La journée avait été épuisante. Tu avais parcouru plusieurs kilomètres jusqu’à arriver au village Cocorrico dans la nuit. Autant dire que tu n’avais pas eu besoin que l’on te berce pour t’endormir, et aussitôt installée dans un lit de l'auberge du village, tu tombas dans le sommeil. Pourtant, une sensation étrange t’en sortit. Tes paupières étaient lourdes, ta bouche désagréablement sèche. Quelque chose t’oppressait, comme un poing que l’on pressait sur ta poitrine et t’empêchait de respirer convenablement. Une lueur t’aveuglait chaque fois que tu tentais d’ouvrir les yeux, mais tu luttais. Pour t’aider, tu te redressais, mais étrangement, ce n’était pas la douceur des draps que tu caressas de tes doigts, mais la fraîcheur de ce qui semblait être un tapis de poussière. Les yeux à moitié clos, tu découvris que tu n’étais plus à l’auberge, mais au beau milieu d’une ruine déserte. Par delà les montagnes, tu pouvais apercevoir la pointe du Domaine Zora et sur ta gauche, une immense étendue d’eau. Cela suffit à te faire faire un bond, et tu te retrouvas sur tes pieds en quelques secondes. Que faisais-tu là, si loin du Village Cocorrico ? Qui t’avait emmené ici ? Et pourquoi ? « Eh ? Y’a quelqu’un ? » Tu cherchais le moindre signe de vie autour de toi, mais aucune âme ne se déclara. Peu à peu, tu t’accomodais à la lumière que reflétait la lune, mais elle n’était pas comme d’habitude. Oh non, elle était très différente, rougoyante, et pourtant, tu l’avais déjà vu identique quelques semaines auparavant. Quand tu compris ce qu’il se passait, la terre se mit à trembler si fort que tu en perdis l’équilibre. De nouveau, tu étais allongée à même le sol, et la puissance du séisme fit s’élever un nuage de poussière autour de toi. Tu ne voyais plus rien, mis à part ce tourbillon de saleté qui t’agressait la rétine et brouillait ton champ visuel. La terre, elle, continuait à trembler, des pierres déboulaient de part et d’autre de toi, et tu protégeas ton crâne à l’aide de tes bras. Il ne te restait plus qu’à prier Hylia pour que cela cesse et surtout, que tu sois épargnée.

Résumé : Adenia se réveille dans la ruine au Nord de la carte. Elle découvre avec inquiétude qu'elle n'est plus au Village Cocorico, là où elle s'était endormie pour la nuit, quand le sol se met à trembler et lui fait perdre l'équilibre et la perception de ce qui se passe autour.

Ce n'est pas croyable ça ! A peine revenue à la citadelle d'Hyrule, qu'il fallait que j'en reparte pour me rendre au village de Cocorico. Je ne savais même pas pourquoi, mais je devais y aller. De toute façon, je ne cherchais pas à comprendre pour le moment. Une fois arrivé au village, la nuit commençait à tomber et je ne tarde pas à m'écrouler dans mon lit et m'endormir aussitôt. Je n'étais plus tout jeune et ce genre de voyage était assez éreintant au final. Toujours est-il que je dormais comme un bébé avant que je commence à sortir doucement du sommeil. J'entendais des cris et je sentais que le lit... bougeait ? Je me réveille soudainement et regarde autour de moi pour voir que quelque chose ne va pas. Je m'habille, prends mon épée et sors dehors, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qui venait de se passer. Le sol trembla une fois de plus et je comprenais alors que quelque chose de grave était en train de se passer. Décidant de ne pas rester là, je cours pour sortir du village et regarde alors autour de moi. Mais c'est quoi ce bordel encore ? Une énième secousse et je m'agenouille pour prier Valoo aussi intensément que je le peux. Je ne suis pas du genre à prier de cette manière, bien que je croie aux Esprits Gardiens, mais là, la situation s'y prêtait assez bien. Une fois que ce fut fait, je reprends ma route, bien décider à savoir ce qui se tramait dans le coin parce que mon instinct me disait que tout cela n'était pas très net et j'avais besoin de réponse. En plus, je savais que Pavetta était dans le coin. S'il devait lui arriver quelque chose, j'étais à peu près certain que ça me retomberait dessus... Et alors que je m'éloigne du village, j'entends une voix, qui m'était familière et je fus assez surpris de l'entendre justement. Je me précipite et je trouve Adenia, allongée sur le sol, visiblement en train de prier comme elle le pouvait et je m'approche d'elle. " Par Valoo ! Adenia ! Tu va bien ? " Elle n'avait pas l'air d'être blessée, juste perdue, comme je l'étais. Je regarde autour de nous et je me dis qu'il fallait qu'on essaye de rejoindre un autre endroit, il y avait des gens qui devaient bien savoir ce qui se passait non ? " Tu peux te lever ? Il ne faut pas qu'on reste là. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je n'aime pas ça. Viens, on va essayer de trouver d'autres personnes." C'était mieux que de rester là. Et je devais trouver la blonde. Vraiment. Même si je ne comprenais pas pourquoi je me faisais du souci pour elle, après tout, elle m'avait démontré qu'elle était capable de se débrouiller toute seule.

Résumé : Aden arrive au village de Cocorico complètement épuisé et ne tarde pas à s'endormir profondément. A son réveil, suite au tremblement de terre, c'est un peu le bordel et en cherchant des réponses, il tombe sur Adenia par hasard.

Tu ne savais pas combien de temps le sol trembla. Cela semblait paraître une éternité, quand enfin tout cessa, laissant la place à un calme de mort. Cependant, tu restas allongée là encore quelques instants. Un court instant, où tu crues enfin entendre une voix. Elle t’était familière, à tel point que tu te mis à genoux, certes difficilement, pour finalement le voir arriver. Aden. Et quelle ne fut pas la surprise qui marqua ton visage. Tu ne comprenais pas ce qui se passait, et encore moins ce qu’il faisait là, lui aussi. « Bon sang Aden ! C’est toi qui m’a ramené ici ? C’est quoi ce bordel ? » Tu le fusillas du regard. Tu ne savais pas si tu devais être heureuse de le voir là, ou s’il était responsable de ta mystérieuse téléportation à plusieurs kilomètres du Village Cocorico. Tu n’étais pas arrivée là toute seule, et il y avait bien une explication. Cependant, ce n’était pas le moment de la chercher, et tu t’accrochas au bras d’Aden pour t’aider à te remettre sur tes deux pieds. « Bref ! Tu me devras des explications plus tard mon vieux ! J’suis d’accord avec toi, faut qu’on se casse d’ici ! » Tu te relevas tant bien que mal. En chutant, ta tête avait frappé une pierre et tu ressentais une douleur lancinante dans ton crâne. Par réflexe, tu passas ta main dans tes cheveux et un liquide rouge marqua le bout de tes doigts. « Putain manquait plus que ça ! » Heureusement, la coupure avait l’air superficielle, et tu n’y prêtas pas plus attention. Il fallait que vous sortiez de ce pétrin. Savoir pourquoi tu t’étais réveillée au beau milieu de ces ruines, et pourquoi le sol s’était mis à trembler aussi fort attendrait encore un peu. Tu ne voulais pas connaître la même nuit effroyable que lors de la lune de sang précédente. Il fallait que vous vous mettiez à l'abri, et rapidement. Tu te mis alors en marche, entraînant Aden avec toi, bien que ta tête tournait, et t’étourdissait. Tu n’avais pas la moindre idée d’où tu devais aller, et ton regard balaya l’horizon. Tu ne l’avais pas imaginé. Le ciel était bel et bien teinté de cette couleur sanguine, mais ce n’était pas pour autant cela qui attira ton regard. « Aden … Tu vois ce que je vois là bas … ? » Etait-ce ton imagination qui te jouait des tours, ou était-ce bel et bien un immense mur de feu que tu pointais du doigts, ravageant tout sur son passage ?

