, the hen does not cry. The fox that waits for the hen to fall stays hungry. Hose goose and crow rise Raise man from the grave.
Proverbe allemand, grec antique & franc-comtois

On peut dire que tu avais du travail. Pour des raisons de politique extérieure, tu n’as pas te rendre au Couronnement du roi consort. Dans le fond, tu te dis que la reine sera bien protégée, mais aussi la totalité du royaume. Tu as déjà rencontré le consort et il s’avère qu’il t’a laissé une très bonne impression. Peut-être, auras-tu l’occasion de le croiser à nouveau lors de tes prochains voyages vers la Citadelle. Tu avais déjà fait les choses correctement. Il y a une lune, tu avais consulté ton gardien et ton Conseil afin de déterminer le statut du village. Tu savais ce que tu voulais alors tu continuais de préparer les derniers détails. Tu tenais à ce que ton projet et tes négociations soient les plus précis possibles, ne laissant ainsi aucune possibilité de doute à la famille suzeraine d’Ordinn, les Greyfer. Demain, tu prendras la route afin de te rendre à Ordinn afin d’entamer les négociations. Tu es presque prête. Ce n’est pas que tune leur fait pas confiance, mais les relations entre ton village et la capitale de la région sont vraiment fines pour être exploitées. Et puis, le Clan Sheikah a toujours préféré être indépendant et surtout neutre dans toutes les situations. Tu as travaillé de longues lunes pour pouvoir exposer un tel plan. Tu es aussi une érudite et tu n’es pas connue pour faire les choses à moitié. Tous parmi les tiens le savent. Si tu as une idée en tête, tu ne l’as pas ailleurs.

Tu sors d’une session de ton Conseil où tu as exposé les derniers préparatifs. Tu n’es pas plus stressée que ça, mais tu ne devais pas oublier les tiens. Qui devait gérer le village en ton absence ? En effet, faire l’aller-retour tous les jours te ferait perdre du temps alors tu as pris la décision de rester sur place. Ton bras droit t’accompagne et tu ne lui as rien imposé. En cas de souci, cela permettra de continuer les négociations et de gagner du temps. Tu risques d’en avoir pour un moment vu que tu sais déjà que tu vas en avoir pour un moment. Les négociations que tu vas entamer ont un but bien précis et il est hors de question que tu lâches l’affaire. Bien sûr, s’il y a des battements durant les négociations, tu n’hésiteras pas à revenir au village. Mais tu es déterminée à rendre Cocorico indépendant vis-à-vis d’Ordinn. Bien sûr, tu ne prévois pas de lâcher prise. Les Greyfer et toi parviendrait à trouver des accords dans ce que tu engages.

Tu descends de ta colline sous les d’arches en bois fleuré et tu souris en voyant que le village est en activité. Tu aimes voir ce dernier en ébullition et dire qu’ils ne sont peut-être pas encore au courant de ce que tu prépares. Après, tu as fait les choses dans les règles et tu ne fais pas de coup en traître pour reprendre l’expression d’un membre de ton Conseil. Toi, une traîtresse ? Oh que non, tu n’es pas ta mère et tu vis depuis toujours sous la tutelle du Conseil jusqu’à ce que tu en deviennes la cheffe. Observant autour de toi, tu restes immobile un moment. Puis tu entends la voix d’un membre de ton village et tu te retiens de rire. C’est récurrent que Vocah laisse ses poulettes s’échapper. Il n’a pas le cœur à les enfermer et tu peux aisément le comprendre. Tu marches vers eux avec le sourire. Puis tu entends l’homme qui a accepté d’aider un des tiens. Cependant, il est vrai qu’il n’est plus très jeune du haut de ces cent trente ou cent quarante ans. Il t’a vu grandir, c’est le moins qu’on puisse dire. Tu t’approches de l’inconnu qui a accepté d’aider l’un des Anciens du village. Tu as le sourire sur le visage

« — Vous vous êtes fait avoir ! »

Puis tu lâches un rire amusé. Si tu es tenté ? Pourquoi pas après tout. C’est une façon de rendre un dernier service à ton village, à ton clan avant de le quitter pour un petit moment. Ils vont te manquer mine de rien. Tous sans exception. Puis, tu hoches la tête afin de valider ta participation à la recherche des poulettes. Il n’y a rien de mal là-dedans. Puis tu invites Migaro à te suivre. Tu es à l’aise dans ce village puisque tu y vis et tu le diriges avec l’aide de ton Conseil.

« — Soyez le bienvenu à Cocorico, Monsieur ! Je suis Ari Otonari. »

Tu te mets à observer autour de toi et tu ne donnes pas ton titre de Cheffe du Conseil. Les habitants finiront par te trahir, mais dans le fond, cela t’amuse aussi. Tu t’es aussi rendue au mariage royal avec ton ami et bras droit, qui partira demain avec toi en direction du haut de ce volcan. Il fait chaud par ici, mais cela reste plutôt doux. La neige fond en général par ici, en plein hiver. Tu finis par en repérer une se trouvant sur le toit de l’auberge et tu fais signe à Migaro.

@Migaro Tanel
- Tenue -

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Dernière édition par Migaro Tanel le Mer 23 Nov 2022 - 4:35, édité 1 fois

Les poulettes ont des ailes

@Ari Otonari An 1000, Lune 6, Jour 9

Derrière ses airs arrogants et insupportables, Migaro cachait un cœur sensible qui n’hésitait pas à tendre la main vers ceux qui avaient besoin. C’était plus simple de le cacher aux yeux de tous, de montrer une certaine désinvolture, par crainte d’être blessé. Lui, le gamin illégitime avait toujours vécu ainsi car on n’avait cessé de le maltraiter pour sa nature, pour son existence. Les vieilles habitudes avaient la vie dure et il s’était construit un mur autour de son être. Finalement, la seule à le briser en un regard n’était autre que Mélody. A ses côtés, il redevient ce Piaf un peu naïf et casse-cou mais surtout altruiste au point de s’oublier lui-même. Mais la réalité revenait, d’autant plus brutale que vicieuse. Elle était mariée, ses sentiments étaient voués à rester secrets et non réciproques. S’assurant de sa protection pendant son absence, le voilà qui foulait les terres d’Ordinn jusqu’au village de Cocorico. Toujours en activité, les habitants s’étaient toujours montrés très accueillants, lui qui s’y rendait assez souvent. En tant que mercenaire, il était amené à beaucoup voyager, à force d’être sur les routes, il appréciait volontiers la douceur d’un lit, même pour une nuit. Tout était bon à prendre et le confort lui manquait souvent. Heureusement, il y était habitué à force de vivre ainsi.

Vocah l’interpella alors qu’il descendait de sa monture. Se tournant vers l’homme, ce dernier lui expliqua la situation. Ses poulettes s’étaient échappées. Pris de pitié pour ce pauvre bougre, le Piaf accepta la mission malgré sa fatigue visible, ses impressionnantes cernes démontraient que le voyage avait été long. Comme quoi, Migaro Tanel n’était pas qu’un égoïste, il savait aussi sacrifier quelques heures de sommeil. Retrouver ces bêtes ne devrait pas prendre trop de temps, du moins il l’espérait. Posant son regard sur l’inconnue qui venait de le rejoindre, il soupira à ses mots. Visiblement, ce n’était pas la première fois que ses poulettes se faisaient la malle. Elle décida alors de le rejoindre dans cette mission. A deux, ils devraient rapidement les retrouver. Un sourire étira ses lippes à ses mots. “Toute aide est la bienvenue, merci.” Surtout qu’elle semblait connaître le village. “Migaro. Enchanté Ari.” Disait-il en la suivant dans les allées du village chatoyant. “Vous vivez ici ?” Il ignorait évidemment qu’elle était la cheffe du Conseil Sheikah. Bien que même en le sachant, il ne changerait pas son comportement qui n’avait rien d’irrespectueux, pour l’instant. Levant le nez, il aperçut la poulette qu’elle venait de repérer sur le toit de l’auberge. Hochant la tête, le Piaf commença à grimper pour y parvenir. Malheureusement, il ne fut pas assez rapide, celle-ci s’envola, descendant de son perchoir pour aller plus loin. Il manqua de tomber et maugréa. “La poisse.” La mission commençait bien, à n’en point douter…

De retour sur la terre ferme, il faisait signe à sa comparse, la poulette se trouvait à quelques mètres, elle pouvait tenter une approche.

Lancer de dés : Non : Il échoue, celle-ci s'en va plus loin, il doit retenter.

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Les Poulettes ont des ailes

An 1000, lune 6, jour 9 – Temps présent 05

When the vulture dies, the hen does not cry. The fox that waits for the hen to fall stays hungry. Hose goose and crow rise Raise man from the grave.
Proverbe allemand, grec antique & franc-comtois

Tu ne juges pas les premiers abords. Un dicton sheikah dit qu’il faut toujours faire attention ce que l’on voit. Les yeux peuvent être trompés, mais pas la Magie. Tu es toi-même capable de tromper les yeux, alors tu es bien placée pour savoir qu’il vaut mieux faire attention à ce que tu dises et ce que tu fais. Tu connais ce village comme ta poche vu que tu y vis depuis toujours. Malgré ton jeune âge, pour une Sheikah, tu es capable de t’occuper des tiens et tu n’as pas peur de te salir les mains, même si tu évites souvent la chasse. Ce n’est pas vraiment ta tasse de thé, mais tu acceptes de participer au reste sans rechigner. Ton père t’a appris à chasser, mais tu n’es pas, jamais réellement à l’aise avec un arc. Tu préfères ta bonne nagitana pour ça, mais pas évident de chasser avec ça. Au sein de ton village, tu ne la portes jamais sur toi vu que tu es en relative sécurité. Malheureusement, les dernières lunes de sang t’ont montré que tu n’es à l’abri nulle part. Ta blessure est même complètement guérie et tu avais pris le temps de reprendre tes entraînements quotidiens auprès de ton maître d’arme et de ton amant. Ce n’est pas un secret dans le village, mais tu es quand même relativement discrète sur ta vie privée. Cela porte bien son nom pour le coup. Tu hoches la tête avec un sourire lorsqu’il te remercie de ton aide. C’est normal. Mais pour le coup, c’est plutôt toi qui devrais le remercier. C’est ton village et il semble inquiet des tiens. Bien que cela peut surprendre, cela te montre quand même que certaines personnes sont prêtes à aider si cela est nécessaire.

« — Je vous en prie. Mais c’est plutôt à moi de vous remercier ! »

Tu ne donnes pas la raison de suite et cela t’amuse d’aller courir après les poulettes. Ce n’est pas la première fois et au fil du temps, c’est un peu devenu le jeu de tous les jours et tu ne plaisantes pas en te disant que c’est tous les jours. Il faut dire que les poulettes sont plus malignes que leur maître. Ce dernier ne semble pas avoir vu qu’il y avait un trou. Un jour, cela va te prendre la tête et tu vas le réparer par toi-même. Mais dans le fond, cela attire aussi les curieux et les visiteurs comme cela semble être le cas pour le Piaf avec qui tu t’es associée pour retrouver toutes les poulettes de ton subordonné. Il te demande si tu vis ici et tu fais oui de la tête. Ce village n’a plus de secret pour toi et le seul endroit qui te tient éloigné, c’est le Sanctuaire. Tu as juré de le protéger de ta vie et même si tu ignores ce qu’il y a à l’intérieur, ton Conseil a fait le même serment donc tu sais que tu vas probablement mourir en le protégeant ce lieu. Sans oublier le serment de certaines familles qui ont quitté le village pour aller découvrir le monde. Tu avais signalé une première poulette sur le toit de l’auberge et tu observes sagement alors que cette dernière lui échappe. C’était une belle tentative de la part de ton partenaire. Tu montres un sourire alors qu’il te fait signe. Tournant lentement la tête afin de ne pas l’effrayer, tu procèdes à ton tour à une première tentative.

Les Sheikah sont très silencieux et tu t’en approches dans le parfait silence. Puis à la dernière seconde, tu mets les mains sur la poulette qui se met alors à gigoter de toutes parts. Mais tu es tenace et ce n’est pas la première fois que tu pars à la chasse de ces poulettes. La tenant fermement, tu attends ton comparse afin de la rapporter à Vocah. Et de une. Il faut maintenant en trouver d’autres. Maintenant que tu as les mains libres, tu vas pouvoir répondre à sa question.

« — Je vis ici et je dirige même ce village. »

Tu gardes le sourire et tu ne le quittes pas des yeux. Tu t’amuses parfois à cacher ce fait, mais ici, tu auras été trahi par les villageois à un moment ou à un autre. Par ailleurs, Vocah t’a même dit cheffe. Preuve que tu ne peux pas réellement cacher ton statut de Cheffe du village et du Conseil Sheikah. Mais tu n’es pas alarmée. Ici, tu es chez toi et il est normal que les tiens te nomme par ton titre, même si parfois, tu aimerais que cela ne s’ébruite pas. Tu te mets d’ailleurs à observer autour de toi, tu avais donné ta parole pour aider le pauvre piaf alors tu le fais. Mais pour le moment, tu ne vois rien, ni aucune plume à l’horizon. Peut-être sont-elles bien cachées cette fois ?

« — Vous êtes de passage ? »

Il n’y a pas de mal à se renseigner et puis, c’est un village très tranquille où il fait bon vivre. Avec le décret sur l’ouverture des frontières, tu dois laisser ton village ouvert aux voyageurs. Bien que le Conseil n’était pas d’accord, tu n’as fait qu’appliquer le décret royal, même si tu continues à veiller sur la tranquillité de ton village.

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Lancé de dés : Elle l’attrape.
Lancé de dés : Elle ne voit pas d’autres poulettes depuis le centre du village.

Poulette(s) attrapée(s) : 1

@Migaro Tanel
- Tenue -

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Les poulettes ont des ailes

@Ari Otonari An 1000, Lune 6, Jour 9

Combien ce monsieur devait avoir de poulettes ? Il espérait que cela ne soit pas trop important car Migaro avait affaire par la suite. Il ne voulait pas rester longtemps à Cocorico même s'il appréciait la douceur de vivre du village, le mercenaire aimait bouger, incapable de rester en place. Avec l'aide de la jeune Sheikah, il se sentait plus confiant quant à la finalité de cette quête. Il ignorait même que celle-ci était la cheffe de ce village qui le connaissait comme sa poche. Un atout non négligeable pardi ! Au-delà de la volonté de faire le bien, le Piaf n'oubliait pas l'objectif principal : les rubis. Le monde fonctionnait ainsi et s'il voulait survivre, il devait posséder de quoi se sustenter. Tout se payait dans ce bas-monde, même l'allégeance.

Il fut surpris par sa réponse, arquant un sourcil. Pourquoi le remerciait-elle au juste ? N'était-elle pas aussi en train de l'aider après tout ? Et elle ne devait rien à ce paysan, du moins, c'est ce qu'il pensait. Il n'eut guère le loisir de répondre qu'il remarqua une poulette au loin. S'il échoua à la récupérer, ce ne fut pas le cas de son acolyte, bien plus discrète que lui. Les filatures, ce n'était franchement pas la spécialité du guerrier, plutôt habitué à la confrontation sauvage. Evidemment, son égo en était quelque peu blessé de la voir se débrouiller avec tant de facilité. L'animal se débattait dans ses bras en vain et fut ramené auprès de son propriétaire. Une de moins.

A ses côtés, il ouvrit grands les yeux lorsqu'elle avoua être la cheffe de ce village. Ceci expliquait son remerciement dans ce cas. "Oh ! Mais c'est formidable, vous devez connaître ce village par coeur, on ira plus vite." Avouait-il dans un sourire, confiant. "Perd-il souvent ses poules ?" Il imaginait que non mais peut-être que sa réponse serait tout autre. Marchant lentement, il plissait les yeux pour se concentrer afin de discerner la silhouette de l'une d'elle. Rien pour l'instant, ce qui lui laissait le temps de faire un peu la conversation. "Oui, je ne suis que de passage, j'avais affaire non loin alors je me suis arrêté ici. Votre village est très agréable." Un petit havre de paix sans nul doute qui lui rappelait un peu son île natale.

Soudain, il aperçut une poule et se précipita à sa suite, dans son élan, il se jeta sur elle mais celle-ci l'évita. Migaro tomba de tout son long au sol, sur le ventre, dans un grognement de mécontentement. Décidément. Il se releva aussitôt, s'il n'était pas blessé, son égo lui, l'était, assurément. "Je l'ai laissé filer, pour vous faire le plaisir de l'attraper." Mauvaise foi ? Oui, un peu. Parce qu'au bout de deux échecs, il commençait sérieusement à accuser le coup. Qu'avait-il fait pour mériter une pareille malchance ?

Lancer de dés : Non : Il échoue, celle-ci s'en va plus loin, il doit retenter.

Poulette récupérée : 1

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An 1000, lune 6, jour 9 ~ Village Cocorico
soundtrack - Tenue -
@Migaro Tanel

À vrai dire, tu souris à chaque fois que le villageois fait le coup aux étrangers. Il ne s’agit pas de la première fois et tu le sais mieux que personne. Cependant, tu le laisses faire en te disant que c’est aussi une façon de découvrir le village. Car les poulettes étaient partout dans le village et peut-être, même dans les demeures. Mais ce que le Piaf ignore, c’est que toutes les maisons sont ouvertes, y compris ta demeure se trouvant contre le flanc de montagne dans ton dos. Bien que tu t’y trouves uniquement pour te reposer et te restaurer, tu te trouves presque toujours en vadrouille dans ce village qui t’a vu naître et grandir. Tu ne l’as jamais véritablement quitté sauf de manière temporaire. Ce village représente toute ta vie. C’est ici que tu as grandi, que tu as appris à te battre, que tu as appris à aimer, a faire confiance, à évoluer et à devenir ce que tu es aujourd’hui. Ce village, c’est ton héritage, celui de ton peuple alors que tu veilles sur le passé auprès des anciens protecteurs royaux. Tu ne perds pas espoir cet objectif qui peut paraître si loin comme si proche. Pour toi, comme pour d’autres, la place des Sheikah n’est pas uniquement dans ce village reculé, effacé et silencieux. Les tiens devaient veiller sur sa majesté. Mais l’histoire en a voulu autrement faisant passer les tiens pour des traîtres. Mais c’est une chose que les tiens n’ont pas oubliée. C’est comme marqué dans leurs gènes. Et probablement, même dans les tiens.

