RP commun : Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

Se sentir aussi bien entourée par cette radieuse et magnifique journée est si agréable, voire même rassurant. Si ni Rhoam ni Myranda ne peuvent admirer de leurs propres yeux les noces de leur unique petite princesse, Zelda espère qu'ils peuvent au moins ressentir son bonheur et l'aura radieuse qu'elle dégage dans cette somptueuse robe et ses dorures dans les cheveux. L'instant d'une journée - peut-être même plusieurs jours plus tôt tant les préparations ont été fatigantes -, l'Hylienne se permettait d'oublier le poids de ses responsabilités qu'elle finira par partager avec son nouvel époux dans les jours à venir. Comme lui rappelle si bien @Saoirse Sadlyn, c'est leur journée à eux. Et dire qu'aucun convive, si ce n'est quelques proches dans la confidence la plus secrète, ne sait également la vérité derrière ces noces. Avoir un beau mariage d'amour fut longtemps le rêve inespéré de Zelda. Elle se souvient, enfant, de rêver du beau prince charmant... Des rêves rapidement chassés de son esprit qui pourtant resta rêveur et en quête de liberté.

Et pourtant, là voilà.
Zelda est aujourd'hui mariée après avoir demandé la bénédiction de sa douce Déesse pour épouser l'homme qu'elle aime. Ici et maintenant, les deux amants sont libérés de leurs chaînes qui réduisaient au silence leur liaison. Peut-être que les choses se sont enchaînées, peut-être un peu trop rapidement, mais qu'importe. En ce jour, seule Hylia sait l'avenir qui attend le nouveau couple royal.

Après avoir mis fin à la brève discussion mais très sincère entre sa Conseillère et le jeune et prometteur @Eardan Thorn, Zelda se retrouve seule au milieu de cette foule qui, bien évidemment, la remarque. Échangeant quelques sourires et mots au passage, l'Hylienne cherche enfin du regard son époux parmi les convives. Elle parcourt la grande allée plus vivante que jamais d'un pas lent.
L'heure des premières danses sonne alors enfin lorsque le regard de Zelda se pose finalement sur le duo composé de @Jacerys Thorvald et @Mélody Mallery qui semblent discuter. Un sourire se dessine sur les lèvres de la reine. De courtes secondes s'écoulent quand finalement elle arrive à la hauteur de son époux, mais malheureusement, la Cheffe de l'Île du Dragon s'est déjà éclipsée. Dommage. Zelda espère pouvoir la saluer amicalement dès qu'elle en aura la possibilité. Tout comme les nombreuses personnes qu'elle souhaite rencontrer.

« Je te retrouve enfin » commence-t-elle par prononcer, l'air soulagée. « Tout va bien ? »

Penchant doucement la tête, elle s'autorise à passer une délicate main sur le bras de Jacerys qu'elle caresse tendrement. Observant les premiers duos de danseurs, Zelda redirige son regard vers son aimé, l'invitant par un simple regard à eux aussi, s'élancer.

« Ne crois-tu pas qu'il est temps pour nous de nous avancer ? » demande-t-elle finalement.

Robe (devant) & Robe (de dos) - Tiare - Coiffure

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Mariage Royal : deux destins liés à jamais

RP Commun

An 1000, Lune 5, Jour 28.

La jeune Piaf s’excuse soudainement de devoir lui fausser compagnie. Jacerys hausse un sourcil puis reporte aussitôt son attention vers où se trouve le trouble de sa voisine. Il ne voit déjà plus personne et à ses côtés, c’est une place vide qui s’impose.

- Mais ? Allons bon…

La situation le prête à sourire. Ce qu’il fait d’ailleurs au point d’étouffer une rire dans son verre. C’est une journée où rien ne peut lui faire prendre ombrage de quoi que ce soit. Chacune a bien le droit de vaquer à ses occupations et ses surprises, même lui non ? Et comme si son épouse avait lu dans ses pensées, la voilà qui s’approche. Le sourire de l’Argenté se fait alors plus grand, plus radieux comme à chaque fois qu’elle entre dans son champ de vision. Le verre qu’il tenait jusque-là, se retrouve sur le plateau d’un serveur qui voguait pas loin. Le marié du jour s’avance vers sa douce et la main du chevalier se pose sur celle qu’elle dépose sur son avant-bras.

- On ne peut mieux. J’étais en bonne compagnie mais elle s’est envolée avant même que je ne dise mot, dit-il en riant doucement. Vraiment amusé par la situation. Puis son regard se pose avec tendresse sur son épouse. Et toi ? Est-ce que tu profites de cette journée ? J’espère que c’est le cas de tous ces gens. C’est agréable un moment sans peur, sans guerre, sans menace et sans troubles, souffle-t-il à la fois serein mais aussi, un peu triste dans un certain sens.

Zelda sait toutefois chasser les quelques rares nuages qui étaient apparus dans l’esprit du Chevalier. Elle porte son attention sur les premiers couples qui se sont avancés sur la piste de danse et les musiciens qui attendent le “signal” des mariés pour lancer définitivement cette nuit de fête ici à la Citadelle mais partout aussi en Hyrule. Jacerys sourit, puis fait un pas en arrière en tenant doucement la main de sa Dame dans la sienne et il s’incline dans une révérence digne d’un gentilhomme. Sa mère serait fière de voir que son aîné n’a pas oublié ses leçons d’éducation.

- Puis-je vous inviter à cette première danse comme il se doit, ma Dame ? lui demande-t-il d’une voix douce mais grave comme un tonnerre lointain.

Autour d’eux, un petit moment de flottement s’était imposé de lui-même. On regarda d’un oeil distrait, embué pour certaines ?, amusé pour d’autres. Puis doucement, après l’accord de la Reine, Jacerys s’avance à ses côtés et pose une main sur sa taille.

- Prête ? J’avais un petit secret à te dévoiler, c’est le moment…
Dit il avec un air malicieux. Qui imaginerait cet immense Hylien d’ordinaire caché sous une armure imposante, avoir un don certain pour la danse autant que la botanique ?

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MARIAGE ROYAL : DEUX DESTINS LIÉS À JAMAIS

Rp Commun

An 1000, Lune 5, Jour 28.

Aujourd'hui, est un jour, spécial pour Zelda, son mariage avec Jacerys. Pourtant Asumi, soit disant, une de ses amies les plus fidèles est absente pour l'instant. Elle court à travers les couloirs du palais, habillé d'une robe vert émeraude qu'elle met pour les grandes occasions. Elle avait été bloquée un temps de trop en Hébra à masquer ces traces alors qu'elle espionner. Traverser la frontière dans la situation actuelle est un vrai guêpier, il est quasiment impossible de le faire rapidement, sans préparation et sans contact. Encore heureux qu'Asumi a passer de nombreuses années dans cette région et connaît certains passages.

Elle avait appris la nouvelle comme un coup de massue, Zelda qui ce mari. Elle n'en savait rien. Il faut dire que ces derniers temps, elle passe tellement de temps à voyager, espionner et fuir en surveillant ses traces qu'elle a laissé sa vie personnelle en suspend. Cela fait déjà plusieurs lunes qu'elle et Zelda n'ont pas eues de discutions en privé et encore plus de temps que ces discutions ne concernent pas le travail.

De ce fait, si Zelda était tombée amoureuse, ou doit prévoir un mariage de raison, Asumi n'en savait rien avant de recevoir l'invitation. Elle a de l'estime pour Jacerys et leur souhaite, bien sûr, tout le bonheur du monde.

Elle arrête sa course devant la porte de la salle, blanche comme un linge, une coiffure travaillée grâce à l'aide d'une servante qui a toute la reconnaissance de la Sheikah. Elle rentre discrètement comme une ombre dans la salle, tachant de passer inaperçu, comme si cela faisait quelque temps qu'elle était là, mais que personne ne l'avait remarqué. Elle allait pour s'approcher de Zelda, mais elle s'arrête. Elle la voit en tenue de marié se diriger vers Jacerys, elle la voit lui parler et sourire. Et l'agente recule et se met dans un coin de la pièce, ne voulant parler à personne. Elle met un masque, un sourire de façade léger, comme à son habitude.

