Peut-être que certains d'entre vous l'aviez oubliée. Il y a six lunes de cela, le monde entier avait connu une nuit plus qu'effrayante. La première manifestation de la Lune de Sang était apparue dans le ciel de ce monde, teintant ce dernier d'une lueur carmine. La lune s'était voilée d'une aura rougeoyante rappelant le sang et le célèbre Avatar du Néant. Au moment même où la lune s'était teintée de rouge, des monstres agressifs avaient fait leur apparition, tuant et détruisant tout sur leur passage. Dès lors, le monde entier s'est mit à cohabiter et tenter de repousser ces créatures qui semblaient venir d'un autre monde.
Nombreux furent ceux et celles qui se sont mis à la recherche d'explications mais à ce jour, aucune information réelle et vérifiée n'est connue. Personne ne sait qui ou quoi aurait été la cause de cette manifestation que l'on nomme la Lune de Sang.


Alors que la plus grande majorité du monde entier est endormi, au beau milieu de la nuit vous ressentez une soudaine oppression sur votre torse ainsi qu'une tension dans tout votre corps. Une force irrésistible se saisit de votre volonté et vous ordonne d'ouvrir les yeux. L'ambiance est lourde, couplée à des bruits graves et désagréables : le spectacle qui se déroule devant vos yeux est tout juste chaotique et apocalyptique.
Vous remarquerez des lieux familiers pour la plupart d'entre vous. En plein cœur du Royaume d'Hyrule, vous vous retrouvez dans la région de Lanelle, une Lanelle inquiétante, l'eau qui vous entoure s'est teintée d'un dégradé noir et rouge tout comme le ciel qui se présente à vous. Si les bâtiments sont toujours en bon état, il semblerait que ça ne soit pas le cas de tous : certaines maisons sont en parties détruites ou brûlées. En observant bien tout autour de vous, il semblerait qu'il y ait aussi une petite grotte non loin de là dont il est impossible de voir l'intérieur... Cette seconde lune de sang vous offre une vue extrêmement inquiétante ― ou bien satisfaisante selon vos idéaux.

Vous vous êtes tous et toutes retrouvés ici, dans ce monde qui ressemble en tout point au monde que vous connaissez. Mais est-ce réellement un monde parallèle ? Est-ce véritablement la vision de l'Avatar du Néant ? Est-ce un sombre présage qui se déroule sous vos yeux ? Personne ne le sait actuellement. Et tout ce que vous pouvez faire c'est de vous préparer car il semblerait que vous ne pourrez pas vous échapper d'ici. Vous risquez d'ailleurs de vous retrouver avec votre pire ennemi ou votre meilleur allié... Peut-être pourriez-vous également trouver à cette occasion, de nouveaux indices ou informations pour en apprendre plus sur la lune de sang ?

Tout ce qui vous entoure est hostile, dangereux, vous devriez faire attention à votre environnement car il semblerait que vous ne soyez pas les seuls dans ce monde...

⊰ Informations pratiques
◈ Ce sujet est ouvert à tous les personnages validés ― vous pouvez aussi rejoindre en cours de route, aucun soucis ! Mais avant de vous lancer dans l'évent, il vous faudra remplir le petit formulaire : ICI qui donnera aux maîtres du jeu les informations sur les limites concernant vos personnages et leurs potentielles blessures.

◈ Les motivations et pensées de vos personnages concernant ce qu'il se passe est à votre discrétion. Que votre personnage le perçoit comme un test, un rappel à l'ordre, un avertissement, une manifestation divine... bref, tout un raison de raison qui peuvent motiver votre personnage !
◈ A noter en tant que joueurs : vous vous retrouvez dans une dimension onirique quasi divine liée à l'Avatar du Néant, un Dieu. Ce n'est pas un simple rêve, loin de là !

◈ Rappelez-vous également que toute blessure ou tout dommage infligé à votre personnage dans ce monde illusoire sera répercuté à son réveil dans la réalité. Mais ça, vos personnages ne le savent peut-être pas mais gardez cela à l'esprit.

◈ Il n'y a pas d'ordre prédéfini de passage. Répondez comme vous le souhaitez, autant de fois que vous le désirez mais pensez toutefois à vos partenaires ! Qu'ils aient le temps de poster à leur tour.

◈ Privilégiez des réponses rp courtes afin de permettre un suivi plus facile pour tout le monde. Mais cela ne dispenses pas de respecter la petite règle exigeant un minimum de 200 mots par poste.

◈ En cas de questions ou de besoin n'hésitez pas à vous rapprocher d'un membre du staff. Bon évent !