Lorsque tu vis ses yeux grands ouverts et qu’il dit que cela ira plus vite, tu lâches un rire amusé. Oui, tu connais ce village comme ta poche et tu continues à le faire grandir. Sûrement, mais lentement. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est que tu avais prévu de quitter ton village dès demain afin de te rendre à Ordinn pour affaire. Une affaire des plus importantes concernant ce village et les tiens. Mas cela ne concerne pas vraiment ceux qui vivent en dehors de ce village et qui n’appartiennent pas au clan que tu diriges. Une chose est sûre, c’est que cela probablement obligé de nombreux changements et pas uniquement du côté des tiens. Cependant, tu ne dois pas crier victoire. Ce ne sont que des prémisses, un début, le commencement d’un nouveau chapitre. Il te demande s’il perd souvent ses poules et tu hoches la tête.

« — Régulièrement, mais Vocah est très âgé. Et puis, c’est aussi une façon de permettre aux voyageurs et enfants de découvrir ou redécouvrir le village de manière amusante. »

Tu le reconnais toi-même. Le faire régulièrement te fatigue. Mais c’est souvent le plaisir des enfants qui s’occupent régulièrement de lui ramener ses poules. Vocah les connaît tous et il sait très bien que personne ne fera de mal à ses poules volontairement. Jusqu’à maintenant, il n’y a eu aucun incident et même s’ils sont prudents, un accident peut arriver même aux plus prévenants des adultes. Toi inclus. Puis, il te dit que le village est très agréable. Voilà quelque chose qui te ravit, car tu fais ce qui est en ton pouvoir pour préserver ses lieux. Il n’y a pas que le Sanctuaire qui vaut la peine d’être vu. Le calme et l’ambiance des lieux est très apprécié des voyageurs venant de tout le continent sauf les Gerudos que tu n’as plus réellement vu depuis que les Landes Sauvages ont été reprises par Ganon le fléau. C’est le surnom qui lui ait donné parmi les tiens. A tort ou à raison, seule l’histoire le dira. En même temps, ton village est à l’opposé de la cité qui leur appartient.

« — Je vais faire tout ce qui est possible pour conserver le village dans son authenticité et l’ouvrir au monde extérieur… »

Heureusement, ton Conseil t’aide beaucoup. La plupart sont plus âgés que toi alors c’est souvent vers eux que tu réclames conseil. Ils connaissent l’histoire de ce village, tes prédécesseurs, et la politique qu’ils avaient adoptée. Tu te devais de faire attention à la tienne. Bien que les Sheikah tentent au maximum de ne pas se mêler de la politique, tu sais que tu vas devoir changer ça, surtout si ce que tu prévois est accepté. Mais tu sais que ton peuple est sage et ils savent que tu les représenteras du mieux que tu peux. Car avant d’être cheffe, tu estimes être représentante et protectrice. Ton partenaire finit par apercevoir une autre poulette et tu t’arrêtes. Tu l’observes en silence. Tu as l’agilité due à ta race, mais cela ne veut pas dire que tu vas réussir à l’attraper. Et alors qu’il finit à plat ventre, mais il se relève presque aussitôt. Tu ne dis rien et tu tentes de t’approcher à ton tour. Tu avances prudemment, mais tu sautes aussi pour finir dans le même état que lui et à plat ventre. Cela ne fait pas du bien, mais tu accuses le coup. Tu as connu bien pire. Tu roules de suite sur le ventre et tu suis la poulette des yeux. Une fois qu’elle est hors de ton champ visuel, tu te relèves avant de dire.

« — Celle-ci semble vouloir nous donner du fil à retordre ! »

Tu lâches un soupir et tu souris. Tu regardes autour de toi, fière de ce village qui est le tien. Tu rejoins Migaro et tu lèves ton bras pour lui montrer où est partie la poulette. De toute façon, tu sais comment te rendre dans chacune des parties qui composent ce village. Puis tu entraînes ton compagnon à la chasse à la récalcitrante. Tu apprécies de faire avec un étranger, cela te permet de mieux visualiser ce qui leur convient et ce qui ne convient pas à tous ceux qui viennent séjourner au sein de ce petit coin de paradis. Il est clair qu’on est loin des grandes villes du continent et des royaumes. Tu apprécies beaucoup plus ton village que la citadelle.

« — Combien de temps prévoyez-vous de rester ici ? »

Bien sûr, tu ne lui demanderas pas de te donner les raisons de son voyage, mais depuis que les frontières ont été ouvertes, tu as obligation de faire attention aux besoins de tout ceux qui traversent ce petit coin calme et que tu espères garder calme. Tu ne connais pas d’autres endroits où tu peux méditer, écouter le vent, le chant de la faune, les rires des enfants et surtout les caprices de la météo. Car même si Cocorico est au pied d’un volcan, les températures ne sont pas toujours au beau fixe, même s’il fait meilleur ici en hiver.

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Lancé de dés : Elle lui échappe.
Lancé de dés : Elle a vu où se dirige la poulette maline.

Poulette·s attrapée·s : 1

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Les poulettes ont des ailes

@Ari Otonari An 1000, Lune 6, Jour 9

Migaro n'avait pu refuser de venir en aide à ce vieil homme, visiblement très attaché à ses poulettes. L'occasion pour lui de faire une pause bien méritée entre deux autres missions et questionnements personnels notamment depuis le mariage royal auquel il était présent. De manière officieuse évidemment. Il n'avait rien de noble et n'aurait pu espérer être invité naturellement à un tel événement. Un bâtard mercenaire n'avait rien à y faire, outre en usant de stratagèmes. Mais là n'était pas la question. Retrouver ses poulettes était une manière d'oublier un instant ses propres tourments. L'opportunité aussi de rencontrer la cheffe de ce beau village. Pour sûr qu'il était plus confiant désormais, elle connaissait cet endroit comme sa poche et lui permettrait de les retrouver plus rapidement.

Un rictus amusé étira ses lippes à sa réponse. Visiblement, il perdait souvent ses petites bêtes. Il était vrai que c'était une façon originale de visiter Cocorico, un moyen assez ludique. "C'est peu commun mais malin." Admettait-il en hochant la tête. Il fallait l'avouer, c'était assez marrant, bien qu'il serait incapable de faire cela tous les jours et sans récompense bien méritée. En tout cas, Ari semblait mettre du cœur à l'ouvrage, il le voyait, le sentait dans ses mots. "Il me semble que c'est en bonne voie, je pense revenir ici." Il y était bien reçu et appréciait la quiétude des lieux, loin de la frénésie de la Capitale. "La Citadelle est trop bruyante, impossible de s'y ressourcer." Une partie de lui aimait cela et qu'une autre souhaitait calme et sérénité. Bon, la bête ne semblait pas être prête à se laisser attraper. Il échoua puis elle aussi. De quoi le faire gronder de mécontentement. Donner du fil à retordre était bien le mot. Pestant, il repéra grâce à Ari où elle s'était échappée, non loin d'un arbre. A pas feutrés, le Piaf s'approchait, avant de s'aider de ses ailes pour prendre de l'élan et sauter jusqu'à elle.

Enfin dans ses bras, il se releva avec un sourire satisfait. "Et de deux !" Ils la rapportèrent à Vocah, avant de se remettre en marche. "Hé bien je compte rester seulement une semaine, le temps que des amis me rejoignent. Nous devons nous rendre dans les îles libres." Là où la guerre menaçait, le Roi d'Hébra désirant envahir l'île du Dragon. Pour une raison encore obscure. Levant le nez, il aperçut une poulette sur le toit d'une maison, celle de l'auberge. Il la pointa aussitôt du doigt. "Comment a-t-elle pu arriver là ?" Amusé et réellement curieux.

Poulette récupérée : 2

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An 1000, lune 6, jour 9 ~ Village Cocorico
soundtrack - Tenue -
@Migaro Tanel

Tu étais aussi au mariage, mais tu n’avais pas tellement traîné. Il faut dire que les attaques de monstres t’ont quelque peu obligée à revoir tes priorités. Ton village et ses habitants sont et resteront ta priorité. Tu es peut-être jeune, mais tu veilles sur eux à la prunelle de tes yeux. Sans eux, tu n’es rien et tu le sais pertinemment. Tu dois les protéger de l’influence extérieure, tu es aussi la gardienne des traditions et tu ne veux pas voir tous ces siècles d’histoire s’efface sur la lubie de certaines personnes comme ce fut le cas par le passé. Passé qui a du mal à être oublié pour de nombreux Sheikah. Bien sûr, plus personne ne s’en rappelle et la préservation de l’histoire est une chose que ton clan s’est juré de préserver. Concernant ce que tu as dit à Migaro, tu avais déjà commencé et tu prenais la route pour Ordinn demain matin afin de discuter de l’indépendance des tiens vis-à-vis d’Ordinn. Tu sais déjà que cela sera long et compliqué, mais tu as le soutien des tiens. Ton Conseil avait validé ce projet et tu en avais aussi parlé avec ton Gardien qui semble aussi de ton avis. De longues lunes de négociations allaient s’entamer. Alors récupérer des poulettes te semble tellement dérisoire. Comme ton partenaire, la chasse aux poulettes était aussi un moyen de penser à autre chose qu’à la charge de travail qui t’attend. Il faut savoir se poser de temps à autre.

Tu as le sourire sur le visage lorsqu’il te dit que c’est peu commun. Effectivement, mais cela permet aussi d’amuser les enfants plus particulièrement. Il y a des enfants dans ce village et contrairement à ce qu’on pense, ils n’ont pas la même vie qu’au sein de la Citadelle. Il y a une école gérer par les Anciens, les plus âgés d’entre tous. Tu es aussi passé par là, mais c’est comme ça que tu as appris l’histoire de ton clan, que tu as appris à maîtriser le langage Sheikah, mais aussi à parler correctement. Mais pas seulement, les croyances des tiens n’ont rien à voir avec ceux des autres régions. Il t’arrive parfois d’intervenir afin d’expliquer les devoirs qui t’incombent, les fonctions qui sont les tiennes et surtout le chemin que tu as dû faire pour en arriver là. Dans ce village, ta relation avec le Gardien est un fait connu, même si tu es encore persuadé que cela t’éloignerait de ta fonction. Tu montres un sourire lorsqu’il te dit qu’il pense revenir ici.

« — Vous êtes le bienvenu tant que vous respectez les règles des lieux. »

Les fameuses règles sont surtout basées sur le respect des traditions du village et le respect envers les habitants. Si par la suite, il souhaite s’installer, il y a aussi une procédure à suivre et c’est toi et ton Conseil qui avez le dernier mot pour lui permettre ou non de rejoindre le calme et la sérénité des lieux. C’est d’ailleurs ça qui fait la force de ton village. La plupart des voyageurs reviennent pour le calme et la tranquillité des lieux. Et surtout, il y a des sources chaudes non loin d’ici. Reposant et agréable, tu en profites aussi de temps à autre. Il y a des avantages à vivre à proximité d’un volcan. Ici, l’hiver n’est pas si froid, mais il fait beaucoup plus chaud en été qu’ailleurs sauf dans les Landes Sauvages. La Montagne de la Mort n’est jamais enneigée et tous les ans, tu apprécies d’observer la neige dans les plaines plates du continent. Ses plaines qui mènent vers la Citadelle d’Hyrule et le palais royal. Et tu es entièrement d’accord avec lui sur le fait que la Citadelle est trop bruyante pour toi. Puis, tu l’observes alors que la poulette est non loin d’un arbre. Et en plus l’avantage de cette escapade, c’est que les enfants Sheikah apprennent la discrétion et la rapidité.

C’est la base de la formation militaire de chacun des tiens et il n’y a rien de plus formateur que d’aller chasser ou d’aller jouer avec les poulettes de Vocah. Personnellement, tu as toujours trouvé l’idée excellente et c’est pour cette raison que tu n’as jamais rien dit sur ce point. Par contre, aussi loin que remontent tes souvenirs, tu ne te rappelles pas que les poulettes aient pu quitter l’enceinte du village. Tu y trouves donc de nombreux avantages à laisser Vocah perdre ses poulettes. C’est alors qu’il attrape la poulette et tu montres un sourire.

« — Vous ne vous débrouillez pas trop mal ! »

Tu te rappelles l’avoir fait de nombreuses fois durant ta jeunesse. Pour t’entraîner, pour te former et apprendre aux côtés de ton père. Ce dernier observait les multiples façons que tu utilisais pour essayer de les capturer et de les rendre à son propriétaire. Et bien souvent, il en relâchait une ou deux pour prolonger l’exercice. Tu accompagnes Migaro pour ramener la poulette auprès de son propriétaire puis il te dit qu’il prévoit de rester une bonne semaine avant de partir vers les îles libres. Tu arques un sourcil avant de demander simplement.

« — Est-ce pour y voyager ou est-ce qu’il s’y passe quelque chose ? »

Tu avais entendu parler de la menace d’invasion menée par le nouveau roi d’Hébra. Tu étais au courant de beaucoup de chose vu que tu avais un contact régulier avec le chakra de la gorge. Cette dernière est au sein de la Citadelle et auprès de sa majesté Zelda. Tu avais donc des rapports réguliers. Et d’ailleurs, c’était plus le chakra de la gorge qui te tenait au courant que les émissaires d’Ordinn. C’est un peu le monde à l’envers. Puis il pointe quelque chose du doigt et tu regardes dans la direction. Tu t’arrêtes et tu réfléchis à comment t’approcher. Les toits ne sont pas simples et ils peuvent être glissants, malheureusement pour toi. Puis, tu aperçois un chemin et tu le montres à Migaro en pointant aussi du doigt.

« — Regardez. Les toits sont facilement accessibles ici ! »

Tu lui montres le chemin et tu commences à te rendre sur place. Tu connaissais ce village comme ta poche et tu connais tous les chemins. Personne ne peut te rouler sur tous les chemins et lieux de ce village. La seule chose que tu ignores, c’est ce qui se cache dans le Sanctuaire Sacré. Personne ne sait ce qui s’y cache et contrairement à ce que les gens peuvent penser, tu ne sais pas non plus. Et cela évite les tentatives sur ta personne. Heureusement, dans toute l’histoire des tiens, jamais personne n’a essayé d’entrer dans le Sanctuaire ou même tenter quelque chose sur les précédents chefs. Tu contournes la maison et tu finis par monter sur le toit de la maison d’à côté. Tu sens que c’est mouillé et tu grimaces car cela veut dire que tu risques de glisser. En silence, tu ne lâches pas la poulette des yeux alors que tu avances avec calme, sérénité et lenteur. Les Sheikah sont connus pour leur rapidité et leur faculté avec le silence. Et tu le démontres à Migaro avec tes pas calmes. Bien sûr, tu fais gaffe à ne pas glisser et lorsque tu es à quelques mètres de la poulette, tu l’attrapes avant de la caser sous ton bras.

« — Et de trois ! »

C’est plus un murmure qu’autre chose. Mais tu n’es pas sortie d’affaire. Tu dois encore faire le chemin inverse et c’est pas encore gagné. Tu prends une immense respiration avant de faire un pas devant l’autre. À un moment, tu glisses, te retrouvant les fesses sur le toit. La poulette a bien failli t’échapper, mais tu la tiens fermement. Tiu te relèves et tu progresses même si tu glisses plusieurs fois en chemin. Ta tenue n’est vraiment pas adaptée, mais ce n’est pas grave. Elle est mouillée par endroit, mais c’est bien un détail dont tu te fous. Après de longues minute, tu finis par rejoindre Migaro avec le sourire. Tenant la poulette sous le bras, tu te mets en marche pour aller la ramener à Vocah. Il faut bien qu’elle rejoigne les autres. Ce ne sont que les premières et en réalité, tu réalises que tu n’as jamais su combien Vocah avait de poulettes en tout et tu n’as jamais eu l’idée de lui poser la question.

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Lancé de dés : Elle l’attrape.
Lancé de dés : Ari glisse mais parvient à rester sur les toits reprenant le même chemin inverse avec la poulette entre les mains.

Poulette·s attrapée·s : 3

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Les poulettes ont des ailes

@Ari Otonari An 1000, Lune 6, Jour 9

Il n'avait pas songé croiser la cheffe du village Cocorico en personne. Migaro n'était cependant pas intimidé, celle-ci semblait bien jeune, probablement le même âge que lui. Accéder à un poste si important ne devait pas être simple tous les jours. Des responsabilités si lourdes pour de frêles épaules, mais il ne doutait pas qu'elle avait été éduquée pour cela. Lui ne l'enviait pas, se complaisant dans son existence d'errance, offrant ses services à qui en avait besoin. Il vivait d'eau fraiche, à défaut d'amour, la liberté efflanquée et précieuse. Le mercenaire serait bien incapable d'avoir sous sa coupe tant de personnes. Il était le seul responsable de ses décisions, le seul à en assumer les conséquences, aussi désastreuses pouvaient elles être. Personne ne dépendait de lui. Tout le contraire de la jeune Sheikah qui lui rappelait de respecter les règles de son village. A juste titre. "Evidemment, ne vous inquiétez pas pour ça, à force de voyager, je m'adapte vite. Vos traditions ne seront pas menacées avec moi." Bon, il n'était pas forcément le plus sage, mais s'était assagi avec le temps. A force de visiter divers endroits, il avait apprit à se fondre dans la masse, à ne froisser aucune tradition. Comment pouvait il trouver des clients s'il devenait indésirable partout ?