Résumé : Adenia se relève difficilement et remarque qu'elle est légèrement blessée à la tête (cf dès du destin) mais cela ne l'empêche pas d'embarquer Aden avec elle pour sortir de la ruine et s'enfuir. Mais ça, c'était avant de finalement capter le mur du feu qui approche !

Alors que je venais de finir de protéger la blessure d'Hélios, voilà que la terre se mettait à trembler. Je me tenais à la structure de l'épave pour ne pas tomber. Je n'avais pas assez de force musculaire pour m'appuyer sur moi-même afin de rester sur mes jambes. Je maudissais intérieurement ce corps faible, qui me faisait paraître comme tel. J'ignorais dans quel endroit j'étais tombé mais j'avais hâte de le quitter. Après des monstres, un séisme. C'était peut-être une image de la fin du monde ? Mais pourquoi Lanelle ? Mon intuition ne me soufflait guère de bonnes choses à ce sujet...J'espérais fort me tromper.
C'était avec un soulagement, que je saluais la fin de la secousse et croisait le regard de la jeune femme. Un visage familier, lorsque j'y prêtais enfin plus attention. Je ne savais pas encore où je l'avais déjà croisé mais ce n'était pas le moment d'enquêter. Je connaissais pas mal de mondes, et en tant que conseiller appris à retenir les noms et les visages de gens importants mais...là c'était vraiment le trou noir. Ce qui voulait dire que ce n'était pas une jeune femme de la haute société. Ce n'était que lorsque Eardan parla de la mer que je sortais de mes réflexions. L'océan était en effet plus loin. Je n'étais pas un marin mais cela signifiait que cela allait mal se passer pour nous si on ne bougeait pas d'ici. A moins d'être un Zora et je n'en étais pas un. Je tenais aussi à ma vie, quand bien même elle était compliquée.

- Par Hylia ! Allons-y ! Dirigeons nous vers ces montagnes !

Indiquais-je en pointant l'horizon. Au cas où il serait prévu un tsunami tout autour, il valait mieux assurer en se protégeant à l'aide de ces monts. En espérant ne pas croiser de monstres en chemin. Notre petit groupe se mettait donc à courir mais mon endurance était assez limitée et je finissais rapidement par me retrouver à l'arrière. Au bout de quelques foulés de plus, je finissais même par m'arrêter car je n'en pouvais plus.

Je me renfrognais aux paroles du Conseiller qui met en doute mes capacités à supporter la douleur. Quoique, il a p’têt raison ? Allez savoir où a bien pu traîner cette lance. Je n’en fais pas grand cas de tout ça, mes pensées sont plutôt ailleurs, dirigées vers une certaine Sombre-Marée qui j’en suis sûr, n’est pas très loin. Je le sens. Mes doigts serrent instinctivement le morceau de tissu que j’ai pu arracher au Lezalfos. Bref regard quant à mes compagnons d’infortune, nous semblons tous éprouvés à notre manière, autant la magicienne de glace que le jeune écuyer. Et que dire de mon soigneur. D’ailleurs pendant que ce dernier fait son office, mon attention d’abord vagues et absorbées par d’étranges lueurs lointaines qui brillent d’un feu intense avant de presque disparaître. Je cligne des yeux, me demandant si cet endroit ne me rendait pas fou car voilà qu’elles ne sont plus là... Etrange.

Pas le temps de remercier Aerys, ni même de parler à mes trois compères de ce que je venais de voir qu’un tremblement de terre nous secoue tous. Campé sur mes appuis, ma main se porte instinctivement vers Arthemis afin que la dame ne se retrouve pas les fesses par terre. Quel homme galant je suis. Puis c’est Eardan et le Conseiller qui attire mon intérêt vers la mer toute proche... ma vieille amie. Enfin, au vu de ce que je vois là, nous n’allons plus être amis longtemps je le crains.

— Raz-de-marée..., dis-je perplexe voir même sur le coup, choqué. Un raz-de-marée va nous submerger...

Nous avons tous la même idée à voir : celle de fuir et vers l’intérieur des terres. Le plus loin possible du bord. Nous courons à perdre haleine pour sauver notre peau mais voilà que le Conseiller se retrouve largué.

— Et toi ! Je sais plus ton nom ! dis-je à Eardan, aide la dame et continuez !

Quant à moi, je reviens sur mes pas auprès de Aerys.

— Si vous racontez ce qu’il va se passer à qui que ce soit, je vous jure que je vous le ferai payer.

Et sans lui demander son avis, je le fais grimper sur mon dos et allez hue cocotte !  
Nom de Jabu, ce qu’il ne faut pas faire pour sauver sa plure. Ça m’apprendra à jouer les bons samaritains. Quant à mes craintes, maintenant elles se dirigent vers Kahlan. Je prie l’Esprit-Gardien pour qu’elle soit sauve.  