Cette nuit-là Ejo s'était endormi sur un tas de parchemins, griffonnés de notes de musique. L'inspiration l'avait fait veiller très tard jusqu'à ce que la fatigue le rattrape. Plusieurs lunes étaient passées et il n'avait toujours pas de nouvelles de Mysa. Plus le temps passait, plus il s'inquiétait pour son amie. Finalement, le sommeil était le seul endroit où il oubliait tout cela. Mais cette nuit-là, il y avait quelque chose de différent. Quelqu'un voulait que le Zora ouvre les yeux, et c'était ce que ce dernier fit. Se redressant alors dans un paysage qui n'avait rien de merveilleux. D'habitude il rêvait de lacs ou de rivières, pas de ce genre de...chose. La couleur de la lune lui rappelait celle du jour où il avait perdu son père. De même, Ejo reconnaissait sans mal le paysage de Lanelle et ses bâtiments. Certains étaient détruits et d'autres encore debout. Une deuxième lune de sang ?? Ejo ne comprenait rien à ce qu’il se passait et il doutait que c’était Jabu qui lui envoyait un signe.
Son grand-père, le Zora pensait à ce dernier et la panique plutôt que la raison l'avait saisi. Le Zora s'était alors mis à marcher rapidement tout en appelant la seule famille qui lui restait. Pas vraiment le temps de réfléchir que sa discrétion pouvait attirer des monstres.

- Grand-père! Grand-père !

Il n'y avait personne, et l'atmosphère était affreusement lourde. Il lui semblait cependant distinguer une ombre au loin et par réflexe, le jeune homme avait sorti son épée, vérifia que son ocarina était bien là. Mais est-ce que cette eau empoissonnée pouvait être contrôlé ? Ejo c’était tût, il n’avait pas vraiment envie de se battre, même dans un rêve ou tout autre chose bizarre. Il ne savait même pas comment il avait atterri à Lanelle. C’était trop bizarre. Et quand c’était trop bizarre, ça sentait mauvais.

Elle a senti l'oppression dans sa poitrine, son esprit être comme aspiré dans les méandres d'un songe qui ne lui appartiennent pas. Son inconscient et sa conscience se battent alors pour savoir ce qui est vrai, ce qui est faux maintenant qu'elle a les yeux levé vers un ciel d'un rouge de sang. Au centre de la voûte céleste carmine se dresse l'astre lunaire aux reflets inquiétants. La divinatrice sait parfaitement la reconnaître : cette lune rouge, cette Lune De Sang, annonciatrice de malheur et de mauvais présages. Un signe que d'autres temps sombres arrivent pour Hyrule. Comment cela pourrait t'il en être autrement ? La dernière fois que cette apparition a eu lieu, la Zora a perdu l'amour de sa vie. Puis sa fille. Puis une part de son cœur et enfin de son esprit. Elle lui a tout prit, alors qu'espérait t-elle encore lui prendre maintenant ?

Engoncée dans une robe corseté d'un noir d'encre, Aphéra en a les poings serrés à s'en faire pâlir les jointures. La peur est là dans son cœur mais c'est une sombre émotion toute autre que l'illusion du Néant attise sans mal : la colère. La rage. La rancœur. Elle la consume depuis la mort de Joran. Ici, elles sont décuplées et son esprit vacille plus encore. C'est alors que son regard d'un azur terne et presque absent se pose autour d'elle. Lanelle, ses terres natales est plongée dans des teintes de rouges différentes quand l'air est presque aussi suffocant que l'omniprésence invisible du responsable de cette vision de cauchemar. Au loin d'autres ombres, telle qu'elle. La divinatrice se pensait seule. Elle fronce le regard. Alors ce n'est pas uniquement SA vision. SON cauchemar ? Elle est plus perdue encore.

Bientôt d'autres silhouettes apparaissent et elles n'ont rien d'amicales. Rien d'étonnant ici. Aphera n'est pas une soldat, n'est pas une guerrière. Elle est une femme qui ici semble perdre ce qui lui restait encore d'à peu près hyrulien dans l'autre monde. Depuis quand sa dague se trouvait dans sa paume ? Depuis quand cette grotte s'est dévoilée à son regard. L'endroit lui est familier, elle est venue ici il y a peu. Ses pas l'emmènent alors en direction de cette antre où elle espère fuir l'ombre qui se calque sur sa marche qui n'est autre que... elle-même. Ou ce qu'elle sera si elle décide de se laisser envahir par cette sombre présence de ce monde.

Une moment de douceur la plus interdite du monde remplacée par l'oppression de son cœur et l'incompréhension de son esprit. Jacerys s'éveille dans un monde dont il n'entend rien ou presque tandis qu'il lève les yeux vers la lune qui les dominait tous, pauvres hères aussi perdus que lui dans la lande Zora désolée. Au départ, il pensait à un rêve ou plutôt un simple cauchemar comme il peut en arriver à tout un chacun depuis la nuit des temps. Il n'en est pas exempt. Et puis avec les secondes – quoique parler de temps à cet instant présent n'est pas ce qu'il y a de mieux comme repère – qui passent, l'Argenté se rend compte que ce songe en est un mais d'une nature bien différente. Bien plus insidieuse et dangereuse devant lequel il se sent, se sait bien impuissant.

