RP commun : Hyrule face au Yiga prisonnier

Ayant eu l'accord de la reine pour se lancer dans un résumé des accusations portées contre le Yiga, il espérait que la reine en profiterait pour souffler un bon coup. Aerys s'était légèrement avancé pour parler à l'audimat, ignorant le commentaire du prisonnier. Ce dernier ne faisait qu'aggraver son cas en parlant ainsi des personnes qu'il avait tué, lui et ses camarades. Même si Aerys ne portait pas la Déesse dans son coeur, ce n'était pas pour autant qu'il approuvait les meurtres gratuits. Surtout contre des personnes sans défenses.

Une fois que le conseiller avait bien remis la situation dans la tête des nobles présents, Naboris s'était soudainement levé pour se lancer dans un monologue, se mettant carrément à genoux devant Zelda pour lui demander de prendre le relais de l'interrogatoire. Aerys n'avait pas pu s'empêcher de lever légèrement les yeux au ciel devant ce spectacle. A quoi cela servait-il ? Le conseiller voudrait bien savoir. Elle se sentait responsable des actes de son père apparemment et pensait que en résolvant la situation elle-même son nom serait lavé. Haha, l'hylien avait presque envie de rire. Malheureusement, même en agissant de cette façon Naboris serait encore vu comme la fille d'un tortionnaire pendant encore des lunes. C'était ainsi qu'était faite la nature humaine.

Une petite voix s'était ensuite fait entendre, reconnaissable entre toutes par Aerys. Ce dernier avait oublié d'en parler à la reine tellement il avait été occupé par ses obligations de conseiller...Heureusement personne n'était au courant qu'il le savait aussi. Il se sentait tout de même mal pour Aelys en remarquant les regards agacés et furieux pour certains des autres conseillers. Il pourrait la défendre plus tard, ce n'était pas un problème. Après s'être fait enlevé on n'avait peut-être pas envie de discuter de ce genre de choses avec une inconnue, quand bien même elle avait une couronne sur la tête.

Le yiga avait cependant profiter de cette révélation pour prendre en otage Naboris. Aerys ne s'en inquiétait pas du tout, connaissant les pouvoirs de la Gerudo vu qu'il avait lui-même de la foudre dans les doigts. Mais juste là, pas de quoi s'en servir pour attaquer ou se défendre. Cette attaque surprise suicidaire de la part du prisonnier, avait réussi ceci dit à sortir Zelda de ses gonds et à mettre la pagaille dans l'assemblée. Si c'était là l'objectif du yiga il avait bien réussi.
Une fois la situation à nouveau sous contrôle, Jacerys avait proposé de continuer l'interrogatoire sans public. Aerys n'était pas d'accord avec son frère, et de toute façon rien que pour l'embêter il avait envie de défendre le contraire. Bien qu'en disant ses pensées, il les pensaient vraiment.

- Majesté, si nous scellons l'interrogatoire le yiga aura ce qu'il voulait. Nous ne pouvons pas laisser le peuple sans réponse et partir avec seulement à l'esprit ce qu'il vient de se passer. Les rumeurs circulent vite à travers Hyrule et ont tôt fait d'être transformées.

On parlerait alors de la reine d'Hyrule comme une souveraine incapable de maintenir un yiga tranquille et de l'héritière des gerudos qui n'aurait eu que ce qu'elle méritait en se faisant étrangler par le prisonnier.

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RP commun : Hyrule face au Yiga prisonnier

An 1000, Lune 2, Jour 7

De la défiance. De l’amertume. De la rancoeur et des tonnes de non-dits qui viennent fragiliser le si beau vernis d’unité que tente d’imposer les Hyliens. Tant de mauvaise foi aussi poussé par l’égo, ou l’incompétence ? Les interêts personnels peut-être ? L’ambition et que savait t’il encore. Voilà en quoi les Yigas sont différents de tous ces petits nobliaux qui n’ont rien dans les mains qu’un pouvoir usurpé par un simple nom. Si pitoyables dans leurs belles tours de pierre que l'armée Yigas ne se sera pas privée d’incendier. Il leur montre qu’elles ne peuvent les protéger d’eux, de leur roi et du Néant. Tout comme ces tours « d’ivoire » ne protégeront pas Hyrule de ses erreurs passées qui se présentaient là, sous l’apparence d’un Yiga qui malgré les fers, malgré sa position, malgré le procès et les vaines tentatives de le rabaisser plus bas encore, reste fier. Droit. Arrogant et ce, même affaibli. Si les Hyliens pensaient avoir à faire à un prisonnier brisé par la simple privation et l’éloignement des siens. Alors ils se sont lourdement trompés. Lincoln vient de le démontrer une fois de plus. Non seulement en plantant les graines de la discorde mais aussi, en montrant qu’il n’avait strictement rien à perdre. Absolument rien !

Et dans la salle, les clameurs montent d’un cran. