Le guide du nouveau

Vous vous sentez perdu(e)s ? Allez consulter le Guide du nouveau joueur, il vous aidera ♥️
N'hésitez pas à contacter le staff en cas de besoin, bien évidemment !
Bienvenue sur Breath of Hyrule

Breath of Hyrule est un forum RPG Médiéval / Dark Fantasy librement inspiré des jeux The Legend of Zelda.
Il n'est pas du tout nécessaire de connaître la saga pour nous rejoindre.
Nos annexes et nos guides peuvent vous aider à mieux comprendre cet univers unique que nous avons créée. ♥️
Système de Parrainage

Envie de découvrir le forum ? Vous pouvez demander un parrainage à tout moment !
Pour vous aider à mieux comprendre l'univers, établir un premier lien et un premier pas vers votre intégration !
Scénarios de nos membres

Les aides & guides de création

Besoin d'aide à la création de votre personnage ? Vous pouvez voir notre guide de création pour vous aider !
Le staff est également à votre disposition pour vos questions ou même vous aider.
Le Deal du moment : -26%
LEGO® Icons 10332 La place de la ville ...
Voir le deal
169.99 €

Partagez
 

 When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptySam 10 Aoû - 23:15

When we stand face to face

the world stops and lies still


L’expression sur le visage du Twili se passait de commentaire. Il était terrifié. Trempé par l’eau salée qui avait débordé lors des gros remous qu’avait subi la goélette, il ne semblait plus tout à fait maître de ses angoisses. Midona s’attendait à ce qu’il se mette à lui crier dessus à n’importe quel moment, la tenant pour responsable de tous ses malheurs. Il n’aurait peut-être pas eu tout à fait tort non plus. Cela n’arriva pas. Il semblait si crispé que même parler était difficile. Elle ne l’avait pas lâché depuis tout ce temps et elle conservait sa main étroitement serrée contre la sienne, s’assurant de ne surtout pas le laisser partir pour le rassurer lui, autant que pour se rassurer elle-même. Trempée, elle l’était également. Elle avait le goût du sel sur ses lèvres et ses cheveux mouillés collaient à sa peau dans la brise qui berçait doucement la goélette. La culpabilité l’envahit à mesure qu’elle scrutait le visage terrifié de son ami. Cela avait été une mauvaise idée. Du début à la fin, elle avait tout faux. Sebastian n’allait plus jamais vouloir l’approcher, s’ils parvenaient à rentrer à Abyssal en un seul morceau. Ce qui n’était pas tout à fait gagner pour l’instant. La rousse resta silencieuse. Pas la peine de le forcer à lui dire ce qu’il ressentait. Pas la peine, non plus, d’essayer de le rassurer comme elle l’avait fait plus tôt. Il y serait entièrement hermétique.

Sans être aussi sensible que son compagnon à la magie, elle ressentait une sensation étrange au contact de la brume qui les enveloppait de plus en plus, à mesure que les minutes passaient. Quelque chose d’oppressant lui serrait la poitrine. Était-ce la brume ou la crainte qu’il n’arrive quelque chose de pire que cette rencontre impromptue ? Car si Sebastian devait s’imaginer qu’il ne pouvait pas vivre pire que ce qu’il avait déjà dû supporter, Midona, quant à elle, pouvait imaginer un certain nombre de scénarios supplémentaires qui pourraient finir le lui faire vivre un enfer. D’un coup d’œil, elle regarda les membres d’équipage et n’eut pas le sentiment qu’ils ressentaient cette même sensation. Midona se rappelait l’oppression lorsqu’elle avait été attaquée dans son château. La gravité avait été violente alors. Ce n’était pas tout à fait la même chose. Pas de gravité à l’œuvre, cette fois-ci. Au moins n’irait-il pas accuser le Piaf de tous ses maux. À l’évidence, la brume était magique, sinon comment aurait-elle pu dissimuler un bateau et apparaitre de cette manière ? Elle hocha la tête en réponse à ses paroles, une expression sérieuse sur son visage. Toute la légèreté du moment plus tôt s’était évanoui. Il avait été bien éphémère, déjà disparu derrière les traits anxieux de la jeune femme.

« — Nous devons aller voir ce qu’il y là-dessus. » Décréta-t-elle puis, se tournant vers Sebastian, elle ajouta. « Nous trouverons peut-être ce que nous sommes venus chercher ici. » Et leur mésaventure n’aura pas été en vain.

Le capitaine ouvrit la marche sur le bateau fantôme, suivis d’un autre marin. Ensuite venait la Reine et son compagnon, et enfin un dernier marin fermait la marche. Ils traversèrent sur la planche puis grimpèrent le reste de la hauteur du bateau à l’aide d’une corde. Cela ne représentait que quelques mètres, quelques pas, bien assez pour angoisser à la vue des vagues de brume qui léchaient les coques des deux bateaux dans un petit clapotis régulier. Midona restait fermement accroché à la main de son ami, peu décidée à tomber à l’eau et prête à le rattraper s’il glissait, quitte à tomber avec lui. Avec la brume épaisse qui régnait dans l’atmosphère, on ne les retrouverait jamais s’ils chutaient dans les méandres brumeux. Qu’importe si les marins les regardaient étrangement à la façon qu’ils avaient de se tenir de la sorte. Elle avait pourtant été gênée par cela quelques temps auparavant, mais cela avait été sur la terre ferme, dans un contexte entièrement différent.

Ils posèrent enfin le pied sur le pont du grand bateau. Un silence pesant régnait sur le bâtiment et il était difficile de discerner ce qu’il y avait ne serait-ce qu’un mètre plus loin que le bout de son nez. La sensation d’oppression ne quittait pas le torse de la rousse et elle se surprit à prendre de grandes goulées d’air à plusieurs reprises, comme si elle cherchait à retrouver de l’oxygène. Midona stoppa son avancée lorsque le Capitaine se tourna vers le petit groupe d’expédition. Il avait l’air aussi anxieux qu’il était excité. S’il n’avait pas été accompagné par la Reine elle-même, peut-être n’aurait-il pas été anxieux du tout. La situation semblait tout de même inhabituelle et les marins qui les accompagnaient, n’étaient guère aussi euphoriques. Par loyauté, ils étaient pourtant auprès d’eux.

« — C’est peut-être dangereux. Ne vous éloignez pas trop. » Entendit-elle le Capitaine leur dire. L’homme glissa un regard à la rousse. « Peut-être auriez-vous dû rester sur la goélette, ce serait plus prudent. »

Midona secoua la tête, tourna son visage vers Sebastian pendant l’espace d’une seconde, puis de nouveau vers le Capitaine. L’expression de son visage ne laissa place à aucune discussion. Elle ne ferait pas demi-tour.

« — Hors de question. » Rétorqua-t-elle d’une voix forte, résonnant sur le bois du bateau entièrement vide.

Alors qu’elle parlait, elle entendit le pont craquer lorsque le capitaine fit quelques pas. Il était déjà hors de son champ de vision. La rousse fronça les sourcils, fit quelques pas en avant sur le pont du grand bateau, tenant toujours Sebastian près d’elle. Au bout de quelques pas, la brume sembla les engloutir et ils se retrouvèrent seuls, l’écho des voix de l’équipage résonnant autour d’eux d’une bien étrange manière. Leurs voix semblaient désormais déformées, emplies de panique. Midona, comme sourde à l’angoisse, ne s’arrêta pas de progresser sur le pont, traversant plusieurs mètres avant qu’ils n’atteignent l’ombre d’une cabine dont la porte était entrouverte. Elle hésita, sa main serrant celle du Twili par anticipation.

« — Ne t’éloigne pas de moi, Sebastian… » Murmura-t-elle tandis qu’elle regardait autour d’elle et ne semblait pas voir autre chose que cette interminable brume.

Entrainée par un courage aveugle, Midona s’avança et poussa lentement la porte de la cabine qui s’ouvrit dans un long craquement sinistre. L’obscurité les épiait du fond de la cabine, les rendant presque aveugle à ce qui pouvait bien se trouver au fond. Le bateau était-il hanté ? Était-ce de la magie ? Une ruse de pirate ? Même avec les yeux habitués à l’obscurité des Twilis, Midona était bien incapable d’y voir quoi que ce soit.

« — Attends… » Elle marqua un temps de pause alors qu’elle allait entrer dans l’obscurité. « Tu n’entends rien ? » Chuchota-t-elle à Sebastian, sans vraiment attendre sa réponse, ni le regarder.

Dans le fond de l’obscurité, une voix lui parvenait, presque fluette, presque douce.

Midona… Midona… Midona…

Sans plus réellement réfléchir, elle fit un pas puis un autre vers cette obscurité, vers cette voix qui l’appelait.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyMer 21 Aoû - 0:56



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Sebastian soutenait les regards étranges qui leur étaient adressés et il défiait de son propre regard glacial le moindre de ces hommes d'émettre un commentaire à propos de cette façon de se tenir par la main. Évidemment, personne n'osa piper mot. Cet épisode serait sorti de leur esprit bien assez tôt, car le navire imposant captivait bien plus leur intérêt, parlant avec enthousiasme, comme si c'était la découverte du siècle ou qu'un trésor se cachait quelque part sur le bateau. Bande de crétins.

Midona quant à elle possédait au moins un minimum d'instinct de survie et elle était consciente du danger qui pouvait rôder parmi les ombres. Cela le rassurait, car il commençait presque à croire le contraire. La cabine était le seul endroit qu'il était possible d'explorer sans risquer de perdre pied entre des planches cassées. Avec un peu de chance, le journal de bord était intact et leur offrirait des réponses. À condition que leur duo soit le premier à mettre la main dessus. L'Héritière avait de la chance d'avoir un spécialiste des ouvrages antiques et fragiles à ses côtés. Le papier serait entre de bonnes mains. Qu'en était-il du reste de leur petit groupe ?

« De quoi parles-tu ? Je n'entends rien. » répondit-il, perplexe et méfiant.

Il avait été entraîné dès son plus jeune âge à aiguiser son esprit afin de développer une certaine résistance contre les attaques sur ce front. C'était nécessaire pour les Hesediel qui détenaient de nombreuses connaissances qui ne devaient pas tomber entre les mains de n'importe qui. Peut-être était-ce pour cela qu'il n'avait pas été aussi réceptif à cette illusion, mais maintenant que Midona lui en parlait, il ne pouvait pas s'empêcher de tendre l'oreille, à l'affût d'une embuscade.

Sebastian ... Tu ne devrais pas être ici ...

Il se figea. Son expression donnait l'impression qu'il venait de voir un fantôme. Ce n'était pas si loin de la vérité.

« Maeva ... ? » murmura-t-il, confus.

Tout comme ses parents, il s'était souvent demandé à quoi ressemblerait sa petite sœur en grandissant, même s'il aimait tendrement les jumelles. La blessure était profondément enfouie en lui. Cette voix était la sienne. Du moins, celle qui était née au fond de son imagination de jeune garçon. Pendant une poignée de secondes, il débattit avec sa conscience. Il n'avait qu'une envie, celle de lui obéir, pour la suivre loin de ce navire, à la fois fasciné et craintif. Il avait parfois rêvé de pouvoir lui parler ainsi, juste une fois, rien qu'une seule fois. Il n'avait qu'à relâcher la main de Midona. Il ne parlait jamais au grand jamais de cet événement qui l'avait justement emmuré de plus en plus dans son silence, de toute façon, il n'en laissait même rien paraître, alors elle ne comprendrait pas. Pourquoi cela devrait-il changer ?

Non, c'était absurde ! Ce n'était pas Maeva. Il devait se reprendre. Il était plus intelligent que cela pour tomber dans un piège aussi évident. Les secrets de cet endroit n'avaient pas été découverts plus tôt et ce n'était pas sans raison. La folie pourrait certainement les pousser à s'entredéchirer ou à se jeter par-dessus bord s'ils se laissaient convaincre. C'était de la torture, mais Sebastian secoua la tête et resserra sa poigne contre celle de la Reine Crépusculaire pour tenter de l'empêcher de s'avancer plus loin. Il fallait partir. Immédiatement. Toutefois, il avait le mauvais pressentiment que ce ne serait pas aussi simple et s'il s'opposait à chaque décision, c'est lui qui serait laissé derrière. Tu parles d'un choix.

Cette voix voulait jouer ? Très bien. Il avait hâte de voir de quoi il retournait exactement. Il ne serait plus dupé par ces illusions. Il pourrait se servir de cet avantage qu'il était le seul à connaître. Il détruirait la moindre trace de cette magie de ses propres mains pour avoir osé utiliser ses plus précieux souvenirs contre lui. Et si jamais Midona devait céder à la peur et à la panique, à son tour, alors, il serait là.
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 17:07

When we stand face to face

the world stops and lies still


Ils étaient tous les deux, enveloppés par l’épaisse brume qui semblait étouffer tous les autres bruits que ceux provenant d’eux-mêmes. Tous les bruits qui pouvaient leur parvenir n’avaient aucune importance pour la rousse qui dardait son regard sur l’intérieur de la cabine, plissant les yeux pour essayer de discerner quelque chose, une forme ou une silhouette, celle de la voix qui lui susurrait son prénom. Une voix douce, féminine, celle d’une personne qu’elle aurait aimée connaître, celle de la femme qui aurait dû l’élever. À moins que ce ne soit l’idée qu’elle s’en faisait, de cette femme aux longs cheveux roux, qui s’était sacrifiée pour lui donner la vie. Cette femme qui avait été dans tous les silences de son père, à jamais tabou sur ses lèvres, mais présent à chaque instant dans le fond de ses prunelles tristes. La voix continuait, de cette même voix fluette, encourageant la jeune femme à s’avancer encore, pour pénétrer dans la cabine. D’une oreille distraite, elle entendit la voix rauque de Sebastian lui souffler qu’il n’entendait rien, mais elle ne se détourna pas de son objectif, tirant un peu sur sa main comme si elle allait s'en défaire pour s’enfoncer dans l’obscurité.

Lorsqu’il murmura un prénom, cependant, Midona tourna son visage dans sa direction, une expression d’interrogation sur celui-ci. Le prénom qu’elle avait cru entendre n’était pas connu de la rousse, et elle connaissait pourtant bien la famille Hesediel. À moins qu’il ne soit question de quelqu’un d’autre, une autre femme peut-être ? Il avait pu s’attacher à quelqu’un pendant tout ce temps qu’ils avaient passé loin de l’autre. Elle n’en savait rien et n’avait aucun moyen d’en savoir davantage tant que le jeune homme face à elle se murait dans son éternel silence. Midona ouvrit la bouche, s’apprêtant à le questionner, quand la voix qui l’avait appelé plus tôt susurra à nouveau à son oreille.

Midona… Viens… Viens, plus près… J’ai toujours voulu voir la belle femme que tu es devenue. Si fière…

Le regard de la rousse fut de nouveau happé par l’obscurité, par cette voix qu’elle voulait croire être celle de sa mère. Si elle y avait réfléchi un tant soit peu, elle aurait compris que ce ne pouvait pas être le cas. Sa mère était morte lorsqu’elle était née. S’il était question d’esprit, le sien n’avait rien à faire sur un bateau perdu au nord d’Abyssal. Ce n’était pas logique. Mais l’attraction qu’elle ressentait vers cette cabine d’encre la rendait confuse. Elle avança lentement et pénétra dans la cabine. C’est seulement à ce moment qu’elle se rendit compte qu’elle tenait toujours la main de Sebastian, sa poigne était beaucoup plus frêle, comme si elle s’apprêtait à le lâcher à tout moment. Peut-être était-ce pour cela qu’elle sentit la main de l’homme se resserrer autour de ses doigts et la tirer un peu en arrière. Elle combattit sa prise pour rentrer définitivement dans la cabine, l’entrainant avec lui si cela était nécessaire.

Approche… Plus près, Midona… Montre-moi ton visage…

« — Je… Je suis là… » Sa poitrine oppressée lui donnait l’impression de perdre haleine. Était-ce dû à la brume ou aux émotions qui lui étreignaient les tripes ?

Lâche cet homme… Et viens… Tu es Reine, tu n’as pas besoin de lui… Il se servira de toi, comme tous les autres…

« — Non… » Murmura-t-elle tout bas. « J’ai besoin… Il ne ferait pas… » Midona secoua vainement la tête.

Tu fais toujours trop facilement confiance… C’est pour ça qu’ils se servent de toi…

Elle perdait pied dans le moment présent, cherchant des yeux ce qu’elle ne pouvait pas voir, avant d’arrêter son regard sur la main de Sebastian qui la tenait fermement, la scrutant quelques secondes comme si elle ne se rappelait plus l’avoir prise. Comme s’il était soudainement un étranger. Elle chercha à le repousser, alors, à récupérer sa main de la sienne, à l’éloigner d’elle pour qu’elle rejoigne cette voix. Ses pensées irrationnelles la poussaient vers cette voix qui lui semblait si douce. L’obscurité les enveloppa alors, aussi profonde que l’encre, rendant difficile d’y discerner quoi que ce soit. En s’avançant un peu, Midona se cogna contre un bureau et chercha, à tâtons, à le contourner, cherchant d’où venait cette voix, hypnotisée par l’espoir et l’illusion.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 21:30



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Si le Crépuscule ne régnait pas éternellement sur le royaume pour leur conférer une vision nocturne, Sebastian aurait été bien peiné d'avancer à l'aveuglette. Bien qu'il était habitué au silence, il le recherchait même, celui-ci le rendait mal à l'aise. Son regard fit un tour circulaire mais sommaire de la pièce qui apparaissait prête à les engloutir encore vivant. Sans grand étonnement, c'est vers des pages abandonnées sur le coin d'un bureau que son regard s'attarda avec un intérêt nouveau. En plus de récits intéressants, il y aurait peut-être là des cartes de la région ou encore la réponse à toutes leurs questions, une explication aux récents mystères afin de lever le voile. Pourquoi fallait-il inévitablement que le danger se présente au moment précis o­ù on avait l'impression de toucher au but ?

En effet, l'érudit passionné qu'il était ne devait pas oublier qu'il n'était pas seul dans cette aventure. Il devait veiller sur cette petite étourdie. Oh, il avait songé à la possibilité de l'obliger à le suivre en se servant des ombres. Cependant, cela ne lui plaisait pas d'utiliser son don contre une amie si chère à ses yeux. Plus encore, il n'était pas certain d'avoir envie de révéler cette capacité au premier venu et cela le laisserait vidé de ses forces par la suite. L'aîné Hesediel avait beau être arrogant, il savait bien qu'il ne pourrait pas sortir seul tout l'équipage de la goélette de ce guêt-apens. Il ne pourrait surtout pas se défendre ensuite. Pour le moment, il jugeait que la situation était sous contrôle. Même si des vagues immenses venaient s'abattre tout autour de leur navire, une menace évidente de passer par dessus bord, Sebastian n'aurait pas peur. Ce n'était pas réel. Rien de tout cela n'était réel. Il n'y avait que la main de Midona dans la sienne qui était réelle.

L'inverse ne semblait pas être valable. Il ignorait ce que Midona entendait, mais il pouvait s'en faire une idée approximative, après avoir lui-même vécu cette expérience. Elle lui avait déjà mentionné les nombreux sacrifices que la Couronne des Ombres avaient demandé de sa personne, et le tout premier était le plus douloureux d'entre tous, celui de sa naissance. Comment lui faire comprendre ? Plus important, comment le faire sans la froisser et s'attirer les foudres de cette furie ? Sebastian était souvent trop direct et ce n'était pas un sujet pour lequel il pouvait se le permettre. Elle ne connaîtrait jamais sa mère. La solution à ce mal-être n'était certainement pas de la rejoindre dans la mort. C'était la voie de la facilité. Une part de lui ne pouvait pas lui reprocher de faire ce choix, alors qu'il ne lui était pratiquement jamais présenté. La partie dominante de son être s'en indignait et ne la laisserait pas s'en tirer à bon compte. Était-il donc si loyal envers la Couronne de Metzli ? Ou n'était-il pas plutôt guidé par une autre émotion qu'il tentait inlassablement d'étouffer ? Ce n'était pas à lui de se poser ces questions. Encore moins dans un moment aussi critique.

« Ça suffit maintenant ! Ressaisis-toi ! » lui ordonna-t-il d'une voix froide, presque sèche, en lui assénant une petite gifle sans véritable force contre sa joue, sans lui faire mal, comme on aurait pu le faire pour réprimander une enfant capricieuse.

S'il y a bien une chose que cette femme détestait plus que tout, c'était qu'on lui dicte ce qu'elle devait dire ou faire. Il espérait ainsi l'aider à redevenir plus lucide. C'était une profonde inquiétude qui se cachait derrière sa colère comme bien souvent. Cependant, Sebastian se doutait bien que l'illusion reviendrait à la charge. Il ne pouvait qu'adresser un regard assassin à ce qui se dissimulait parmi la brume. Il se demandait ce que cette voix voulait à Midona ; était-ce pour la manipuler jusqu'à en faire une vulgaire poupée dénuée de toute volonté obéissant à ses moindres instructions ou était-ce plus complexe ? Non, à vrai dire, il s'en fichait complètement. Il ne le permettrait pas. Il ne parvenait pas à comprendre pourquoi, n'ayant pas tous les éléments en main pour parfaire son analyse de la situation, mais la rousse était particulièrement vulnérable à cet enchantement. Sans doute était-ce parce que cela reflétait ses désirs les plus chers et qu'elle n'avait jamais appris à se voir refuser quoi que ce soit. C'était peut-être une autre raison pour laquelle elle s'était éloignée du Twili qui faisait pourtant battre son cœur. Encore une fois, elle préférait le garder à l'écart. Encore une fois, elle le rejettait. Encore une fois, elle ne désirait pas de sa présence à ses côtés.

Elle ne lui laissait pas d'autre choix.

Le corps de la Reine s'immobilisa brusquement pour mettre fin à sa tentative de s'enfuir de cet endroit exigu. Le magicien supposait qu'elle ne comprenait pas forcément ce qui lui arrivait, mais qu'elle devinait qu'il en était l'auteur, d'une manière ou d'une autre. Il faisait pleinement abstraction de la conversation, qu'elle lui soit adressée ou non, concentré à sa tâche. Midona tenta sûrement de se débattre, mais la détermination de cet homme était plus forte que tout en cet instant, crépitant de toute sa force au fond de son regard hautain et obscur. Elle n'avait jamais tout à fait réussi à lui damer le pion sur les bancs d'école, devant user de ruse ; après tout, sa magie prenait naissance dans les ombres, et il les pliait à sa volonté. Croyait-elle pouvoir commencer à se hisser au-dessus de sa maîtrise aujourd'hui alors que ses émotions étaient autant en pagaille, tandis que lui, se montrait inflexible et intransigeant ? Il la ramènerait en lieu sûr. Il encaisserait ses accusations sans flancher. Il supposait qu'il venait de la trahir en quelque sorte après tout ; qu'importe ses motivations. Elle avait le droit de le détester. Tant qu'elle était vivante. Il la mena alors à l'extérieur de la cabine, le tout accompagné d'un claquement de porte et d'un cri strident, laissant Sebastian seul dans la gueule du loup, tandis qu'il lui donnait un dernier coup de pouce dans la bonne direction. Le capitaine Myre saurait la ramener à Abyssal. Pour sa part, il ne pouvait rien faire de plus pour lui venir en aide, sauf gagner du temps, qui sait. Il ne comptait pas sombrer dans le silence, sans lutter jusqu'au bout, tant qu'il lui restait un souffle de vie. Il n'avait pourtant pas cette fibre qui pousse certaines personnes à faire preuve d'héroïsme et à se sacrifier pour autrui. Néanmoins, il n'avait plus envie de se chercher des prétextes ou des raisons pour agir de telle ou telle façon. Pourquoi, avait-il demandé plus tôt ? Et pourquoi pas, s'il en avait tout simplement envie ?

Misérable ... Hesediel ... Tu ne vaux RIEN !

Un rictus crispé bien amer se dessina sur son visage. Il ne le savait que trop bien. Pourtant, c'était lui que Midona avait choisi pour l'accompagner. Il voulait croire que cela avait de la valeur. L'homme ténébreux caractérisé par son indifférence tenait à elle, précieusement, plus qu'il ne voulait l'admettre ou le montrer. Quel sentimental il faisait. Cela aurait pu le dégoûter, dans d'autres circonstances. Il s'appuya légèrement contre le bureau pour s'empêcher de tituber complètement. Le sang glissait sur son menton. Il avait l'impression que le froid envahissait la cabine et s'enroulait tout autour de lui. Son sourire se fit plus fragile. Si quelqu'un devait mourir aujourd'hui, ou être éternellement prisonnier de son propre esprit, aussi bien que ce soit lui. Ses derniers instants auraient été composés d'agréables souvenirs. Les plus doux.
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptySam 7 Sep - 0:26

When we stand face to face

the world stops and lies still


Tout lui semblait flou, comme si elle n’était plus tout à fait dans le moment présent. Comme si elle n’était plus sur un bateau, baignée d’obscurité, auprès de l’homme qui devait la protéger, qu’elle désirait encore plus protéger, et qu’elle repoussait désormais. Comme si les ombres qui la retenaient étaient en fait, faites de lumière et la berçaient doucement, comme quelques lunes auparavant, lorsqu’elle s’était réveillée au château d’Hyrule, sous le regard aiguisé des médecins de la Citadelle. Un sentiment d’apaisement l’enveloppait en même temps que les ombres, dont elle percevait une impression de péril imminent sans qu’elle ne puisse s’avoir d’où il venait. L’irrépressible attraction qu’elle ressentait pour cette voix la poussait à vouloir s’enfoncer dans les ombres, perdant de vue leur objectif, oubliant qu’elle n’était pas seule dans cette pièce, qu’il était là, et qu’il serait le premier à être témoin de sa déchéance. La même voix douce continuait de lui susurrer des paroles encourageantes, lui sommant d’abandonner l’homme qu’elle tenait toujours par la main, dernier rempart à la complète folie qui menaçait de la terrasser.

Son regard se focalisa difficilement sur l’ombre qui en sortait et qui essayait de lui parler. Cette silhouette devenue presque fantomatique mais dont les traits lui rappelaient vaguement l’homme qu’elle tenait encore près d’elle. Tandis que la voix résonnait dans sa tête en lui susurrant de se débarrasser de lui et d’avancer seule dans les méandres du bateau, la voix de celui qu’elle aurait aimé écouter l’atteignait difficilement. Elle entendait vaguement ce qu’il lui disait, comme s’il lui parlait de très loin ou que ses mots se changeaient en bulle, étouffés par le manque d’oxygène. Ses prunelles cherchèrent ce visage qui lui parlait et qui se rapprochait d’elle. Il était flou, si vaporeux qu’elle était persuadée qu’il se serait évanoui sous ses doigts si elle avait essayé de s’en saisir. Cette main qui la gifla n’eut pas l’effet escompté et ne fit que raviver davantage les encouragements de la voix qui essayait de l’emmener plus profondément dans les ombres. Midona fut secouée par sa main qui tenta de la ramener à la réalité, elle crut discerner, l’espace de quelques instants, les contours de Sebastian et son regard, si sévère, si déçu. Si inquiet. Mais les mots de cette voix résonnaient plus forts dans son esprit encore. Elle n’écoutait plus que cette voix qui lui comptait à quel point elle était une bonne Reine, à quel point elle était fière d’elle. Oh, ce qu’elle aurait aimé entendre cela de cette femme, sans même l’avoir jamais connue. Elle tenait toujours cette main, malgré qu’elle ait essayé de s’en défaire. Paume contre paume, collée à la sienne, incapable de s’en défaire comme si elle avait fait partie d’elle.

Et puis, soudainement, plus rien.

La main s’évapora et son corps se mit à bouger en dehors de sa volonté, et pas dans la direction qu’elle avait cherché à rejoindre depuis le début. La mâchoire de Midona se crispa et elle se débattit avec force et véhémence, sans parvenir à se libérer de ce piège des ombres qui l’éloignaient peu à peu de ces dernières, se rapprochant de la douce lumière à l’extérieur de la cabine. La rousse hurla pour qu’on la relâche, sentant les bribes de sa conscience lui revenir peu à peu, et cette voix qui se faisait de plus en plus lointaine, jusqu’à mourir en un souffle rageur.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était recroquevillée sur le pont du bateau, sa main encore chaude du contact prolongé de son égal sur sa peau. Confuse, elle se redressa sur ses mains et entendit son nom sans comprendre d’où il venait. Cela n’avait pas d’importance. La seule personne qui en avait n’était plus au bout de ses doigts. Et, si elle la chercha un instant du regard, elle comprit bien vite qu’elle l’avait laissé derrière. Ou qu’il l’avait poussé à le laisser derrière elle. Vulnérable et faible, voilà tout ce qu’elle était, pour succomber à une telle magie. Elle, qui avait passé tant de temps à se perfectionner, se laissait dévorer par ses anciens démons, ceux justement qu’elle n’avait pas suspecté. Pourquoi se méfierait-elle de la seule personne qu’elle avait tant désiré connaitre ? Était-elle si facile à manipuler ?

« — Non. » Ses prunelles horrifiées se figèrent sur la cabine que les brumes semblaient de nouveau, lentement avaler. « Non, non, non, non… » Maugréa-t-elle tout bas.

Elle entendit la voix du capitaine et une main la saisir par le bras, certainement pour l’aider à se relever sur ses jambes et car elle ne répondait pas à ces multiples appels. Armée d’une soudaine violence, elle se débattit et repoussa quiconque osa s’approcher d’elle, ou ne serait-ce oser poser ses mains sur elle. Rageuse, contre elle, plus que contre ces personnes qui la scrutaient avec inquiétude, elle finit de se redresser et fit un pas en direction de la cabine. Celle-ci semblait continuer à s’éloigner, glissant dans l’obscurité, à la manière d’un rêve qui s’étiolait lentement au réveil.

« — Retournez au bateau ! » Gronda-t-elle en leur jetant un regard par-dessus son épaule, s’assurant que celui-ci serait assez noir pour leur faire entendre de ne pas discuter son ordre.

Guidée par la colère autant que par la terrible angoisse qui lui pétrissait le cœur, elle s’élança avant que la cabine ne disparaisse. Si cet imbécile croyait qu’elle allait le laisser se sacrifier de la sorte, alors que tout était sa faute ! Comment pourrait-elle seulement vivre avec cette atroce culpabilité, celle d’avoir envoyé l’homme auquel elle tenait le plus, à sa mort, par sa propre négligence ? Jamais plus elle ne pourrait voir son reflet dans la glace. Elle en mourrait. Et elle ne voulait pas qu’il disparaisse de sa vie. Pas alors qu’elle l’avait enfin retrouvé. Et il lui avait promis de ne pas l’abandonner. Et pour cette simple petite raison, il était hors de question qu’elle s’en sorte et qu’il reste ici, annihilé par les ombres elles-mêmes.

« — SEBASTIAN ! » Hurla-t-elle à plein poumons.

Midona… Tu ne peux même pas le protéger, lui…

« — Espèce… D’ABRUTI ! » Rugit-elle d’une colère complètement incontrôlée.

La voix revenait, essayait de s’insinuer de nouveau dans son esprit, tandis qu’elle faisait barrage de toute sa force et de toute sa haine, cette fois-ci. Elle attrapa la poignée de la porte, tira de toutes ses forces sans parvenir à l’ébranler, seule la poignée lui resta entre les mains. Elle la jeta avec rage par-dessus bord et attaqua la porte à mains nues, ses ongles se plantèrent dans le bois, s’écorchant la pulpe des doigts, relâchant insultes et grognements à mesure que les secondes passaient, à moins que ce ne soient de très longues minutes. Trop long ! Elle prit une grande goulée d’air, essaya de reprendre possession de son esprit, mais la colère la rendait fébrile. Et la terrible angoisse de le perdre la rendait folle. Elle prit de l’élan et écrasa son épaule contre la porte qui craqua un peu sous son poids, puis réitéra une seconde fois, puis une troisième mais n’en récolta qu’une vive douleur à l’épaule.

« — Je te jure que… Si tu t’en sors, je te tue moi-même ! » Jura-t-elle avec force contre la porte qu’elle essayait d’enfoncer.

Serrant férocement la mâchoire à s’en faire mal, elle fit un pas en arrière et ramena ses mains tremblantes vers elle pour faire appel à sa magie. Puisque le père de celui qu’elle essayait de rejoindre lui avait appris à utiliser ses émotions pour accroitre son pouvoir, il n’allait pas être déçu. Elle sentait bien que les boules d’ombre qu’elle invoqua autour d’elle étaient chancelantes tant elle parvenait avec difficulté à se concentrer, alors que la voix glissait dans son esprit. Dès qu’elle fut en mesure d’en maintenir quelques-unes, elle les envoya furieusement contre la porte pour enfin parvenir à l’ouvrir. Celle-ci explosa par son attaque, s’ouvrant brutalement sur une pièce assombrie et une silhouette qui peinait à se tenir sur ses jambes, immobile dans les ombres. Le cœur de Midona sembla manquer un battement lorsqu’elle le vit. Il était là. Tout allait bien. Tout irait bien. Sans attendre une seconde de plus, elle pénétra de nouveau dans la cabine, rejoignant les ombres et la sienne. Et qu’importe si elle risquait de s’y perdre.

« — Sebastian… » Sa voix s’éleva comme un souffle, une prière, tandis que ses mains le rejoignaient, incertaines et inquiètes à l’idée que sa silhouette puisse disparaitre entre ses doigts.

Elle craignait qu’elle ne tombe à nouveau dans l’illusion et voyait déjà les ombres remuer et la brume s’épaissir tout autour d’eux. Sa magie n’aurait pas d’emprise contre une telle magie, néanmoins, elle invoqua de nouvelles boules d’ombre qu’elle envoya dans l’obscurité, puissantes et sifflantes, jusqu’à ce qu’elle sente sa magie défaillir un peu, signe qu’elle devait se ménager. Sifflantes, tout comme les voix qui hurlaient dans ses oreilles et qui lui provoquaient de terribles maux de tête, à force d’essayer d’y résister. Elle le saisit avec une certaine brutalité, entourant ses bras autour de sa taille pour l’emporter vers elle, et pour le tirer hors de cette pièce. Elle usa de toutes ses forces pour l’emmener, l’éloigner de cette brume mortifère qui tentait de les engloutir.

« — Je t’interdis… Je t’interdis de mourir pour moi ! » Ses mots faisaient douloureusement écho à une autre situation qu’elle avait vécu avec un autre homme, une lune plus tôt, quelle ironie. « Je t’interdis de payer pour ma stupidité et ma faiblesse. » Sa voix s’élevait de nouveau, pleine de colère, chargée d’émotions et d’angoisse. « Je t’interdis de jouer au héros avec moi, Sebastian Hesediel ! » Elle se saisit de ses deux mains qu’elle serra entre ses doigts. « Tu n’as pas le droit de m’abandonner, tu l’as promis ! » Sa voix se brisa, soudain consciente de l’étau qui enserrait son cœur, et elle le prit dans ses bras pour le serrer avec force contre elle, s’assurant qu’il était bien là, que la brume avait disparu.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyDim 8 Sep - 5:12



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Enfin, le silence.

Combien de temps s'était-il écoulé ? Il n'aurait pas su le dire alors que les ombres si épaisses empêchaient presque la lueur de pénétrer dans la cabine à l'exception d'un trou de mur ou deux. Sebastian avait le sentiment qu'il était en train d'oublier quelque chose d'important. N'aurait-il pas dû être satisfait de se retrouver seul pourtant ? Une voix douce, celle de sa conscience qui sait, lui murmura que cela ne devait pas être si important que cela, s'il l'avait oublié. Il ne pouvait qu'être d'accord. Sa mémoire ne lui faisait jamais défaut.

Des sons lointains, étouffés et presque diffus lui parvenaient. À moins que ce ne soit lui qui ne soit trop loin de la réalité au plus profond de cette prison sans issue. Quelqu'un avait-il dit son nom ? Sa prise sur le bureau menaçait de se dérober à chaque seconde qui passait. Un mot se fraya un chemin au travers du brouillard épais. Abruti. Une seule personne aurait osé l'appeler ainsi sans craindre d'encourir son courroux. Un visage flotta doucement jusqu'à ses souvenirs. Des yeux de glace qui le fusillaient furieusement. Une bouche insolente qui n'avait de cesse de le contredire et le contrarier. Une femme qu'il avait voulu protéger par affection plus que par devoir.

La voix siffla à ses oreilles, avec véhémence, l'assommant presque de nouveau. Il n'avait pas réussi à la protéger !
À quoi s'attendait-il, lui qui ne savait protéger personne, ni Nilah qui était si faible aujourd'hui, ni Fallon qui s'éloignait de plus en plus de lui, et certainement pas Maeva qui n'était plus qu'un lointain fantôme ? Pourquoi avait-il fallu qu'il s'interpose ?! Sebastian oubliait ses objectifs pour se laisser mener à la baguette par une femme ! Il devrait avoir honte. Si Midona n'était plus là, après l'échec pitoyable de Remna et la trahison de Xanto, c'était une preuve de plus que les Héritiers de Metzli ne valaient rien. Puisqu'il croyait tant connaître ce qu'il y avait de mieux pour son pays adoré, pourquoi ne pas en profiter ? N'avait-il jamais rêvé du pouvoir ? Tout ce talent gaspillé. La voie serait libre et toute tracée pour un homme brillant qui n'aspirait qu'à recevoir enfin un peu de reconnaissance. Il ne désirait rien de plus que protéger sa famille et leur honneur plus que tout au monde et ce serait le meilleur moyen d'y parvenir. Il ferait un bien meilleur roi. Il ne se laisserait sûrement pas manipuler aussi facilement. N'importe qui serait meilleur que la petite Midona qui les avait abandonnés de toute façon. Elle l'avait abandonné, lui, le premier !

Ces vieilles rancunes. Ces noirs secrets. Ces désirs inavoués. Il n'était plus certain quelles étaient ses propres pensées et lesquelles étaient soufflées dans ses oreilles afin de lui faire miroiter monts et merveilles. Il ne s'entendait plus réfléchir parmi ce bourdonnement assourdissant. Il s'était perdu quelque part sur le chemin qui le ramènerait à la surface et il se noyait de plus belle dans ce poison. Le regard hagard, il observait Midona qui venait de le rejoindre sans vraiment la voir. Ses membres lui semblaient engourdis et trop lourds, son esprit plus lent, il se sentait si fatigué tout à coup. La chaleur des bras de cette femme peinait à l'atteindre. Elle ne t'aimera jamais. Ce n'est que de la pitié. Tu es un monstre. La noirceur qui l'entourait était déjà tellement épaisse. Il était trop tard C'était ainsi qu'il l'avait choisi. Il n'y avait qu'un pas à faire pour s'y enfoncer à jamais. Il n'avait qu'à fermer les yeux. Cela ne prendrait qu'une seconde. Cela ne ferait pas mal.

Tu l'as promis !

Ces mots-là percèrent tous les autres presque avec violence. C'était une promesse qui allait dans les deux sens. Et elle avait tenu parole. Elle était revenue le chercher. En dépit de la raison, du danger, de l'avis des autres, elle ne l'avait pas abandonné, sans se soucier de ce que lui pouvait souhaiter. Sebastian aurait pu se demander s'il s'agissait d'une illusion de plus pour le torturer. Néanmoins, ces mots étaient beaucoup trop criants de vérité. Il serra ses mains entre les siennes, pour lui montrer qu'il était bel et bien encore là. Nul besoin de ressentir une telle détresse et de se faire du tort.

« Oh Midona, n'aie crainte ... Je ne suis pas si faible que cela. » susurra-t-il à son oreille.

D'un seul geste continu, alors qu'il la serrait encore tout contre lui avec son autre bras, comme pour chercher un brin de réconfort avant d'accueillir ensemble le spectre de la mort qui les guettait, une étincelle d'argent fendit l'air. Une fois que le voile invisible recouvrant le navire fut ainsi tranché, la magie devenait alors plus instable. Les voix cacophoniques s'éteignirent doucement, une après l'autre, jusqu'à ce qu'il ne reste que quelques murmures distants. Cela prendrait du temps avant que la toile d'araignée ne soit recomposée avec telle perfection. Sebastian devait s'avouer admiratif devant une œuvre pareille. C'était presque dommage d'avoir à la briser.

Que désirait-elle faire à présent ? Il n'y a parfois qu'en affrontant ses démons qu'il est possible de les surmonter. Sinon, ils pouvaient aussi mettre le feu à ce grand bateau afin que personne d'autre n'en soit victime. Il devait bien trainer de la poudre à canon quelque part à moins d'aller chercher des torches à la goélette. Sebastian aurait pu lui demander tout doucement de relâcher sa taille maintenant, ce geste protecteur et presque possessif, même si sa requête risquait d'être refusée en bloc, mais il ne le fit pas, n'effectuant même pas le moindre mouvement pour tenter de se dégager de l'étreinte, au contraire, sincèrement soulagé qu'elle ne le libère pas immédiatement. Il aurait été incapable de faire un pas sans son aide pour le moment et de s'extirper de cet endroit lugubre, lourdement affecté par la magie qu'il avait dépensé. Il avait dû opposer sa volonté à la sienne, alors cela lui avait demandé encore plus de concentration et d'énergie qu'à l'accoutumée. Il ne le regrettait pas. Son regard était clair et déterminé. Il regardait de l'avant. Il ne souhaitait pas rebrousser chemin s'il leur était possible de se rendre jusqu'au phare. Pas encore.
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyDim 8 Sep - 15:29

When we stand face to face

the world stops and lies still


Il était là, tout proche d’elle, mais le regard encore si lointain pendant quelques secondes. Elle crut alors qu’elle l’avait perdu, définitivement avalé par les ombres. Car ces pupilles ne se fixaient pas vraiment sur son visage, elles la dévisageaient comme s’il se demandait réellement qui était cette femme et pourquoi elle s’énervait vainement face à lui. Il saignait, fallait-il qu’il pousse son corps à bout à chaque fois qu’ils soient ensemble ? Ses bras étaient fermement entourés autour de son corps qu’elle maintenait contre elle, pour s’assurer qu’il ne s’évapore pas, plus que pour réellement le soutenir. Elle avait eu peur. Elle s’en voulait. La culpabilité lui tordait le ventre et enserrait douloureusement sa gorge. Fébrile, elle sentait les larmes menacer de déborder du bord de ses yeux clos, son visage contre son torse, pour éviter qu’il n’aperçoive encore davantage sa faiblesse. Elle avait honte d’être si faible avec lui. N’était-elle pas pourtant si forte, si puissante, que personne n’osait lui tenir réellement tête ? Si on ne comptait pas la trahison de Xanto, certainement. Est-ce que cette vulnérabilité venait de cet homme-ci, qu’elle tenait férocement contre son palpitant, horrifiée à l’idée qu’il puisse disparaitre ?

Il n’avait pas le droit de l’abandonner. C’était la pire des trahisons, que de la laisser derrière, seule. Il avait promis lorsqu’ils s’étaient retrouvés, après avoir dit des choses qu’elle n’aurait jamais cru entendre de sa bouche un jour. Il ne pouvait pas disparaitre, maintenant. Il n’en avait pas le droit. Elle ne le laisserait pas faire. Mais s’il décidait de fermer définitivement les yeux et de se laisser annihiler par les ombres, pourrait-elle seulement l’en sauver ? Elle avait toujours besoin de lui, aussi désespérément qu’elle avait eu besoin de sa présence lorsqu’ils étaient enfants, aussi désespérément qu’elle avait eu besoin de lui après son couronnement, aussi désespérément qu’elle avait besoin de sa présence auprès d’elle, aujourd’hui.

Les secondes l’enfonçaient dans le doute et elle craignit que son ami ne soit plus qu’une ombre parmi celles qui avaient essayé de les dévorer. Et puis comme s’il venait d’être frappé par la réalité, son visage reprit vie et ses deux billes sombres se focalisèrent sur elle. Ses doigts s’accrochèrent au sien, preuve irréfutable de son retour parmi les vivants. Elles étaient si froides, ses mains, mais, à mesure qu’elle le serrait contre lui, la chaleur revenait dans tous ses pores et il reprenait de la couleur. Il s’éloignait des ombres, peu à peu. Sa voix lui vint aux oreilles, presque rassurante. Il lui disait ne pas être si faible quand tout son corps lui montrait qu’il était proche de ses limites, et que le sang qui tâchait son visage blafard était la preuve incontestable de cet excès de magie. Midona se redressa un peu pour le regarder, une expression mêlant la colère et l’inquiétude, l’affection et le doute. Elle fronça les sourcils, sa tête lui faisait mal mais rien n'avait vraiment d’importance en ce moment précis, tant qu’elle l’entourait de ses bras et qu’il était bien là. Elle ne remarqua pas tout de suite que les voix se calmaient autour d’eux, que la brume s’évaporait peu à peu, signe que la magie s’étiolait.

Elle pointa un index accusateur et tremblant juste devant son visage.

« — De quel droit as-tu utilisé ta magie sur moi ?! Et… » Elle passa une main sur son propre visage. « …Tu m’as giflé ! » Se plaignit-elle.

Ce n’était pas tout à fait la colère qui vivait sur les traits de son visage même si elle en faisait bien partie. L’inquiétude se lisait sur ses traits crispés, soucieux, devant la réalisation qu’il avait essayé de se mettre en travers de son chemin, de jouer avec sa vie pour épargner la sienne. Ironique quand elle était souveraine d’un royaume et que tous ses gardes devaient le faire chaque jour pour assurer sa sécurité. Mais lui, elle ne lui avait rien demandé. Il n’avait pas été question de cela, aux yeux de Midona. Ce n’était pas pour sa sécurité qu’elle avait demandé à cet homme de la rejoindre pour enquêter à Abyssal. Elle n’avait pas besoin de lui pour se protéger, ou, peut-être un peu en dépit de ce qu’elle aurait imaginé, puisqu’elle avait bien failli tomber dans la plus enfantine des illusions. Non, il n’avait pas été question qu’il mette sa vie en danger pour elle. Il n’en avait pas le droit même s’il était l’un de ses sujets. La vie de celui-là était bien trop importante pour qu’elle soit sacrifiée de cette manière. Il n’était pas remplaçable. Sinon, pourquoi était-elle retombée aussi vite pour lui ?

Lorsque la brume s'évapora enfin en de longs filaments d’argent, les voix se firent également plus lointaines comme si elles s’éloignaient d’eux. L’atmosphère du bateau fantôme changea brutalement, à nouveau assez oppressante pour que la rousse sente son cœur lourd dans sa cage thoracique. L’épais voile qui rendait leur perception floue se dissipa, révélant la réalité derrière les illusions qui s’effaçaient peu à peu. Les murmures sinistres qui berçaient l’esprit de Midona, en particulier la voix douce et persuasive qui semblait appartenir à sa défunte mère, s'estompèrent dans un souffle glacé. Elle vacilla et aurait titubé si son corps n’avait pas été fermement arrimé à celui de l’Hesediel, comme si le poids de cette perte renouvelée l’écrasait à nouveau, ses émotions à vif. Relevant les yeux sur la cabine, et alors que la brume se dissipait complètement, une vérité brutale se révéla devant eux : l’apparition d’une silhouette éthérée mais qui sembla bien réelle aux yeux de la jeune femme. Cette figure fantomatique, au lieu de disparaître avec la brume, restait immobile et les observait en silence, avec des yeux éteints mais pénétrants. Midona vit en cette silhouette les traits déformés de sa mère, où celle qu’elle s’en était imaginée grâce à la photo qu’elle avait maintes fois admirée jadis. Quelque chose en elle, peut-être ce regard vide ou ce visage blafard, lui donnait un air profondément faux.

Est-ce qu’elle avait été de nouveau avalée par l’illusion ? Le regard de la rousse tomba sur le visage de son ami, pour l’interroger du regard sur ce qu’il voyait. Est-ce que l’image qui se tenait devant eux, était identique pour Sebastian ? Est-ce qu’il voyait seulement cette silhouette qui venait d’apparaitre où était-elle la seule à la voir ? Tremblante, Midona s’écarta un peu de l’Hesediel, sans pour autant le relâcher entièrement, l’une de ses mains restant sur lui, fermement crispée sur cette main qu’elle ne pouvait décidément pas lâcher sans risquer de se perdre.

« — Est-ce que je deviens complètement folle ? » Chuchota-t-elle en lui glissant un regard, épouvanté.

Est-ce qu’il y avait quelqu’un de réel derrière cette silhouette ? Est-ce que, si elle l’attaquait, elle toucherait cette personne qui se cachait derrière les traits maternels ? À moins que ce ne soit qu’une manifestation tangible du phare qui se trouvait non loin d’eux, toujours invisible derrière l’épais nuage de brume qui s’étendait sous la coque du vaisseau. Le danger ne semblait pas être entièrement dissipé, mais s’être concentré dans cette silhouette qui semblait bien décidée à ne pas les laisser partir. De sa main libre, Midona fit appel à sa magie mais la boule d’ombre qu’elle invoqua grésilla brutalement lorsqu’elle visa la figure maternelle, asphyxiée en quelques instants jusqu’à disparaitre entre ses doigts. Elle ne pouvait pas l’attaquer. Elle en était incapable. Tout son corps se crispa. Ce ne pouvait pas être sa mère, bien sûr, elle le savait, mais comment pouvait-elle être de nouveau l’instigatrice de sa perte alors qu’elle avait déjà disparu de ce monde par sa faute ? Elle prit une grande inspiration pour essayer de se contrôler et retrouver ses esprits, trop consciente du regard de Sebastian sur elle.

« — Je ne peux pas… L’attaquer. » Murmura-t-elle dans un souffle. « C’est ma mère. Je… Je l’ai tuée… » Déglutit-elle douloureusement, une expression d’effroi sur le visage.

La silhouette fit un pas vers eux et Midona fit un pas en arrière, tourmentée par cette apparition qui dardait sur elle des prunelles fanées et dont la main s’étendait lentement dans sa direction, paume vers le haut. Ce spectre était dénué de voix, il la fixait de son regard accusateur, qui lui fit penser à celui de son père, l’espace d’un court instant. Elle déglutit douloureusement tant sa gorge était contractée et suivit des yeux le trajet de cette main qui, lentement se retournait pour pointer d’un doigt décharné Midona, glissant lentement sur la figure de Sebastian, le menaçant silencieusement. Elle prit peur et essaya d’en appeler à nouveau à sa magie mais dû faire face au même constat lorsque la boule d’ombre mourut entre ses doigts tremblants. Elle était inutile et faible, tétanisée par la peur.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyDim 8 Sep - 23:15



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Sebastian se contenta de souffler, pourtant presque péniblement, amusé devant la réaction démesurée de la jeune femme. Ce n'était qu'une gifle. Elle allait survivre. Il s'en était assuré. Avait-il réellement besoin de répondre à cette question ? Toutes les règles étaient facilement balayées de côté lorsque cela servait ses intérêts. Depuis le temps, elle devrait le savoir. Elle devrait aussi avoir appris que le jeune homme studieux ne faisait jamais les choses comme les autres. Peut-être était-ce parce qu'il avait développé cette relation particulière avec cette flamboyante créature tout aussi indomptable, toutes ces années auparavant, et que les pièces se remettaient tout naturellement à leurs places, malgré leur éloignement pénible. Il ne la laisserait pas disparaître de sa vie une nouvelle fois. Elle était la seule qui avait le pouvoir de le blesser. Hélas pour lui, Sebastian n'aurait su que faire d'une femme un peu niaise qui souriait à tout ce qu'il disait parce qu'il était intelligent. Il espérait au fond de lui qu'elle appréciait également lorsqu'il lui tenait tête, bien qu'elle s'entêtait à montrer tout le contraire.

Ce n'était pas encore le moment de souffler. L'orage n'était pas tout à fait passé. Alors qu'il lui tendait la main pour l'entraîner hors de la cabine, l'air restait toujours aussi lourd et rempli d'une certaine menace. Quelques mètres plus loin, se tenait une silhouette translucide, reflétant un visage inconnu du Hesediel, rempli de jugement. L'odeur entêtante des myosotis accompagnait cette présence fantomatique. Cela le fit légèrement frémir. S'il avait été seul, il aurait bien pu chanceler. Il ne voulait pas s'en souvenir. Toute son attention était néanmoins dirigée ailleurs que sur la douleur de son propre chagrin qui ne s'était jamais vraiment tari, puisqu'il l'avait gardé pour lui, toutes ces années, ne souhaitant pas accabler ses parents avec ce sujet beaucoup trop délicat. Midona était totalement crispée contre son bras. Il lui jeta une œillade inquiète lorsqu'elle lui demanda si elle devenait complètement folle et secoua la tête. Non, il voyait bel et bien ce qui était en train de se dérouler, s'il ne saurait l'expliquer. Sebastian craignait que s'il disait un mot, la tension allait exploser. Il avait déjà été témoin de l'animosité à son égard, alors que les forces supérieures avaient décrété qu'il n'avait pas le droit de se trouver là. Il ne pouvait pas ajouter ce poids sur les épaules de Midona. Mais il ne pouvait pas rester silencieux éternellement devant sa détresse. Il en était incapable. Il releva son menton et darda son regard immuable dans le sien. Peu importe si elle pleurait. Il ne la laisserait pas se dérober. Il ne l'abandonnerait pas. Jamais.

« Tu n'es pas responsable. »

Ironique qu'il lui adresse ces mots précis. Pour une rare fois dans sa vie, Sebastian parlait avec le cœur. Il lui prouverait qu'elle n'était pas aussi faible qu'elle le pensait. Ou alors, que cette faiblesse n'avait pas d'importance. Il ne la comprenait que trop bien. Cela ne changeait rien pour lui. Cela prenait parfois une petite dose de courage pour afficher ses faiblesses. Il savait lire des questions muettes dans le regard de sa Reine, mais s'il commençait à raconter sa propre histoire, il ne pourrait pas l'aider. L'exercice serait au-delà de ses forces. Il le sentait. Il le savait. Plus tard. C'était une promesse qu'il la ramènerait à Abyssal. Ensemble.

« C'était son souhait. Elle t'a permis ... » Il marqua un temps d'hésitation, comme s'il cherchait ses mots, les bons mots, cherchant à lire l'expression sur son visage paniqué. S'il commençait à lui dire sans aucun préambule qu'elle était devenue une belle femme, elle allait croire qu'il divaguait complètement et qu'il était plus épuisé encore qu'il ne le paraissait. « ... De te tenir ici, auprès de moi. »

Présomptueux. Encore. Toujours. La vanité était un concept plus familier en ce qui le concerne. Avec de la chance, cela la ferait même sourire. Il voulait revoir son sourire, celui qui lui avait été adressé quelques heures auparavant, quand l'horizon leur tendait les bras. Elle était tellement heureuse de lui montrer la beauté de l'océan. Alors, si elle devait rejeter la faute sur quelqu'un, qu'elle lui en veuille, à lui. Sebastian était habitué de porter le blâme et le poids du monde entier sur ses épaules. S'il avait cédé à la panique, s'il avait accepté de faire preuve de faiblesse, s'il avait refusé de seulement s'approcher des bateaux, rien de tout ceci ne serait arrivé.

« Parle-moi d'elle. » demanda-t-il plus doucement.

Sa mère ne lui voudrait jamais de mal. Il en était persuadé. Rien n'était plus précieux aux yeux d'une mère que sa précieuse fille. Il en avait été témoin trop souvent. Il avait reçu sa toute première leçon de la vie bien avant que son père ne prenne connaissance de son talent pour la magie. Il se devait de rester fort, fier et droit, lorsque les autres ne le pouvaient pas. Il ne détruisait pas toujours tout ce qu'il touchait de près ou de loin.
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyLun 9 Sep - 14:03

When we stand face to face

the world stops and lies still


Midona était bouleversée par l’apparition de cette femme qu’elle n’aurait jamais cru voir un jour, même dans cet état fantomatique, qui lui donnait cet air si effrayant. Elle ne savait pas quoi faire, comment réagir, assujetti à ses angoisses les plus profondes, celles qui lui donnaient envie de disparaitre, ou de se rapprocher encore plus de son compagnon, dans une vaine tentative de réconfort. Elle ne pouvait s’empêcher d’être consciente de son état de terreur, d’où cela s’ajoutait la déception que Sebastian ressentirait probablement en voyant cette femme, autrefois si sûre d’elle, si fière, se recroqueviller d’effroi. Il ne devait pas la voir comme ça. Personne n’en avait le droit puisqu’elle ne pouvait pas montrer ses émotions. Ni à lui, ni à quiconque. Pourtant, c’était bien la deuxième fois qu’elle craquait devant lui et que ses yeux s’embuaient, qu’elle cherchait sa présence contre elle, qu’elle avait besoin de lui comme elle n’avait jamais recherché qui que ce soit. La sensation d’oppression qui comprimait sa cage thoracique n’était probablement que l’effet de sa propre angoisse sur son corps. Sebastian ne semblait pas en être affecté, même s’il parlait peu, et qu’il semblait faire de son mieux pour lui apporter ce soutien dont elle avait besoin.

Les secondes passaient et ce regard morne continuait de la dévisager, accentuant son sentiment de malaise duquel elle ne parvenait pas à se détacher. Elle voulait faire disparaitre ce visage, ces yeux, qu’ils arrêtent de la fixer de cette manière, de cet air accusateur ou vengeur. De quelle autre façon sa mère aurait pu la regarder, puisqu’elle l’avait dépossédée de sa vie ? Midona perdait pied, son souffle lui manquait, elle avait le sentiment d’étouffer. Elle essayait d’invoquer sa magie, et se concentra à plusieurs reprises pour faire naître l’ombre entre ses doigts mais la magie s’évaporait dès qu’elle visait la silhouette éthérée. Celle-ci fit un autre pas en avant tandis que le corps de la rousse se crispait si fort que tous ses muscles la lançaient terriblement. La voix de Sebastian la ramena un peu dans le présent, apaisa un peu la tension qu’elle vivait, bien qu’elle réfutât d’un bloc cette phrase prononcée avec douceur et certitude. Comme s’il l’avait vécu, comme s’il savait ce que cela faisait, que de souffrir de la perte d’un être cher, de s’en sentir terriblement responsable, de cette culpabilité délirante qui lui tordait les entrailles.

« — Comment pourrais-tu le savoir… » Chuchota-t-elle, sa voix de nouveau si froide. Elle se retint d’en dire plus, de se faire amère et agressive, alors qu’il ne cherchait qu’à la rassurer. Et comment aurait-il pu s’imaginer la douleur qu’elle vivait ? Elle le voyait clairement, pourtant. Quelque chose qu’il cherchait à taire, par peur, lui aussi, de se perdre. Mais il n’en parlait pas. Il n’en parlait jamais. Trop secret ou, trop difficile à dire. À moins qu’il ne veuille tout simplement pas le dire, à elle.

Elle était responsable. Aucun doute dans son esprit à ce sujet. Elle l’avait vu dans le regard de son père. Cette colère et cette frustration qui l’avaient accompagné dans son enfance et l’avaient poussé à désirer autre chose de sa vie, et, de manière entièrement contradictoire, de chercher à se montrer forte et vaillante pour que son père soit fier de sa fille. Si elle n’était pas responsable, alors tout ceci avait été une terrible injustice. Elle était responsable de sa disparition, de la souffrance de sa famille, de sa propre peine. Pourquoi, alors, sentait-elle la chaleur humide de ses larmes lui couler sur les joues ? Impuissante à les retenir, elle baissa les yeux pour se soustraire au regard, pourtant si doux, de Sebastian. Honteuse de se laisser submerger par les émotions qui ne débordaient jamais de son visage sévère et tendu, pour s’assurer que personne ne pourrait jamais se servir de ses faiblesses. C’était peine perdue. Ses défenses venaient de voler en éclats et elle ne parvenait plus à contenir ce flot d’émotions qui roulait sur son visage brulant. Elle ne voulait pas qu’il la voie comme ça, mais c’était trop tard.

Avait-ce été son souhait de mourir, de la laisser seule avec son père ? Est-ce que sans toute cette tristesse, sans ce manque béant dans sa vie, elle serait devenue la femme qu’elle était aujourd’hui ? Dans d’autres circonstances, dans une autre vie, elle ne se serait probablement pas attachée à lui comme elle l’était aujourd’hui. Même si, comparer la mort de sa mère à la présence de son ami, semblait un peu maladroit comme comparaison.  Un léger sourire apparut sur ses lèvres cependant, reconnaissant bien là, la façon de son ami, à se montrer un peu trop présomptueux. Pas un sourire franc, hélas, car sa gorge restait douloureusement contractée, trop pour qu’elle ne puisse évacuer autre chose qu’un léger sanglot qu’elle réprima en essuyant son visage d’un revers de manche agacé. Elle ne lui donnait pas tort, non plus. Elle ne voulait pas le contredire parce que sa présence était la seule chose qui lui procurait un semblant de plaisir. Et de réconfort, dans cet instant où elle se retrouvait à chercher son souffle dans toute cette noirceur qui l’engloutissait férocement.

Sebastian lui demanda de parler d’elle et Midona accueillit cette phrase en secouant vivement la tête dans un premier temps. Ce n’était pas le moment ! Ne pouvait-il pas le voir ?! Elle lui lança un regard noir par-dessus toutes les larmes, relâchant sa main pour croiser les bras d’agacement. Puis, son regard retomba sur le visage éthéré de cette femme qui semblait avoir encore fait un pas dans sa direction. Elle était plus proche et son visage semblait plus doux bien que ses yeux soient toujours aussi morts. Ce n’était pas le moment de parler d’elle, mais les phrases se déroulèrent d’elle-même, trop longtemps passées sous silence. Elle n’avait aucun souvenir d’elle, comment aurait-elle pu en avoir ? Et pourtant, elle avait l’impression de la connaître un peu.

« — Elle s’appelait Talana et avait de longs cheveux roux, comme les miens. » Elle peinait à maintenir le ton de sa voix, celle-ci tremblait un peu. Pendant qu’elle parlait, son imagination voguait sur la silhouette spectrale face à elle, voyant cette image qu’elle avait passé tant de temps à regarder, lui parlant parfois, n’accueillant que le silence en retour. « Père ne voulait jamais me parler d’elle… » Soupira-t-elle. « …Je crois qu’il m’en a toujours voulu. Non, j’en suis certaine. Il y a quelques jours… » Elle hésita. « …Il m’a dit, pour la première fois, qu’il était fier de moi. » Il ne l’avait pas dit en toutes lettres mais elle l’avait entendu. Elle méritait la couronne, elle était meilleure que tous les autres, c’était ce qu’il lui avait dit. Et qu’il avait toujours cru en elle.

Elle avait décidemment honte de se laisser aller ainsi à ses émotions. Elle s’entendait parler comme une enfant. Elle se mordit la lèvre inférieure, essayant de ravaler les larmes qui lui dégringolaient sur les joues. Depuis quand n’avait-elle pas pleuré comme ça ? Comme un gros chagrin de petite fille. Ces larmes qu’elle n’avait jamais laissé couler, parce qu’elle n’en avait pas le droit.

« — J’aurais tant aimé qu’elle soit là. » Elle porta une main à son visage, se frottant la joue, brulante de sel. « Elle me manque. » Ses paupières se fermèrent, et elle se rapprocha de nouveau de Sebastian, lui prenant le bras. « Je ne m’étais pas rendue compte, à quel point… »

La silhouette s’était immobilisée. La tension dans le corps de Midona semblait s’être un peu calmée. Elle avait froid.

« — Je sais que c’est pour ça que je la vois. » Elle avala sa salive. « L’illusion me fait voir ce que j’ai enfoui, au plus profond de mon cœur. » Elle porta sa main à ce dernier, serrant lentement. Sa voix s’élevait, de nouveau la colère qui prenait le pas sur son chagrin, à croire que ces deux émotions co-existaient étroitement en elle, qu’elle s’efforça de calmer. « Mère n’aurait jamais douté de toi. » Lui lança-t-elle avec un demi-sourire, embarrassée, car la voix lui avait susurré qu’il finirait par l’abandonner. Elle voulait croire que non, puisqu’il se tenait toujours près d’elle. « Elle aurait vu, je crois, que j’ai… Besoin de toi. » Ses prunelles embuées se figèrent un instant sur les siennes avant de se focaliser de nouveau sur la silhouette fantomatique.

Une boule d’ombre apparut dans son autre main, grésillant un instant mais se maintenant finalement entre ses doigts. Mais, avant qu’elle n’ait eu le temps de faire quoi que ce soit, l’apparition s’évapora en un souffle glacé. Midona se figea, de nouveau crispée, persuadée que cela était un piège. Elle balaya les environs du regard mais tout semblait avoir disparu. Les voix, cette silhouette, la brume. Ils commençaient même à entendre les échos des voix des marins un peu plus loin. La rousse s’essuya le visage à nouveau, sentant la chaleur sur ses doigts de sa peau humide, pour essayer de masquer le résidu émotionnel qui s’accrochait à son épiderme. Le silence vint à sa rescousse, ses derniers mots flottant dans l’air et dans son esprit, réminiscence de ce qu’elle lui avait avoué une semaine plus tôt, conjugué au présent cette fois-ci, réponse à sa question exprimée plus tôt sur le pourquoi elle désirait partager ce moment avec lui. Ses poumons se vidèrent en un long soupir, mêlé entre l’apaisement et l’inquiétude. Ils n’avaient rien trouvé sur ce bateau, seulement de vieux souvenirs qu’ils auraient désirés garder enfouis à tout jamais.

« — Tu ne la voyais pas, n’est-ce pas ? » Sa voix s’était adoucie. « Qui est cette personne que tu as enfoui dans ton cœur ? » Sa main effleura son torse, se posant sur son cœur, un léger sourire sur le bord des lèvres.

Elle le scruta longuement, cherchant à sonder son état d’esprit, toujours aussi honteuse de s’être laissé aller de la sorte. Elle voulait s’approcher et s’éloigner de lui, en même temps, si cela pouvait lui permettre de se sentir moins coupable. Mais elle avait davantage besoin de lui que de ce silence. Et l’embarras commençait à peindre ses joues. Dans d’autres circonstances, dans la peur qui l’avait tétanisé, elle aurait pu se laisser engloutir par son désir de s’abandonner dans ses bras. Mais cet homme n’était pas le Piaf qu’elle avait embrassé quelques semaines plus tôt. Elle ne pouvait pas être négligente, ni se laisser emporter par ses instincts, encore moins par son désir. Elle n’oubliait pas non plus qu’il avait fait en sorte de l’éloigner quand elle s’était rapprochée de lui, lorsqu’ils étaient coincés dans ce trou. Midona ne voulait pas qu’il s’imagine qu’elle voulait jouer avec lui, et qu’elle l’embrasserait à nouveau, sans réfléchir aux conséquences d’un tel acte. Ces conséquences étaient justement ce qui la tenaient à distance. Parce qu’elle en avait peur. Parce qu’elle craignait qu’il ne la rejette, qu’il l’ignore, qu’il s’éloigne. Elle craignait de le perdre pour de bon. Mieux valait garder ses secrets si cela pouvait lui permettre de le conserver auprès d’elle.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyMer 11 Sep - 23:20



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Maladroit, il l'était. Il ne savait pas vraiment comment agir dans ce genre de situation. Il aurait peut-être mieux fait de se taire dans ce cas. De quel droit la contredisait-il ? Cette souveraine parmi les souveraines pour le simple fait qu'elle était capable de percer toutes ses barrières. Elle avait érigé les mêmes autour de sa personne. Sebastian accusa le coup lorsqu'elle lui répliqua du tac au tac qu'il ignorait parfaitement ce qu'elle pouvait ressentir en ce moment. Cela lui faisait le même effet que s'il avait été giflé à son tour. Il savait que Midona pouvait se montrer acerbe, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit cruelle. Elle ne voyait pas à quel point elle le blessait. Comment aurait-elle pu ? Elle ne savait pas lire les pensées, elle non plus. Cela leur aurait été parfois bien utile.

Il ne fallait pas lui reprocher trop sévèrement son silence. Sebastian était en train de se refermer sur lui-même une fois de plus. Pourquoi en faire autrement s'il ne parvenait pas à se faire entendre dès lors qu'il osait faire un pas dans la direction opposée ? Il ne ferait que gaspiller davantage sa salive, ce qui lui demandait des efforts. Ce fut à ce moment que Midona choisit de se confier. Elle avait pourtant secoué la tête de manière exaspérée afin de souligner plus encore que le Twili distant ne savait absolument pas faire preuve de tact. Cela, il pouvait le comprendre, toutefois. Si les rôles étaient inversés, cet homme si secret aurait sûrement été tout aussi réticent, au début. Partager ses pensées, ses rêves et ses aspirations, ses souvenirs, cela changeait souvent sa perspective à leur égard. Au travers du regard de l'autre, ils prenaient une couleur différente. Les deux Twilis n'avaient pas eux-même changé, façonnés par leurs expériences personnelles ? Sebastian se demandait encore si c'était une bonne chose.

Sa mère lui manquait terriblement. Elle n'avait pas réalisé à quel point. Les mots de Midona étaient comme des lances qui venaient se planter douloureusement dans sa chair. Ils secouaient ses propres émotions. Elles s'éveillaient de leur long sommeil et il peinait de plus en plus à en reprendre le contrôle. Il tressaillit une seconde fois. Plus longtemps. Il ignorait si c'était parce qu'il n'était pas très en forme, mais il était à deux doigts d'atteindre ses limites. Il tenta de mettre cela de côté en faisant tourner négligemment les feuilles du journal de bord, mais c'était inutile, il n'avait pas envie de les lire. Il entendait presque ces rires qu'il aurait tant voulu partager avec celle qu'il n'avait jamais connu. Celle dont il n'avait pour sa part pas la moindre photographie, pour lui apporter un maigre réconfort. S'il ne s'était pas débattu de toutes ses forces pour garder l'esprit lucide, aiguisé, méfiant, comme à chaque instant de sa vie, il aurait peut-être pu la voir. Mais si l'apparition s'en était prise à lui sous les traits de sa sœur bien-aimée ... La colère et la haine déformant ses traits ... Il en serait mort. Et Sebastian était un homme terre à terre. S'il voulait la voir, il n'avait qu'à fermer les yeux et dresser son portrait dans son esprit. Cette forteresse qu'il ne laisserait personne bafouer si facilement. Il n'était pas une vulgaire marionnette.

« Je crois qu'elle aurait été fière de toi. » Il l'était, pour sa part, pour ce que cela valait. Il détourna un peu la tête, ne parvenant pas tout à fait à réprimer un sourire tendre, qui révélait le fond de sa pensée. Aleksander en avait-il dit de même lors de leurs leçons ? Cela pourrait donner plus de poids à sa conviction. « Ces fantômes-là ne nous quittent jamais vraiment ... » murmura-t-il, finalement, après quelques secondes de silence, le regard perdu dans le vague. Vers le passé. Une certaine langueur teintée de mélancolie s'était étendue sur ses traits. Cela aurait pu être une simple impression laissée par le sang qui marquait encore son visage blanc comme neige. Lorsque Sebastian affronta le regard de l'instigatrice de son trouble, il ne chercha pas à nier les faits.

« Rien ne t'échappe, n'est-ce pas ? »

Il n'était pas certain si elle l'avait entendu appeler ce prénom voué à l'oubli. Midona savait donc se montrer réfléchie, attentive et observatrice. Pourvu que cela ne soit pas uniquement en ce qui le concerne. Il pourrait se faire moins de souci ainsi. Il déposa une main par-dessus la sienne, ne cherchant pas non plus à l'éloigner. À la recherche de cette chaleur et de son soutien. Alors qu'elle était si proche. Trop proche. Mais précisément à l'endroit où il désirait qu'elle soit. Il hésita avant de poursuivre. S'il lui demandait de reprendre leur trajet, l'accepterait-elle ? Sebastian aurait préféré attendre d'avoir retrouvé une meilleure maîtrise de lui-même avant d'aborder la question. Seulement, une fois en pleine possession de ses moyens, rien ne certifiait qu'il ne se défilerait pas tout en finesse afin de garder cette information pour lui. Néanmoins, il était trop conscient du regard de Midona sur lui. Plein d'attentes. Plein d'espoir. Qu'il lui fasse confiance. Malgré la ruine que cela allait lui causer. Dans cet endroit, personne ne pouvait l'épier ou l'entendre. À l'image de l'illusion, ce moment se trouvait hors du temps et demeurerait un secret. Il l'avait repoussée, autrefois, puisqu'elle l'avait fait en premier, pour en faire une énième victime de son indifférence. Il s'était juré de ne pas refaire cette erreur, si l'occasion se présentait de nouveau.

« Maeva était ma petite sœur. » dit-il doucement, la voix mince, avec un sourire navré au bord des lèvres.

Il laissa l'incompréhension faire lentement place à l'horreur de la réalité puisque personne ne portait ce nom parmi la famille Hesediel actuelle. Il n'y aurait aucun intérêt à chercher de dissimuler un enfant illégitime. Sebastian aurait pu aisément s'arrêter là, rester bien évasif, changer de sujet, afin de reprendre la direction du phare. Elle n'aurait pas osé aller plus loin en posant d'autres questions qui troublaient son ami comme elle n'en avait jamais été témoin avant. Pourtant, maintenant qu'il avait commencé, les mots semblaient lui venir naturellement, dans une succession de confessions portant les couleurs de ses émotions. Du moins, il acceptait de lui en parler, à elle, dont il se sentait proche, malgré tout. Il avait déjà commencé à lui dévoiler l'envers du décor et le tableau complexe qui composait son être, en lui avouant sa plus grande frayeur, de toute façon. Cette fois, il continuait de son plein gré.

« Tout un coin du jardin du domaine Hesediel lui est dédié, où des myosotis sont plantés tous les ans par mes parents. Chaque fleur a sa signification et celle-ci représente le souvenir d'un être cher. » Fort heureusement, elle n'avait jamais fait l'erreur de lui en offrir. Personne d'autre non plus puisqu'il était solitaire. Sa fureur ne se serait pas fait attendre dans le cas contraire. Il n'était pas sûr que Midona ait remarqué ou non son intérêt particulier pour les plantes, ses passions étant si peu nombreuses, en dehors de la magie et de l'équitation. « Elle a vécu quelques heures tout au plus. Elle a juste cessé de respirer. Ma mère était inconsolable. Si elle avait pu donner sa vie pour sauver Maeva, elle l'aurait fait. » Alors, oui, il pensait que c'était également le souhait de Talana. Ce n'était qu'un bébé innocent à qui la vie devrait pourtant tendre les bras. Lorsque Sebastian avait appris la naissance de sa cousine, à quelques lunes près, il avait décidé qu'il détesterait Arianne. C'était un comportement puéril. Tout cela n'était pas sa faute à elle non plus ; cette petite n'avait rien demandé. Aujourd'hui, avec le temps, il s'était assagi et ne la voyait plus comme une ennemie. « Oh ... J'avais tellement hâte de la rencontrer ... et ne plus être seul. » Il fit une nouvelle pause. Il était difficile pour lui de se replonger dans cette époque où il était si impuissant. Il était plus difficile encore de se confier alors qu'il était un homme silencieux de nature. « Je suppose que mon père voulait me protéger à sa manière ... J'étais si jeune .. Je n'avais que quatre ans ... Mais je n'ai jamais pu la prendre dans mes bras, Midona ... Je ... Je n'ai pas pu lui dire adieu ... ou que je l'aimais ... »

Il rapprocha sa dame plus près de lui encore, glissant ses bras dans son dos pour s'y agripper à l'image d'un naufragé, expiant un souffle douloureux dans un râle alors qu'il cachait son visage contre son épaule, et pour la première fois depuis ce jour-là, des larmes se frayèrent un chemin jusqu'à son regard si dur. Une d'entre elles lui échappa pour suivre le contour de sa joue. Il ferma les yeux plus fort. Il s'ordonnait à lui-même de ne pas trembler. Sans y parvenir. Au moins, ses jambes ne fléchissaient pas. Pour l'instant. Il détestait sa propre faiblesse. Mais était-ce de la faiblesse ? Il n'avait pas honte de l'avoir aimée ...

« Personne n'en parle vraiment. Parfois, cela me donne presque l'impression qu'elle n'a jamais existé. Fallon et Nilah savent ce qui est arrivé, bien sûr, dans les grandes lignes ... Mais cette perte, cette douleur ... Elle n'appartient qu'à moi. »

Il s'était un peu calmé. Tout de même, il souhaitait rester encore quelques instants dans le creux de ses bras. Leur enquête pouvait attendre.
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyJeu 12 Sep - 17:27

When we stand face to face

the world stops and lies still


Elle sentit son cœur se serrer violemment aux mots de Sebastian, que sa mère aurait été fière d’elle. Ces mots qu’elle ne pensait pas avoir eu besoin d’entendre de la bouche de cet homme, mais qui lui procuraient un bien fou lorsqu’ils l’atteignirent. Comment faisait-il pour parvenir à abaisser toutes ses défenses de cette manière ? Munie de toute son armure, elle se croyait pourtant intouchable, impénétrable par ses paroles qui finissaient pourtant, par toujours s’insinuer sous sa peau et lui faire prendre conscience de son besoin d’en faire son alliée. Elle était démunie, immobile, sa bouche se mua en une plainte silencieuse tandis qu’elle détournait brièvement le regard, évitant à tout prix de croiser ces deux billes sombres qui semblaient sonder son âme à chaque fois qu’elles se posaient sur les siennes. Comme s’il pouvait lire en elle aussi facilement qu’il déchiffrait toutes ces écritures dans les livres dans lesquels il restait absorbé pendant des heures. Elle se mordit l’intérieur des joues pour ne pas sangloter de nouveau, cherchant à regarder le ciel crépusculaire pour ravaler ses larmes, qu’elles ne dégringolent pas à nouveau sur ses joues redevenues brulantes par l’émotion. La rousse ne répondit rien mais elle lui était reconnaissante. Il parlait peu mais les mots qu’il employait touchaient toujours leur cible, son cœur abimé.

Elle avait cru entendre un prénom un peu plus tôt, de la bouche de Sebastian, mais n’en était pas certaine, car ses mots s’étaient mêlés à ceux qui s’étaient insinués dans son esprit. Incapable de réellement faire la différence entre la voix rauque de son ami, et celle si douce de sa défunte mère. Mais maintenant qu’elle le tenait là, elle était certaine que quelque chose lui avait échappé. Sa main sur son corps, elle ressentit un frisson lorsqu’il posa sa main par-dessus la sienne, croisant son regard et l’infinie tristesse qui voilait ses pupilles. Son cœur se serra à nouveau, car, bien avant qu’il se confie, elle ressentait déjà la douleur à mesure qu’elle s’affichait sur son visage. Elle était figée, à la fois étonnée et décontenancée de voir autant d’émotions sur ce fasciés qu’elle avait toujours trouvé trop froid, trop rude, trop indifférent. Ce n’était pas la personne qu’elle avait face à elle, aujourd’hui. Il hésitait à se confier et comment pourrait-elle lui en vouloir ? Cet homme ne parlait pas et conservait enfoui tout ce qu’il pensait. La jeune femme lui laissa le temps, presque en apnée, qu’il daigne finalement s’expliquer sur ce qu’il avait vu, qu’il verbalise sur ses propres démons quand elle s’était librement déchargée quelques minutes plus tôt. Elle désirait, de tout son cœur, qu’il trouve la force de lui parler, mais n’aurait pas été surprise qu’il élude sa question pour poursuivre sur leur quête comme si de rien n’était. Il s’était déjà beaucoup confié aujourd’hui, auprès d’elle, et elle était certaine que ce serait déjà beaucoup trop pour un homme de sa trempe.

Cette fois-ci, il ne se défaussa pas et reprit la parole pour extérioriser ce qu’il avait retenu trop longtemps. Sa voix était douce, triste, lasse. Midona sut tout de suite de quoi il était question au ton de sa voix et au temps qu’il employa, en plus de faire le lien avec l’absence d’une Maeva au sein de la famille Hesediel. Sa gorge se serra douloureusement et ses doigts sur son torse s’agrippèrent par réflexe au tissu sombre, à lui. Maeva, cette petite sœur qu’il n’avait pas eu le temps de connaître, qu’il avait ardemment désiré mais qu’il n’avait pas eu le temps d’aimer. Elle s’insulta silencieusement d’avoir pu imaginer autre chose. L’évocation de la douleur de sa mère résonna dans celle que sa propre mère avait pu ressentir pour sa fille avant qu’elle ne disparaisse. Elle n’avait jamais fait très attention aux fleurs, s’en désintéressant assez facilement. À vrai dire, Midona n’avait pas porté d’intérêt pour autre chose que sa couronne au cours des dernières années. Elle s’était noyée dans ses devoirs, quitte à s’oublier peu à peu, puisqu’elle n’avait pas d’autres choix. Alors, les fleurs de la demeure Hesediel, le chagrin de son ami lorsqu’elle s’était parée d’indifférence, elle n’en avait pas eu connaissance. Ou elle n’avait pas voulu le voir. Maintenant qu’il en faisait état, cependant, la rousse se souvenait de certains moments où, lorsqu’ils étaient plus jeunes, Sebastian avait été intéressé par certaines plantes. Si elle se souvenait bien, elle avait parfois fait preuve de sarcasme à ce sujet, lui rétorquant qu’il aimait beaucoup trop le noir pour apprécier les couleurs d’une fleur. Elle se sentait stupide, infiniment idiote, de ne jamais avoir cherché à comprendre cet homme qu’elle avait tant adorée.

Midona resta silencieuse, préférant se taire plutôt que de risquer de dire quelque chose de trop et qu’il ne s’arrête de parler. Et lorsqu’il l’agrippa de cette force désespérée en la ramenant un peu plus vers lui, le corps de la jeune femme ne combattit pas cette étreinte malgré qu’elle se crispât un peu. Elle désirait s’approcher de lui mais tant d’émotions contradictoires vivaient en elle, étouffant cette flamme qui brulait pour lui. Passées la surprise et l’embarras, elle l’accueillit avec douceur et tendresse, ses mains rejoignant son dos et remontant jusqu’à sa nuque pour le tenir contre elle, tandis qu’elle le sentait défaillir sous ses doigts crispés, tremblant comme une feuille. Elle était mal à l’aise devant ce déferlement d’émotions même si elle essayait de ne pas le lui montrer et d’être présente pour lui, comme il venait de l’être pour elle. La façon qu’il avait de s’abandonner était touchante et elle craignait réellement de mal s’y prendre, ou de lui faire du mal, puisqu’elle était toujours si maladroite. Pourtant, c’était auprès d’elle qu’il capitulait, et cela devait bien avoir une signification dans son cœur.

Le silence les enveloppa un moment, un temps suspendu pendant lequel la rousse se détendit progressivement contre lui, à mesure que les larmes s’échouaient. Silence que Midona ne chercha pas à briser trop vite, trop précieux pour être dérangé. Pourvu qu’il reste contre elle ainsi, le plus longtemps possible. Pourvu qu’il ne s’éloigne jamais de ses bras. Elle conservait sa tête proche de la sienne, son nez pratiquement dans ses cheveux tandis qu’elle le tenait fermement contre son corps fébrile, le soutenant par la même occasion si ses jambes devaient lui faire défaut. Elle en aurait presque oublié qu’ils étaient sur un bateau et que l’on devait commencer à se demander ce qu’ils étaient devenus. Ce serait probablement un peu gênant si on les retrouvait de cette manière, et peut-être lui faudrait-elle graisser quelques pattes pour s’assurer que personne n’irait trop lancer de croustillantes rumeurs sur la Reine et son ami. Les secondes défilèrent, les minutes se succédèrent, quand finalement elle se décida à reprendre la parole.

« — Maeva, c’est un joli prénom. » Souffla-t-elle doucement à son oreille. « Nos parents ont été bien stupides, d’avoir voulu taire tout ce chagrin… Tout cet amour… En le dissimulant derrière leurs pâles excuses de protection. » Elle lui sourit, même s’il ne pouvait pas la voir. « Elle aurait eu la chance d’avoir un frère comme toi, toujours prêt à la défendre… Comme tu défends Fallon et Nilah. » Ce qu’elle aurait aimé avoir son propre frère, à elle. « Elle t’aurait beaucoup aimé. » Est-ce qu’il y aurait eu une place pour elle, si cette petite fille avait vécu plus longtemps ?

Elle ne voulait pas se défaire de cette étreinte, appréciant la chaleur de son corps contre le sien, se sentant parfaitement bien contre lui. Désir inavoué de le serrer tout près d’elle, qu’elle avait bercé pendant si longtemps, assouvi d’une bien drôle manière. Et même si l’excuse de ce rapprochement était la douleur et le chagrin, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir autre chose, de ne pas vouloir faire un pas en arrière quand elle aurait dû le faire. Lorsqu’il recula éventuellement sa tête pour la regarder, et peut-être pour finalement s’éloigner d’elle, la rousse s'agrippa un peu plus à lui. Ses prunelles tombèrent sur les siennes et elle le scruta longuement, pour celui qu’il était devenu, cet homme si fort d’extérieur, au cœur meurtri. Et tant pis si sa peau était aussi laiteuse, contrastant avec les sillons rougis de ses larmes et avec le sang qui avait tâché son visage, elle le voyait tel qu’il était vraiment. Elle utilisa un pan de sa robe pour essuyer ce sang de sa bouche et de son menton.

« — Bien qu'elle t'appartienne, cela ne veut pas dire qu’il te faut l’affronter seul, cette douleur. » Un sourire étira ses lèvres pâles. « Laisse-moi t’aider… » L’une de ses mains remonta jusqu’à atteindre et frôler sa joue. « …Je te promets que tu ne seras plus seul. »
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyVen 13 Sep - 23:55



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

C'était un portrait fort peu prestigieux de sa personne que Sebastian lui offrait aujourd'hui. Il avait presque succombé à ces illusions qui reflétaient ses propres doutes et ses appréhenasions. Devait-il se consoler en se disant que cette femme fière l'avait ainsi déjà vu à son plus bas ? Saurait-elle discerner plus facilement ce qu'il préférait taire à l'aventure ? C'était un équilibre ptécaire à doser entre le domaine du public et du privé. Ce n'est pas un concept qui était inné pour lui. Il lui faudrait l'apprivoiser.

Si Midona trouvait que son père était strict dans son éducation, son vieil ami n'était pas en reste. Le franc parler de l'Héritière lui arracha l'ombre d'un sourire, même si elle ne le verrait pas, ou pour cette raison précise. Leurs parents n'auraient certainement pas aimé entendre le mot « stupide » entre ses lèvres. Sebastian ne l'appréciait pas non plus, habituellement, mais il ferait une exception pour cette fois. Il savait que ses parents l'aimaient. Cela ne changeait pas le fait que les jumelles avaient toujours eu une place toute particulière dans leur cœur. Elles n'avaient pas subi les mêmes attentes que le fils aîné, qui se devait de toujours briller, plus que les autres, afin de s'assurer que la réputation associée au nom Hesediel perdure, même si cela faisait de lui une pâle copie de son père, et rien de plus.

Il fut agité d'un dernier sanglot silencieux quand Midona mentionna que sa sœur l'aurait beaucoup aimé. Ses jambes se dérobèrent. Ses doigts se resserrèrent contre le tissu de la robe. Grâce à Midona, il pouvait conserver un tant soit peu de sa superbe. Il en profita pour essuyer un peu son visage lamentable. Il s'était demandé à quelques reprises au cours de son existence si Maeva aurait été fière de lui, ou si elle aurait plutôt eu honte de son comportement, de l'ombre qu'était devenu son grand frère. Il en était arrivé à la conclusion que de telles suppositions étaient tout aussi inutiles que ses sentiments. Emprunter un chemin différent ne l'aurait pas ramenée. Il avait été façonné par chacun de ses choix et c'était ce qui lui permettait de protéger Fallon et Nilah, dans la mesure de ses capacités, bien qu'elles trouvent parfois qu'il allait trop bien. Pourtant, il réalisait à présent qu'il avait besoin d'entendre ces mots. Avoir cette certitude.

Les prunelles azurées de la rousse scrutaient son visage avec une telle intensité que Sebastian ne pouvait pas s'empêcher de se demander si ces mots portaient un autre sens, celui de l'affection de la Reine. Elle n'avait pas pour habitude de parler par énigmes, contrairement à son érudit préféré, n'est-ce pas. Ce n'était sans doute qu'un désir égoïste. Cela ne changeait pas le fait que ses mots étaient tout aussi agréables que le contact chaud de sa paume contre la joue de Sebastian. Tant qu'elle demeurait dans sa vie, de quelque manière qui soit, il pourrait avoir l'esprit tranquille.

« Je te remercie. » répondit-il de sa voix feutrée, à peine audible, dans le parfait silence qui régnait sur leur bateau fantôme. Sa joue s'appuya légèrement plus fort contre les doigts fins de Midona, presque dans un réflexe, en réponse à sa prière. Il était prêt à faire la moitié du chemin. « Tout ce que je te demande, c'est de ne pas te jouer de moi. »

Elle n'avait pas assumé son choix par le passé. Allait-elle parvenir à tenir parole cette fois ? Ou l'histoire était-elle vouée à se répéter ? Comment pourrait-il l'interpréter autrement alors que Midona se crispait au plus petit de ses contacts ? Sa présence ne semblait pourtant pas être si insupportable. Il réalisa alors qu'il se trouvait dans une position plutôt compromettante si l'équipage décidait de revenir chercher les jeunes pour s'assurer qu'il ne leur était arrivé rien de grave. Il bafouilla des excuses, en s'éclaircissant la voix, le regard fuyant, avant de consentir à reprendre une distance plus adéquate, embarrassé au plus haut point de s'être laissé aller de la sorte. Il ne pouvait pas être le seul à se confier.

« Viens. Nous sommes presque arrivés. »

Tous ces efforts méritaient leur récompense. Sebastian prit tout de même le temps de vérifier une dernière fois qu'aucun indice n'était resté inaperçu parmi tout ce beau chaos. Il récupéra un petit coffre verrouillé sur le bureau, ainsi que la pile de papiers abimés, qui ne demandaient qu'un peu d'amour. Il supposait que des photographies se trouvaient pêle-mêle dans ce fouillis qu'il étudierait plus tard et qui leur indiquerait peut-être qui était à la source de cette magie. Il restait encore la commode au miroir brisé à examiner de plus près tout au fond de la pièce. Sebastian observa cela avec attention et intérêt ; il avait le sentiment que c'était un acte délibéré.

Il en profita pour admirer discrètement son reflet dans la glace, tant bien que mal, satisfait et soulagé d'avoir retrouvé son apparence normale, propre sur soi, la démarche plus assurée malgré les forces qui commençaient à lui manquer – il faudrait peut-être prolonger leur arrêt à une auberge sur le chemin du retour afin que Sebastian puisse se reposer correctement – et le regard perçant ne laissant guère deviner l'épisode d'émoi qu'il venait de traverser.

Un bijou impressionnant trônait encore sur le comptoir. C'était certainement un ouvrage digne de la royauté. Il tendit le pendentif ouvragé à Midona en haussant les épaules : il n'y avait personne d'autre pour le réclamer après tout. Il préférait lui partager ses réflexions. Qui sait si elle ne marchait pas dans le sillon des monarques anciens ? Il était déplorable qu'aucune bibliothèque de l'époque de Metzli ou de Pratima n'ait encore été découverte. Si c'était le cas, un jour prochain, Sebastian trouverait un moyen ou un autre d'en être informé et de mettre la main dessus. Il suffisait parfois de suivre le passé pour éviter de commettre les mêmes erreurs. Il attendit que Midona eût terminé sa propre inspection avant de lui présenter la sortie avec galanterie.

« Ne t'étonnes pas si je décline ta prochaine invitation à monter sur un bateau. » dit-il d'un ton un peu moqueur, tandis qu'il ouvrait la porte de la cabine. Cela prit une bonne poignée de secondes avant que la lumière cesse de lui brûler la rétine. Il ne restait aucun signe de la brume sur le pont. Il espérait vraiment que cela signifiait qu'il ne se trouverait plus d'embrouilles sur leur route. Il n'aimait pas admettre la défaite, mais il fallait se rendre à l'évidence, il ne serait qu'un poids, dans le cas contraire. La prochaine fois, il penserait à apporter des potions. Y aurait-il une prochaine fois toutefois après ce fiasco ? Il préférait ne pas s'attarder sur ce détail et conférer à Midona des intentions qui n'étaient peut-être pas les siennes. « Je pense que j'ai eu ma dose d'aventures pour aujourd'hui. » Et pour toute la lune à venir s'il était le seul à avoir mot sur la question.
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptySam 14 Sep - 16:27

When we stand face to face

the world stops and lies still


Elle le retint contre elle lorsqu’il manqua de s’écrouler, ses mains cherchant à l’agripper, le soutenant de son propre corps pendant ce qui lui semblait être un temps beaucoup trop court. Il lui semblait si vulnérable en cet instant. Une vulnérabilité qu’elle n’avait jamais, ne serait-ce qu’aperçut, sur le visage de cet homme qu’elle avait maintes fois observé. Même en revenant de nombreuses années en arrière, lorsqu’ils s’étaient affrontés lors de duels de magie, elle n’avait jamais réussi à l’affaiblir à ce point. Mais le but n’avait jamais été de le blesser et Sebastian avait parfois fait preuve de retenue face à elle. Même s’il ne l’avouerait probablement jamais. Beaucoup plus tempétueuse et fière, elle ne saurait plus compter le nombre de fois où elle s’était retrouvée au tapis pour avoir tout donné trop vite. Il retrouva peu à peu de sa superbe, les larmes se tarissant sur ses joues, avant qu’il ne relève la tête dans sa direction. Un frisson la traversa lorsqu’il posa sa joue sur ses doigts, incertaine et à la fois soulagée qu’il ne la repousse pas. Pas encore, en tout cas. Quelques secondes de plus. Avant que le moment ne s’évanouisse et que les corps s’éloignent.

Ses mots lui firent bien plus de mal qu’il ne l’aurait probablement souhaité. Il venait de la planter là où cela lui faisait le plus mal, lui rappelant au passage ce qu’elle lui avait fait vivre et l’état de ses défenses auxquelles il tenait tant désormais. Est-ce qu’il essayait de lui dire qu’elle n’avait plus aucune place dans son cœur ? Ou au contraire, qu’il se méfiait d’elle parce qu’elle en avait justement une ? Midona détourna son regard, soudainement atrocement gênée. Elle ne voulait pas se jouer de lui, n’en avait jamais eu le désir. Elle s’était de nouveau crispée sous l’effet de cette petite phrase presque innocente, mais elle savait trop bien que rien n’était jamais innocent lorsque cela sortait de la bouche de cet homme. Non, elle ne se jouerait pas de lui. Elle peinait déjà à savoir ce qu’elle voulait réellement. Et si elle avait de moins en moins de doute sur sa volonté d’être proche de lui, la rousse ne s’était pas attendue à recevoir l’élastique dans la figure aussi vite. Cela la blessait, bien plus qu’elle ne saurait l’avouer. Elle aurait pu lui rétorquer qu’elle ne jouait pas. Ni jadis, ni maintenant. Mais les mots lui manquèrent et la crainte de tout perdre lui serra la gorge, si fort qu’aucun son ne sortit de sa bouche. Tant pis, il s’éloignait déjà d’elle. Il rétablissait la distance qu’ils se devaient d’avoir l’un envers l’autre. Et la rousse ne put qu’y consentir, ses doigts le relâchant à contre cœur, se renfrognant un peu lorsqu’il s’excusa. De quoi pouvait-il bien vouloir s’excuser ?

Elle le suivit des yeux lorsqu’il fit quelques pas pour rejoindre la cabine et les indices qu’ils auraient pu laisser derrière eux. Ravalant son amertume, Midona le suivit et resta un peu en retrait lorsqu’il cherchait dans les feuilles éparpillées sur le bureau, une raison de considérer tout ce chaos comme utile. Elle cherchait des yeux des preuves qu’il pourrait ne pas discerner mais l’analyse minutieuse de cet homme n’était plus à prouver, et elle avait confiance en ce qu’il pouvait déterrer. Un peu distraite, elle s’approcha de la commode sur laquelle se tenait un miroir dont les craquelures prenaient la forme d’un impact en son milieu, comme s’il avait reçu un choc. Pourtant habituée à maquiller habilement ses émotions sous son masque de porcelaine, la rousse se trouvait encore un peu secouée lorsqu’elle aperçut son reflet dans les craquelures. Elle détourna son regard de sa réflexion lorsque Sebastian lui tendit un collier. Elle prit le bijou dans ses mains, l’étala dans la paume de sa main et l’étudia longuement. Il ressemblait un peu au collier qu’un certain Piaf lui avait dérobé de longues lunes plus tôt. Maintenant qu’elle y pensait, elle était incapable de se souvenir de ce qu’elle en avait fait. Est-ce qu’elle l’avait vendu ?

Toujours silencieuse, elle s’extirpa de la cabine en passant devant l’Hesediel. Le bijou en main, elle le leva un peu à la lumière du crépuscule pour y observer les ombres qui danseraient dans les pierres du collier. Pendant un instant, elle se berça de l’espoir illusoire que la pierre qu’elle cherchait soit incrustée dans le collier. Elle l’aurait forcément ressenti. Non, il ne s’agissait que d’obsidienne dont les reflets cyan à l’obscurité ne lui laissaient aucun doute. Lorsque son compagnon se plaignit de leur escapade, elle lui lança un regard entendu et désolé. Au fond, elle ressentait la même fatigue et commençait à désirer de plus en plus de retrouver Itzal et la forteresse qu’elle pouvait s’y ériger.

« — Je ne vois absolument pas pourquoi. C’était plaisant, non ? » Lui rétorqua-t-elle, armée de nouveau de son sarcasme. « Tu donnes trop de magie trop vite. Heureusement que je suis plus mesurée que toi. » Ajouta-t-elle en lui glissant un regard, de nouveau un peu piquante, et moqueuse. Elle n’oubliait pas qu’il était dans cet état parce qu’il l’avait empêché de sombrer dans la folie. N’empêche, qu’elle était encore en état de se battre si cela devait être nécessaire, contrairement à son ami.

Cela aurait été dommage de rebrousser chemin alors que le phare était à portée de main. L’envie de retourner à Abyssal était pourtant bien présente, dans une vaine tentative de fuite, mais elle voulait aussi être certaine qu’elle ne passait pas à côté de quelque chose d’important. S’ils partaient maintenant, elle n’y retournerait pas de sitôt. Et Sebastian venait de lui avouer qu’il ne serait pas aussi maniable s’il était question de l’attirer sur un engin qui flotte. Puisqu’il était encore sur la mer, autant aller au bout de leurs recherches. Elle reprit le pas sur le pont pour rejoindre leur petite goélette et n’osa pas proposer sa main à Sebastian pour le soutenir malgré qu’elle lui jetât quelques regards pour s’assurer qu’il ne titubait pas. Elle ne voulait absolument pas donner raison à ses défenses mais elle se sentait beaucoup trop consciente du nœud que ses paroles avaient formé dans son estomac. Il ferait certainement illusion aux yeux de l’équipage, mais le ferait-elle ? La rousse déglutit et redressa ses épaules, rejoignant le bateau sous le silence qui les accueillit lorsqu’ils remirent pied sur la goélette. Le capitaine et l’équipage les fixèrent un moment comme s’ils attendaient que la Reine dise quelque chose, qu’ils s’expliquent sur ce qu’il venait de se passer. Que ce soit au sujet de la brume que de son propre comportement. Après tout, elle leur avait hurlé dessus et avait frappé le capitaine lorsqu’il avait essayé de la porter. Non pas qu’elle le regrettait. Midona, bien qu’habituée à ces attentions, se sentit soudainement particulièrement embarrassée. Évitant soigneusement de croiser le regard de son ami, elle s’approcha du capitaine et celui-ci prit la parole avant qu’elle n’en ait eu le temps.

« — Votre Majestée, nous étions inquiets. Est-ce que vous allez bien ? » Il la regarda de haut en bas pour rechercher une blessure, puis se tourna vers Sebastian pour le scruter de la même manière. Il tourna de nouveau son regard sur la rousse, cherchant ses mots. « Nous vous avons enten- »

Midona le coupa avant qu’elle ne meure de honte. Bien sûr qu’ils l’avaient entendu, elle avait crié de toutes ses forces. Hurlée si fort qu’avec un vent favorable, Abyssal aurait même pu l’entendre. Ou c’est l’effet qu’elle en avait eu, terrassée par l’angoisse de le perdre. Elle n’était même pas certaine que le premier concerné l’ait réellement entendu. Il ne saurait pas de quoi il était question, tant mieux.

« — La goélette n’est pas trop abimée ? » Demanda-t-elle à l’homme qui secouait la tête. « Emmenez-nous au phare et puis nous pourrons retourner à Abyssal. » Ordonna-t-elle, sa voix de nouveau froide, certainement un peu trop selon les circonstances. Elle n’attendait aucune réponse. Peut-être aurait-elle dû s’excuser pour le reste mais elle n’en fit rien.

Des regards entendus, et l’équipage se remettait rapidement en mouvement. Le capitaine la regarda encore un instant comme s’il cherchait à reprendre la parole, mais le visage de Midona était définitivement fermé. Si elle n'avait été que Mona, peut-être aurait-il rajouté une boutade, mais il se contint et abandonna finalement la partie, laissant la rousse respirer un peu. Elle n’aurait pas apprécié qu’il lui renvoie l’état de détresse dans lequel elle avait été avant de rejoindre Sebastian. Le bateau s’ébranla et vogua un peu plus lentement vers le phare qui se trouvait non loin d’eux. Posant le collier dans un coin, elle regarda le bateau fantôme s’éloigner peu à peu d’eux. Elle rejoignit son ami, restant assez silencieuse pendant les quelques minutes qui défilèrent. Une fois assez proche du phare, le bateau s’immobilisa de nouveau et l’équipage fit descendre une barque. Ils y descendirent, seulement elle et Sebastian en plus du capitaine qui insista pour les accompagner. Arrivés au petit ponton du phare, le marin les aida à s’extirper en sécurité de la barque. Midona fit quelque pas en avant et se tourna finalement de nouveau vers Sebastian pour le regarder.

« — Pas de geste héroïque cette fois-ci. » Dit-elle d’une voix un peu sèche avant d’essayer de se radoucir. « C’est un ordre. » Appuya-t-elle en fronçant le nez.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptySam 14 Sep - 23:09



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Sebastian arqua un sourcil face au dialogue de sourd qui se déroulait devant lui. Pourquoi avait-il soudainement l'impression d'être la cinquième roue du carrosse ? Le mot d'inquiétude tournait en boucle dans son esprit. L'équipage pensait-il qu'il aurait pu mettre la Reine en danger ? Cela l'irrita. Il avait précisément fait le contraire ! Il ne manqua pas de remarquer également que cette dernière avait délaissé son présent presque avec négligence. Il ne s'attendait pas non plus à ce qu'elle le garde précieusement contre sa poitrine, mais il n'y avait qu'un pas entre ce geste anodin et le jeter dans l'océan. Pourtant, si elle n'aimait pas les colliers et autres bijoux, elle n'était pas obligée de l'accepter. Il ne demandait qu'à mieux la connaître en vérité, du moins, connaître la jeune femme qu'elle était devenue, après toutes ces années. À moins qu'elle n'apprécie pas recevoir un cadeau de sa part plutôt, à cause d'une remarque qu'il aurait pu dire, ou d'un geste qu'il aurait pu faire. Il se renfrogna un peu plus. Blessé dans son amour-propre.

Le reste de la traversée se fit en silence. Sebastian avait besoin de ce répit. Il estimait y avoir droit puisqu'il avait parlé plus que de raison aujourd'hui. Il ne s'agissait point de son premier affrontement et pourtant, il en était particulièrement ébranlé. Dans ce cas, pourquoi le twili avait-il l'impression d'en ressortir grandi ? Il glissa un regard oblique en direction de tout ce beau monde. Il enviait presque cet esprit de franche camaraderie dont il était incapable. Cela devait être agréable de pouvoir vivre dans une certaine insouciance. Idiot, mais agréable.

La préparation de la barque fut une affaire rondement menée et interrompit le fil de ses pensées. L'homme longiligne s'installa à bord mais il ne put réprimer plus longtemps sa grimace d'inconfort. Il ne pouvait s'empêcher de calculer les probabilités que leur embarcation ne se renverse soudainement. Celles-ci étaient particulièrement élevées. Ce qui réduisait parallèlement ses chances de survie. Un coup de vent ne serait pas suffisant, mais le moindre mouvement de leurs corps composait un risque. Il serrait les dents assez fort pour en extraire une goutte de son sang. Toute tentative de le distraire était vouée à l'échec.

Le calvaire ne dura que quelques minutes, mais bien trop longues, selon le point de vue. Son épaule cogna doucement contre celle de Midona lorsqu'il retrouva la terre ferme. Il se retint contre son bras, le temps d'une fraction de seconde, avant que ses yeux sombres ne retombent sur la silhouette du capitaine Myre. Pas besoin de le fixer ainsi. Sebastian n'avait certainement pas le pied marin. Il en était conscient. Il avait l'étrange sensation que cela tanguait encore un peu sous ses pieds. Il n'était plus habitué à un sol stable. Il aurait pu commencer à se poser de sérieuses questions dans le cas contraire. Ou alors, il était simplement conscient des regards sur sa personne qu'il préférait habituellement ignorer parce qu'il était en train de se faire sermonner par la Reine comme un enfant pris en faute.

« Ne t'inquiète pas. » souffla-t-il. C'était à la fois une réponse à sa demande, et une phrase remplie de sincérité. Il ne ferait rien de stupide qui pourrait lui causer du souci. Il n'était pas réputé pour agir de manière impulsive et irréfléchie. Cela devrait être suffisant pour rassurer Midona. Il l'espérait.

Il s'accroupit alors pour ramasser un coquillage, en traçant le contour du bout des doigts, d'un air un peu rêveur. La mer cachait donc des trésors au lieu d'être simplement effrayante. Sur un coup de tête, Sebastian décida de le garder. Cela lui ferait un souvenir de cette étrange journée. Ainsi que la promesse qu'il n'avait pas à être seul, s'il parvenait à l'accepter. La surface de sa nouvelle breloque était lisse, mais craquelée par endroits. À son image.

Finalement, ils suivirent le capitaine qui leur servirait de guide. Il connaissait mieux les lieux. Le prodigieux érudit espérait en son cœur pouvoir observer de plus près la grande lanterne qui permettait aux bateaux de trouver leur repère. Le mécanisme devait être complexe. Il en trépignait presque d'impatience, le regard pétillant, mais Midona avait droit de préséance de par son statut royal. Il prenait donc son mal en patience au lieu d'avoir l'air d'un véritable gamin. Cela ne devrait pas lui demander trop d'efforts de grimper quelques marches ou encore les barreaux d'une échelle, n'est-ce pas ? Il avait reçu des ordres. Cependant. Cela ne correspondait pas exactement à un acte héroïque.