Je ne comprenais rien de ce qui se passait. Je dormais tranquillement et là, c'était un cauchemar, ce n'était pas possible autrement. Enfin je savais que je ne rêvais pas, donc c'était clairement le bordel. Bien que la terre ait cessé de trembler, je n'étais pas rassuré pour autant. Adenia sembla surprise de me voir, au moins autant que moi de la trouver là, allongée sur le sol. Et quand elle me demanda si c'était moi qui l'avais amené là, j'eus un froncement de sourcil et lui lançai un regard qui indiquait clairement que je ne savais pas de quoi elle parlait. Mais pas le temps d'épiloguer, il ne fallait pas qu'on reste là. Ces ruines ne me disaient rien, rien qui vaillent en tout cas. Je ne me sentais clairement pas en sécurité et je n'aimais pas cette sensation. Je la regarde se lever et je l'entends s'exclamer et je m'approche pour voir qu'elle saigne. Génial, on était au milieu de... De nulle part et elle était blessée. " Super... Bien trouvons quelqu'un qui pourra te soigner. Enfin si on trouve quelqu'un." Je n'avais aucune compétence en soins. Enfin les blessures superficielles, mais je préférais ne pas tenter quoi que ce soit tout de suite. Mais il fallait qu'on trouve un abri, quelque chose et nous nous mettions donc en marche en silence. Je réfléchissais, je cherchais une explication logique à ce qui nous arrivait, mais rien qui ne tienne vraiment la route. J'avais de mauvais souvenirs de la dernière Lune de Sang et je n'avais franchement pas envie de recommencer. Je sors de mes pensées quand j'entends la voix de mon amie. Je lève les yeux vers le ciel dans un premier temps, il avait une belle teinte, mais quelque chose dans sa voix m'alarmait et je regarde dans sa direction et j'eus un air surpris. Mais qu'est-ce qui se passait par Valoo ? " Qu'est-ce que c'est... ?" Je n'avais jamais rien vu de tel et pourtant j'avais voyagé... Je regarde autour de nous, cherchant quelque chose qui pourrait nous indiquer dans quelle direction aller, mais d'instinct, je savais qu'on devait s'éloigner le plus possible. " Ne restons pas là, je ne sais pas ce que c'est, mais ça ne me dit franchement rien de bon. Tu peux continuer à avancer ?" Parce qu'elle saignait quand même. Mais il fallait qu'on continue et si je devais la porter je le ferais, il n'était pas question que je la laisse derrière moi. Pas après lui avoir sauvé la mise, pas après toutes ces années. " Allons par-là, on finira bien par trouver quelqu'un et il faut qu'on s'éloigne de ce truc." Je lui montre une direction par la main et l'entraîne à ma suite, autant ne pas perdre de temps.

Résumé : In s'inquiète de la situation de son amie, mais n'a pas non plus le temps d'y faire quoi que ce soit. Quand il voit la même chose qu'Adenia, il se dit que c'est vraiment la merde et qu'ils doivent a tout prix avancer pour comprendre ce qui s'passe.

Dans le fond, Mysa n'a rien demandé. Elle n'a pas demandé à perdre ses souvenirs, à disparaître... Puis réapparaître. Avec le temps, même si peut-être qu'elle n'en connaît pas toute l'étendue des conséquences, elle sait que sa seule personne a pu en avoir dans une certaine mesure... Alors, imaginer sa mère se sacrifier pour elle, une nouvelle fois... Non, Mysa ne peut pas l'accepter. Sacrifier un souvenir pour lui permettre de se souvenir est quelque chose qu'elle ne peut pas concevoir. Pas Aphera. La jeune Zora s'est bien rendue compte que sa mère n'a pas vécu des lunes faciles depuis la première Lune de Sang. C'est donc presque suppliante que Mysa tente de dissuader sa mère de ne pas accepter le marché, elle ne veut plus que quiconque souffre à cause d'elle. Mysa n'est qu'un fardeau, quelque chose que l'on doit protéger et préserver à tout prix... Mais pourquoi ? Pourquoi à tout prix ? Elle ne se souvient plus, mais elle peut reprendre sa vie du début, de zéro ? Comme elle l'a toujours fait ? Le regard clair de l'héritière se plonge dans celui de sa mère qui caresse sa joue tout en s'abaissant à sa hauteur. Mysa sent ses mains commencer à légèrement trembler, impressionnée par ce marché qui est tellement insensé à ses yeux. La petite blonde porte une main affectueuse sur celle de sa main qui caresse sa joue.

« Peut-être que c'est notre seule chance, mais Mère... N'allez pas vous sacrifier encore pour moi. Je vous aime tant, depuis que je vous ai retrouvée, ma vie à repris enfin un sens. Même si celui-ci est flou. Je ne peux pas concevoir que vous vous sacrifiez encore. »

Dans les yeux de la jeune Zora, on y voit tant de sincérité et d'inquiétudes. Elle retient de hurler, de crier, de partir. Tout se mélange dans son esprit...

« J'ai déjà perdu la mémoire, contrairement à vous qui avez tant de souvenirs. Ne plus me rappeler d'une partie ne me changera pas tant que ça. Imaginez, que vous oubliez... Père ? Ou même Rydan ? De façon définitive ? »

Pose-t-elle comme question alors que son regard se dirige très brièvement vers Joran qui attend aux côtés de Tesha que les deux prennent une décision. Mais une chose est sûre, Mysa ne laissera pas sa mère se sacrifier. Si mère et fille n'ont pas toujours su s'entendre à la perfection, l'amour lui, est toujours intact.

Résumé : Mysa continue d'essayer de dissuader sa mère, Aphera, d'accepter le marché. Elle propose que ce soit elle-même qui sacrifie l'un de ses réels souvenirs avant d'évoquer la possibilité pour Aphera d'oublier Joran ou bien Rydan.
Tenue : (www)

Le brouillard bien épais n'empêche tout de même pas les trois demoiselles de venir à bout du moblin. Un beau travail d'équipe pour trois inconnues sorties de nulle part. Cependant Arianne est tout autant surprise que les deux autres jeunes femmes par le tremblement de terre qui survient rapidement. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe et tente de rester debout et de ne pas trébucher. À tout instant, la terre craque sous ses pieds et c'est bien là, sa peur profonde. Fort heureusement, rien d'autre ne se passe et la secousse prend fin après quelques secondes. Secondes qui ont bien évidemment paru des minutes entières. La levée très légère du brouillard se fait voir, permettant à Arianne de se détendre un peu alors qu'elle se dirige vers le corps sans vie du moblin. Il n'y a peut-être pas de vérité dans ce lieu étrange, mais la magicienne ayant toujours en tête de trouver des indices, elle commence à le fouiller, à l'examiner de plus près pendant que les deux autres jeunes femmes semblent être troublée par une voix venue d'ailleurs. Sur le moment, Arianne se stoppe, ayant juré avoir eu l'impression d'entendre l'un des hommes ayant marqué sa vie. Mais elle secoue la tête, oubliant ça rapidement pendant que ses pensées se dirigent vers un autre... Ce Piaf... Encore une fois, elle secoue la tête. L'espèce de décharge électrique qu'elle ressent la tire de ses pensées soudainement. C'est faible, mais suffisamment fort pour qu'elle la ressente. Ses connaissances en magie devraient peut-être l'aider à y voir plus clair... la réaction ne s'est pas faite attendre. Il va falloir qu'elle fasse quelques recherches.

« Vous avez... ? »

Commence-t-elle par dire alors qu'elle relève la tête vers ses deux coéquipières qui semblent avoir bien plus de liens qu'on peut le penser. Arianne, peu concernée, les observe de loin pendant qu'elle se redresse à côté du moblin tué. Mais elle se rend compte qu'elles sont fascinée par... la voix ? La silhouette au loin ? Arianne ne comprend pas et se rapproche d'Aurore qui s'adresse à elle alors que des feux follets semblent indiquer la voie à suivre.

« Partir sans vous ? Non, je ne préfère pas. Si jamais les feux follets ne reviennent pas vous allez sûrement rester coincées ici et je préfère assurer vous arrière pendant que vous allez chercher cette dame. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, mais je préfère que l'on reste groupées. Nous serons plus fortes à trois qu'à une seule. »

Dit-elle en désignant de la tête Tenebrae partie rejoindre la silhouette au fond. Elle garde tout de même en vue les étranges feux follets qui s'agitent et lévitent au-dessus du sol, attendant qu'on les suivent... Et puis partir seule à travers le brouillard, peut-être qu'elle s'y perdrait.

En silence, Arianne reste près du bord de l'étendue d'eau. Elle observe tout autour, à l'affût du moindre geste suspect.

Résumé : Arianne ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe, elle est touchée par la réaction magique qui se fait faible lorsqu'elle examine le moblin pendant qu'Aurore et Tenebrae semblent elles, proie à un tourment commun. Quand Aurore demande à Arianne de partir devant, suivre les feux follets, la Twili refuse et affirme qu'elle va rester là à les attendre et couvrir leurs arrières. Pendant que Tenebrae et Aurore discutent plus loin, Arianne elle, reste près du bord à surveiller tout autour.
Tenue : (www)

Tu ne rêvais pas. C’était bien un gigantesque mur de flammes que tu distinguais au loin. Il se fondait avec le ciel rougeoyant de manière inquiétante, et cela avait le don de faire monter ton angoisse. Tu étais tétanisée, les yeux rivés sur l’horizon, tu sentais la peur dans les moindres parcelles de ton corps, et l’intervention d’Aden n’arrangea rien à ton état. « Bah on dirait des flammes, tu vois pas ?! Y’a du feu qui se ramène vers nous et on va tout les deux griller si on bouge pas ! » Tu n’avais pas l’intention d’être désagréable avec ton ami, mais la panique te rendait agressive. Tu ne tenais pas particulièrement à brûler comme un morceau de charbon, et c’était ce qui pourrait bien arriver si vous restiez là à regarder le mur de feu s’approcher plutôt que de vous mettre à l’abri. Certes, il était encore loin, mais tu préférais te méfier. Tu ne savais pas à quelle vitesse ce machin-là avançait exactement, alors on n’était jamais trop prudent. En tout cas, toute cette situation ne te donnait pas le temps de réfléchir, et tu ne comprenais toujours pas ce qui se passait mais à vrai dire, c’était un peu le cadet de tes soucis, présentement. Ton regard resta planté encore quelques instants sur le mur de feu, alors qu’Aden semblait chercher une issue.

Une fois de plus, lorsqu’il te demanda si tu pouvais avancer malgré ta blessure, ton agitation dépassa ta parole et tu lui répondis plus abruptement que nécessaire. « Oui, oui, je peux marcher, passe devant j’te suis ! » Marcher, oui, tu en étais capable. A quelle vitesse ? Ca, c’était une autre question, et tu préférais laisser Aden partir en avant pour ne pas le retarder. Si quelque chose devait arriver, il était hors de question que tu le conduises avec toi dans ta chute. Mais visiblement, lui n’avait pas l’air du même avis, puisqu’il t’attrapa et t’amena dans une direction qui te semblait totalement hasardeuse, mais tu ne cherchas même pas à discuter et le suivis sans un mot. De toute façon, vous n’aviez pas vraiment le choix, d’un côté, il y avait la plage, et de l’autre, la muraille enflammée. Cependant, alors que vous vous approchiez de l’immense étendue d’eau que tu avais remarqué à ton réveil, tu forças une nouvelle fois Aden à s’arrêter. « Bah c’est malin ! Soit on fait demi tour, soit on contourne ! A moins que t’as une nageoire cachée dans ta botte secrète, t’es un Zora toi non ? Les Zora, ça nagent ? » C’était ironique, mais quelque part, tu espérais une petite part de vérité quand même. Si vous pouviez traverser ce lac d’une manière ou d’une autre, vous pourriez probablement vous cacher dans la grotte à plusieurs centaines de mètres de là.

Résumé : Adenia commence à paniquer et la panique la rend désagréable avec Aden (le pauvre). Cependant, elle le suit tout de même (toute façon elle n'a pas le choix) mais ils se retrouvent très vite face à une grande étendue d'eau qu'ils doivent soit traverser à la nage, soit contourner. Heureusement, Aden a certainement une queue. De poisson, je veux dire.

Je ne savais pas d'où ça venait, mais je savais en revanche que ce n'était pas bon signe et je n'avais pas envie de finir rôti comme un poulet. Seulement, il semblerait que le fait de s'être fait mal à la tête l'ai rendue d'une humeur de chien et je soupire, n'étant pas certain d'avoir envie de supporter ça en plus au vu de la situation... Chaotique. Mais me disputer avec elle serait une perte de temps, surtout qu'elle serait capable de partir dans son coin et il en était hors de question. Surtout pas quand elle était blessée. Et ça aurait été hors de question même si cela n'avait pas été le cas. On reste ensemble, ce n'est pas négociable. " Tu crois que j'ai envie de rester sur place ? Allez on y va." Mais je ne savais même pas par où aller, enfin le plus loin possible de ce mur de feu, c'était une évidence et je ne pris même pas la peine de réfléchir plus longtemps, je l'entraîne à ma suite. Je marche devant, mais je me retourne de temps à autre pour voir si elle suivait toujours le rythme. Je ne la pressais pas, mais on marchait d'un bon pas, enfin assez pour maintenir une certaine distance avec ce mur de feu qui n'avait aucune raison logique d'être là. Ah la magie bordel... J'étais bien content d'être né sans tiens ! C'était moins de tracas pour moi ! Mais au bout du compte, peut-être qu'on n'était pas parti dans la bonne direction, vu qu'on se retrouvait devant une étendue d'eau. Et elle ne perd pas une seconde pour me le faire remarquer. Je me tourne donc vers elle, un peu agacé parce que si elle n'était pas contente, bah, c'était du pareil au même en fait !  " Parce que t'aurais fais mieux toi peut-être ?" Mais elle avait raison sur un point, j'étais un Zora et dans l'eau, j'étais dans mon élément. Je grimace légèrement parce qu'au final, je n'aimais pas montrer cette partie de moi, mais c'était Adenia et nous étions en danger alors bon. " Tu sais nager j'espère, parce que sinon ça va pas être une mince affaire de te faire traverser cette étendue d'eau..." Mais pas le choix, alors sans lui laisser réellement le temps de répondre, je m'avance dans l'eau. Très vite, je retrouve ce signe distinctif de ma race, ma nageoire rouge orangée et je lui fais signe de se rapprocher. " Accroche toi à moi, parce que ça risque d'être rapide." On nageait vite nous les Zoras, et j'avais une bonne motivation pour que ce soit le cas, échapper à ce mur de flamme ou quoi que cela puisse être d'autre d'ailleurs.

Résumé : Il continue d'avancer avec Adenia mais ils se retrouvent face à une étendue d'eau. Du coup il va être obligé de lui montrer sa... nageoire de zora. Chanceuse va !

Si ce n'était qu'une égratignure, alors le Zora n'avait pas besoin d'intervenir pour le soigner. De toute façon, la manière dont l'homme lui parlait ne lui plaisait pas. Ils étaient tous dans le même panier alors autant s'aimer non ? C'était visiblement trop compliqué pour certaines personnes. Jacerys avait répondu à la place de l'inconnu sur son identité. C'était donc un conseiller...Cela ne changeait rien au fait qu'il aurait pu être plus aimable. Il n'était pas Jabu, il faisait donc comme tout le monde. Cet homme venait apparemment de Metzli. Ejo n'avait pas vraiment mémorisé la carte hors d'Hyrule car il ne pensait pas y mettre les nageoires.

- Comme l'a redit Jacerys, nous sommes tous dans la même galère. Alors autant s'entraider

Déclara t-il avant qu'une jeune femme blonde les ait rejoints. Apparemment elle connaissait le garde blanc. Ejo n'avait pas vraiment le temps de se demander qui c'était. Lui aussi avait aperçu à son tour le mur de flamme au loin ainsi que les deux silhouettes qui couraient le plus vite possible. Ses yeux c’était écarquillé et il avait à son tour fait appel au dieu de sa race. Si au début il avait voulu courir loin du danger. La Piaf l’avait rapidement arrêté en disant qu’il fallait les aider. Elle avait raison et puis le Zora avait fini par reconnaître Pavetta. Ce n’était pas l’avis du conseiller qui voulait quand même les laisser. Ejo avait froncé les sourcils en entendant cela. Et si jamais elles tombaient en courant ? Ejo ne pouvait pas laisser son amie en arrière ni la jeune femme qui était avec elle.

- Faites ce que vous voulez ! Moi j’y vais !

Déclara t-il avant de se mettre à courir en direction des deux jeunes femmes.

- Pavy ! J'arrive !!

C'était surement stupide de sa part de se jeter ainsi vers le danger mais il ne pouvait pas partir ni rester sans rien faire à regarder ces flammes avancer.

Il semblerait que ce cauchemar ne souhaite pas laisser ses invités tranquilles. Cette dimension divine n'a pas encore dévoilé son plein potentiel, s'amusant d'abord à essayer d'attiser la curiosité, jouant avec les sentiments des uns et des autres... Les âmes égarées en ce monde ne sont certainement pas prêtes à ce qu'il va s'en suivre. Tremblement de terre, gouffre, illusions, marchés magiques insensés, raz-de-marée, flammes... tout ça n'était qu'une avant-première au vrai cauchemar. Les témoins de cette seconde Lune de Sang ne sont pas prêts de l'oublier... si toutefois, ils parviennent à en sortir en vie. Car le danger, lui, rôde, toujours présent quelque part.

Les survivants se sont regroupés, parfois ils se sont séparés, parfois ils se sont aventurés... Et quant au mur de flammes dévorant tout sur son passage lui, avance dangereusement. Si tous et toutes pensent finir carbonisés par le feu, les égarés peuvent se rendre compte que l'avancée du mur se poursuit jusqu'à s'arrêter. Subitement, sans raison apparente. Est-ce là un élan de bonté pour savourer la mort de ces pauvres survivants qui ne cherchent plus qu'à retrouver leurs proches, de retourner dans leur réalité ?

Un bruit sourd et grave se fait entendre, comme si l'on entendait le hurlement d'une bête féroce, lointaine et divine. Elle s'étouffe dans l'atmosphère qui elle, devient encore plus menaçante qu'elle ne l'était déjà alors que dans le ciel, un orage éclate - les éclairs ayant une teinte pourpre. Au loin... les survivants sur la place avaient raison : une gigantesque vague est en approche, elle reste encore loin mais elles frappera tôt ou tard ces terres maudites.

Et c'est là... que le final de ce cauchemar commence.
Une horde de monstres sort de nulle part en traversant les flammes ou en apparaissant entourés d'une brume rouge telles des créatures venues de l'au-delà. Moblin, Araknon, Lobo, Poe, Tetdoss et même Lynel... Tous, viennent prendre d'assaut les différents groupes formés en ces lieux sans épargner qui que ce soit, deux par deux, trois par trois... il va falloir désormais lutter en attendant que la situation se débloque car les monstres eux, ne vont pas cesser d'apparaître.

Si les égarés pensent pouvoir compter sur leurs compétences en soins, ils ne vont pas tarder à paniquer : car en effet, depuis le hurlement, les soins ont vu leurs effets réduits d'un tiers. Ce qui veut dire en d'autres termes, qu'il va falloir survivre et se battre tout en protégeant les personnes les moins entraînées et les plus vulnérables en sachant que tout soin sera moins efficace.

Et au loin, à nouveau, les lumières brillantes au loin dans le ciel refont surface. Si chacun peut interpréter ces apparitions lointaines, beaucoup vont peut-être pouvoir penser que leurs Divinités bienveillantes arrivent pour les aider. Tandis que du côté des Adorateurs du Mal... c'est le signe que quelque chose de beaucoup plus grand, plus divin, plus puissant, se joue en ce moment-même.


◈ Premier groupe - Xanto, Aelys, Ejo, Jacerys, Kahlan, Zelda, Pavetta

L'avancée dangereuse du mur de flamme n'a pas pu échapper aux membres de ce groupe de survivants. La décision semble toute trouvée : il faut fuir, reculer et se rapprocher du gouffre causé par le séisme précédent. Si la méfiance est de mise entre les certaines personnes, c'est Aelys qui signale la présence de deux jeunes femmes qui courent du mieux qu'elles peuvent pour fuir le mur qui les suit à la trace : Pavetta et Zelda.
Fort heureusement, les deux fugitives du feu arrivent à la hauteur des autres saines et sauves aidées par quelques compagnons du groupe partis les rejoindre en courant. Mais il n'y a pas le temps de savourer ces retrouvailles qu'il faut fuir ! Ensemble, les sept égarés se mettent en route pour remonter vers le Nord, se rapprochant considérablement du gouffre qui n'a toujours pas bougé depuis sa formation.
Le groupe est alors attaqué par une horde de moblins et de lynels prêts à en découdre avec les survivants.


◈ Troisième groupe - Aphera, Mysa

L'ambiance est légèrement plus tendue, la discussion entre mère et fille avance mais elles n'arrivent pas à s'entendre sur la décision à prendre. L'une voulant prendre soin de l'autre, se sacrifiant pour rendre les souvenirs perdus de Mysa. La décision n'est pas facile et Aphera tout comme sa fille le comprennent. Seulement, l'attente semble désagréable pour Tesha qui se met à soupirer, montrant un visage beaucoup moins patient et bienveillant. « Bon ?! Ca vient oui ? Je veux bien vous laisser le temps de vous parler mais il va falloir prendre une décision ! » Sa voix est plus grave, plus contrariée alors qu'elle s'approche d'Aphera et de Mysa, Joran à sa suite qui lui aussi, marche dans leur direction. Il cherche à captiver le regard de son épouse et lui adresse quelques mots. « Il n'y a peut-être que cette solution, il est possible que l'occasion ne se présente plus... Et notre fille restera ainsi jusqu'à la fin de sa vie. Une héritière sans souvenirs, ce serait... dramatique et compliqué, n'est-ce pas ? »

Joran et Tesha se regardent, font un geste affirmatif de la tête et la magicienne se rapproche de Mysa. Sans lui demander son avis, Tesha lui prend la main et l'attire vers le petit bassin d'eau. « Je vais prendre la décision à votre place ! » Annonce-t-elle alors qu'elle saisit l'une des fioles à sa ceinture et débouche celle-ci à l'aide de ses dents. Pendant ce temps, Joran saisit les mains d'Aphera, la forçant à rester près de lui sans la lâcher. Puis, Tesha force la jeune Mysa à se mettre sur les genoux et porte à ses lèvres le breuvage à la couleur suspecte qui est avalé difficilement par la Zora qui en recrache la moitié. Il ne faut que quelques secondes pour que le poison fasse effet. Mysa tombe inconsciente dans le petit bassin soutenue par Tesha qui lève son regard vers Aphera pendant qu'elle prépare sa magie qui vient entourer le corps de la jeune Zora. « Et maintenant donnez-moi un souvenir fort à sacrifier et approchez vous. »


◈ Quatrième groupe - Helios, Aerys, Eardan, Arthémis

Fort heureusement, le quatuor a rapidement comprit qu'il faut se retirer dans les terres. L'expérience de la mer d'Helios ne le trompe pas : il y a effectivement un raz-de-marée qui va finir par s'abattre sur ces terres ! C'est en courant qu'ils fuient la plage, tant pis pour ce Sunspear, le navire échoué dont on ne pourra rien récupérer.
Tous les quatre finissent par s'arrêter, s'étant repliés un peu plus loin pour souffler. Les vagues sont encore loin mais malheureusement, il semblerait qu'aucune porte de sortie ne puisse les aider. Ces terres sont condamnées à être frappée par la mer.
Le groupe est attaqué par une meute entière de Lobos et des Keeses qui apparaissent devant leurs yeux.


◈ Cinquième groupe - Aurore, Tenebrae, Arianne

Les tourments affectueux sont véritablement les meilleurs. Si Aurore a su voir l'illusion derrière cette silhouette masculine, en revanche, les émotions fortes de Tenebrae auraient pu la conduire à une possible mort. Attendues sur le bord du petit lac, Arianne leur prête main forte pour sortir de l'eau. Fort heureusement, les feux follets semblent être toujours là et sans plus attendre le trio se met en route pour les suivre. La voie à l'air sécurisée, le brouillard reste là mais le chemin les conduit directement à la sortie de la brume blanchâtre. Les voilà enfin sorties de leur prison, elles peuvent alors admirer tout autour d'elles les alentours. Des petites ruines se trouvent juste devant elles, pouvant leur permettre de s'abriter peut-être ?
Mais tout autour des ruines, ce sont bien des Poe et des Tetdoss qui apparaissent successivement pour venir les hanter et les attaquer.


◈ Sixième groupe - Adenia, Aden

Le duo décide de traverser le petit lac grâce aux compétences naturelles Zora d'Aden qui leur permet de pouvoir nager plus rapidement. A deux, la manœuvre reste moins pratique mais ils parviennent à atteindre l'autre rivage en peu de temps. S'ils voulaient atteindre la grotte tout au Nord, ils vont vite se rendre compte que l'entrée est désormais quasiment bouchée par les chutes de pierres causées par le tremblement de terre survenu toute à l'heure.
Apparaissant depuis le petit lac, une petite armée d'Araknons se dirige dans la direction d'Adenia et d'Aden, les encerclant quelques mètres devant l'entrée de la grotte bouchée.


CARTE DE L'EVENT : Vous pouvez retrouver un visuel des lieux de l'évent juste ici : Carte


C'est le dernier 'gros' poste MJ de l'évent, il sera clôturé lors de la MAJ d'ici fin du mois. D'ici là, vous pouvez répondre autant de fois que vous le souhaitez et essayer de survivre. Cependant, il est possible que Multiface poste de façon aléatoire quelques petites réponses pour rythmer les événements et combats mais plus aucune 'grosse relance' n'est prévue désormais.

INFORMATIONS a écrit:

☛ Avec les combats, il est désormais un peu plus compliqué de vous déplacer pour rejoindre d'autres groupes.
☛ Les soins liés à la magie ont leur capacités réduites d'un tiers.

Pour vous donner une idée de distance, traverser d'Ouest en Est la plaine vous prendra en moyenne six minutes de marche. Elle est certes petite, mais il y a des arbres, des ruines, de quoi parfois gâcher le repérage visuel des autres groupes qui fait que vous ne pouvez peut-être pas tous vous voir de loin.

⊰ Informations pratiques
◈ Ce sujet est ouvert à tous les personnages validés ― vous pouvez aussi rejoindre en cours de route, aucun soucis ! Mais avant de vous lancer dans l'évent, il vous faudra remplir le petit formulaire : ICI qui donnera aux maîtres du jeu les informations sur les limites concernant vos personnages et leurs potentielles blessures.

◈ On vous conseille vivement l'utilisation des dés pour vos actions pour laisser place à un peu de hasard pour vos combats (réussite/échec pour vous et les monstres en face).
N'hésitez pas à également consulter le bestiaire de Lanelle si vous voulez des visuels des monstres.

◈ Les motivations et pensées de vos personnages concernant ce qu'il se passe est à votre discrétion. Que votre personnage le perçoit comme un test, un rappel à l'ordre, un avertissement, une manifestation divine... bref, tout un raison de raison qui peuvent motiver votre personnage !
◈ A noter en tant que joueurs : vous vous retrouvez dans une dimension onirique quasi divine liée à l'Avatar du Néant, un Dieu. Ce n'est pas un simple rêve, loin de là !

◈ Rappelez-vous également que toute blessure ou tout dommage infligé à votre personnage dans ce monde illusoire sera répercuté à son réveil dans la réalité. Mais ça, vos personnages ne le savent peut-être pas mais gardez cela à l'esprit.

◈ Il n'y a pas d'ordre prédéfini de passage. Répondez comme vous le souhaitez, autant de fois que vous le désirez mais pensez toutefois à vos partenaires ! Qu'ils aient le temps de poster à leur tour.

◈ Privilégiez des réponses rp courtes afin de permettre un suivi plus facile pour tout le monde. Mais cela ne dispenses pas de respecter la petite règle exigeant un minimum de 200 mots par poste.

◈ En cas de questions ou de besoin n'hésitez pas à vous rapprocher d'un membre du staff. Bon évent !

Elle n’avait pas conscience de l’épreuve divine que peut-être qu’elles affrontaient. N’ayant croisé aucune âme qui vive, Pavetta était persuadée d’être punie par quelque chose ou quelqu’un pour son incapacité face à ses devoirs. Mais elle courrait juste en tenant la main de la Reine. Ciel, qu’est-ce qu’elle priait intérieurement pour qu’on épargne sa Reine, qu’on la sorte de cet enfer, car c’était ce dont il s’agissait ! Ne pas lâcher leurs mains. « Uniquement quand vous serez en sécurité. » Jamais avant, car elle n’était pas une combattante, juste une noble, puis une commerciale dans un négoce de pierres précieuses par Hylia, jamais elle ne s’était battu autrement qu’avec un poignard qu’elle n’avait pas sur elle ! Quel comble d’être ainsi démuni face à cet augure, ce cauchemar ou ce je ne sais quoi… Ce qui se passait ici, dans sa région à première vue, était un cauchemar, véritablement. Et la route est longue, la course est difficile… Mais elles ne flanchent pas alors que les flammes les poursuivent. Elles avancent un peu moins vite qu’elles, mais au moins, les deux blondes sont de moins en moins en danger face au feu, à moins que ce dernier n’accélère lui aussi ! Mourir n’était pas à l’ordre du jour, pas cette fois !

Et ne prenant que rarement de temps d’arrêt, c’est la femme à la tête d’Hyrule qui lui désigne un groupe de personne plus loin devant eux, en face d’elle. Elles devaient s’y rendre ou non ? Des amis, des ennemis ? Pourtant, quand elle voit qu’une âme s’avance vers eux, Pavie serre plus encore la main de la Reine dans la sienne. « Allons les rejoindre. » Et la course reprend de plus belle, mais à un rythme plus lent à cause de la distance déjà parcourue et de la fatigue accumulée par cette dernière. Quand elle distingue de plus en plus nettement la silhouette devant elles. Ejo. Ejo ?! Qu’est-ce qu’Ejo faisait ici par Hylia ? Plus innocent et tendre ? Les dieux étaient bien cruels. Elle ne se stoppe pas quand elle arrive à sa hauteur et prend sa main dans celle qui est libre. Il n’avait rien à faire là et sans doute est-ce la fibre maternelle qui parle quand, elle finit par s’arrêter de courir, proche du groupe d’autres personnes. Des femmes, des hommes. Hylia merci, il y avait Ser Thorvald et un autre homme armé, donc le visage lui parlait, mais dans ces moments de panique, allez savoir qui est qui ? Laissant sa reine aux bons soins du garde. Elle prend Ejo par les épaules. « Tu n’es pas blessé, Hylia toute puissante, as-tu quelque chose ? » Elle l’aurait soigné comme n’importe qui ici de toute façon. Aleys et Kahlan ne sont pas des visages qui lui parle, pourtant, une fois sa discussion terminée avec Ejo, Pavie se propose à elle pour les soigner si besoin, alors que le groupe est en marche vers le Nord.

Le mur de flammes semble s’arrêter, juste derrière eux. Le danger semblait écarté, jusqu’à ce hurlement terrible, qui fait se retourner la blonde vers l’arrière – naturellement, Pavie préférait être en bout de file afin de surveiller Zelda, puis Ejo en avant et leur permettre de fuir, quitte à se sacrifier elle-même. Oh ça vous l’entendez ? Myranda ne l’égorgerait pas en arrivant au Paradis ! Elle regarde autour d’elle, sans doute une lueur de peur dans l’iris, mais rien qui ne l’empêche de porter un regard sur ses six autres compagnons. Personne ne semblait bles — … Si la main de l’homme sombre est en piteux état, quand bien même il tentait de le cacher ? Le cachait-il vraiment vu les stries de foudre qui parcourraient sa peau. C’est d’ailleurs, le moment que choisissent moblins et lynels pour devenir leurs adversaires. « Hylia toute puissante… » Implore-t-elle d’une voix presque muette. Hommes et femmes présentes allaient devoir se battre. Pourtant, elle ne manque pas de remontrer le groupe, assez pour poser sa main — de manière la plus discrète possible sur l’avant-bras de Xanto. « Votre état ne vous permet pas de protester outre mesure, Monseigneur. » Elle se charge alors de se concentrer assez pour laisser le halo doré entourer ses doigts et courir le long des traces laissées par une sorte de poison ou de foudre. Elle doit faire fît des monstres, mais une poignée de minute plus tard, et une goutte de sueur perlant sur son front, la quasi-totalité des traces semble avoir disparu et le tremblement du poignet également. Néanmoins, Pavie avait laissé aller sa concentration jusqu’à poser sa tempe sur le bras du jeune homme. Hylia toute puissante… Elle redresse son visage, non sans poser une main sur son épaule et laisser aller ses lèvres sur sa joue, trop proche de la commissure des lèvres sans doute. Elle s’écarte, ne croyant pas ce qu’elle venait de faire… Hélas. « Voilà, qui est mieux… » Suffisant, mais pas totalement soigner. Elle s’écarte assez cette fois, assez non sans éprouver cette gêne cuisante. Les fioles dans sa poche émettant un bruit de verre significatif. C’était de l’aide pour se battre en plus. Elle reprend. « Je soignerais les gens qui en éprouvent le besoin, mais il faut… s’éloigner de ces monstres. » Car hormis quelques poisons dans sa poche, elle ne servait à rien.

Résumé : Zelda et Pavetta arrivent enfin à rejoindre les autres. Elle prend naturellement Ejo au vol, jusqu'à ramener Zelda jusqu'à Jacerys pour qu'il la protège plus qu'elle ne le pourra jamais avant de proposer des soins à Ejo, puis à Aelys, Kahlan et les autres. Le groupe se dirige alors vers le Nord, quand le mur s'arrête de bouger, mais les hurlements stoppe net Pavie, qui remarque à ce moment les brulures de Xanto, elle les soigne, non sans sentir son bon sens la quitter quand elle lui lâche son best bisous mi-amical/mi-lubrique wesh. Après, elle est gênée cette con là et propose de soigner ceux qui le voudront quand ils en auront besoin... Bref, elle sait qu'elle sert à rien.

Mes copains dans ce bordel : @Xanto Odair  @Aelys Moroï  @Ejo Jotaro  @Jacerys Thorvald  @Kahlan Sombre-Marée  @Zelda Nohansen

Fatigue globale : 0% 100% - est à 70% sur 100%
- 20% de course, + soins mineurs des autres membres du groupe si besoin
- 10 % soins de Xanto

Tenue : (www)

Les minutes qui suivent sont chaotiques, au sens premier comme au sens figuré du terme. Jacerys et Ejo désamorce la tension avec le conseiller Twili, peu de temps après c’est Aelys qui débarque. D’ailleurs, l’Argenté n’aura même pas le temps de la saluer comme il se doit que les évènements se précipitent de nouveau. Absorbée par la vue du mur de flammes, le Chevalier passe complètement à côté de deux lointaines silhouettes qui tentaient elles aussi de le fuir. C’est Xanto puis Ejo et enfin le reste de la troupe qui remarque leur détresse. Jacerys ne peut se résoudre à rester les bras ballants et fuir pour sa vie en sachant deux autres personnes en difficulté. Il suivra le jeune Zora en espérant que le reste du groupe saura repérer un endroit sûr dans lequel lui et son jeune ami ainsi que les deux demoiselles encore trop loin pour être clairement reconnues, les rejoindraient. Son cœur se glace d’effroi quand enfin à sa vision s’impose l’identité des deux fuyardes : Zelda, ici. Voilà la pire chose qu’il pouvait redouter.  

Pour l’instant, le temps est à la course pour reformer le groupe et filer fissa jusqu’à ce que le mur de flammes ne finisse par arrêter son avancée implacable. Tout ce temps durant, Jacerys serrait la main de la Reine dans la sienne et il ne la lâche pas quand le cri terrible résonne dans toute cette illusion cauchemardesque. Son regard se tourne alors vers Zelda, il prend ne serait-ce que quelques secondes pour s’assurer qu’elle n’est pas blessée, protecteur certainement un peu trop familier aux yeux des plus médisants - ou observateurs -. Ses doigts frôlent la joue de la Reine avant de se reprendre de justesse mais il murmure à elle seule.  

— Tout va bien ? Tu n’as rien ?  

Son cœur cogne et se serre de colère et d’inquiétude.  
Puis les choses continuent d’aller de mal en pis avec l’apparition d’une horde de monstres venus des flammes. Si les Moblins ne l’effraient pas outre mesure dans l’immédiat, les Lynels risquent de faire des ravages dans leur rang bien peu fournis et affaibli. Au loin, Jacerys voit les lumières scintiller de nouveau dans le ciel. Dans cette situation désespérée qui est la leur, le Garde Blanc préfère y voir un message des déesses et d’Hylia. Une prière sincère mais vite expédiée, son épée est de nouveau tirée de son fourreau puis avise sa dame.

— Te souviens-tu de mes enseignements à l’épée ? Alors protège Pavetta, elle seule peut nous soigner.

Puis il délaisse cette main qu’il serrait jusque-là, sans avoir aucune idée du secret que la Reine lui cache encore avant de se lancer dans la cohue toute proche. Il avise Kahlan, Ejo, Aelys et le Conseiller Twili.

— Nous devons trouver un point de repli avant d’être encerclé et de nous faire massacrer ! Que l’un de vous nous ouvre la voie, je me charge de notre arrière-garde. Que ceux qui savent user de magie défensive s'en donnent à coeur joie.

Les Lynels sont encore loin mais les Moblins sont déjà au contact. Thorvald use une nouvelle fois de sa “Vitesse d’éclair” pour tuer quelques créatures et éclaircir les rangs les plus dangereux. Le temps presse et leur énergie n’est pas inépuisable.

— Hylia, aides-nous...

Murmure t’il.

J'ignorais si nous étions assez éloignés de la mer mais je ne pouvais pas faire un pas de plus. On pouvait bien me traiter d'inutile, j'avais l'habitude depuis l'enfance d'entendre ce genre de chose. Au bout d'un moment on s'y faisait et les reproches entraient et sortaient sans que cela ne me fasse frémir. Ce n'était pas pour autant que je tenais à mourir dans cet endroit non identifié. Ce n'était définitivement pas un rêve dans lequel je me retrouvais avec mes camarades. J'ignorais pourquoi et comment nous étions arrivés ici. Mais la lune de sang au-dessus de nos têtes et l'état de Lanelle, me faisait supposer que cela avait un rapport avec l'Avatar du Néant. Une envie ? Une prémonition ? Impossible pour le moment de savoir la réponse. De toute façon, pour l'instant la priorité était de trouver la sortie et de survivre. Après un tremblement de terre et un raz de marée, cet endroit allait surement nous envoyer d'autres surprises.

C'était surtout moi en ce moment qui peinait à survivre. Heureusement que j'avais croisé la route d'Hélios, d'Eardan et de cette femme. Sinon j'aurai surement déjà succombé face à un monstre. Déjà que courir longtemps était compliqué. Je pensais d'ailleurs que le reste du groupe allait continuer sans moi, ce qui serait surement normal venant de la part d'inconnus. Moins de celle de l'écuyer. J'étais donc surpris de voir Helios revenir vers moi, haussant un sourcil face à ces paroles.

- De quoi ?

J'avais à peine eu le temps de formuler ma question, que je m'étais retrouvé sur son dos. Mon corps en était soulagé mais moi, horriblement gêné. Une fois à la hauteur d'Eardan, je lui faisais comprendre d'un regard de ne pas faire un seul commentaire. J'étais déjà bien assez embarrassé.

Un bruit horrible c'était fait entendre, nous stoppant dans notre marche. L'atmosphère s'était fait encore plus étouffant tandis que le ciel s'était formé d'éclair sanglants. Ça sentait très mauvais. Mon intuition me disait de descendre du dos d'Helios et je m'exécutais. Même si nous nous étions assez éloignés du bord de la mer, un autre mal allait bientôt tomber. Je ne m'étais pas tromper car une meute de lobos et des keeses avaient fait leur apparition. Sortant de nulle part. Une lune de sang, sans monstres n'auraient pas été drôle.

- Je crois que c'est le moment de prier vos dieux

Déclarais-je, en suivant du regard les petites lumières. C'était la 2ème fois qu'elles faisaient leur apparition, après chaque désastre. Mauvais signe ou pas, encore une question sans réponse. Je sortais une potion de vitalité avant de la boire. Si je me faisais dévorer par un loup, ça ne serait pas sans me défendre. Je sortais ma dague.

J'esquivais l'un des lobos sans problème mais je n'avais pas vu celui qui était derrière moi. C'était pire qu'un guet-apens. Il m’avait sauté dessus et je me retrouvais allongé sur le sol. Un grognement de douleur lié à l'impact était sorti de ma gorge. Je tentais désespérément d'empêcher la gueule du monstre de m'atteindre mais il avait plus de force que moi. Ses crocs avaient atteint mon épaule, me faisant légèrement crier. En colère, je réussissais à lui donner un coup de foudre pour enfin m'extirper. Je me relevais, gémissant à cause de mon épaule. Foutu monstres. J'avais aidé l'Avatar et c'était ainsi qu'il me remerciait ? Lui et Hylia étaient pareils en fin de compte. Tous des traitres.