Finalement, il attrapa une seconde poulette pour l'apporter à Vocah, le vieil homme semblait ravi. Aussitôt, le duo se remettait en chasse, il en restait encore cinq à trouver, bien que les concernés l'ignoraient. Il remercia Ari d'un sourire tandis qu'il marchait à ses côtés. Celle-ci le questionnait sur les îles libres, probablement qu'elle avait eu vent des sombres desseins d'Hébra. "Malheureusement ce n'est pas pour le tourisme. L'île du dragon est menacée par Kevan Cantell. On ne sait pas encore quand il attaquera mais il nous faut nous y préparer." Disait-il avec une certaine gravité. Mais rapidement, la réalité le rattrapa et il aperçut une poulette sur un toit. Décidément, ses bêtes se retrouvaient dans des endroits inattendus.

Il suivit la Sheikah du regard, celle-ci semblait connaître un raccourci pour l'atteindre. Le piaf n'allait pas la contredire, lui qui ne connaissait rien de ce village. Elle parvint à l'attraper mais glissa le long du toit, sous ses yeux horrifiés. Une fois qu'elle fut à ses côtés, il reprenait la parole. "Est-ce que ça va ?" Après tout, elle venait d'être secouée. La poulette confiée au vieil homme, les voilà repartis pour un nouveau tour. Migaro commençait à sérieusement fatiguer. "Combien a-t-il de poulettes au total ?" Non pas qu'il n'appréciait pas la compagnie de sa comparse, mais il ne savait pas s'il était prêt à sacrifier sa nuit. Dans un soupir, il détourna le regard et aperçut une poule de l'autre côté du petit pont. Il se figea aussitôt. A pas feutrés, il s'approchait, tâchant de prendre exemple sur Ari plus tôt.

Ses bras encerclaient l'animal qu'il souleva, fier. "Et de quatre !" Sourire satisfait, il retrouvait Vocach pour le lui remettre.

Lancer de dés : Il attrape la poulette sans encombre.
Poulette récupérée : 4

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An 1000, lune 6, jour 9 ~ Village Cocorico
soundtrack — Tenue —
@Migaro Tanel

Il est vrai que même parmi les tiens on te trouve trop jeune pour être à la tête du clan. Pourtant, ce sont les membres du Conseil qui l’ont élue à leur tête. Tu ne regrettes rien du tout et tu as même atteint tes principaux objectifs. Depuis que tu diriges tout ça, ton village semble moins en proie aux discordes et aux disputes. Tu fais toujours de ton mieux pour chacun y trouve sa place. Mais si tu es Magicienne, tu n’es pas encore capable de faire des miracles et tu n’en seras jamais capable. Tu n’es pas une déesse, tu n’es même pas un messager des trois dorées. A vrai dire, tu n’as jamais été éduquée en ce sens, tu t’es forgé toi-même vers ce que tu voulais être. Effectivement à celui de diriger un village, une culture et surtout un clan qui se veut neutre en toutes circonstances. Tu diriges les ombres parmi les ombres, ceux qui se veulent garants du passé et de l’histoire d’Hyrule. Tu as toi-même conscience de cet héritage que tu tiens aussi à conserver. C’est pour cette raison qu’on attend de toi que tu sois capable de préserver tout ce qui appartient aux tiens. À leurs yeux, tu es la gardienne de la connaissance qui fait la fierté de ton peuple. Tu n’oublies jamais, comme les tiens ne sont pas capables d’oublier. Tu montres un sourire lorsqu’il dit qu’il s’adapte. Finalement, tu ne demandes pas grand-chose de plus. Même si ton village est sous l’autorité du Suzerain d’Ordinn et de sa majesté, tu tiens vraiment à ce que ton village reste aussi intègre que maintenant.

Tu vis ici depuis ta naissance, tu as vu le jour ici. Même si tu regrettes certains actes passés comme le fait que ta mère a servi l’avatar du néant et les Yiga, tu sais que tu ne peux rien y faire. Tu étais trop jeune pour réellement comprendre l’impact et c’est ton père qui t’a sauvé la mise. Tu grimaces lorsqu’il t’avoue que le roi autoproclamé d’Hebra risquait d’attaquer l’île du Dragon. À croire que les rumeurs sont plus que vraies. Tu lâches un soupir avant de dire machinalement.

« — Les rumeurs concernant l’attaque seraient donc réelles… Je prierais pour vous et la réussite de la sauvegarde de cette île dans ce cas. »

À vrai dire, tu es toujours aussi surprise par la violence que les peuples peuvent engendrer. Tu en viens même à penser aux arguments des tiens face à ta volonté de chercher l’indépendance. Tu ne peux pas donner tort à ton clan. La preuve se manifeste encore sous forme de violence. Tu es habituée à voyager sur les toits de ton village. Tu les connais par cœur et même si tu parviens à glisser, il en faudra bien plus pour te blesser. Tu sais te battre et tu sais ce que sont les dangers de ton village. Revenant auprès de Migaro, tu le regardes simplement en hochant la tête. Cela n’était pas la première et cela ne sera probablement pas la dernière fois que cela arrivera.

« — Ça va aller. Je vous remercie de votre bienveillance. Ce n’est pas la première fois que je glisse des toits, et cela ne sera probablement pas la dernière. »

Tu gardes le sourire et tu es sur ton territoire. Il est normal que tu saches te débrouiller. Tu venais d’être secouée, mais il y a bien pire que ça. Tu te secoues la tête rapidement, histoire de te remettre les idées en place et tu te relèves rapidement afin de ramener la poulette à son propriétaire. Après quoi, ton partenaire du moment te demande combien de poulette dispose Vocah. Tu te mets alors à réfléchir car finalement, tu n’y as jamais réellement pensé. Pour toi, jusqu’à aujourd’hui, c’était un moyen de s’amuser. Et tu le penses toujours. Il faut dire que les tiens sont toujours ingénieux pour attirer l’attention, surtout dans le village qui est le leur. Et puis, tu ne l’as jamais interdit.