« Cet endroit a vraiment été épargné par la tempête. C'est fascinant. »
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyDim 15 Sep - 0:54

When we stand face to face

the world stops and lies still


Les mots avaient à peine quitté ses lèvres qu’elle regrettait déjà le ton qu’elle avait employé. Bien sûr, elle comprenait le ton de Sebastian, ses mots et toute l’amertume qu’il pouvait avoir envers la rousse. Il en avait le droit, après tout, c’était bien la jeune femme qui l’avait mis de côté parce qu’elle avait trop craint que ses sentiments l’entravent dans sa quête de pouvoir, ou dans les petits projets qu’elle aurait dû avoir avec son plus proche conseiller. Il semblerait qu’elle n’ait pas fait confiance à la bonne personne en ce temps-là. Elle aurait mieux fait de s’écouter, d’entendre les battements de son cœur, plutôt que de chercher à tout rationaliser. Et certainement qu’elle s’y était prise de la pire manière possible et qu’elle l’avait blessée. Elle lui avait dit qu’elle était désolée mais cela ne devait pas être assez. Et comment le pourrait-il ? Il s’agissait de cinq ans qu’ils avaient passé loin de l’autre, et non que de quelques lunes. Elle espérait simplement qu’il pourrait voir que la jeune Reine n’avait aucun désir de le blesser aujourd’hui, et qu’elle était honnête lorsqu’elle lui promettait qu’il ne serait plus seul. Midona fut brusquement sortit de ses pensées et tituba lorsque Sebastian se cogna à elle. Elle se rattrapa à lui autant qu’il se rattrapa à elle, se voyant déjà tomber à la renverse dans l’eau. Fort heureusement, elle récupéra son équilibre, lui aussi.

« — J’apprécierais que tu puisses éviter de me pousser dans l’eau ! » Geignit-elle en maugréant, plus bas, qu’il ne manquerait plus que cela à cette journée.

À mesure que le temps passait, elle avait également le sentiment que toutes les surfaces sur lesquelles elle posait le pied, tanguaient. Ce qui ne pouvait décemment pas être possible. Une fois qu’il eut reprit un peu de distance, elle le suivit du coin de l’œil. Il lui semblait avoir croisé un échange de regard entre lui et le capitaine, comme s’il régnait une sorte d’antipathie entre les deux hommes. Elle n’en était pas certaine et elle n’aurait pas compris la raison d’un tel comportement de la part du capitaine, à moins qu’il n’ait pas confiance en son ami. Mais qui était-il pour se poser de telles questions ? Jusqu’à preuve du contraire, elle attribuait sa confiance à qui elle le désirait, et Sebastian avait désormais la sienne sans confession, qu’il le sache ou non.

« — Aucune raison de s’inquiéter, non… » Continua-t-elle de maugréer à ses paroles.

La rousse prit une grande inspiration pour essayer de calmer ses nerfs. Son regard tomba sur le bateau qui les attendait plus loin dont elle pouvait discerner les têtes des membres des équipages qui les observaient par-dessus le bastingage. Si, elle était inquiète. Inquiète qu’il puisse se passer de nouveau quelque chose, et qu’elle se retrouve dans ce même état de faiblesse absurde qui la laisserait encore fébrile et tremblante. Inquiète qu’il arrive un malheur à son compagnon qui avait déjà utilisé une grande partie de sa magie, bien qu’elle en ait fait une boutade un peu plus tôt. Elle avait bien su se défendre sans lui par le passé ! Quelle fraude, elle n’avait qu’à revoir l’hideuse cicatrice sur sa poitrine pour reconnaitre que c’était un mensonge. Elle observa un moment Sebastian ramasser un coquillage, curieuse qu’il soit autant intéressé par une petite chose aussi insignifiante, aux yeux de Midona, que l’était un petit truc venant de la mer. À moins que ce ne soit justement parce qu’il ne s’était jamais assez approché de l’eau pour mettre la main sur l’un d’eux ? La voix du Capitaine Myre la ramenât dans le moment présent et elle se retourna vers ce dernier qui l’invitait à pénétrer dans le phare, par la porte qu’il venait d’ouvrir. Les paroles pleines de curiosité de son ami lui arrachèrent un sourire.

« — Fascinant, et étrange. » Elle pointa son doigt vers Abyssal qu’ils apercevaient au loin. « Si les vagues étaient venus de plus loin que le phare, il aurait forcément été touché. Il serait abîmé, non ? À moins que la personne qui a provoqué le cataclysme se terrait ici. Je ne vois pas meilleur endroit. » Le raisonnement semblait logique, encore fallait-il être sûr que cela s’était réellement passé de cette manière.

Le Capitaine prit la marche, Midona acceptant d’être derrière, tandis que Sebastian fermait la marche. La montée lui sembla interminable et fatigante. Que n’aurait-elle pas donnée pour être munie d’ailes. Elle était essoufflée lorsqu’ils arrivèrent tout en haut quelques longues minutes plus tard. Le marin ouvrit la porte qui donnait sur le mécanisme du phare et ils y pénétrèrent tous les trois. D’instinct, la Reine se rendit vers le côté d’où ils pouvaient voir Abyssal. Tendue, elle restait précautionneuse et prête à user de sa magie si cela était nécessaire. Mais seul le calme les accueillit tout en haut. Sa garde s’abaissa un peu plus lorsque ses prunelles admirèrent la vue, perchés de cette manière.

« — C’est magnifique. » Murmura-t-elle. « J’espère que tu n’as pas le vertige. » Glissa-t-elle à Sebastian avec un sourire un peu amusé.

Elle n’était pas tellement rassurée tant qu’elle était aussi haut et préférait ne pas jeter de regard vers le bateau, encore moins sur les vagues qui venaient lécher les rochers autour du phare. Elle n’irait pas l’avouer pour autant.

« — J'ai pas eu l’occasion d’vous en parlez plus tôt, mais il existe une légende au sujet de ce phare… On raconte qu’il serait gardé par un vieux gardien qui apparait parfois la nuit, qu’il piège les bateaux en éteignant brusquement la lumière, surtout pendant les nuits de grands vents, quand il n’est pas possible de s’orienter autrement qu’avec ses signaux. Quand la tempête fait rage, il serait possible de l’entendre murmurer, ou crier, ses mots se mêlant aux sifflements du vent. » Il marqua une pause. « Il y aurait beaucoup d’épaves de bateaux aux alentours du phare, tous surpris par les vents, ou peut-être la brume, qui sait ? C’est pour ça que l’apparition du bateau fantôme de tout à l’heure nous a pas tant surpris… C’est pas vraiment la première fois qu’on tombe sur une épave. Enfin, d’habitude elles sont pas aussi bien conservées. » Il haussa les épaules, comme si cela n’avait pas d’importance.

Peu friande de ce genre d’histoires d’horreur, la rousse sentit un frisson traverser son épiderme. Cela devait s’afficher sur son visage puisque le marin lui adressa un sourire presque moqueur. Ce n’était qu’une histoire parmi tant d’autres, pour signifier aux marins de prendre garde pendant les nuits de tempête. Rien de plus. Elle ramena ses bras sur sa poitrine pour les croiser.

« — Et moi qui pensais que j’avais eu mon lot de fantômes. » Déplora-t-elle avec une grimace.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyDim 15 Sep - 2:41



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Il afficha un air impassible lorsqu'il fut question de vertige. Preuve que ce n'était pas le cas, il s'approcha un peu du bord, afin de mieux voir le bateau. Il avait l'impression de vraiment toucher le ciel, cette fois, aux côtés de Midona. Il était heureux de pouvoir partager ce moment en sa compagnie. Tout serait bien plus simple s'il était capable de balayer le passé par une seule phrase. Mais il n'aurait pas été cet homme qu'elle connaissait si c'était le cas. Il fallait l'accepter. Faire preuve de patience. Ou trouver un autre moyen de se faire pardonner. Quelques pistes s'étaient certainement présentées à elle au cours de leurs diverses confidences. La rousse était intelligente. Elle trouverait un moyen. À condition de prendre le temps nécessaire pour se pencher sur le problème. S'il était si important, ce n'était pas tant demander.

Sebastian écouta l'histoire du capitaine avec une note de scepticisme. Ce n'était pas pour la seule raison que leur route avait croisé une illusion prenant source dans la brume que celle-ci était forcément reliée à des histoires de fantôme à chaque fois. Néanmoins, s'il y avait un fond de vérité et que cela signifiait que leur coupable se trouvait tout près, il ne rétorquerait rien. La remarque de Midona lui arracha un fin sourire. Ainsi donc, ces contes la passionnaient à ce point pour leur accorder de l'importance ?

« Nous avons de la chance qu'il n'y ait pas de vent. »

Certes, ce n'était pas le moment de tenter la chance. C'était la Reine Crépusculaire qui avait fait le premier pas dans cette direction en soulignant qu'il fallait rester sur ses gardes. Il ne faisait que se moquer, bien gentiment.

« Je commençais à me demander si les vagues n'étaient pas elles-même le fruit d'une illusion ... mais dans ce cas, elles n'auraient pas abimées Abyssal. » dit-il en se tenant le menton, pensif. Et il était indéniable que la ville avait été atteinte, tout comme le grand pont. Il pensait pourtant avoir trouvé la solution à cette énigme, mais chaque réponse semblait apporter une nouvelle question. Après, il n'était pas impossible que le capitaine puisse leur apporter d'autres informations précieuses.

Tout à ses réflexions, il ne vit pas venir le coup de planche sur le coin de sa tête. La douleur combinée au choc faillit le faire tomber dans l'inconscience. Cela aurait pu être pire s'il s'était tenu plus près de la rambarde de sécurité, pour effectuer une fort ironique chute dans le vide. Il échappa une injure en se tenant le visage à deux mains. Par l'Arbre Obscur, on lui avait presque cassé le nez ! Il ne sortirait plus jamais de chez lui. Il ne manquerait plus qu'un ivrogne les ait pris pour des voleurs ...
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyDim 15 Sep - 11:34

When we stand face to face

the world stops and lies still


Les vagues n’auraient pas pu être des illusions puisque les dégâts sur le port étaient réels. Et puis, cela n’expliquait pas non plus la destruction partielle de son château. Les réponses à leurs questions n’étaient toujours pas trouvées et Midona avait de plus en plus l’impression qu’ils ne trouveraient pas grand-chose de plus que ce collier et de la paperasse sur lesquels elle devrait se pencher à son retour à Itzal. Oh, maintenant qu’elle se trouvait dans un endroit un peu plus tranquille, si proche du ciel, comme si elle était la Reine du monde, elle n’avait plus tant le désir d’en sortir. Les émotions par lesquelles elle était passée toute la journée étaient épuisantes et elle avait besoin d’une accalmie, pour respirer un peu, si une tuile devait leur retomber sur la tête. Mais ils ne semblaient rien risquer ici. Le phare lui avait semblé entièrement calme quand ils y étaient entrés. Après réflexion, un tel édifice se devait-il d’être gardé en tout temps par quelqu’un ? Était-ce la magie qui l’alimentait ?

Personne ne vit le coup venir, trop concentrés sur les histoires, le regard perdu sur la vue. Et lorsque la planche frappa Sebastian en plein visage, Midona se retourna d’un même mouvement, les désirs de tranquillité évanouit juste comme ça. Incrédule, elle darda ses prunelles de glace sur le vieil homme à la barbe hirsute qui leur faisait face, armé de sa planche, menaçant de s’attaquer au capitaine désormais.

« — Mais vous êtes complètement fou ! Je suis la Reine de Metzli, lâchez votre arme ! » Rugit-elle.

Son premier réflexe fut de s’assurer que Sebastian allait relativement bien, en dépit des circonstances. Son nez s’était remis à saigner sous le choc et il se tenait la tête à deux mains comme s’il allait défaillir. Ses doigts se frayèrent un chemin sur son visage un instant. Le pauvre allait finir par la détester et la maudire puisqu’il était la victime toute désignée de tout ce qu’il se passait depuis le début de cette journée. Le vieux aurait au moins pu s’attaquer au capitaine ! Peut-être que la tenue de son ami lui rappelait quelque chose ? Il était certainement le plus froid et sombre de la bande, et on ne frappait pas une femme avec une planche. Encore moins une Reine, mais l’homme n’en avait que faire, visiblement.

« — Ouais et moi j’suis l’roi d’ce phare ! Z’avez rien à faire ici, cassez-vous ! » Ronchonna-t-il en retour, levant sa planche en signe de menace.

Décontenancée par le manque d’autorité qu’elle avait soudain sur cet homme, elle relâcha Sebastian et fit un pas en arrière pour éviter d’être la cible de la prochaine attaque. Elle n’avait aucun doute que cet homme les attaquerait s’ils essayaient de faire un pas en avant. Il ne devait pas être très rapide. Si Sebastian avait été attentif, il aurait pu aisément éviter ce coup qu’il venait de recevoir.

« — Fais c’qu’elle dit, mon vieux, si tu veux pas que ce phare soit ton cercueil ! » Renchérit le Capitaine qui avait sorti un coutelas.

Le vieil homme secoua énergiquement la tête, se cramponnant à sa planche, une expression de colère et de peur sur le visage. Il était évident qu’il avait vécu quelque chose et qu’il était méfiant.

« — C’est quoi vot’ problème en c’moment ? De tous venir sur mon phare, là ! » Il montra du menton Sebastian. « Tous habillés en noir et des têtes de mort… Y’a que des magiciens pour s’tenir comme ça. Et y z’ont rien à faire sur mon phare ! Vous, non plus. »

« — Des magiciens sont venus ici ?! » Elle glissa son regard vers Sebastian et fit un pas en avant vers leur assaillant.

Celui-ci la menaça de plus belle et tenta de la frapper à l’aide de son arme mais la rousse fut plus rapide et évita le coup pour se rapprocher rapidement de cet homme qui ne semblait pas le moins du monde impressionné par la Reine. Une fois assez proche de lui, elle l’attrapa violemment par le col et le secoua.

« — Lachez-moi, sorcière ! »
Rouspéta-t-il en lâchant sa planche pour essayer de lui tordre les doigts.

« — Vous allez me dire ce qu’il s’est passé tout de suite, ou je vous balance par-dessus la rambarde ! » Vaine menace puisqu’elle avait besoin de ce qu’il savait, mais elle n’allait pas être clémente avec cet homme qui l’insultait et qui avait, en plus, frappé Sebastian.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyDim 15 Sep - 22:47



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

Il aurait mieux fait d'admettre la défaite. Il essuya le sang s'échappant de son nez du revers de sa manche. La couleur ne se démarquait pas trop sur le tissu noir, mais Sebastian connaissait chacune des règles de la noblesse et il n'était pas à l'aise de se promener en public alors qu'il avait plutôt l'air d'un revenant ou d'une brute. Il ne se rendrait jamais jusqu'à Psysalis ; il serait mort de honte bien avant cela. En supposant qu'on ne lui arrache pas la tête à coup de planche de bois avant.

C'était à se demander si leur assaillant n'avait pas lui-même subi un choc sur son crâne. Depuis quand exactement était-il interdit de visiter un phare ? De plus, évidemment qu'il était un magicien ! La grande majorité des Twilis en étaient. Tout de même, la coïncidence avec les hommes de main dans la salle du trône dont Midona lui avait fait la description était frappante.

« Taisez-vous. » ordonna-t-il d'une voix sifflante, caverneuse, porteuse de toute sa fureur. Il avait toujours su se faire entendre, et si l'autorité de la reine était remise en question, il n'en serait pas de même, cette fois, sans quoi il le jetterait lui-même aux poissons. Même à terre, Sebastian pouvait reprendre l'ascendant. « Vous avez affaire à Midona Vajanská et à un représentant de la famille Hesediel. Le capitaine Myre nous accompagne. » énonça-t-il plus calmement. « Continuez à nous menacer de la sorte et c'est tout Metzli qui en aura après votre maudit phare. »

Et sa vie. Mais Sebastian préféra garder ce détail sous silence, afin d'éviter que le vieux gardien soit trop terrifié pour leur parler. Ce serait dommage que l'endroit soit démantelé, pierre par pierre, mais Sebastian ne serait plus là pour en être témoin dans ce cas, c'était une maigre consolation. En vérité, il doutait qu'il reste quoi que ce soit d'Abyssal. La vengeance est un plat qui se mange froid.

« Maintenant, ayez l'amabilité de décliner votre identité et nous passerons l'éponge sur ce malheureux incident, si vous nous aidez. »

Il n'était pas d'humeur à jouer.

« C'tait juste s'pposé attirer les touristes ! » geignit le vieillard. C'était un bon début pour être épargné. Sauf s'il était bel et bien question de ces illusions comme le jeune prodige parvenait à en apercevoir le tableau d'ensemble entre les lignes. Il avait tout intérêt à continuer de parler. Avait-il agi seul ? Est-ce que quelqu'un les avait vu arriver ? Est-ce qu'il avait agi sous la menace ? Cela expliquerait cette colère, cette peur, cette folie. Sebastian obtiendrait une réponse, cette fois. Il ne les laisserait pas lui filer entre les doigts. Aveuglé par son propre désir de vengeance.
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Midona Vajanská
◈ Twili ◈
Midona Vajanská

Disponibilité : Présente & Ouverte aux propositions de RP
Début de mon aventure : 03/05/2023
Messages : 833
Couleur RP : #079580
◈ Bourse de rubis : 11606
Autres comptes : Luna
Avatar : Sophie Turner
Crédits : Avatar : aslaug ; Gif : gifsharing
Hold me like Ive never did anything to hurt you. Dont let go.
Titre : Reine de Metzli
Race : Twili
Âge : 28 ans
Statut marital : Célibataire. Les sentiments ne peuvent pas exister, seul le devoir compte.
Lieu de résidence : Château d'Itzal
Métier : Reine régente du Royaume Crépusculaire
Allégeance : Metzli et tout son peuple
Religion : Laïque
Inventaire : ○ Magie de l'Ombre.