Emmené contre son gré dans une dimension étrange. Quelle serait l'autre explication alors que de retrouver d'autres visages plus ou moins connus sous une nouvelle lune de sang ? Ou alors, son esprit est bien plus tourmenté qu'il ne l'imaginait. Aussi idiot cela peut-t'il être, le Garde Blanc s'était pincé assez fort pour essayer de se réveiller de cette vision apocalyptique qui l'oppresse et l'étouffe. Rien n'y a fait. Les bras de son aimée ne l'enserrent plus avec la plus douce des tendresse. Au lieu de ça, Jacerys est en armure avec d'une main son pavois, de l'autre son épée qui dégouline déjà de sang. Mais le sang de qui ? De quoi ? Liquide noirâtre aussi épais que de l'huile sombre qui s'écrase en goutte lourde sur le sol.  

Puis il y avait ces présences. Pas hostiles. Connues pour certaines voir même clairement familières. Il essaie de les appeler mais aucun son ne sort de de sa bouche ou alors sont t'ils trop loin pour l'entendre. Tout est étrange, différent, bizarre. Sa perception est complètement faussée. Soudain ses pensées divaguent alors vers l'être aimé. Vers sa famille ou ce qu'il en reste. Vers ses amis. Eardan ? Où est son écuyer ? Est-ce que le jeune homme a su éviter de se retrouver dans un tel endroit ? A cet instant, les certitudes de Jacerys sont bouleversées : entre conscience d'un monde qui n'est pas le sien et absence de repères réels. Est-ce une vision ? La sienne ? Il ne sait pas. Et déjà ses bottes font crisser les sols autrefois fertiles de Lanelle qui n'est plus que poussière sombre et stérile.

Une voix lui parvient dans tout ce silence. Claire et limpide sans pour autant réussi à distinguer à qui elle appartient.

— @Ejo Jotaro est-ce toi ? Je t'entends mais ne te vois pas !

Clame l'Argenté qui reconnait la voix de ce jeune Zora rencontré au détour d'un voyage puis revu dans les rues de la Citadelle.

Comment sait-il que cet endroit n'est pas réel ? Parce qu'il est sur terre pardi ! Et un Geai Des Mers sur terre... bah c'est que dans les rêves que l'on voit ça. Alors oui, parfois se promène-t'il sur les quais des ports mais jamais Helios ne s'aventure si profondément sur le Continent car il sait reconnaître Lanelle quand il la voit. Du moins ce qu'il en reste. Mais alors pourquoi rêver d'un tel apocalypse. D'une nouvelle lune de sang ? Est-ce que c'est la dernière discussion avec Melody et les troubles à venir qui ont retourné son subconscient à ce point ? Helios préfère le prendre comme ça. Là où les choses semblent tout de même bien différentes d'un rêve – voir d'un cauchemar au sens onirique du terme – c'est cette constante impression d'oppression sur sa poitrine. Son cœur qui se serre d'une peur qu'il ne souvient pas avoir déjà ressenti et qui est largement irrationnelle. Là où le pirate est clairvoyant c'est dans cette présence omniprésente, malveillant et sombre qui plane au dessus de sa tête. Et pourquoi une lune de sang ? Le Gerudo saisit tout cela comme l'annonce d'une nouvelle tragédie à venir. Son amie Piaf et lui-même ont bien fait d'en parler tiens !

Quand il tourne la tête, ce ne sont que des ruines qui s'étalent à perte de vue. Des bâtiments tantôt Zoriens, tantôt Hyliens qui semblent s'être effondrés voilà des siècles déjà. Quand le Lord-Capitaine lève le nez au ciel, c'est pour voir de lourds nuages noirs évoluer en longue file sinistre dans une mer de sang, terrifiante et dangereuse. Un tour sur lui-même et il peut aussi reconnaître le Sunspear. Mais que fait t'il là ? Son navire si cher à ses yeux est échoué là. Epave bien éloignée du large, échouée comme la carcasse d'un mollusque vide. Alors le Pirate s'y précipitait dans l'espoir d'y voir de la vie, d'entendre une voix, de comprendre ce qu'il se passe à la fin. Pas sûr que notre ami ait un jour une réponse. Et dans les plaines qui l'entoure, il y a d'autres rêveurs, coincés eux aussi dans cette réalité qu'ils appréhendent chacun à leur manière.

— Qu'est-ce donc que cette diablerie ?

Peste t'il dans ses dents tandis qu'il s'approchait de son navire ou ce qui y ressemble, planté comme une souche dans une montagne de sables et de roches sombres. Calcinés. Couvertes de mousse rougeâtre et puante qui le fait grimacer.

— Ohé ? Y'a quelqu'un ?

Pour la discrétion lui aussi repassera.
Il garde néanmoins la main sur sa rapière.

Après des journées épuisantes, le conseiller s'était octroyé enfin un peu de repos. Pas de veillé tard cette fois-ci ni de drap froid. Aerys avait en effet décidé de passer la nuit avec son épouse. A vrai dire, depuis qu'il avait appris et digérer la nouvelle sur sa grossesse, il était plus présent auprès de Meira. Il ne voulait pas qu'il arrive quelque chose au bébé ou que sa chère femme se fasse enlever pour rejoindre la terre des Yigas. C'était pour ainsi dire sa crainte la plus forte depuis pas mal de jours.
Après avoir diné, le couple était donc parti se coucher et - étonnamment - rapidement le sommeil l'avait vite attrapé dans ses bras. Un bon signe, avait-il pensé avant de soudainement sentir quelque chose d'étrange et d'ouvrir les yeux. Première constatation : il n'était plus dans son lit. Deuxième constat : le paysage était affreux et cette lune de sang ne pouvait que lui être familière. Il fallait être logique, il n'avait pas été téléporté ici - il ne savait même pas si ce pouvoir existait. Le conseiller avait un esprit d'analyse qui lui permettait de garder les pieds sur terre et de ne pas paniquer. Il ignorait bien évidemment ce qu'il se passait mais le fait que cela soit un rêve ou un avertissement même était probable. Pour être en couple avec une Yiga il avait entendu bien des choses au sujet de l'Avatar du Néant.
Aerys était venu une ou deux fois à Lanelle mais il avait rapidement reconnu le mélange de style des hyliens et des Zoras sur la structure des bâtiments détruits qui l'entouraient. Bien que cela ne fût pas réel, le conseiller avait du mal à respirer à cause de l'air oppressant. Sans compter qu'il était fort probable que la personne responsable de ce maléfice pouvait très bien s'amuser à faire apparaître des ennemis. L'hylien avait donc sorti son poignard par précaution car même si il avait appris à s'en servir il n'était pas un pro de la lame. Peut-être est-ce qu'il y avait d'autres personnes coincées dans ce songe lugubre ? Le conseiller s'était donc mis en route - s'arrêtant au moindre bruit suspect - son cœur allait finir par faire une attaque. Il lui semblait apercevoir à quelques mètres le dessin d'un bateau mais que faisait donc un navire échoué dans la terre ? Ca n'avait aucun sens. Cet objet incongru pouvait aussi être une sorte phare et Aerys avait donc continué son chemin jusqu'à entendre une voix. Il ne comprenait pas ce qu'elle disait car il était encore trop loin. Un piégé comme lui ? Ou avait-il fini par perdre la tête ? Vu qu'il avait déjà une migraine actuellement c'était fort possible.

Ses pas le rapprochent de plus en plus du navire avant de voir un homme avec son arme à la main. Son apparence ne lui était pas familière, il ignorait même si cette personne était réelle ou le fruit de son imagination. Aerys avait fini par héler l'inconnu avant de le rejoindre.

- J'ignore si vous êtes réel ou non mais un visage humain fait toujours plaisir à voir.

Au point où il en était s’il était en train de parler tout seul ce n'était pas si grave.

Les nuits de Mysa sont parfois quelque peu troublées par des rêves ou bien des réveils nocturnes soudains mais jamais elle n'a ressenti ce qu'elle ressent là. C'est au-delà de ce qu'elle a pu vivre jusqu'à présent ! Elle s'agite, tente de lutter mais cette oppression malveillante et soudaine la prend par surprise. Forcée à ouvrir les yeux, Mysa est profondément choquée de voir le terrible spectacle qui se dresse devant elle : Lanelle, la région qu'elle reconnaît à peu près est... complètement dévastée. Pourquoi ? Comment ? La jeune Zora se pose mille questions et cherche immédiatement des indices ou bien des visages qui lui paraitraient familiers. Peut-être cette possible famille qui prétend être la sienne ? Famille qu'elle ne reconnaît pas... Elle entend des voix, les cherche mais ne les trouve pas malgré qu'elle tente de tendre l'oreille. Et cette perte de mémoire ne l'aide en rien... car non seulement elle se trouve complètement perdue dans un environnement qu'elle reconnaît à peine mais en plus de cela, ses souvenirs ne sont toujours pas revenus malgré les lunes qui se sont écoulées depuis. Vagabondant hasardeusement sur le sol humide et rougi par l'ambiance plus que terrifiante de la scène, pour la première fois depuis longtemps Mysa ressent de la peur. Oui, de la peur ! Celle qui la saisit au point qu'elle en tremble de tout son corps. Elle n'arrive pas à comprendre ce qu'il s'est passé, cette oppression sur son torse et cette vision horrifique... Aventurière qu'elle est, Mysa ne peut pas supporter cette vue et elle commence à marcher plus rapidement, avançant tout de même prudemment armée de sa lance qu'elle retrouve étonnamment attachée dans son dos.

Parcourant ce qui semble être une petite plaine dont les rivières sont teintées d'une couleur carmine, Mysa continue sa route et commence à y voir au loin un petit abri dans une montagne. Elle ne reconnaît pas bien les environs et pour le moment, la Zora cherche seulement à s'abriter et se sécuriser dans un lieu à peu près protecteur... le temps de reprendre ses esprits. Apeurée par cette lune de sang, un frisson la parcourt de toute part à chaque pas qu'elle fait, comme si elle avait une impression de déjà-vu. Pourtant, elle continue, elle ne se relâche pas et poursuit son chemin jusqu'à parvenir à cette petite grotte qui ne semble pas à priori dangereuse mais il y fait si sombre qu'elle n'y voit qu'à peine. Si seulement elle pouvait faire du feu, une torche, n'importe quoi qui puisse l'aider à avancer ! Pénétrant dans la grotte doucement, Mysa se présente à l'entrée de celle-ci.

« Je... Il y a quelqu'un ? Je suis... venue seulement me réfugier... » dit-elle de sa petite voix, espérant que l'on puisse l'entendre.

Voir un visage lui ferait le plus grand bien.  

Résumé : Mysa arrive, est apeurée et se sent complètement perdue dans cet environnement. Elle marche un peu hasardeusement équipée de sa lance jusqu'à trouver la grotte où @Aphera Arlaeron s'est dirigée avant. Elle se présente à l'entrée.
Tenue : (www)

Ejo ne savait pas du tout où il se trouvait. Dans son souvenir Lanelle était loin d'être ainsi : aussi détruit. Bien que des bâtiments ne semblent pas avoir subis une attaque ou autre raison de ce désastre qui lui serrait le coeur, il n'y avait personnes. C'était encore plus effrayant de ne pas croiser une seule âme. A se demander si il n'était pas tombé malade et était en train de délirer. Ejo avait donc fini par cesser d'appeler son grand-père, se disant que cela ne servait sans doute à rien. Le Zora devait trouver un moyen de sortir de cet endroit, de cette lune de sang étrange et surtout oppressante.

Une voix familière était alors parvenu jusqu'à lui. Soit il avait halluciné soit il y avait réellement Jacerys dans les parages. Ejo préférais nettement la deuxième option pour se sentir moins seul et la présence d'un ami était toujours réconfortante. Le jeune musicien se souvenait encore de leur rencontre quelque peu mouvementé et des croisements dans la citadelle par la suite.

- Jacerys ?? Je suis là !

Ejo avait agité le bras en l'air, par réflexe comme si il se trouvait dans une foule pour faire signe à un compagnon mais...il était loin d'être perdu au milieu d'un champ de personne. C'était plutôt désertique avec comme seul bruit ses pas. Ce qui était assez angoissant dans un endroit inconnu. Ejo avait longtemps voyagé seul mais pas dans un lieu qui avait l'air hostile. C'était plutôt la verdure qui avait entouré le jeune Zora.

- Attendez je vais vous guider !

Une idée était passée dans l'esprit d'Ejo. Si son ami ne le voyait peut-être pourrait-il suivre sa musique. Le Zora devait tout de même se mettre à l'abri au cas où des monstres feraient leur apparition. Il regarda autour de lui avant de trouver une habitation qui ne semblait pas trop en mauvais état. En grimpant sur ce qu'il restait du toit, il se souvenait des escapades avec Mysa quand ils étaient plus jeunes. Une fois là-haut, Ejo avait pris son ocarina et s'était mis à jouer une lente mélodie, aussi grave que l'état de Lanelle devant ses yeux. Puis si son acte pouvait attirer d'autres personnes tombées ici, ce n'était pas plus mal. Dans des situations inconnues et potentiellement dangereuses il fallait se serrer les coudes - c'était ce que lui avait appris son défunt père.

Tous ses repères sensorielles ou encore temporels sont à l'ouest à cet instant. Le Garde Blanc serre le manche de son épée dans le creux de sa paume, à en faire crisser l'acier de son gantelet. Crispé ? C'est peu de le dire. Aux aguets ? Plus encore. Ce qui se déroulait sous ses yeux est loin d'être inconnu pour Jacerys comme pour le reste d'Hyrule d'ailleurs. Et pour l'homme pieux qu'il est, tout cela n'augure rien de bon. Que ce soit réel ou non. C'est alors que l'Argenté entendit une voix connue sans pour autant percevoir la silhouette qui va avec. Ejo ! Un vrai miracle ou un mirage de son esprit torturé par la terrible menace qui pèse au dessus de sa tête ? Et Zelda ? Où est sa reine ? Son aimée ? Il prie la déesse pour qu'elle soit dispensée d'une telle épreuve. Que son esprit cauchemardesque ne l'attire pas dans un tel traquenard.

Le jeune Zora lui répondait et ce fut un soulagement pour l'Argenté qui ne distinguait pas encore la présence de son propre frère, d'un pirate, de son écuyer ou encore de la Yiga et autres présences plus ou moins prestigieuses. Il préfère se concentrer pour l'heure ce qu'il entend distinctement. En garde, le pavois protégeant son corps, le regard presque halluciné qui scrute les moindres environs, il attend jusqu'à ce que la douce musique d'un ocarina vienne jusqu'à lui. Au dessus de sa tête, la Lune Rouge est immense, terrible. Affreuse. Les bottes du Garde Blanc font voler la poussière rouge d'une Lanelle en ruine. Il se laisse guider par les notes de l'ocarina comme un véritable fil d'Ariane.

De très longues minutes plus tard, Jacerys débouchait alors sur les hauteurs d'un bâtiment effondré et enfin, il put voir de ses yeux le jeune Zora. Pourtant, il n'en perd pas sa garde pour autant.

— Est-ce bien toi mon ami ?...

Demande t'il, hésitant.

— ...Où est-ce une vision de mon esprit tourmenté ? Ejo dis-moi ce que nous avons combattu près du relais la première fois que nous nous sommes rencontrés.

Si c'est une créature, elle ne saurait répondre. C'est le seul moyen que l'Argenté a trouvé pour s'assurer d'être en compagnie d'un allié.

Son esprit lui joue des tours c'est un fait. Il n'y a que cette explication de logique et possible. Auquel cas, il ne se trouverait pas si loin dans le continent et son fabuleux navire ne ressemblerait pas à une veille carcasse vermoulue perdue dans la poussière d'un pays en ruine. Et cette lune rouge au dessus de sa tête. Même si Helios a passé une bonne partie de sa vie loin du Continent et de ses histoires, lui comme les îles n'ont pas été épargné par la première Lune De Sang. Témoin comme des milliers de personnes en ce bas monde, de l'apparition de créatures terribles et hostiles qui désormais pullulent partout où la vie se trouve, sans distinction de races ou de classes. Il y a au moins cet avantage diront les plus cyniques. Voilà à quoi le pirate peut s'en tenir tandis que son équipage a disparu. Et tout le reste.

La main sur le bois de la coque, le Gerudo se demande bien ce qu'il doit faire maintenant. Est-ce que Jabu avait une réponse à lui donner ? Devait t'il la trouver ? Mais comment ? Et puis cette présence terrible lui pèse encore sur la poitrine. C'est alors qu'une voix le fait sursauter. La rapière est dégainée en un éclair, lui qui déteste tant s'en servir est poussé par un instinct de survie qu'il ne sait dire si c'est la réalité ou la fiction. Devant lui, un Hylien. Silhouette frêle, cheveux d'argent, oreilles pointues. On ne peut s'y tromper. Et puis l'inconnu se pose la même question que lui, ce qui étonne Hélios dont la pointe de son arme finit par s'abaisser vers le sol.

— Jusqu'à preuve du contraire, je pense que je suis réel. C'est plutôt ce qui m'entoure qui ne l'est pas. Ou alors un peu trop. Il ne me semble pas vous connaître, donc je peux en conclure que ce rêve n'est pas plus normal que tout le reste. Qui êtes-vous ?

Demande le Gerudo non sans une pointe de méfiance bien évidemment.
Tous les deux en viennent à se présenter avant l'arriver d'un nouveau joyeux luron.

— Nous sommes définitivement réels mais totalement inconnus l'un des autres. Y'en a t'il encore beaucoup comme ça ?

Même dans une telle situation, le pirate ne peut s'empêcher de se montrer sarcastique.
Et avec toujours la même question. Le gamin, Hylien aussi à voir son apparence fait une brillante proposition. Son regard se tourne vers le Sunspear ou ce qu'il en reste.

— Je ne sais pas ce que l'on attend de nous. Mais nous savons tous ce que c'est que ça...

Il désigne le ciel sanglant du doigt.

— Nous devrions nous mettre à l'abri et surtout, être prudent. Peut-être rencontrerons-nous d'autres âmes en peine comme nous sur le chemin.

Ejo espérait que le soldat ne se trouvait pas très loin ou que ce lieu étrange ne lui vole sa mélodie. Il n'avait jamais rien vu de telle au cours de son voyage, cet air oppressant et l'eau sali lui remémorait un souvenir pas vraiment joyeux. Ce fameux jour où Lanelle avait attaqué par des monstres et avait emporté son père. Bien que la lune ne fût pas rouge, du sang avait été versé. Ne pouvait-il donc pas y avoir un monde où tout le monde pouvait vivre en paix ? Pourquoi vouloir devenir le maître du monde ? Ejo ne comprenait pas tout cela, C'était surement parce qu'il était encore trop jeune et naïf. Cependant il espérait qu'un jour Jabu lui apporte une réponse à ses multiples questions. En attendant, il n'en avait aucune et il se retrouvait piégé quelque part, mais pas seul. Afin d'attirer son ami, le musicien avait sorti son ocarina pour que la musique guide ses pas. Il avait foi dans les capacités de Jacerys pour suivre un son. Perché sur le toit du bâtiment qui tombait en ruine, Ejo avait cessé de jouer lorsqu'une chevelure argenté familière avait fait son apparition. Ce dernier restait tout de même méfiant, mais pas le Zora. Quel genre de monstre poserait une question de reconnaissance ?

- C'est bien moi ! Nous avons combattu ensemble des vilains loups ~ Du moins c'est surtout vous qui avez fait tout

S'exclama t-il avant de ranger son instrument et de descendre du toit pour rejoindre le soldat. Il était vraiment content d'avoir trouvé quelqu'un et encore plus un ami. Il était cela dit bizarre de se trouver dans un même songe - si cela en était un.

- Je suis heureux de vous voir, je commençais à être angoissé. Avez-vous aperçu d'autres personnes ? Ma musique aura peut-être attiré des amis comme des ennemis

A cette dernière idée, Ejo avait resserré sa main sur le pommeau de son épée. Certes il manquait d’entraînement encore mais il savait tout de même se servir de son arme si un faible monstre faisait son apparition. En revanche il y avait des créatures plus terrifiantes comme le lynel.

Aerys ne connaissait pas cet homme qu'il avait en face de lui, ce qui ne faisait que le rendre encore plus méfiant. Réel ou non d'ailleurs, l'inconnu était toujours un peu source de paranoïa chez le conseiller. Mais dans un tel endroit, il fallait savoir se montrer plus sage et baisser un peu la garde. Il allait tout de même garder un œil sur cet étranger au cas où il tenterait de nuire à sa personne dans son dos. Cela dit son interlocuteur marquait un point, cet endroit était bien trop réel et annonciateur surtout de quelque chose de sombre. Aerys n'avait pas vraiment envie d'y penser sur la signification de tout cela. La priorité était de surtout trouver une sortie mais comme il ignorait si cet endroit était infesté de monstres ou non, un compagnon de route était toujours le bienvenu pour servir de bouclier.

- Je suis Aerys Thorvald, le reste n'est pas vraiment important présentement.

Il n'allait pas se risquer à se présenter en entier. Et si cet homme était un ennemi d'Hyrule ? Il aurait bien l'air idiot de clamer qu'il était le conseiller de la reine Zelda pour finir décapiter. Son regard avait d'ailleurs glissé vers l'arme du dénommé Hélios. Qui ne savait donc pas qui l'hylien était. Soit il était un ermite soit un habitant des îles. Il n'y avait que ces deux explications que le conseiller voyait.
Alors qu'ils s'étaient tous les deux présentés, une ombre familière avait fait son apparition. Voici une personne qu’Aerys connaissait cette fois-ci. C'était vraiment de plus en plus étrange.

- J'imagine que quelqu'un ou quelque chose s'amuse à nous tourmenter. Sinon pourquoi est-ce que je rencontrerai une personne que je ne connais pas du tout et un écuyer près d'un bateau en piteux état.

Avait répondu l'hylien. Hélios n'avait pas besoin en effet d'expliquer cette lune de sang, ce qui ne faisait qu'accentuer l'idée que cet endroit puait la mort et inspirait absolument pas confiance. Eardan avait suggéré de trouver une cachette. C'était toujours mieux que de rester planté là, et surement plus sûr pour réfléchir à tout cela.

- C'est probable. J'espère que cela ne sera que des âmes en peines.

Maintenant le conseiller avait deux boucliers. Il ne connaissait pas les compétences du plus vieux mais il savait en revanche que son frère entrainait le plus jeune.

- Mettons-nous en route alors. Peut-être trouverons-nous une construction qui ressemble encore à quelque chose ou une grotte.

Joignant le geste à la parole, le conseiller avait commencé à faire quelques pas.

La Suzeraine tenait dans sa main, la seule et unique arme qui pourrait lui sauver la vie. Ou presque. Elle n’est pas une guerrière, on ne lui a jamais apprit le maniement des armes et si Soluth lui a juste montré les rudiments du combat à l’arme blanche, Aphéra n’est même pas sûre de savoir réellement mettre en application ses enseignements. Jusque là habillée d’une robe de tradition Zora digne de son rang d’un noir de corbeau, voilà que sans comprendre quoi que ce soit, sa tenue s’est fait plus fonctionnelle pour marcher et rejoindre la grotte aperçue un peu plus loin.

Elle presse le pas, se questionne quant à cette lune de sang et se désole de voir Lanelle dans un tel état. Que dirait Joran, son défunt époux ? Soudain son coeur se serre aussitôt. Si ses pensées sentimentales se dirigent bien souvent vers Soluth, son coeur ne cesse de se souvenir de son premier amour. On ne peut l’oublier si facilement. Et si cette vision qui se déroulait sous ses yeux étaient le reflet de ses agissements, de ses choix, de ses décisions quant à sa politique ? Joran aurait honte, ou serait déçu, c’est sur. Et les larmes roulent sur les joues de la Zora qui s’enfonce un peu plus encore dans le doute, la peur et les tourments. Dans son dos ne cesse de la suivre, cette ombre qui plane sur tout cet étrange univers dont Aphéra ne sait comment se défaire.

Sur le chemin, la suzeraine aura entendu le son d’un ocarina mais aussi des voix. Persuadée que c’est une vision de son esprit tourmenté, elle ne s’arrête pas et continue sa route jusqu’à se retrouver à l’abri des ténèbres relatives de la caverne. Ses murs, ses décorations même détruites ou altérées lui sont familières. Cela lui fait penser à Subrosia où elle s’est rendu il y a peu pour demander l’aide de Jabu. Mais ici, la présence de l’Esprit Gardien n’est plu, elle peut le sentir. Et sa gorge se serre d’une terrible appréhension, autant que ses doigts autours des manches de son arme. Elle aimerait tant avoir Soluth à ses côtés, pilier indéfectible qui la soutient depuis si longtemps. Un garde-fou bienvenu et plus encore même si son coeur refuse de l’admettre.

A la place c’est une voix fluette qui se fait entendre dernière elle. Revêtue de nouveau d’une tenue habituelle pour la noble qu’elle est et dont elle ne fait grand cas, Aphéra se tourne vivement sur l’origine des mots. Plisse les yeux comme pour percer les ténèbres éparses. Quelques lumignons encore fixé aux parois de la caverne brillent d’une lueur faible empêchant la grotte de sombrer totalement dans la noirceur.

— Il y a quelqu’un…

Répond t’elle d’une voix tremblante et hésitante.

— Je suis armée et je n’hésiterai pas à défendre ma propre vie.

Elle reprend un peu d’assurance à ses mots pour tenter de se montrer non pas menaçante mais déterminée. L’ombre fine se découpe dans les ténèbres. Aphéra ne peut voir encore son visage.

Une profonde terreur emporte Arianne dans cette espèce d'abysse terrifiante. Une force étrange, comme un appel que l'on ne peut pas ignorer, force finalement la twili à ouvrir les yeux. Son regard améthyste balaie rapidement les alentours et le spectacle qui se déroule devant elle ne la rassure pas vraiment. Magicienne, spécialisée dans la magie des ombres, se retrouve bien incapable de comprendre ce qu'il se passe ! Et d'ailleurs, Arianne recherche immédiatement des visages, des voix, quelque chose qui puisse la rassurer... mais pour le moment, seul le néant et le vide l'entoure. Les lieux ne disent pas grand chose à la Metzlienne, elle ne sait même pas où elle se trouve... À Hyrule ? Ailleurs ? Mais pas à Metzli, du moins, elle ne reconnaît rien de son royaume natal. La teinte rougeâtre du ciel et l'ambiance apocalyptique du paysage qui s'est ouvert à elle ne sont pas sans lui rappeler la terrible et première Lune de Sang que le monde a connu. Oh, elle ne peut pas s'empêcher d'y penser puisqu'elle travaille sur le phénomène depuis bien des lunes. Comprendre, décrypter, analyser, étudier, anticiper... voilà sa mission. Si la politique et intrigues en tout genre relevant du pouvoir de la noblesse n'intéressent plus vraiment Arianne, sa passion pour la magie et la recherche, elle, ne s'est pas éteinte.

Reprenant finalement ses esprits, Arianne foule le sol de ses bottines, observant tout ce qui l'entoure à la recherche du moindre indice ou du moindre détail qui pourrait l'intéresser. La panique et la terreur redescendue un minimum, la magicienne a pu récupérer un certain apaisement pour garder les idées claires. Parée de sa magie et de son katana se trouvant à sa ceinture, Arianne marche en solitaire tout en restant à l'affût du moindre bruit ou voix venant d'une personne. Et c'est non loin de quelques ruines au bord d'un petit point d'eau qu'elle aperçoit deux silhouettes. Une lueur d'espoir s'empare de la magicienne venue de Metzli qui s'empresse de les atteindre en quelques minutes, trottinant un peu difficilement à cause de sa longue robe violine et noire. Une fois à la hauteur des deux jeunes femmes, une rouquine et une brune, Arianne reprend son souffle et soupire de soulagement. Au même moment que la dame visiblement dans l'attente d'un heureux événement à venir demande où elles se trouvent, la twili interrompt un peu la discussion.

« Mesdames ! Pardonnez-moi de vous interrompre mais... êtes-vous réelles ? Je ne sais plus vraiment où j'en suis ni où nous sommes. Enfin... »

L'esprit de la magicienne est confus, elle tente de reprendre à nouveau son souffle.

« Je vous avoue que je ne sais pas plus où nous nous trouvons. Mais je n'ai pas l'impression que nous nous trouvons au sein du royaume de Metzli. Enfin, je vous le dis sans que je ne puisse en avoir la certitude. Cependant, avez-vous également ressenti une étrange sensation lorsque vous vous êtes éveillées ici ? »

Ne pouvant s'empêcher déjà d'essayer de comprendre ce qu'il se passe, Arianne tente de comprendre si ce qu'elle a ressenti avant d'ouvrir les yeux, est également arrivé aux deux autres jeunes femmes face à elle.

Résumé : Après s'être remise de ses émotions, Arianne marche jusqu'à tomber sur @Aurore Vehvi et @Tenebrae Vanahlia qu'elle salue. Arianne cherche dors et déjà à comprendre ce qu'il se passe en les questionnant.
(Je me permets de m'incruster avec Arianne si ça ne dérange pas !)
Tenue : (www)