Elle se pose sur le mur, observant les couples se mettre en place. Mélody parle avec un homme qu'Asumi ne connaît pas. Tout comme l'homme à qui parles Mysa. Observant la pièce et les alentours, elle reste sur ses gardes, comme si a tout moment Kevan pouvait envoyer un de ses assassins comme lors du jugement du Yigas.

"Qu'est-ce que je fais ? Même le jour du mariage de Zelda, je suis en train de surveiller ?"

Elle soupire après sa réflexion intérieure. Elle se sent honteuse et loin d'être à sa place. Elle aurait dû arriver avec de l'avance, elle aurait dû abandonner ses rapports plus tôt. Kevan sera là après ce jour, mais le mariage de Zelda, ça n'arrivera qu'une fois. Se sentant comme une serpillière, la sheikah quitte son mur. Elle n'a jamais été à l'aise parmi les membres de la noblesse, elle ne s'y est jamais sentie vraiment à sa place. Elle préfère le confort de son armure et de ses armes plutôt que celui de sa robe. Mais être uniquement chevalier sans être Asumi, ce n'est définitivement pas bon pour elle, même si elle est trop dans le déni pour s'en rendre compte.

RP commun : Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

tenue - Dame Saoirse venait donc d'Ordinn, ce qui expliquait la raison pour laquelle elle connaissait les suzerains de cette région. Du moins en partie car en vérité elle était bien plus proche que je ne l'avais imaginé. Mon interlocutrice était donc apparentée à la famille qui gouvernait notre région. Perdre des membres de sa famille n'était pas une chose facile, j'en savais quelque chose malheureusement. Le temps finissait par effacer le deuil mais il y avait toujours des souvenirs qui revenaient, et la douleur avec. Surtout lorsqu'on avait un don de nécromancie et qu'il était alors encore moins évident de tourner la page.

- J'en suis navré

Pas qu'elle soit la nièce de la défunte mais justement, qu'elle soit morte. Son époux avait d'ailleurs aussi quitté ce monde. Mais il fallait se tourner vers l'avenir puis surtout elle n'était pas vraiment seule avec ces deux personnes avec qui elle venait de parler.

- J'occupe le poste du Chakra de la couronne. N'ayez crainte, je ne peux point envoyer un esprit vous hanter.

Rajoutais-je avec un demi-sourire. Il n'était pas rare que mes interlocuteurs se mettent à imaginer pleins de choses, sur mes pouvoirs sans savoir même ce que je possédais comme don. Je ne contrôlais pas les âmes comme le ferait un marionnettiste. Si c'était le cas, je pourrais dormir tranquillement après leur avoir ordonné de me laisser tranquille. Mais absolument pas. Certains esprits étaient même assez réfractaires à revenir dans leur corps quand je faisais appel à ce don. Peu souvent en vérité, c'était surtout lorsqu'il y avait des questions à poser et que son âme se trouvait trop loin pour que je puisse la contacter en méditant. Parfois, il était trop tard et j'étais obligé d'aller faire mon appel dans l'au-delà.

En regardant tous ces gens danser, faire la fête, ils étaient loin de se dire que les festivités ne profitaient pas uniquement qu'aux vivants mais aussi aux morts qui étaient restés dans ce monde, ou plus exactement dans la citadelle. Je n'étais pas vraiment porté la dessus, j'espérais que Saoirse n'attendait pas que je lui propose une danse car elle risquerait d'attendre longtemps.

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Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

Bouleversée et songeuse, Mysa entend pourtant la foule qui s'anime toujours autant autour d'elle. La belle Zora ne bouge pas, restant immobile pour tenter de reprendre ses esprits. Elle doit se ressaisir ! Ça ne lui ressemble pas d'être autant abattue. Mais quand il s'agit d'un de ses plus précieux amis elle ne peut pas rester indifférente face à tout ça. Ses yeux clairs balaient les environs tout autour d'elle pour y trouver un point d'ancrage et reprendre pied sur terre. De plus, se retrouver au beau milieu d'une foule dont le brouhaha est parfois désagréable à ses oreilles, l'impressionne un peu. Mysa a l'impression que cela fait des lunes, voire même des années qu'elle n'a pas été plongée dans une telle ambiance.

Une voix masculine sort finalement Mysa de ses pensées qui redresse la tête pour croiser le regard d'@Aslath Cantell qu'elle met à peine quelques secondes pour le reconnaître. Dire qu'il prend tellement de risques à venir ici... La Zora inspire longuement, tentant de calmer les battements de son cœur qui se sont faits soudainement plus forts et rapides dans sa poitrine. Mysa prend le temps d'observer quelques secondes la main qui lui est tendue avant de la lui prendre délicatement.

« A-Leith ! Pardonnez mon inattention. Je vous avais promis un peu de mon temps, je suis à votre écoute. »

Dit-elle, un peu confuse mais souriante. Elle se sent même un peu nerveuse sur le moment.
Mysa suit alors la direction prise par Aslath pour les conduire dans un petit endroit plus isolé, retrouvant un semblant d'intimité et de calme. La Zora ne s'attendait pas à retrouver celui qui fait battre son cœur plus fort et plus vite aussi rapidement. Elle est même plus que ravie bien que le changement d'ambiance la perd un peu. Mysa cligne des yeux à plusieurs reprises quand elle sent la main délicate d'Aslath se glisser dans son dos.

« Allons, tout était prévu. Je voulais te surprendre ! Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas porté cette robe d'ailleurs. » Confie-t-elle à voix basse, lâchant même un léger rire complice. « Pourtant, c'est bien toi qui m'a prise par surprise... Tu n'imagines pas à quel point j'étais heureuse de te reconnaître dans la foule. Restons prudents, d'accord ? »

Demande-t-elle, invitant silencieusement à faire une promesse. Elle lui adresse un sourire charmé alors qu'à cet instant, la Zora a l'impression que le monde autour d'eux n'existe plus. Qu'il n'y a qu'elle et lui.
Quand ce dernier questionne Mysa au sujet du jeune homme qui l'aurait importunée, elle comprend qu'il a dû être témoin de la scène avec Ejo. Oh... Elle se sent un peu gênée sur le moment bien que son attention est aussi attirée par le fait qu'il semble avoir quelque chose à lui demander. Que cache Aslath cette fois-ci ? Mysa inspire à nouveau longuement, résistant à l'envie de se rapprocher un peu plus du Piaf pour l'avoir un peu plus contre elle, plus proche encore... Mais ici, il n'est que Leith Moroï.

« Je ne préfère pas en parler ici et maintenant, je préfère profiter de l'instant présent. Danser avec toi me redonne le sourire, je pourrai faire ça toute la journée s'il le fallait ! Comme quand nous nous sommes vus en cachette ces derniers temps. »

Et oui, le sourire de la belle Zora semble revenir petit à petit bien que son cœur est légèrement troublée par la fameuse demande d'Aslath. Il semblerait qu'elle ne soit pas au bout de ses peines, l'héritière Arlaeron.

« Tu avais quelque chose à me demander ? Oh si c'est pour savoir si tu es un bon danseur, ma réponse est oui ! » dit-elle, retrouvant ce ton amusé et complice en présence du Piaf.

Robe (sa robe est teintée d'une couleur bleue pâle) & Coiffure

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RP COMMUN

mariage royal d'hyrule
deux destins liés à jamais

Jour 28, Lune 5, An 1000 ー S’il fallait rester prudent, ce n’était pas le but premier du Piaf. En vérité, ce qu’il s’apprêtait à demander n’était pas commun, mais c’était une chose qui lui tenait à cœur plus que tout au monde. Meerie n’était même pas au courant des projets de son frère jumeau. Elle l’aurait empêché de le faire, mais quand il sent les doigts de Mysa se presser dans la main qu’il avait tendue en l’invitant à faire quelques pas de danse. La danse était une poésie muette, il avait lu ça dans un livre, mais cette proximité lui rappelait les escapades qu’ils avaient de temps à autre à Melka. Rien de bien inquiétant, juste deux enfants séparés par une guerre qui n’était pas la leur, malgré leur position sociale. Mais des enfants que le monde voyait en ennemi.

