Jour 28, Lune 5, An 1000 ー Elle était émue Pavetta. Véritablement, alors qu’elle avait trouvé dans ses appartements un carton avec une note l’invitant à porter la robe, qui se trouvait sur son lit, lors des noces de la Reine. Le mot était signé de la main de la Reine elle-même. Une robe aux voiles violets et aux détails bien trop caractéristiques pour que la blonde ne reconnaisse pas l’une des robes de son ancienne maîtresse. Zelda l’autorisait donc, lui ordonnait peut-être, de porter l’une des robes de sa défunte mère pour ses noces… Et Hylia vous saurez qu’elle a longuement pleuré alors que Polly lui frottait le dos. C’était un honneur, une marque de confiance et d’amitié. Quand bien même Pavetta jugeait qu’elle avait fait son devoir en la protégeant, elle et son garde blanc. Mais c’était à croire qu’elle avait peut-être fait plus que ce qu’elle pensait.

Le jour-j, naturellement, elle s’était vêtue avec l’aide de Polly. La robe était lourde de détail en pierreries. Des améthystes peuplaient le décolleté, entouré d’or délicatement rosé. Et lorsque l’or ne servait plus de détails, c’était des broderies qu’on voyait sur le jupon en mousseline qui voletait dans la brise légère de cette fin de saison des fleurs. Le temps semblait idéal pour une cérémonie en règle, pour une belle cérémonie. Pourtant, devant sa coiffeuse, elle laisse sa domestique boucler ses cheveux, tressant en couronne sa tête blonde afin d’y piquer des épingles surmontées d’améthyste grossièrement taillée. C’est l’un des rares détails qu’elle s’était permis, regardant le collier de Twili sur le bois du meuble. Si elle ne le portait pas autour de son cou cette fois, elle ne manqua pas de le poser contre son front. Bientôt ça serait leur tour et ça, Pavetta ne l’oubliait pas.

Naturellement, la matinée défila à une vitesse folle, lorsqu’elle ouvrit la porte de ses appartements. « Polly les alliances par Hylia toute puissante ! » Elle ne les avait pas perdues. Elles étaient juste trop bien cachées. Après tout, elle n’était pas de la famille royale et ne pouvait prétendre accompagner la Reine vers l’autel à la place de son Oncle. Mais la Zora serait là, digne représentante de la figure maternelle qu’elle incarnait malgré elle. Il fallut de longues minutes et l’arrivée de sa nièce Alsina pour retrouver le précieux coffret coincé sous le matelas de l’ancien lit de Gawain. Si l’inquiétude était partie, elle ne manque pas d’ouvrir le petit écrin pour y vérifier que chacune des alliances était présente. Elle se signa en remerciant le Ciel d’avoir béni une si belle journée.

C’est d’ailleurs en compagnie de la suite royale que Pavetta put voir la joie et l’engouement de la foule de la Citadelle au passage des futurs époux royaux. Elle tenait bien évidemment le cousin où étaient disposées les alliances des futurs monarques d’Hyrule. Elle souriait tendrement vers les autres dames de compagnie de la Reine. Ces dames portant les offrandes pour la déesse, Pavie ne manqua pas de les aider à descendre et à remettre en place leur toilette. Juste avant qu’elle ne les voie venir en aide à la Reine. Pavie était prête à tout. Mais elle posa une main sur son cœur lorsqu’elle remarquât le détail unique de cette magnifique robe. C’était à s’y méprendre la même robe que celle de la Reine Myranda à l’époque de son mariage. C’était ses premières larmes de la journée. Et elle ne pleurait pas qu’une fois.

La blonde fait partie des dernières personnes de la suite à entrer dans le temple. Le cœur au bord des lèvres et les yeux pétillants d’émotion. Myranda l’aurait sans doute été également, mais Pavetta avait cette mystique impression, celle de marier sa propre fille. Elle ne pouvait que sourire rayonnante lorsqu’elle présentât les alliances aux deux futurs époux, avant de se détourner et de rejoindre sa famille dans l’un des rangs. Elle sent alors la main d’Alsina se serrer dans la sienne, et les bras de Nouren qui lui entoure les épaules. Elle est pathétique, mais elle pleurniche un peu lors de l’entente des vœux. La projection est réelle. Elle voyait sa propre enfant, tantôt, elle se voyait à la place des époux. Allez savoir si elle avait hâte de se remarier, mais aujourd’hui, l’émotion était trop forte pour qu’elle soit de marbre.

Naturellement, elle acclame les jeunes mariés alors qu’elle pleure encore. La petite Zora était bien autre chose que noble à ce moment-là. Mais on ne pouvait pas mettre en cage le cœur dans ce genre de moment.

Cependant, c’est ce moment que choisit la blonde pour s’éclipser. Les époux étaient à l’extérieur en train de recevoir leurs vœux, quand Lyndia vient à la rencontre de sa tante. « Hylia, ton visage Lyndia. » « Le tien aussi Tante Pavetta. » Elle se remercie de ne pas s’être maquillée à outrance. Quand elle prend la main de ses deux nièces. Remontrer jusque dans ses appartements ne serait pas long. Et justement, lorsqu’elles sont toutes les trois dans les couloirs, les trois filles Arlaeron remontent leur robe jusqu’au-dessus de leurs genoux pour se dépêcher. Elles riaient ensemble en commentant parfois la cérémonie et l’instant qui venait d’avoir lieu. Une fois dans les appartements de Pavetta, la blonde ne manque pas de nettoyer le visage de Lyndia et d’appliquer des fards plus légers et du rouge sur ses joues plus discret pour qu’en cas de nouvelle crise de larmes, tout cela ne se voie pas vraiment. Elle jongle avec ses propres soins et ceux d’Alsina, avant que les demoiselles ne se dépêchent de faire le trajet dans l’autre sens pour retourner dans les jardins du Temple. Elles riaient toujours en échangeant quelques drôleries.

Pourtant enfin dans les jardins, elle se fait récupérer par Polly qui lui tend l’un des cadeaux qu’elle n’avait pas déposés. « J’ai déposé les quatre autres, mais celui-ci vous vouliez le déposer vous-même. » Elle sourit et prend le coffret en bois clair. Cette boite ronde contenait deux tiares. Elle n’était pas légitime pour les fournir en bijoux, mais Pavetta n’avait pas pu s’empêcher de faire tailler deux tiares jumelles où se mêlait l’argent et l’ambre. Pour le reste, deux toilettes colorées pour la Reine, une cape et une lance Zora pour le nouveau Roi Consort, mais aussi des cadeaux qui arriveraient lors de l’annonce officielle de la grossesse de Zelda. Ce n’était pas grand-chose, trois fois rien. Mais elle tenait à offrir quelque chose, qui était déjà stocké dans son domaine de Nymhora. Finalement, elle s’avance vers le nouveau couple royal, n’hésitant pas à les gratifier d’un sourire en déposant son présent dans la pile. Elle ne put finalement s’empêcher d’aller s’incliner devant sa Reine et son époux,  @Zelda Nohansen et  @Jacerys Thorvald, en les gratifiant de tous ses vœux de bonheur avant de s’éclipser.

D’un rapide coup d’œil, elle aperçoit son amie @Saoirse Sadlyn, mais la blonde lui adresse un signe de la main alors qu’elle semble en direction d’  @Aerys Thorvald — que Pavetta gratifie aussi d’un sourire radieux. Elle remarque également @Ari Otonari , la cheffe du clan Sheikah. Un autre sourire et un bref signe de main. Elle pourrait aller échanger quelques mots avec la belle dans quelques minutes. Pourtant, c’est une poignée de nobles dames qui vient faire la conversation à la blonde. Parmi elles, d’anciennes dames de compagnie de la Reine-Mère. Ils étaient faciles pour elle de reconnaître la toilette de Pavetta, qui plaisantait un verre de vin blanc à la main. Elle était solaire, joyeuse et peut-être en beauté — elle ne se jugeait guère laissant cela à qui de droit.

Hélas, c’est presque si elle reconnait d’abord le parfum de la personne qui se place à ses côtés alors que ses compagnes de conversations se taisent — presque outrée d’une telle entrée. « Lord Odair. » Répond-elle doucement à sa salutation. @Xanto Odair était évidemment à ses côtés. Comment aurait-elle pu en douter un instant ? Pourtant, elle vient poser son regard sur lui. Ravissant malgré lui et ses vêtements sombre. S’étonner de la voir elle ? Si les dames ne comprennent pas la pointe d’humour, elle rit en plaçant sa main libre devant son visage. « Est-ce la promesse des petits fours, le bon vin ou mon inévitable présence ici qui vous a poussé à vous égarer en ces lieux ? » Elle ne manque pas de sourire en coin alors que plusieurs dames — si ce n’est la totalité — s’excusent pour aller parler à d’autres invités. « Vous pourriez faire quelques efforts. » Se plaint-elle en se retournant vers lui, tout sourire. Elle ne lui en voulait guère et pourtant, elle remet en place un pan de son manteau sombre. « Vous voilà en beauté. Si je m’attendais à vous croiser dans de telle mondanité. Un homme autant occupé que vous l’êtes mon cher. » Elle reporte ses yeux dans les siens, le visage rieur. « Maintenant que vous êtes là, je vous prie de mettre votre nom tout en haut de mon carnet de bal. » La première danse, elle la réclamait, Pavetta n’avait pas peur. Pourtant, elle remarque ses mains vides. « Vous ne buvez pas… Juste ciel. » Pourtant, elle cherche du regard un servant autour d’eux. Quand le regard azur de la blonde se pose sur  @Cyrus Odair , elle sait presque ce qui lui reste à faire. « À défaut de faire fuir quelques amies, vous prendrez bien un verre en compagnie. »  Approchant du plateau, elle y pioche une coupe qu’elle tend au Twili. Avant de tendre la sienne pour les entrechoquer. « À ces noces puissent les nôtres être toutes aussi belles. » Elle ne faisait plus attention évidemment. Mais peut-être aurait-elle dû ?

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Pavetta parle en #996666
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Jour 28, Lune 5, An 1000 ー C’était un pari risqué de passer en Hyrule. Non pas qu’il ne le fasse pas souvent pour aller rejoindre l’héritière Arlaeron dans les alentours du village de Melka. Mais le faire en compagnie de sa sœur @Meerie Cantell et de Dame @Aelys Moroï… C’était tout de suite plus risqué. Depuis son retour à Célestia, la Dame était comme une âme en peine. C’était avec quelques difficultés qu’Aslath avait réussi à lui arracher la raison de son mutisme. Elle semblait amoureuse d’un homme, mais elle semblait également le fuir. Quel drame pensait le petit blond envers cette noble d’Hébra qu’il appréciait comme une tendre amie. Il était lui-même à l’aube de ses sentiments. En vérité, il en était parfaitement certain. Il venait même d’avoir un rendez-vous avec la créatrice de bijoux : Monica. Cette dernière lui avait réalisé une délicate bague de fiançailles. Bague qu’il utiliserait quand le moment serait venu, mais il gardait toujours l’écrin sur lui. Quitte à la perdre, il ne laisserait personne tomber sur cette bague. Pas même Meerie.

Pourtant, cette dernière semblait s’être insurgée d’être bloquée à Célestia. Et pour cause, la Reine Zelda se mariait à la fin de la cinquième lune, connaissant sa sœur et l’admiration qu’elle vouait à la souveraine, elle était bien peinée de ne pas pouvoir se trouver à la Citadelle pour assister aux noces. Ce qui semblât décider le Prince Hériter, c’est une missive de Mysa, cette dernière s’y rendait avec sa famille. Noyé dans le monde, Aslath se disait qu’il pourrait passer inaperçu dans la foule. Mais pour n’être jamais allé à la Citadelle — et ce depuis des années — il avait besoin de quelqu’un pour le guider à travers les rues jusqu’au temple ou au moins pour rejoindre la cérémonie. Même si une cérémonie comme celle-ci était ouverte au peuple, le banquet, lui, ne l’était peut-être pas.

C’est pour cela qu’il avait mêlé Dame Aelys à sa supercherie. Ils devaient partir le 27 dans l’après-midi, passant par la frontière peu surveillée près de Melka et remontrer vers la Citadelle pour arriver dans la matinée. Sa sœur et lui-même auraient les cheveux et les ailes teintes pour quelques jours, mais cela semblait valoir le coup. Au moins Meerie était heureuse. Il avait fallu une bonne excuse pour Meerie, mais ils avaient réussi à la faire porter pâle dans une résidence de la famille d’Aelys pour ne pas éviter les soupçons, l’autre piaf devait normalement veiller sur sa sœur, alors qu’Aslath était une nouvelle fois en sage avec son instructeur.