« — Je crois qu’il en a une vingtaine de mémoire. »

Ce qui est déjà pas mal. Heureusement, toutes les poulettes n’ont pas quitté leur enclos et tu n’auras pas à en chercher vingt avec lui. Et de toute façon, tu ne prévois pas non plus d’y passer la journée non plus. En tant que Cheffe Sheikah, tu as des obligations auxquelles tu ne peux pas déroger. Mais tu estimes que c’est un instant de pause pour te permettre de laisser ton esprit s’occuper un peu. Et pour le coup, cela affûte aussi tes sens et tes réflexes. Ton acolyte du moment voit une poulette et tu restes à l’écart afin de le laisser faire. Tu montres un sourire en coin lorsqu’il s’avance lentement. Il semble comprendre qu’il ne faut pas faire de gestes brusques avec les poulettes. Il finit par l’attraper et il la soulève. Tu es ravie qu’il comprenne la combine et cela permet aussi aux gens de comprendre que c’est un village relativement calme.

« — Bien joué ! »

Tu l’accompagnes rendre la poulette à son propriétaire. Bien sûr, tu passes un bon moment. Dès qu’elle est rendue, tu te mets à chercher une autre poulette des yeux. Elles ne peuvent pas être bien loin. Tu finis par en apercevoir une que tu montres à ton acolyte. Problème, elle se trouve dans le jardin d’un confrère qui plante et cultive des citrouilles. Et autant dire qu’il ne permet à personne de pénétrer son potager, même pas toi. Tu lâches un soupir avant de le dire à ton partenaire du moment.

« — Voilà qui va nous compliquer la tâche. Hum… »

Tu regardes partout avant de te dire que cela vaut le coup de tenter. Le propriétaire, Tiron, n’est jamais bien loin de son potager et même si tu ne le vois pas, il est peut-être en train de surveiller depuis sa maison située devant.

« — La poulette est dans le potager de Tiron. Il refuse que quiconque ne pénètre son potager, même moi. Il va falloir trouver une parade pour la récupérer. Sinon, j’espère que vous savez courir vite… »

Au moins, tu es honnête et tu te dis que tu vas devoir le calmer et ça, c’est une autre paire de manche. Vraiment.

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Poulette·s attrapée·s : 4

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Les poulettes ont des ailes

@Ari Otonari An 1000, Lune 6, Jour 9

Cette mission n'avait rien d'agréable mais la présence de la cheffe des lieux la rendait plus supportable. Cela permettait au mercenaire de glacer quelques informations au passage, il n'allait pas refuser cela. Bien que sa présence ici n'ait rien d'une balade de tourisme ou de santé, il venait rencontrer quelques amis à lui afin de prendre la route vers Portua et se rendre sur son île natale. Si tranquille et en paix depuis des siècles, le piaf n'avait pu rester sans rien faire face à l'impensable. Ari paraissait surprise en tout cas d'entendre cela. Mais comment lui en tenir rigueur ? Les îles libres étaient accessibles que depuis peu, elles étaient bien éloignées pour le continent, bien trop lointaines pour s'en préoccuper. Pourtant, les mots de la cheffe le rassurait, lui donnait du baume au cœur. "Merci, c'est gentil à vous, espérons que vos déités vous entendront." Disait-il dans un sourire triste. Il se désolait de la situation. Mais rapidement, la réalité l'éloigna de ses sombres pensées.

Voilà qu'elle glissa le long d'un toit pour attraper une poulette, usant d'une certaine agilité que n'avait pas forcément l'expérimenté mercenaire. Il préférait user de ses ailes pour cela. En tout cas, son inquiétude paraissait amuser la sheikah, habituée des lieux, sans nul doute. Migaro se frotta l'arrière du crâne, quelque peu gêné. "C'est bien vrai, vous êtes une dure à cuire." Comme les habitants du village, en si peu de temps, il avait compris que Cocorico était véritablement à part. Une culture différente dont il ne connaissait presque rien et qu'il aurait aimé découvrir dans d'autres circonstances. Pour sûr, qu'il reviendrait ici lorsque tout sera calmé. Il s'en faisait la promesse -et puis s'il y avait quelques potentiels clients, ce serait encore plus bénéfique.

Ses sourcils se haussèrent de surprise face à son aveu sur le nombre de poules. "Vingt ? J'espère qu'il les a pas toutes perdus, sinon on y est encore demain et les jours suivants." Désabusé, il avait repris la marche sans tarder, en quête de sa prochaine victime. Rapidement, le piaf attrapa l'animal, se faisant plus discret en l'approchant. Ces braves bêtes n'aimaient guère les mouvements brusques. Remise à Vocah, les voilà de nouveau à errer dans les allées du village en quête de la dernière poulette égarée.

Celle-ci fut repérée sur un potager vaillamment gardé. Le piaf resta silencieux, les bras croisés, il songea à une solution. Voler ne fonctionnerait pas et ne ferait qu'apeurer la pauvre poulette et surtout, il risquait de ne pas éviter de toucher le sol si elle se montrait récalcitrante. Soudain, une idée lui vint, complètement folle et stupide. "Bon, laissez parler le génie que je suis." Disait-il avec une arrogance théâtrale, tandis qu'il attrapait son arc, niché dans son dos, encochant une flèche. Celle-ci fendit l'air en direction de la poulette et bien entendu la frôla - le but n'étant de ne pas la blesser. La poulette fut apeurée et vola en dehors de l'enclos de bois, en sa direction. Ni une ni deux, il se jeta sur elle pour l'attraper.

Lancer de dés : La flèche de Migaro frôle la poulette qui prend peur. Elle fuit hors de l'enclos, il peut donc l'attraper.
Poulette récupérée : 5

HRP:

(c) DΛNDELION

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