« Allons, tout était prévu. Je voulais te surprendre ! Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas porté cette robe d’ailleurs. » Il sourit en tournoyant à ses côtés. Le surprendre lui ? Alors qu’il n’était pas prévu au programme que l’unique enfant de Kevan Cantell soit présent dans l’assemblée lors du mariage le plus important de la décennie ? Il sourit moqueur à son affirmation, mais ne manque pas d’ajouter doucement. « Tu devrais en porter bien plus souvent. » Si elle voulait son avis, quoiqu’il n’ait pas besoin de son accord pour la complimenter sincèrement. Mais il l’avait surprise ! Voilà qui était intéressant. « Restons prudents, d’accord ? » Il sourit doucement et incline légèrement la tête en affirmant sa phrase du regard.

Ils seraient prudents. Dans la mesure, où ils restaient des enfants sans doute épris l’un de l’autre et qu’il y avait une tonne de façon de ne pas être prudent n’est-ce pas ? Alors qu’il la fait tournoyer parmi d’autres couples de danseurs, il fait bien attention en lui posant sa question sur ce garçon, mais il n’aurait pas plus insisté si elle ne voulait pas en parler. Et justement, elle ne voulait pas en parler. Juste danser avec lui et sourire de cette sensation et de leur proximité retrouvée après plusieurs journées sans se voir physiquement. Finalement, elle souriant de nouveau dans une nouvelle ronde, avant de bien s’approcher d’elle. Le plus courtois possible dans ce genre de lieux bondés par la noblesse. Il savait Aslath qu’il fallait peu pour réduire à néant la réputation d’une jeune femme. « Tu avais quelque chose à me demander ? Oh si c’est pour savoir si tu es un bon danseur, ma réponse est oui ! » Oh et pour lui demander quelque, il avait quelque chose à lui demander.

« Oh… » Fait-il soudainement stupéfait. « Je suis un vrai benêt quand j’oublie ce pour quoi j’ai parlé juste avant. » Fait-il en riant une nouvelle fois avec complicité. « Bien que je préférais que nous soyons à Melka pour t’en parler… » Et pas seulement lui parler au final. Mais le doux souvenir de leur baiser était bien le présent, alors qu’ils dansaient. Mais comment aborder un sujet si délicat ? Se lancer ou pas ? Il avait fait ce trajet dangereux pour lui demander cela. Autant rester droit dans ses bottes jusqu’au bout.

« Je n’arrive pas à m’ôter le souvenir de tes grâces lors de notre dernière rencontre… » Commence-t-il doucement, juste tendre. Impossible d’oublier ce qu’ils avaient fait à Melka, cette escapade comme le baiser qui s’était échangé. « J’y ai réfléchi longtemps à vrai dire... » Fît-il en s’arrêtant hésitant avant de soutenir son regard. Malgré ses ailes et ses cheveux grimés, il restait le même Piaf… « Mysa… » Ajoute-t-il. Il tremblait et cela se ressentait dans le fond de sa voix. « Il y a toutes ces intrigues, toute cette vie de malheur et tu restes, l’unique personne qui puisse me faire sourire par sa simple présence. » Elle soupire, pas soulagée. « Il m’est insupportable de savoir que quelqu’un, un jour, aura cette place à tes côtés, aura le droit à tes sourires, à ta présence. » Il se tait, le visage rougissant. « Alors qu’à mes côtés, je ne vois que toi. Il n’y a plus que toi… depuis des jours, des semaines, des lunes. » Il aurait presque les yeux brillants. « Épouse moi. » Finit-il par lâcher, la voix presque muette dans sa gorge. « Le trajet d’ici à Célestia n’avait que ce but, Mysa… » Finit-il par dire. « Je voulais te dire, que malgré la guerre, nos noms ou nos vies. Je veux que tu fasses partie de la mienne en étant mon épouse. Que dès ce soir, tu sois ma femme dans cette vie et les suivantes. » Elle finit par sourire, plus léger de son aveu. « Une vie sans toi, même une vie de paix… serait trop vide. » Et il pensait tout ce qu’il disait.
(c) élissan.

Aslath parle en #990000
Notez qu'Aslath a teint ses cheveux et sourcils en brun, mais également le bout de ses ailes de piaf !
outfit
@Mysa Arlaeron

Le mariage royal d'Hyrule

An 1000, Lune 5, Jour 28

Il avait de la chance dans son malheur oserait-on dire. Ce cher Gawain n'était pas trop jeune ; il était même en âge de se débrouiller par lui-même ; aussi n'aurait-il pas le déplaisir de réellement jouer les pères. Une pensée froide, distante, mais honnête. Xanto n'avait jamais aspiré à avoir des enfants si ce n'était éventuellement pour faire perpétuer sa lignée. Aimer, chérir et éduquer des petits ? Ce n'était pas pour lui.
Néanmoins, lorsqu'il posa les yeux sur ce jeune homme, il se rassura d'en deviner l'indépendance. Nul besoin de jouer les nounous.

Il étira un sourire tandis que Gawain s'excusait pour son intrusion mais justement, comme ils le cherchaient, @Pavetta Arlaeron s'empressa d'expliquer qu'elle souhaitait lui présenter l'homme ici présent. Comme il s'agissait de son anniversaire, Xanto avait – supposément – un cadeau pour lui. Il avait sentit la blonde glisser un pochon dans sa veste mais en ignorait tout de son contenu. Rusée, et voilà entre autre pourquoi il se surprenait à tomber sous son charme. Elle en avait entre les deux oreilles et cette pensée le laissa souriant.

Silencieux, attentif, le garçon patientait.
« Xanto Odair, conseiller de la reine Midona Vajanska de Metzli. Enchanté, jeune homme. » Il effectua un salut poli de la tête. « Comme mentionné, j'ai ramené un morceau de crépuscule jusqu'aux lumières d'Hyrule pour toi. » Il ignorait ce qu'il y avait de caché dans le pochon, mais connaissant Pavetta, elle avait certainement dû prendre à cœur que ce soit quelque chose qui plairait à son fils unique. Le conseiller récupéra l'objet dans la poche de sa veste et le tendit à Gawain, serrant un peu le tissu pour chercher à deviner, au contact, à la forme, de quoi il s'agissait.

Il constata une chose ; il ne ressemblait pas tant à Pavetta. Il devinait quelques traits, l'éclat de ses yeux, mais ses cheveux, son teint, tout était le contraire de la rose dorée. Nul doute que le père devait être brun. Il n'était pas dans les parages à n'en pas douter. Tant mieux.

« Promis, je te laisse aller danser avec ta ravissante mère ensuite. » Xanto jeta une œillade à la principale concernée. Il semblait surtout pressé à danser avec la zora après tout, aussi n'interviendrait-il pas. Il avait eut sa danse de son côté... et ainsi, Pavetta pourrait parler avec son fils. Le twili supposait qu'elle entendait lui confier leurs fiançailles et mariage prochain...

(c) DΛNDELION

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If they call me a villain

What will they call me when Isucceed ?

KoalaVolant

Le mariage royal d'Hyrule

An 1000, Lune 5, Jour 28

Saoirse étira un doux sourire lorsque Kyoga exprima sa désolation vis à vis de la mort de sa mère. Cela faisait si longtemps maintenant qu'elle ne pouvait pas dire être réellement affectée, et pourtant... Pourtant, elle cauchemardait encore, sans même le vouloir, sans y tendre une pensée la journée, si elle osait sombrer dans le sommeil, elle se perdait dans ces horribles souvenirs. C'était involontaire, mais impuissante, elle coulait, se noyait.
Un jour, peut-être, avec le temps... Le temps, cela soignait tout, n'est-ce pas ?

Juste alors qu'elle pensait à sa défunte mère – normal étant donné le sujet de conversation – Kyoga dévoila être le Chakra de la Couronne. Il plaisanta en disant ne pas pouvoir envoyer un esprit la hanter, ce qui la laissa rire doucement. Elle ne pensait pas vraiment qu'il pouvait faire une chose pareille, mais...
« Le Chakra de la Couronne... Vous pouvez donc entrer en contact avec les esprits des défunts.. ? » Une idée commençait à germer dans son esprit, une idée contre laquelle elle tenta de lutter.

Parler avec sa mère. Pouvait-elle seulement amuser une idée pareille ? Elle était morte et elle devait l'accepter, aussi horrible et indescriptible fut son décès. Saoirse regretta ses paroles et baissa les yeux, considérant le sol avec culpabilité, quand bien même elle n'avait pas transformé ses pensées en mots. Machinalement, la goron sirota sa coupe de champagne, réprimant un soupir.

Elle espérait que Kyoga n'ai pas vu passer le fantôme de l'envie dans son regard ; celui de demander une faveur.

« Cela doit être éreintant. » Essaya-t-elle pour chasser cette folle idée de son esprit. Son regard se posa sur le sheikah, à qui elle sourit, avant de balayer la grande salle de ses yeux. Jacerys et Zelda entreprenaient une magnifique danse et bien malgré elle, une douleur naquit dans sa poitrine. La morsure froide et crue de la solitude. En dépit de son amour et sa loyauté envers Zelda et la Cour d'Hyrule, Saoirse ne pouvait se mentir...
Elle se sentait seule. Une solitude qu'elle cherchait à noyer de jour en jour.

« N'est-ce pas dangereux ? » La blanche se tourna vers Kyoga. Elle noyait ses sombres sentiments. Elle voulait parler. S'esquiver de ce que son cerveau n'arrêtait pas de lui crier. « Je n'oserais imaginer le procédé pour parvenir à entrer en contact avec l'autre monde. N'y a-t-il pas des risques pour vous ? » Son visage se masquait d'inquiétude. C'était honnête. Elle ignorait complètement comment cela pouvait se passer... et s'y intéressait beaucoup trop, bien malgré elle.

Tenue (Face)
Tenue (Dos)

(c) DΛNDELION

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sing the sorrow

I find my own completeness
The darkness and the weakness
The light, the fight, the quietness

RP commun : Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

tenue - Mon don me permettait en effet d'entrer en contact avec les esprits, bien que ces derniers ne fussent pas toujours d'accord pour me parler. Il ne fallait pas trop insister sinon je subissais des conséquences. Il ne fallait pas jouer avec la mort, je l'avais rapidement appris d'ailleurs. Mais la plupart du temps, les défunts se laissaient faire et je me retrouvais simplement avec une affreuse migraine.

- En effet je peux faire ça, dans la mesure du possible

Expliquais-je sans me poser la question si elle m'avait demandé cela par pure curiosité ou pour quémander une faveur ensuite. Il y avait de fortes chances qu'une personne ayant perdu un proche, ait envie de contacter cette dernière. C'était un service que je faisais peu à vrai dire, déjà car ce n'était pas marqué en gros sur des affiches dans les villes qu'un Sheikah habitant au Village Cocorico pouvait parler aux esprits. Quant à mes camarades, ils avaient beaucoup de respect pour les morts et préféraient les laisser en paix. Ces derniers en revanche, ne se gênaient pas pour m'ennuyer.

- Éreintant, oui c'est le mot.

Je reprenais son terme, car je n'en voyais pas un plus fort pour témoigner de l'énergie que mon don puisait continuellement, particulièrement quand je voulais dormir. Fermer les yeux et simplement ne plus penser à rien étaient compliqué. Si je ne fermais pas ce dernier, c'était la grosse fête. Un peu comme celle qui se déroulait actuellement mais sans la musique et de la danse. J'avais peu vu de mariage dans ma vie en dehors de ceux orchestré au sein de mon village natal. Ce n'était pas non plus la même atmosphère ni les mêmes invités. Il y avait beaucoup trop de monde et d'étrangers. Une reine n'avait surement pas d'autre choix que d'inviter tous les nobles afin de conserver une bonne entente. Je me serai bien passé d'être présent mais Ari ne pouvait pas venir seule, du moins juste pour la protéger au cas où quelque chose tournerait mal.

- Dangereux ?

N'importe quelle magie était dangereuse si l'on ne faisait pas preuve de modération. Mais je pouvais comprendre que pour quelqu'un qui considérait la mort comme un autre monde, quelque chose de difficile à atteindre. En vérité, ici bas il y avait encore pleins d'âmes qui trainaient - et je ne parlais pas des Poes.

- Il y a toujours des risques mais j'ai surtout des migraines en retour plus ou moins fortes selon la durée de la conversation ou de l'effort pour atteindre l'esprit. Appeler une âme n'est pas forcément aisée si elle souhaite être tranquille. Certaines viennent aussi quand je suis en train de dormir, ce qui est surtout le plus épuisant car au final je n'ai pas vraiment dormis.

Expliquais-je avec un léger sourire rassurant, je ne m'étalais pas sur le reste de mes pouvoirs. Ressusciter des morts n'était pas forcément un élément à partager à une inconnue.

- Et vous, êtes vous aussi une mage ?

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Le mariage royal d'Hyrule

An 1000, Lune 5, Jour 28

Le petit oiseau approche la Lady qui tend son doigt. Il s'y dépose gracieusement et Aelys sourit tristement. Ce petit oiseau à de la chance ... Son coeur est libre comme le vent, il ne sera jamais blesser ... Les yeux de la piaf se posent sur Aslath qui semble danser avec une demoiselle d'une grande beauté. La piaf sourit doucement, son coeur se réchauffant un peu. Les yeux de son neveux ne peuvent pas le trahir, car ils expriment sans mensonge ce que son coeur semble vouloir dire. Il aime cette jeune femme où du moins, il s'en est éprit. Elle lui parlera bientôt mais pour le moment, elle le laisse profiter. L'oiseau se pose sur l'épaule de la jeune femme qui sourit à nouveau.

"Tu veux rester avec moi ? Allons chercher mon amie Naboris."

Elle cherche rapidement Meerie des yeux et quand elle la voit, elle lui fait signe avant de disparaître vers le château, sans se douter que son bel amant la suivrait.

(Aelys quitte temporairement le Mariage !)

Tenue (Face)
Tenue (cheveux / en blond)

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Invité Invité

Mariage royal d'Hyrule
Lyndia

Love takes us in strange ways. It's the language of the blood. It's neither cold nor indifferent. It’s either agony or ecstasy - sometimes, both at once.

play.

Lyndia était restée relativement discrète depuis sa tante Pavetta l'avait débarbouillé. Elle tâchait de ne laisser trop ses yeux se gorger de larmes que l'émotion des noces faisaient monter en elle. Face au bonheur de son amie, à la réussite de ce mariage, aux sourires des invités, elle avait un sentiment d'inexplicable plénitude. Cette journée, sa reine la méritait. Tous la méritait. Après tout ce qui était arrivé depuis l'accession au trône de Zelda, cette journée sonnait comme un instant de paix, de calme relatif mais joyeux qui allégeaient les coeurs. Après s'être séparée de Pavetta, Lyndia avait retrouvé son frère cadet, ébouriffant ses cheveux bruns en riant de l'entendre râler. Ils avaient discuté du retour de Mysa et du bonheur que les jeune Arlaeron de Celestebourg avait eut en retrouvant leur cousine bienaimée, des retrouvailles dont Lyndia avait été absente mais qu'elle vivait par procuration à travers le récit de son cadet. Les bonnes nouvelles semblaient enfin leur parvenir après tant d'inquiétude et de tristesse mais malgré leur vive conversation Nouren s'éclipsa au profit d'une partenaire sans doute plus agréable et Lyndia retint un rire bien que ses lèvres s'étirèrent en un large sourire. Mal à l'aise par sa soudaine solitude, la jeune zora recula discrètement vers un coin de pièce, jugeant qu'il était trop tôt pour quitter cette fête tant attendue et désireuse d'observer encore un peu ce qu'il se passait autour d'elle. Son regard s'arrêta sur la mariée dont l'aura lumineuse lui réchauffait le coeur. Son pouvoir légèrement éveillé, Lyndia admira quelques secondes l'éventail de couleurs qui se mélangeait dans la grande salle avant de revenir au présent. Quelques secondes plus tard, elle maudit sa curiosité tandis qu'elle se pinçait l'arrête du nez pour refouler le léger étirement qu'elle ressentait derrière ses yeux. Idiote ! se dit-elle tandis que la gêne refluait jusqu'à se faire oublier, ne laissant derrière elle que son propre mécontentement. S'ennuyait-elle donc au point de jouer avec ses pouvoirs ici ? Un soupire mourut dans sa poitrine tandis qu'elle se demandait ce que son père penserait de la voir ainsi. Elle était l'une des dames les plus proches de la reine, il l'avait envoyé à la Citadelle pour qu'elle y trouve un bon parti et elle n'était même pas fichue de mettre sa timidité soudaine de côté pour aborder quelques personnes présentes ? Ses doigts s'entortillèrent entre eux, rougissant d'être ainsi maltraités. Aller Lyndia ! tenta-t-elle pour se donner du courage. Eardan devait bien être coin, avec un peu de chance, elle pourrait peut être le convaincre de lui montrer s'il avait progressé en matière de danse ?

the lady's dress

:copyright:️crack in time

Le mariage royal d'Hyrule

An 1000, Lune 5, Jour 28

Il pouvait parler avec les morts. Cette pensée laissa un frisson passer le long de l'échine de la jolie demoiselle. Elle y pensa encore. C'était là une opportunité de revoir sa mère... Non ? Peut-être ? Elle tenta de chasser cette pensée, mais elle resta obstinément accrochée à son cerveau, à son être, à son cœur. Cet espoir qu'elle avait eut toute sa vie, voilà qu'il revenait, douloureux, ses serres plantés dans son âme bien malgré elle. Elle ne voulait pas l'envisager... Elle savait, au fond d'elle-même, que ce n'était pas la solution ni même moralement correct, mais...
Saoirse était incapable de ne pas y penser.

Elle baissa le regard et termina le contenu de son verre, comme si le doux alcool pourrait faire quoi que ce soit contre ces réflexions envahissantes. Comme on peut se l'imaginer, cela n'eut absolument aucun effet.

@Kyoga Hikoshi renchérit, ne se doutant pas, naturellement, de la tourmente qui semait le chaos dans l'esprit de la goron scintillante. Il affirma que c'était dangereux et fatiguant, les risques étaient présents. La jeune femme tourna un regard blanc et distrait dans sa direction. En réalité, elle ne l'écoutait pas complètement, perdue dans des désirs qu'elle ne souhaitait pas affirmer.
Tout n'était qu'un tourbillon, un brouhaha, un carambolage de pensées et de bruits.

Tout sembla revenir à la normale quand le sheikah demanda si elle disposait de magie.
« Eh ? Oh... » Saoirse baissa les yeux vers son verre et déposa le contenant vide sur le plateau d'un serviteur qui passait par là. Les mains libres, elle les joignit sur son abdomen avec élégance. « Oui. Je peux sentir les vibrations de la terre, ou entendre les murmures de la flore. » En quelque sorte. Elle préférait ne pas parler de sa capacité à créer une geôle de terre. C'était l'une de ses capacités qu'elle n'avait jamais utilisé qu'une fois ou deux dans sa vie et elle jugeait ce pouvoir dangereux, aussi préférait-elle en taire l'existence. « Ce n'est pas aussi extraordinaire que de communiquer avec les morts cela dit. » Dit-elle sur le ton de la légèreté, avec un sourire discret.

Elle prit une profonde inspiration, qu'elle expira doucement.

« Acceptez-vous les requêtes... personnelles, par hasard ? » C'était fichu. L'idée avait germée dans son esprit et elle avait, à présent, envie d'essayer. Au pire des cas, cela ne fonctionnerait pas, n'est-ce pas ? Au pire des cas... Elle serait déçue et il n'en ressortirait rien...
Mais tant qu'elle n'aurait pas essayé, Saoirse savait qu'elle y penserait. L'idée ne la quitterait pas.

« Je ne veux pas m'imposer, rassurez-vous. Je dois simplement admettre qu'il y aurait bien... quelqu'un que je souhaiterais revoir, ne serait-ce qu'une fois... » C'était difficile à expliquer sans trop en dévoiler, mais pour le coup, Saoirse ne souhaitait pas offrir trop d'explications. Rien que d'y penser, sa gorge se serrait. « Vous n'êtes pas obligé d'accepter. Je comprendrais si cela vous est inconfortable ou même impossible. »
Une partie d'elle espérait presque qu'il refuse et qu'elle se retrouve face à un mur qui bloquerait ses ambitions et l'empêcherait de souffrir inutilement. Mais le reste... le reste priait le ciel pour qu'il accepte et que cela fonctionne.

Tenue (Face)
Tenue (Dos)

(c) DΛNDELION

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sing the sorrow

I find my own completeness
The darkness and the weakness
The light, the fight, the quietness

RP commun : Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

tenue - La fête battait son plein, les discussions avaient laissés place à la danse. Une bulle de paix avait enveloppé la citadelle aujourd'hui pour célébrer le mariage de la reine Zelda. Oublier durant quelques heures l'ombre du Mal qui guettait Hyrule. Certaines personnes n’avaient pas le cœur pourtant à festoyer, et Aerys en faisait partie. Il était déjà fatigué de tous ce bruit, d'être resté ainsi debout. Il ne s'était pas retrouvé avec tant de personnes depuis son réveil, ce qui était assez compliqué de se remettre dans le bain. Sans compter qu'il avait aussi revu Aelys, en venant ici il n'avait pas imaginé un instant y croiser la jeune Piaf. Cette dernière était partie après lui avoir lâché des mots que le conseiller ne pouvait pas démentir. Bien qu'en ce moment Meira perdait petit à petit son emprise sur son époux, il n'en restait pas moins toujours fidèle. Cette fameuse lumière dont Aelys avait parlé était présente en lui par le biais des choix qu'il faisait; sa réconciliation avec son frère en était pour beaucoup. Et bien que son désir de prouver sa valeur fût présent, Aerys n'était pas un criminel et il n'aurait jamais pu tuer une jeune femme innocente comme ça. Des obstacles il en avait éliminé, mais pour de bonnes raisons. Pourquoi tuer une jeune femme aussi pure qu'Aelys ? Il n'avait pas pu le faire et aujourd'hui, cette femme lui avait volé son cœur. Tout cela aurait peut-être été plus simple s'il avait réussi. Il souffrirait peut-être moins mais serait-il ici à sourire cependant en observant son aîné danser avec son épouse ? Le conseiller termina son verre avant de le reposer sur la table. Il était trop tard pour vouloir refaire le monde et il avait surtout envie d'avoir une discussion avec Aelys. Il ne pouvait pas la laisser repartir à Hébra sans avoir éclairci certaines choses. L'hylien avait donc quitter son poste pour se mettre à la recherche de son amie, l'a voyant enfin assise sur un banc à discuter avec un oiseau. Une scène qui le fit doucement sourire mais il n'avait pas le temps de venir vers Aelys, qu'elle s'était levé pour s'éloigner de la fête. Accompagné de sa canne, Aerys suivit ses pas en direction du château.

Aerys quitte l'event

BREATH OF HYRULE

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Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

Quelques jours plus tôt, Zemrya avait rencontré un homme charmant à une fête à laquelle elle avait joué. Récemment célibataire, il l’avait invitée à prendre la place de sa cavalière pour l’accompagner au mariage royal. C’était pour Zemrya une occasion en or d’observer les gens les plus connus du royaume. Elle comptait noter mentalement tous les détails intéressants pour les intégrer ensuite à ses chansons et récits. Le public, toutes classes sociales confondues, raffolait de rumeurs sur les grands noms d’Hyrule. Les inventer suffisait bien souvent, mais se baser sur la réalité promettait une richesse renouvelée des histoires de la barde.

Ce que Zemrya portait aujourd’hui faisait partie de ses tenues de scène. De coupe et tissus simples, la robe pêche cintrait sa taille à l’aide d’un corset intégré bas de gamme, mais qui faisait le travail. Zemrya avait payé un artisan pour qu’il y fixe des billes de bois de différentes couleurs. Elle avait elle-même attaché des fleurs aux bretelles et noué un fin ruban de velours vert à la taille. Elle y avait agencé un châle jaune pale léger. Ses cheveux étaient à demi remontés par une grosse tresse. Elle portait comme seul bijou un bracelet de fines perles d’ambre confectionné par une excellente artiste et amie, @Monica Rhast.

Le mariage avait été grandiose. Zemrya avait dévoré du regard les mariés, mais aussi leurs invités, parfois avec un regard un peu maniaque, par manque de contrôle sur sa curiosité. Elle en avait oublié son cavalier durant la cérémonie, préférant froisser le tissu de sa robe que lui prendre la main. De toute manière, elle n’était pas là pour le romantisme, et c’était justement cet aspect qui l’avait fait hésiter à venir. Elle s’était toutefois vite raisonnée: une cérémonie royale n’aurait rien à voir avec son propre mariage. Et sur place, engourdissant chaque début de pensée vers son défunt mari, elle avait peu à peu remplacé dans son esprit la raison de la fête: une occasion pour les nobles de se retrouver et célébrer leurs alliances. Rien à voir avec son propre vécu. Rien du tout.

D’ailleurs, se retrouver parmi les nobles permettait à Zemrya de mesurer précisément ses connaissances. Elle connaissait beaucoup de noms, mais elle ne savait pas tous les associer aux bons visages. Aussi, au courant de l’après-midi, elle écouta beaucoup de conversations et suivit les regards et signes des gens pour comprendre qui était qui. Elle avait rencontré quelques personnes connues lors d’occasions spéciales, sous son statut de musicienne. Sans être une grande vedette de la musique, elle commençait à avoir une clientèle de plus en plus raffinée.

Riant de la blague d’un autre invité, elle posa machinalement la main sur l’épaule de son cavalier, mais fut surprise de découvrir un autre homme près d’elle. S’excusant avec politesse mais sans réelle gêne, elle le contourna et se hissa sur la pointe des pieds, le cou tendu, essayant d’apercevoir son cavalier disparu. Depuis quand l’avait-il quittée? Il fallait dire qu’elle n’avait pas été la plus charmante dame à avoir à son bras, plus intéressée par des étrangers que par lui. D’ailleurs, maintenant qu’elle y pensait, elle ne lui avait presque pas parlé. Elle n’était pas certaine de son nom complet non plus. Le vin qu’elle avait consommé en assez grande quantité n’aidait pas sa mémoire. Toutefois, elle se souvenait très bien lui avoir mis son châle dans les mains pour qu’il le lui tienne pendant qu’elle gesticulait pour bien illustrer une histoire.

-Pardon! Avez-vous vu un homme avec un châle jaune? demanda-t-elle à la ronde sans obtenir de réponse satisfaisante, zigzagant entre les invités.

La première danse des nouveaux mariés la distrayant dans ses recherches, elle s’arrêta pour prendre une coupe de plus sur le plateau d’un serveur, le remerciant rapidement mais avec chaleur.

Son enquête infructueuse la mena un peu à l’écart des gens où elle remarqua un jeune homme qui pleurait seul sur un banc. C’était @Ejo Jotaro. Zemrya n’hésita qu’une seconde et s’approcha de lui en prenant une expression douce.

- C’est encore plus horrible d’être triste à une fête. Je peux faire quelque chose pour toi? Tu aimerais que j’aille te chercher à manger? Ou un verre?

Oubliant les bonnes manières, Zemrya lui tendit sa propre coupe.

-J’en ai pris une seule gorgée.

Tenue

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Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

De gestes gracieux, souples et aérés, Mysa tournoie doucement en se laissant menée par la danse partagée avec @Aslath Cantell. De temps à autre, quand leurs postures le leur permettent, la Zora échange un regard des plus sincères avec le bel Hébraïen. Ils se parlent, se murmurent, alors que la mélodie qui rythme la danse s'entend encore et encore. Mais à aucun moment Mysa ne comprend ce que le Piaf a derrière la tête, elle profite naïvement, simplement. Comme ils l'ont toujours fait jusqu'à présent.

Toutefois, elle ne peut s'empêcher d'arquer un sourcil lorsque son partenaire de danse évoque Melka. Elle comme lui savent très bien que ce petit village Hyrulien est désormais un véritable symbole pour eux... Un paradis secret et inespéré. Le seul et unique endroit où ils pouvaient être eux-mêmes, rire et profiter comme de jeunes gens sans mettre en avant leurs titres de noblesse respectifs. Mais quand Aslath évoque cette fois leur premier baiser, le cœur de la belle Zora bat plus fort dans sa poitrine. Par Jabu ! Le ton employé par son soupirant laisse planer des tas de questions, notamment pourquoi est-il aussi... hésitant ? Nerveux ? Mysa ne sait dire. Et pourtant, de ses yeux clairs, elle fixe ceux d'Aslath, l'interrogeant silencieusement du regard.

La jeune blonde reste toujours aussi muette alors qu'elle écoute cette déclaration, cette demande si sincère... si poignante. Là, Mysa réalise tout le chemin parcouru par celui qu'elle a, au fond, sans doute toujours aimé. Ce qu'il a fait pour elle, pour eux. Pendant une poignée de secondes, la Zora est bouche-bée, muette, le cœur battant tellement fort dans sa poitrine qu'il pourrait bien en devenir douloureux. Elle respire presque difficilement tant elle en a le souffle coupé. Aslath... Elle se répète mille fois dans son esprit tout ce qu'il vient de lui dire afin d'être sûre de ne pas rêver. Qu'elle est bien là face à son bien-aimé et qu'il vient de lui déclarer ses sentiments, lui demandant de l'épouser afin de sceller une promesse dans cette vie comme dans les suivantes. Complètement bouleversée par une telle demande si... magnifique, si véritable, Mysa ne parvient pas à prononcer un seul mot. La seule chose qu'elle veut, tout de suite, c'est d'enlacer Aslath et de lui avouer ô combien elle l'aime, lui murmurant tout ce qu'elle ressent pour lui.
La Zora prend une profonde inspiration alors qu'elle plonge son regard dans celui de son aimé. Elle serre même délicatement la main qu'elle tient toujours la sienne.

« Et dire que ton visage, ton sourire, n'ont jamais quitté mes rêves les plus beaux. Aslath, je... » Se retenir est très difficile, Mysa s'en mord légèrement le coin de ses lèvres. Tout comme reprendre un souffle normal lui est encore difficile. « Je ne veux pas imaginer le jour où une autre partagera ta vie. Je ne peux tout simplement pas. J'en suis incapable, plus maintenant. Je ne laisserai quiconque s'approprier une place à tes côtés. »

Bien sûr qu'elle pense tout ce qu'elle dit. Quand il s'agit d'Aslath et des sentiments qu'elle ressent vis-à-vis de ce dernier, Mysa est sincère. Inspirant à nouveau profondément, d'un geste gracieux et discret, ses doigts se mettent à caresser la main du prince héritier.

« Je le veux, Aslath. Oui, je le veux. Je veux devenir tienne et je désire que tu sois mien. Pour toujours et à jamais. »

C'est dit.
Et c'est aussi avec difficulté qu'elle retient une petite larme qui vient apparaître au coin de son œil. Son cœur bat si fort, ses mains tremblent, mais pourtant, c'est une joie indescriptible qui l'envahit à présent. Puis, la Zora se redresse, glissant un regard vers d'autres ruelles.

« Emmènes-moi plus loin d'ici, partons pour nous retrouver à l'abri des regards. Juste quelques instants, s'il le faut... » Elle se tait un court instant, laissant s'échapper un petit rire complice. « Rah... sommes-nous raisonnables ? Mais l'avons-nous seulement été une fois depuis ? Nous vivrons cette vie, pleinement. »

Robe (sa robe est teintée d'une couleur bleue pâle) & Coiffure

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Event commun

Mariage royal d'Hyrule

Jour 28, Lune 5, An 1000 ーSe retrouver ici à la Citadelle ? Cela semblait si inattendu qu’il n’avait pas eu le courage de prendre la compagnie de Lola ou d’une autre de ses assistantes pour l’occasion. À vrai dire, le marché qu’il tenait à Portua se portait bien, il était florissant même. Rowan n’avait pas à rougir de sa réussite même, bien au contraire, ce n’était pas lui qui en rougirait. Cependant, il avait plusieurs idées en tête en se rendant ici lors de ce jour si particulier.

La première étant de se fondre dans la foule et de rencontrer quelques femmes à qui il avait donné rendez-vous. Sauver les pauvres âmes comme le disait si bien sa correspondante importune n’est-ce pas ? Le Twili était loin de se considérer comme un sauveur, pour qui que ce soit. Bien qu’il propose sa protection dans son sombre établissement, Rowan savait en tirer des avantages, des bénéfices. Il se jouait de la misère de ces femmes en les en sortant juste un peu, jusqu’à ce qu’elles aient été assez utiles pour ses desseins, ou alors qu’on les lui achète leur contrat pour une coquette somme.

Cependant, il mentirait s’il ne disait pas avoir trouvé cette cérémonie étrange.
Tout dans cette célébration était différent de ce qu’il avait pu observer à Metzli. En tout point. Les chapelles, les offrandes et les déités. Tout cela était loin de l’Arbre noir unique qu’on trouvait dans la Capitale et où tout le monde venait se marier devant tout le monde. C’était un symbole d’éternité, de temps qui passe et de traditions. Quoi qu’on puisse en dire, les hérétiques de Metzli avaient leurs traditions, même si cela semblait lunaire face à ce peuple de pieux et de pieuses.

Il n’avait regardé tout ça que d’un œil distrait, préférant se laisser aller à penser qu’il était venu faire le pitre dans un tel événement. Il n’était pas difficile pour le bâtard de comprendre où il devait poser les yeux. Les demoiselles d’honneur — et donc de compagnie — de la Reine en titre n’étaient pas nombreuses, quatre tout au plus non ?

Il ne lui fallut que quelques questions à quelques personnes pour désigner les demoiselles. Comme il l’avait souvent pressenti dans ses lettres, beaucoup de jeunes gens savaient. Ces dames n’étaient pas n’importe qui et pourtant, c’est quand il pose son regard noisette sur la mousseline bleu nuit de la robe, qu’il comprendrait presque pourquoi il aimait taquiner la demoiselle avec quelques mots.

Qu’il soit clair avec lui-même Rowan n’était en rien intéressée par une jeune femme de dix ans sa cadette — du moins pour l’instant me direz-vous. Cependant, il avait fait le déplacement pour ces femmes qu’il aidait, mais aussi pour la prendre par surprise. Lui qui avait convenu dans ses missives qu’il n’était pas intéressé par cette petite sauterie royale… Le voilà bien présent. Et malgré les on-dit, il n’avait vu que Odair dans cette salle et pas la Reine du Crépuscule. Allez savoir, peut-être que Midona était bien morte après tout ?

S’approchant pourtant d’un serveur, il prend deux coupes. Fendant la foule pour aller accoster ce petit oiseau qui lui semblait bien timide. « Voilà une attitude bien renfermée pour une dame de compagnie Lady Arlaeron. » S’il était d’ici, il était commun qu’on sache qui elle était. Après tout, elle avait aidé la Reine durant la cérémonie n’est-ce pas ? Il tend alors la coupe devant les mains tordues par la timidité de la demoiselle. « Ser Merlyn vous vous servir ma Dame… Sans mauvais jeux de mots. » Alors qu’il la servait littéralement d’un verre.

L’avantage qu’avait Rowan était, que des deux, il connaissait son identité complète, désormais son apparence. Et bien que jeune, elle n’était pas vilaine. Lyndia n’avait de lui qu’une calligraphie et un prénom. Ce qui avait le don de l’amuser vu le petit sourire qu’il abordait sur son minois sombre.
(c) élissan.

Rowan parle en #006666
outfit
@Lyndia Arlaeron

RP commun : Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

tenue - Je ne trouvais pas la curiosité de Saoirse étrange. Ce n'était pas la première fois que l'on me questionnait sur mes pouvoirs. La plupart du temps en tous les cas, mes interlocuteurs désiraient en savoir plus, jusqu'à quel point je pouvais aller avant d'être déçu en apprenant que, non, je ne pouvais pas ressusciter une personne défunte. Ou du moins pas éternellement et c'était une partie de ma magie que je pratiquais peu souvent car cela demandait énormément d'énergie et n'était pas sans risque pour ma santé. Puis certaines âmes ne désiraient pas forcément retourner dans leur corps, ce qui était encore plus douloureux pour moi. Mes pouvoirs n'avaient rien de reposants et j'aurai préféré ne pas en avoir ou peut-être simplement la magie de l'ombre comme la majorité des Sheikas. Rien que d'écouter les voix des disparus était fatigant et c'était sur ce point que j'insistais pour répondre à la question de Saoirse. Drôle de conversation au milieu d'une fête pour célébrer un mariage. Dans ce genre d'évènement on parlait plutôt de l'avenir, car nul doute que dans les lunes à venir, la reine allait annoncer qu'elle attendait un héritier. C'était en tous les cas ce que la logique de la couronne voudrait. Je sentais que mon interlocutrice ne m'écoutait pas vraiment, perdu surement dans une spirale de réflexion sur un sujet lié ou non à celui que nous étions en train d'entretenir. Sa curiosité n'était finalement pas aussi innocente que cela. Pour la faire revenir parmi nous, je l'interrogeais à mon tour sur sa magie potentielle.

- Cela dépend du point de vue de chacun. Je trouve personnellement que c'est un pouvoir extraordinaire et intéressant. La flore est surement l'espèce qui a le plus d'histoire à transmettre, témoins de siècles et de siècles de choses que cela soit en Hyrule ou ailleurs.

C'était en tous les cas ce que je pensais mais pour une personne qui se moquait bien de la nature, abattre un arbre ne lui ferait ni chaud ni froid. La flore était certainement une compagnie beaucoup moins intrusive qu'un esprit.

Je me tournais vers Saoirse, lorsqu'elle se mit à me parler d'une requête. Comme j'avais commencé à l'imaginer, sa curiosité n'était pas simplement pour ses connaissances mais pour contacter une personne chère. Je pouvais comprendre ce désir, j'avais perdu ma mère lorsque j'étais encore qu'un enfant. Combien de fois est-ce que j'avais souhaité la revoir ? Sans jamais toutefois franchir le pas car il y avait des blessures qu'il valait mieux laisser guérir plutôt que de rester ouverte.

- Ce n'est pas impossible ni inconfortable. Disons simplement que c'est...compliqué. Il y a des questions à se poser. Cette personne souhaitera t’elle vous parler ? Savez où se trouve son corps ? Bien que je puisse l'appeler sans l'avoir proche de moi, le succès est plus difficile.

Je répondais tout en fixant un point imaginaire, comme hypnotiser par quelque chose mais je tentais simplement de rassembler mon esprit pour être le plus clair possible.

- Je crains surtout que vous ne soyez déçu en cas d'échec ma Dame. Réfléchissez-y bien.

Rajoutais-je après avoir tourné mon regard vers la jeune femme.

BREATH OF HYRULE

Le mariage royal d'Hyrule

An 1000, Lune 5, Jour 28

Quelle idée de venir en ce lieu fastueux où le Piaf n’avait guère sa place. En tant qu’invité du moins, car il s’y trouvait sous les traits d’un serviteur, tout ce qu’il y avait de normal. Il se sentait terriblement à l’étroit dans cette tenue saillante, loin des guenilles qu’il portait habituellement pour ses missions de mercenaire. Tout ce luxe, ça n’était pas pour lui, ce monde ne serait jamais le sien. Entre sourires et faux-semblants, cet univers ne le ravissait pas mais pour quelques heures, il avait été contraint de s’y plier. Par amour certainement. Ah les choses que l’on pouvait faire pour l’amour…Officiellement, ce n’était pas pour ça qu’il avait rejoint cette joyeuse sauterie. Au beau milieu d’une foule de nobliaux, il faisait profil bas, tâchant de ne pas se faire remarquer, jusqu’au moment où son regard croisa celui de Mélody, et merde, sa couverture risquait d’être dévoilée. Il s’esquiva, se mêlant à la foule afin de ne pas être rattrapé. Après l’agression de cette gamine, il fronça le nez, reprenant ses activités. Il était rassuré, il s’était certainement fait des idées, son amie était en pleine conversation, elle devait encore y être encore. Enfin c’était ce qu’il pensait mais ignorait qu’elle l’avait d’ores et déjà repéré.

La foule commençait à bouger vers la piste, les plus téméraires allant danser, Migaro restait en retrait, afin d’avoir une vision plus globale de la salle et s’assurer de sa sécurité. Soudain, l’on tapota son épaule, il se retourna et fut horrifié de se retrouver nez à nez avec @Mélody Mallery . Son cœur avait loupé un battement, c'était la panique à bord, il regardait autour de lui, se pinçait les lèvres, comme un enfant pris en flagrant délit en train de faire une bêtise. Merde. Comment était-ce possible ? Il voulait la jouer discret. C’était clairement un échec. “Mélody ! Quel hasard dis donc !” Disait-il avec un grand sourire, plein d’ironie, évidemment, tâchant de retrouver un tant soit peu de contenance. “Tu es très en beauté dis donc.” Il passait une main nerveuse dans ses cheveux plaqués en arrière pour l’occasion. “Je suis là pour te servir, comme tu peux le voir.” Il affichait son plus beau sourire, lui tendant le plateau de verres afin qu’elle se serve si l’envie lui prenait. Elle allait définitivement le prendre pour un fou. Ou un psychopathe qui ne cessait de la suivre où qu’elle aille. “Tu n’as pas du tout à t’inquiéter, au contraire !” Allait-elle comprendre le sous-entendu qu’il était là pour s’en assurer ? Avouer de vive voix qu’il était ici seulement pour elle était impensable, quitte à passer pour ce qu’il n’était pas. Ah cette fierté mal placée. “Ils avaient besoin de petites mains et moi de rubis, alors me voilà.”

(c) DΛNDELION

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-- You'll be the saddest part of me. A part of me that will never be mine. It's obvious. You're still the oxygen I breathe. I see your face when I close my eyes. It's torturous. Tonight is gonna be the loneliest.

Le mariage royal

An 1000, Lune 5, Jour 28

S'il y avait bien une personne que Mélody ne s'attendait pas à croiser dans un lieu pareil, c'était @Migaro Tanel. Il n'était pas du genre à assister à ces événements comme celui-ci... si ? Il y avait eut de nombreuses années de vide entre leurs deux rencontres il fallait dire, peut-être avait-il changé depuis... Mais à ce point ?
Non, quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire.

Aussi, la piaf l'accosta, intriguée. Le jeune homme se retourna et ne sembla plus savoir sur quel pied danser en se retrouvant nez à nez avec son amie d'enfance. Après un compliment lancé à la va-vite, il indiqua qu'il était là pour la servir, pour se faire quelques rubis. Les paupières de la demoiselle papillonnèrent. Clairement désabusée, elle croisa les bras en dévisageant son ami.
« Me crois-tu si dupe, Migaro ? » Demanda-t-elle discrètement, question de ne pas attirer l'attention. Elle ne voulait pas non plus que la supercherie du piaf soit dévoilé au grand jour et qu'il soit jeté dehors... ou peut-être que cela n'arriverait pas en vérité, puisque tout le monde pouvait assister à ce mariage— à un certain degrés cela dit.

Son visage, empreint de sévérité, se détendit dans un sourire. Elle rit doucement en secouant la tête.
« Je préfère ne pas poser de questions. C'est un jour de fête, je te tirerai les oreilles une autre fois. » La cheffe de l'île du Dragon tendit la main pour prendre une coupe sur le joli plateau que Migaro avait à la main. Pour un mercenaire, il se tenait bien droit et avait fière allure, elle devait l'admettre. A s'y méprendre, il se fondrait bien dans le décor, si seulement quelqu'un ne l'avait pas reconnu.

La piaf porta à ses lèvres le doux breuvage en laissant son regard balayer les invités, la salle, la beauté des lieux. Cela n'avait absolument rien à voir avec ce qu'elle connaissait. Elle n'avait jamais participé à pareil événement. Il y avait des mariages, des cérémonies et des fêtes sur l'île du Dragon, mais c'était bien plus modeste, quoi que... peut-être plus personnel aussi. Ils célébraient en chantant, dansant sous les étoiles, des guirlandes et des fleurs de couleurs chatoyantes décorant les pierres et maisons. Ici, tout semblait très politiquement correct, très propre, très calculé.
Ce n'était pas pour autant qu'elle dépréciait l'invitation. C'était une occasion rare et elle avait la chance d'y participer.

La reine et le roi consort dansaient si joliment. Elle sourit, se rappelant son mariage, plus simple toutefois non pas moins beau. Mais Johan n'était pas ici. Il était avec Colin, sur l'île. Île qui courait un danger, néanmoins, Mélody essayait de se sortir cette douloureuse réalité de la tête, ne serait-ce que pour une soirée. Juste une.

« Dommage cela dit que tu ais choisi un tel déguisement. » Souffla-t-elle derrière sa coupe. « Je ne peux certainement pas demander une danse à un simple serviteur, si ? » C'était pour le taquiner, mais quitte à être dans une salle de bal, autant danser avec quelqu'un non ? Dommage, n'est-ce pas ? Dommage.

Tenue

(c) DΛNDELION

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« There's good in this world. It is worth fighting for. »

KoalaVolant

RP commun : Mariage royal d'Hyrule, deux destins liés à jamais

An 1000, Lune 5, Jour 28

tenue - Alors que la fête continuait son cours, Ejo était toujours en larmes quelque part bien loin de s'amuser contrairement aux autres invités. Son cœur n'était pas assez en joie pour aller retrouver les musiciens, les accompagner avec son ocarina. Il allait surement se faire disputer d'avoir disparu aussi brutalement mais son esprit était bien trop sombre actuellement pour se lancer dans des mélodies joyeuses. Les larmes avaient cessé de couler depuis qu'il s'était assis dans son coin, mais sa position n'avait pas bougé. Le verre qu'il avait emporté trônait vide à ses côtés. Pourquoi restait-il là ? Pourquoi ne pas tout simplement partir et rejoindre sa chambre à l'auberge ? Ironiquement, il n'en avait pas envie. Beaucoup de ses amis étaient venus assister à ce mariage et il n'avait pas eu le temps d'aller les voir. Des personnes comme Melody par exemple, qui venait rarement sur le continent. Surement que bientôt, la Piaf retournera sur son île. Ejo ne tenait pas à se faire avoir à nouveau par une tempête en tentant de rejoindre l'endroit par la nage. Alors le Zora restait là, attendant que sa peine s'atténue. Elle était différente de celle qu'il avait éprouvé lors de la mort de son père mais il avait quand même mal. Une voix le sorti cependant de sa tristesse solitaire, et son regard rougi et bouffi par les larmes se releva sur une jeune femme. Un visage familier qu'Ejo avait déjà croisé plusieurs fois, @Zemrya Bloomell. Une musicienne comme lui, avec qui il avait noué une amitié. Il ne pensait pas croiser son amie ici mais un léger sourire éclaira son visage.

- Zemrya, quelle surprise !

Dans un meilleur état, nul doute que le Zora lui aurait sauté dessus pour lui faire un câlin. A la place il s'empara du verre tendu et le bu cul sec avant de grimacer. Ce n'était définitivement pas pour lui l'alcool niveau goût. Celui du jus de pomme était mille fois meilleur.

- Est-ce que tu t'es déjà fait rejeter...? Comment est-ce que ça peut faire si mal alors...alors que j'attendais pas vraiment de retour positif

Demanda t-il au bout de quelques secondes de silence, son regard fixant le fond du verre qu'il tenait encore dans sa main. C'était la première fois qu'Ejo se confessait à quelqu'un alors il n'avait pas beaucoup d'expérience sur le sujet. D'un côté, il avait envie de retourner en arrière, de ne rien dire à Mysa pour ne pas que leur relation change. Et de l'autre, il était soulagé quelque part de s'être livré même si la fin n'était pas un happy end. Heureusement pour lui, il s'était éloigné et ne voyait pas ce qui était en train de se passer entre Mysa et l'homme aux cheveux frisés.

BREATH OF HYRULE

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