C’est comme cela qu’ils se sont retrouvés tous les trois dans la foule pour les festivités du mariage de la Reine Zelda. Autant dire qu’Aslath — de par son jeune âge — était ébloui par la beauté de la scène. Il voyait très bien ce qui se passait, grâce à sa grande taille. Et jusque-là, aucun noble d’Hébra exilé en Hyrule n’avait posé les yeux sur lui, ni sur Meerie, ni sur Aelys — qui en cas de questions devait les faire passer pour des cousins d’une tante de sa mère. Dans les familles nobles, il n’était pas rare de se perdre dans le lignage. En tout cas, c’était une belle cérémonie. Et en tenant la main de Meerie, les jumeaux se sont permis d’apporter un présent à Sa Majesté et son nouvel époux. C’était deux encriers de cristal, quelque chose de précieux, mais assez petit pour tenir dans leurs bagages. En toute logique de toute façon, le lendemain soir, ils seraient de retour à Célestia. Naturellement, le Prince n’avait pas manqué d’adresser un bref sourire à celle qui aurait dû être sa souveraine avant de revenir vers Aelys en compagnie de Meerie. « Merci encore de nous aider ma Dame.  J'espère que vous aurez le temps de parler avec celui qui vous trouble. » Elle ne savait même pas ô combien, il lui en était reconnaissant, mais Aslath espérait qu'elle puisse parler avec ce noble qui lui brisait le coeur. Et que dans le même temps Meerie trouve le temps d'adresser quelques paroles à son modèle : la Reine Zelda. « J’ai pourtant promis de retrouver quelqu’un aujourd’hui. » Il a un bref sourire sur les lèvres — Meerie aura vite compris qu’il s’agissait de Mysa de toute façon, sa jumelle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Il s’incline en embrassant la main de sa sœur avant de lui glisser. « Prends garde à toi, Maaria. » Fait-il avant de filer en un clin d’œil.

Pour l’occasion, il se faisait nommer Leith. Brun comme de l’encre, il avait les cheveux et les sourcils teints avec talent, mais également le bout de ses plumes d’albâtres. Quand enfin, il la voit dans la foule, sans doute en compagnie de ses cousines, ou d’autres dames, quand il vient s’incliner bien bas. « Mes Dames. » Ses boucles désormais brunes tombant devant ses yeux. « Leith Moroï pour vous servir. Puis-je vous emprunter un moment Lady @Mysa Arlaeron ? » C’était cavalier, mais il ajoute à l’adresse de la dame. « Vous m’aviez promis une entrevue lors de votre passage au marché du Domaine Zora, le temps est aujourd’hui beau, et les danseurs de sortie, cela serait dommage de ne pas en profiter n’est-ce pas ? » Il sourit presque bienheureux. Elle était magnifique la Zora. Pourtant, il tend le bras dans l’attente qu’elle comprenne et qu’elle l’attrape.

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Aslath parle en #990000
Notez qu'Aslath a teint ses cheveux et sourcils en brun, mais également le bout de ses ailes de piaf !
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Jour 28, Lune 5, An 1000 ー En étant à ses côtés, finalement, elle se disait qu’elle avait hâte de ses noces. Sa désinvolture était rafraichissante après qu’elle ait été mêlée à des dames dont les manières étaient bien plus strictes que les siennes. C’était aussi cela n’est-ce pas de se sentir à l’aise en compagnie de quelqu’un ? Elle pouvait bien rire de ses attitudes, lui des siennes. Qu’importe, elle ne porte même pas un regard au servant. A vrai dire, avec l’habitude — même si ces derniers nous sont utiles, parfois nos plus grands alliés — on ne les remarque même plus virevolter entre les robes et les capes de cette noblesse dorée.

Elle sourit cependant tendrement lorsqu’il ajoute entendu que cela serait tout aussi beau. Elle ne cherchait pas le faste d’une union… Même s’il fallait bien avouer qu’elle avait déjà commencé à mettre au travail quelques artisans, dont la talentueuse Monica Rhast qui semblait toujours avoir de belles pierres dans ses sacoches. Autant pour elle, que pour la Reine. Il faut dire que Pavetta aurait pu être plus fatiguée puisqu’elle avait ensorcelé les deux alliances royales avant son départ pour Lanelle. Mais elle semblait s’être correctement remise. Peut-être le cachait-elle bien ? Qui sait vraiment.

En tout cas, le son du cristal qui fredonne la fait sourire de plus belle alors qu’elle prend une gorgée. Balayant de la salle son regard. Elle ne fait pas spécialement attention à ce qui se passe autour d’elle. Pas vraiment. Jusqu’à entendre une volée d’injures et d’excuses sortir de la bouche d’un jeune homme. La Conseillère a à peine le temps de se retourner vers @Shin Akame, que son galant a déjà sauvé sa toilette d’un drame qu’elle aurait voulu ô combien éviter. Alors quand Xanto se permet de s’intriguer à propos du servant, elle s’adresse à celui qui semble être un Sheikah — ou bien avoir du sang de Sheikah dans les veines. « Excusez la rudesse de mon compagnon, il y a d’autres boissons au buffet si vous le souhaitez, juste là-bas. » Elle se voulait souriante, assez apaisante pour désamorcer quoi que ce soit. « Veuillez m’excuser. » Et elle incline la tête en rejoignant du plus près possible Xanto et le servant.

Elle a le regard curieux, son verre dans ses deux mains. Quand elle l’entend dire qu’il semblait connaitre cet homme,  @Cyrus Odair. Pavetta se crispe. Il venait de se couper de la société. Elle reconnaissait ce regard. Un homme prêt à tout. Et ce qu’il souhaitait. C’était savoir qui était l’intrigant. Si ce dernier semblait dire qu’il n’était qu’un homme embauché pour l’occasion, Pavetta le croyait. Il n’y avait pas d’âge pour travailler dans les basses classes de la société. Pourtant, elle sent que ça ne va pas. Ce n’est pas son empathie, mais son instinct de femme. Deux comme ne s’approche pas ainsi de l’autre sans que cela ne soit étrange. Pourtant, elle est mal à l’aise quand l’autre jette un regard curieux en sa direction. Il cherchait à s’échapper. Qu’il le fasse.

Elle pose sa coupe sur le plateau d’un autre serviteur, prenant sans gêne — aucune — la main du Twili qui lui était fiancé. « Assez. Allez à votre office et faites en sorte d’être plus attentif. » Sa voix était plus sèche et directe. Autant, car elle était inquiète pour Xanto, qu’elle ne l’était pour les autres maladresses que ce servant pouvait bien connaître. Elle en vient même à entrelacer ses doigts avec ceux du conseiller crépusculaire, quand elle ajoute un vif. « Fissa ! » Autoritaire, avant de forcer @Xanto Odair à bouger et faire quelques pas.

Déjà blanc comme la mort, son amant était d’autant plus blanc. C’est à l’écart, assez à l’écart de monde en tout cas et plus dans la foule compacte qu’elle vient poser sa seconde main sur celle qu’elle tenait déjà. L’incompréhension, la peur peut-être… L’incertitude. Elle ne lui laisse pas le temps d’argumenter quoi que ce soit qu’elle ferme les yeux, prenant pour elle ce qu’il pouvait bien ressentir. Quand elle eut fini. Sa tête lui tournait un peu, et elle repose son regard sur celui du Twili. « Je ne sais pas, ce qui vous a fait blanchir de la sorte, je l’ignore tout bonnement. » Elle relève une de ses mains pour l’inciter à ne rien dire. « Je ne veux pas le savoir. C’est juste fini. » Avant de détourner le regard et de lâcher sa main — même si le contact de leurs doigts enlacés lui avait plu. Quand finalement, elle vient poser ses mains sur ses tempes, les émotions grandissant dans sa poitrine, cela l’oppressait. Hylia qu’elle détestait ce moyen d’être si utile pour les autres, mais si mauvais envers elle-même. Pourtant, elle ferme les yeux et inspire longuement avant d'expirer tout aussi longuement. Cela allait passer. Cela lui passerait forcément.

(c) élissan.

Pavetta parle en #996666
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