• Sphères protectrices : Capacité à pouvoir créer autour d'elle des sphères obscures protectrices. Celles-ci sont plus ou moins grandes, en fonction de l’énergie qu’à Midona au moment où elle y fait appel. Contre la lame d’une épée ou à l’épreuve de l’acier d’une flèche, ses sphères sont comme du métal et dévie net les attaques adverses.
• Boules d'ombre : Matérialise des boules d'ombres autour d'elle pour ensuite attaquer ses ennemis avec. Ses boules d’ombre allient puissance et rapidité. Tout comme les précédentes, la taille d’une boule d’ombre dépend de l’énergie que Midona conserve. Elle peut, soit en conjurer plusieurs en même temps de la taille d’une pomme environ, soit en conjurer un plus petit nombre pour pouvoir en former des plus grosses et dévastatrices. Ces boules d’ombre explosent à l’impact contre l’adversaire.
• Téléportation forcée : Peut téléporter la personne de son choix là où elle le souhaite mais cette compétence lui demande beaucoup d'énergie si elle l'utilise pour plusieurs personnes. Cela lui demande également de se concentrer assez pour être en mesure de téléporter quelqu’un. Lors d’un combat par exemple, cela devient plus ardu car la cible est en mouvement, et donc difficile à attraper. Si sa cible ne s’y attend pas et qu’elle est immobile, la téléportation est bien plus aisée. Elle peut aussi très bien ne pas réussir à lancer ce sort, par épuisement ou manque de magie.

○ Dans sa besace se trouvent une lanterne et une boussole, deux potions de soins, une potion de vitesse et une potion d'endurance.
○ À sa cuisse, se trouve une dague dissimulée.
○ Son premier affilié est un loup gris, dénommé Ombre. Il rentre rarement dans Itzal, l'animal étant sauvage.
○ Son deuxième affilié est une cocotte qu'elle appelle affectueusement Poulette. Originaire d'Hyrule, elle a ramené l'animal à Itzal et celle-ci vit dans la cour du Château d'Itzal.
○ Sa monture est une grande jument noir de type frison du nom de Twilight.
○ En cas de coup dur, elle a un joker Navi & un joker Triforce.

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyLun 16 Sep - 0:09

When we stand face to face

the world stops and lies still


L’homme légèrement plus petit que Midona, le dos un peu vouté par les années, continuaient de maugréer pour que la Reine le lâche. Il plantait peu à peu ses ongles dans ses mains mais la rousse ne lâchait pas, quitte à serrer les dents en retour et à le secouer encore plus fort pour le sonner. Pour son âge, il était particulièrement coriace. Peut-être était-il plus jeune que ce dont il avait l’air puisque l’on racontait que le sel de la mer abimait la peau précocement. Le vieux se calma un peu lorsque Sebastian prit la parole, probablement impressionné par le ton glacial que lui réservait son ami. Sans être concernée, le ton de sa voix avait de quoi refroidir quiconque. Midona relâcha lentement son col tandis que l’Hesediel déroulait ses phrases, menaçant l’homme et son phare. Elle aurait peut-être dû lui rappeler qu’un phare était utile et qu’il n’était pas question de le détruire, mais elle préféra se faire silencieuse, jusqu’à ce qu’il ait fini de parler. S’il devait se mettre en colère, elle n’aimerait pas être sur son chemin.

Le marin tomba à genou et secoua vivement la tête, le visage vers le sol. Il évoqua sa volonté d’attirer les touristes, son statut de victime dans toute cette histoire, mais tout ceci semblait bien étonnant. Existait-il des touristes qui allaient visiter les phares ? Il marmonna des choses inintelligibles avant de relever la tête vers Midona.

« — Les magiciens… Y sont venus quand y ont appris qu’elle allait r’venir, que c’tait le meilleur moment pour… » Le vieil homme se redressa, un peu moins vouté.

Il darda sur la jeune femme un regard étrange, un regard qui lui donna la sensation d’être sondée de part en part. Un frisson la traversa et elle eut presque envie de faire un pas en arrière, se considérant brusquement trop loin de ses compères. Elle ne le quittait pas des yeux et, à mesure que les secondes passaient, dans ce silence pesant, elle en vint à se demander pourquoi cet homme les aurait attaqués aussi facilement. La rousse s’apprêtait à rejoindre Sebastian en contournant le vieil homme, décidemment très mal à l’aise par le regard qu’il lui jetait, lorsqu’il fit un pas vers elle pour empêcher toute retraite.

« — …Renverser Midona Vajanská. » Murmura une voix rauque juste derrière elle, sortit des ombres.

Elle prit conscience trop tard que ce n’était pas lui qui venait de parler. Avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, elle sentit une main lui attraper les cheveux et la tirer brutalement en arrière. Un bref instant plus tard, on pressait une lame sous sa gorge. Elle grogna et essaya de se débattre, bien vite rappelée à l’ordre par son ravisseur, lui arrachant un gémissement de douleur. Le vieil homme se retourna vers Sebastian et le Capitaine.

« — Qu’est-ce que- » Hoqueta-t-elle en grimaçant.

« — Je ne doutais pas que vous viendrez, trop curieuse, trop téméraire… Mais je n’aurais pas imaginé que vous amèneriez un Hesediel avec vous. Une pierre, deux coups, quelle bonne idée ! » Gronda l’homme qui la tenait étroitement contre lui.

Ne comprenant pas tout à fait ce qu’il venait de se passer, Midona se retrouva immobile contre la silhouette qu’elle ne pouvait pas voir. Dès qu’elle essayait de se mouvoir, elle sentait le froid de la lame dans son cou et l’acier qui pressait contre sa peau blanche. Elle aurait pu utiliser sa magie mais cette lame menaçait de mordre dans sa peau à n’importe quel mouvement et elle ne voyait pas ce qui l’empêcherait de lui trancher la gorge juste comme ça. La Reine serra la mâchoire et chercha des yeux Sebastian. Elle pouvait toujours utiliser son sort de téléportation pour renverser la tendance mais elle devait être certaine qu’ils auraient l’avantage si elle utilisait un sort qui lui demandait autant de magie.

« — Tue le. » Fit l’autre à l’attention du vieil homme.

L’homme semblait soudainement bien plus jeune qu’il n’était, plus redressé, plus sombre. Il fit un pas vers Sebastian, un rictus lugubre sur le visage. Il avait autour de lui une étrange aura, comme s’il était entouré de brume. Était-ce lui l’illusionniste ? Les paroles funestes de leur assaillant éveilla en elle une soudaine panique et elle chercha à établir un contact physique avec l’homme derrière elle, pour utiliser sa magie, celui-ci s’y déroba et appuya la tension qu’il avait sur elle.

« — C’est moi qui vais vous tuer si vous faites quoi que ce soit ! » Glapit-elle en levant un peu le menton pour essayer de regarder le visage de la personne qui la maintenait. « Ne le touchez pas ! »

Elle n’était pas en position de se montrer récalcitrante, et le rire qu’elle essuya le lui rappela, mais elle avait plus d’un tour dans son sac. Et ils étaient trois. Assurément, si le Capitaine portait un coutelas, c’était parce qu’il savait s’en servir. Pour l’instant, il n’était pas très utile.

« — J’aurais dû frapper plus fort ! » Dit-il avec un sourire moqueur à l’Hesediel, juste avant qu’il ne fasse appel à sa magie et qu’il le vise.
lumos maxima

_________________

Somewhere only we know
« This could be the end of everything
So, why don't we go somewhere only we know? » ☾
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2164-midona-vajanska-o-l

Sebastian Hesediel
◈ Twili ◈
Sebastian Hesediel

Disponibilité : Présente
Début de mon aventure : 02/03/2024
Messages : 62
Couleur RP : 2F4F4F
◈ Bourse de rubis : 1201
Autres comptes : Zachary Nohansen, Robyn Patel & Samaël Rozenthal
Avatar : Ben Barnes
Crédits : dark dreams (avatar) ; me (gif) ; awona (code signature) ; thedeadpoets-blog (aes signature)
I just cant get you out of my head, can I ?
Titre : Lord
Race : Twili
Âge : 30 ans
Statut marital : Célibataire
Lieu de résidence : Psysalis
Métier : Membre de la noblesse, érudit à ses heures perdues
Allégeance : Metzli
Religion : Athée
Inventaire : ○ Pouvoirs.
Magie interdite / Magie de l'Ombre
Bloc d'ombres ◈ En amassant les ombres autour de lui, à partir d'un simple effort de volonté, Sebastian peut augmenter leur densité et les placer à sa guise sur une courte distance. La plupart du temps, cela lui permet de créer un bouclier autour de lui ou d'une autre personne, avec qui il doit maintenir un contact physique constant, pour se protéger d'une arme ou retarder une approche pendant qu'il établit sa stratégie. C'est aussi plutôt pratique à d'autres fins inventives tel que parcourir une certaine distance impraticable ou amortir une chute non désirée. S'il est blessé ou que sa concentration se relâche le moindrement, même si ce n'est qu'un faux pas inopiné, le mur s'effondre aussitôt, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable, d'un certain point de vue. Il n'est pas rare que cela lui occasionne des migraines, plus ou moins sévères si le sort est maintenu trop longtemps, et cela l'épuise plus rapidement s'il y a peu d'ombres à exploiter, pouvant aller jusqu'au vertige et la perte de conscience lorsqu'il ignore complètement ses propres limites, sa vision obscurcie par ces ombres qui reprennent leurs droits dans ce cas de figure. Ce serait assez fâcheux si ce contre-coup devait devenir permanent, donc il exagère rarement.

Taillades d'ombre ◈ Complément du pouvoir précédent, celui-ci lui permet de rendre les ombres aussi tranchantes qu'une lame, ou juste une poignée d'épines et de ronces, que ce soit dans le dos d'un adversaire ou à partir de la sienne par exemple. Il est limité dans un rayon précis. Les symptômes sont similaires.

Marionnettiste des ombres ◈ Sebastian peut se servir de l'ombre d'une autre personne afin d'en faire un vulgaire pantin entre ses mains, ou pour déplacer un objet à moindre mesure. Ce pouvoir demeure encore aujourd'hui extrêmement énergivore et lui laisse la sensation d'être glacé jusqu'aux os lorsque utilisé à sa pleine capacité. Cela lui donne toujours la nausée. De plus, ce n'est pas parfait, il faut que l'ombre demeure dans son champ de vision et ne soit troublée d'aucune façon afin de maintenir son contrôle et sa concentration, tout comme il doit demeurer immobile. Il se doute qu'une utilisation prolongée de ce pouvoir pourrait avoir des séquelles dévastatrices, peut-être au point de réduire son espérance de vie, avec cette pression écrasante qui vient opprimer son torse après coup, et il lui est même arrivé une fois ou deux de cracher beaucoup de sang en ayant de la difficulté à retrouver son souffle, loin des regards indiscrets, après un entraînement trop intensif. Il préfère utiliser son intelligence pour atteindre ses buts, mais il apprécie d'avoir cet as dans sa manche lorsque cela s'avère nécessaire.

○ Arme.
1 Dague

○ Equipements.

○ Monture.
Son étalon noir nommé Orion

○ Inventaire

When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 EmptyMar 17 Sep - 23:00



When we stand face to face the world stops and lies still
Let me hold your hand until the fog lifts away


An 1000, Lune 8, Jour 22

C'était une vaste perte de temps. Il ne savait rien. Ou alors, Sebastian n'avait tout simplement plus la patience nécessaire afin d'attendre que les propos décousus de cet homme prennent tout leur sens. Il en avait assez. Il avait déjà l'impression que sa tête allait se fendre en deux. Il suffisait de s'emparer de ce vieil homme décrépi afin de l'amener de force sur la goélette et une fois en mer, il y aurait tout le temps du monde pour trouver un moyen de le faire mariner jusqu'à ce qu'il avoue tout.

Sebastian était en train d'échanger quelques mots avec leur guide afin qu'il l'aide dans cette entreprise quand ces mots surgis du néant lui glacèrent l'échine. Renverser Midona Vajanská. Pour la toute première fois, le Twili arrogant détestait avoir raison. La Confrérie Noire semblait toujours avoir un pas d'avance sur tout. Il s'était retourné dans la seconde, en même temps que son acolyte, mais il était déjà trop tard. Un poignard se trouvait contre la gorge mince de leur précieuse jeune couronnée. Voilà donc leur illusionniste.

« Midona ... » s'étrangla-t-il.

C'était impossible. Cela ne pouvait pas être en train de se passer. Devant lui. Les murmures de ses démons étaient trop frais dans sa mémoire. Cette journée était composée de chacun de ses pires cauchemars. Sebastian serra les poings et effectua un pas en avant sous l'impulsion de la panique. Il suffisait de les éliminer tous les deux, au même moment, dans un mouvement rapide et précis. Il en était capable. Il s'était entraîné toute sa vie pour ce moment. Si seulement il n'avait pas déjà utilisé autant de magie ! La lame fut pressée un peu plus contre la peau blanche de son amie, allant cueillir son pouls à la source. L'angoisse étreignit son cœur et l'arrêta dans sa marche funèbre. Il échangea un regard inquiet avec Midona et son bras retomba le long de son corps, crispé, conscient qu'il ne pouvait même pas se protéger lui-même sans craindre que tout cela soit en vain, s'il ne lui restait plus que le cadavre de cette femme entre ses bras au moment même où le soleil se meurt, ainsi que les miettes de son âme brisée. Comment pourrait-il seulement vivre avec cela sur la conscience ? Plus rien ne pourrait plus le sauver de cette noirceur terriblement tentatrice.

Il n'aurait pas à être témoin de sa souffrance.
Il allait mourir le premier.
Il avait échoué.

La suite se passa vite, très vite, trop vite. Le gardien du phare, ou du moins celui qui prétendait l'être, avait décidé d'en finir. C'est à cet instant que le Capitaine Myre surgit comme un éclair afin de bousculer leur ennemi. « Attention mon garçon ! » parvint-il à saisir, d'une oreille, sous la chaleur d'un souffle, tant il était ébahi d'être encore vivant. Le sol trembla violemment sous ses pieds. Le Hesediel entendait même les vagues se briser avec force contre les rochers plus bas. La magie qui venait d'être détournée de sa route se manifestait. Midona lui avait dit que l'être détestable qui avait désiré lui usurper la Couronne des Ombres était pourtant mort dans les décombres. Mais de toute évidence, il y avait de nombreux complices impliqués dans cette affaire. Se pourrait-il que ... ?

Peu importe, il y réfléchirait plus tard ! C'était une occasion à saisir. Une dernière lutte à donner. Il n'aurait pas été contre un petit coup de main pour l'aider à se relever par contre. Malheureusement, le brave marin était occupé par son propre combat, le coutelas à la main. Dans un bras de fer imposant, les deux hommes au sol tentaient de récupérer l'arme à leur avantage. La planche gisait à leurs pieds sur le côté. Une plainte de douleur annonça le perdant : le capitaine s'était effondré par terre, à son tour, la lame plantée dans son abdomen. Il n'était pas mort, mais il lui faudrait recevoir des soins rapidement.

Les traits de Sebastian se durcirent. Le grand navigateur était peut-être un peu maladroit, mais il avait quand même essayé de le mettre à l'aise sur l'eau. Il méritait le respect. Alors, si tout ceci était en partie sa faute, l'aîné Hesediel devait endosser ses responsabilités et mettre un terme à cette joute. La lumière du phare lui conférait heureusement le seul avantage dont il avait besoin. Pas de geste héroïque. Les paroles résonnaient comme en écho dans sa tête dans un murmure doux et lointain alors qu'il puisait dans ses dernières forces et que les ombres frappèrent leur hôte peu accueillant en plein centre de la cible. Il aurait aimé pouvoir en faire de même avec l'autre, mais il n'était malheureusement pas dans son champ de vision.

« Éprouves-tu donc du plaisir à jouer les demoiselles en détresse ?! » grommela-t-il à voix basse, dans un savant mélange d'inquiétude et de désespoir. Espérait-il donc détenir la clé qui pourrait débloquer toute la terrible puissance qui sommeillait en elle ? Petit prétentieux. À elle de venir mettre sa menace à exécution et de le faire taire.

Il se retourna vivement en direction de Midona, une main froide tendue vers l'avant, espérant de tout son cœur qu'elle ait profité également de la distraction, et qu'elle puisse lui offrir un sourire fragile. Fière. Qu'importe si cela lui donnait le tournis. Son visage serait la dernière chose qu'il parviendrait à voir. Il avait beaucoup trop abusé de la magie. Conscient ou non, cela ne faisait plus aucune différence maintenant. Il peinait à seulement entendre ou percevoir ce qui se passait autour de lui.

Dans le cas contraire, il ne s'attendait à rien de moins qu'être passé à tabac. Il demeurait une question en suspens. La migraine l'empêchait de se poser les bonnes questions. Pourquoi ne pas avoir éliminé immédiatement Midona ? Est-ce que c'était un test ? Ces misérables croyaient-ils réellement pouvoir commettre deux fois la même erreur en cherchant à ce que le fils prodige prenne la place de son père ? Ou cet homme souhaitait-il seulement voir celle qu'ils considéraient comme une usurpatrice sombrer dans le plus profond abysse en tuant sous ses yeux une personne qui était de toute évidence importante pour elle ?
 

PRETTYGIRL
gif by hexedhunts & swannmakes
@Midona Vajanská

_________________

the name she bears
is mine
Revenir en haut Aller en bas
https://breath-of-hyrule.forumsrpg.com/t2404-sebastian-hesediel

Contenu sponsorisé



When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel   When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
When we stand face to face the world stops and lies still • Sebastian Hesediel
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» Sebastian Hesediel
» There's nowhere left to run and nowhere left to hide • Sebastian Hesediel
» Will you stand up and take your chance? feat Zachary
» RP commun : Metzli face à l'incertitude
» RP commun : Hyrule face au Yiga prisonnier

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Breath of Hyrule :: ― Royaume de Metzli ― :: Région de Faron :: Abyssal-
Sauter vers: