Jour 28, Lune 5, An 1000 ー C’était une chose de faire une déclaration si sincère et passionnée dans un endroit rempli de monde. Mais en sa présence, Aslath retrouvait son côté solaire, celui qui était étouffé par les remontrances de son père lorsqu’il était à Célestia. Ici, il pouvait être bien plus vrai. Face à elle, il n’était plus le même homme, mais bien la meilleure version qu’il pouvait donner de lui-même. Qu’importe qu’il soit d’un Royaume ennemi au final, ça ne comptait pas pour lui. Peut-être étaient-ils trop jeunes pour se rendre compte de la situation dans son ensemble. Mais ce n’était pas important. Tout ce qui importait, c’était d’être ensemble. Alors que la guerre menaçait de les frapper de plein fouet, dans deux camps différents.

La danse était un agréable moyen de bouger et de se compléter encore plus. Bien qu’il ait pensé qu’il puisse marcher sur ses pieds à cause de sa nervosité et de son palpitant qui menaçait de sortir de sa poitrine tant il tapait fort. Elle semblait émue, du moins, c’est ce que le Prince espérait dans le fond, mais rien n’était moins certain tant qu’elle ne répondait pas à sa demandée.

Jusqu’à entendre cette blonde Zora prendre une grande inspiration. Se donnait-elle du courage ? « Et dire que ton visage, ton sourire, n’ont jamais quitté mes rêves les plus beaux. Aslath, je… » Je quoi ? Aslath n’était pas sûr de lui, même si au final, elle répondait la même chose à ses mots. Elle n’avait pas quitté ses pensées et l’inverse était vrai. C’est ce qui eut le don de le faire sourire, mais aussi de faire battre son cœur plus fort encore. Et il n’y aurait personne d’autre qu’elle à ses côtés, il se l’était promis, et il lui promettrait encore et encore si elle avait besoin de l’entendre.

Elle caresse finalement le dos de sa main avant d’ajouter tendrement. « Je le veux, Aslath. Oui, je le veux. Je veux devenir tienne et je désire que tu sois mien. Pour toujours et à jamais. » Il sourit tendrement, un sourire radieux qui aurait eu une place de choix s’il avait eu sa chevelure d’or et ses ailes blanches. C’était à se rappeler l’histoire d’amour du Roi Komali et de la Reine Medoli, les premiers suzerains d’Hébra. Une histoire qui lirait peut-être les deux régions, aujourd’hui séparées. Il rit cependant avec elle lorsqu’elle lui demande de s’éclipser, partir de cette foule, pour un moment juste à eux. « Rah… sommes-nous raisonnables ? Mais l’avons-nous seulement été une fois depuis ? Nous vivrons cette vie, pleinement. »

Le Piaf serre sa main dans la sienne, s’inclinant à la fin de la danse, jusqu’à profiter qu’un important groupe de danseurs les camoufle pour la tirer vers lui, jusqu’à un pilier — qui leur permettrait de quitter les lieux de manière discrète sans que Mysa soit surprise par ses chaperons. « Non, nous ne le serons jamais. » Conclut-il doucement, tout sourire. « Mais nous serons au moins heureux, pleinement heureux. » Alors qu’il caresse sa joue du bout des doigts.

« Il y a un temple, plus loin en ville. » Ils pourraient faire ce qu’ils venaient de se promettre, et il serait trop tard pour aller à l’encontre des Dieux et des hommes. Il ne manque juste pas d’ajouter. « Je suis le plus heureux et chanceux des hommes pour avoir croisé ta route Mysa. » Par Valoo, qu’est-ce qu’il l’aimait ! Et l’instant d’après, il avait saisi sa main. Faussant compagnie à sa sœur, sa tante et autre invitée. Ils reviendraient une fois leurs vœux échangés.

(c) élissan.

Aslath parle en #990000
Notez qu'Aslath a teint ses cheveux et sourcils en brun, mais également le bout de ses ailes de piaf !
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@Mysa Arlaeron

Jour 28, Lune 5, An 1000 ー Gawain n’avait presque rien d’elle. Il tenait d’Hydas bien des choses, mais pas son caractère. Hylia merci. Quand bien même feu le père du garçonnet était une personne à l’écoute et adorable avec son épouse, il était tout autre avec les autres personnes du monde. Une chance que le bouclé n’ait eue que sa mère pour lui donner le cœur bon. Justement, c’est bien pour cela qu’il avait été plus en joie de voir la Reine se marier que de penser à son propre anniversaire. Cet anniversaire qui signifiait sa majorité en tant que jeune garçon… Ce n’était pas quelque chose qui rajeunissait la Zora, mais elle s’y ferait.

Les présentations faites, elle ne doute pas que le pochon spécialement préparé finisse dans les mains du jeune homme. « Comme mentionné, j’ai ramené un morceau de crépuscule jusqu’aux lumières d’Hyrule pour toi. » Et elle lâche les épaules de Gawain pour qu’il puisse s’avancer et récupérer l’objet en question. Le tissu qui l’emballait était délicat et sombre, elle avait même un sourire en coin. Elle s’amusait bien de cette première interaction au final. « Je vous remercie pour ce présent Ser Odair. » Ajoute le garçon en sortant du paquet une épingle de cape qu’on trouvait normalement sur les vêtements de la Garde Pourpre. Elle avait fait des pieds et des mains pour la trouver et l’agrémenter de pierres plus seyantes à son enfant. Sertis de topaze dorée, les symboles étaient typiquement Metzlien. Elle fait mine de découvrir l’objet en compagnie de l’enfant, ajoutant simplement. « Voilà une épingle qui fera rougir le Chevalier Nalor lors de votre prochaine entrée dans la Garde Blanche. » Et elle ignorait si elle serait présente lors de l’événement, mais elle espérait bien l’être. « N’est-ce pas Mère ? C’est un bien joli présent Monseigneur, je vous promets d’en prendre grand soin ! » S’extasie le brun en remettant le précieux présent dans le pochon qu’il enfouit dans sa poche.

Gawain finit par tendre la main à sa mère, qui la prend avec une joie non dissimulée, ajoutant à l’adresse du Twili. « Je suis loin d’en avoir fini avec votre compagnie Monsieur. » Sous-entendu, attendez juste un instant avant que je ne vienne m’accrocher à votre bras de nouveau.

Naturellement la danse était une activité de Cour qu’appréciait Pavetta, tout comme si fils. Même si lorsqu’elle lui annonçât ce qu’elle avait à dire, elle le sentit se raidir et afficher un visage un peu plus tendu. Quels enfants n’avaient pas entendu leurs parents insinuer qu’ils iraient à Metzli s’ils n’étaient pas sages ? Et là, c’était Pavetta qui lui apprenait qu’elle finirait par y vivre en compagnie d’un nouvel époux. Mais au moins Gawain lui dit qu’il comprenait. Qu’il comprenait le devoir qu’elle portait ! Qu’il était fier d’être son enfant et de ce qu’elle faisait pour la paix. Mais dans son cœur d’enfant, il avait compris qu’il perdait en quelque sorte sa mère. Dans un sens, elle priait pour qu’il ne lui demande pas de la suivre. Mais l’avenir pourrait le faire intégrer les forces de cette fameuse Garde Pourpre et ils seraient réunis à cet instant. Dans les prochains jours, Pavetta savait qu’il lui en voudrait, qu’il disait cela aujourd’hui pour ne pas l’embarrasser lors du mariage de la Reine. Elle l’avait fait après tout.

Une accolade plus tard, Gawain file de nouveau en compagnie de Nouren, sans doute d’Alsina un peu plus loin. Et elle cherche une nouvelle fois Xanto dans la foule. Attrapant un verre sur un plateau avant d’arriver à sa hauteur. Le visage plus fermé qu’à l’accoutumée. Buvant une gorgée qui lui défroissât le visage, elle ajoute amusée. « C’était un présent de qualité, très bonne idée Seigneur Odair. »

(c) élissan.

Pavetta parle en #996666
@Xanto Odair
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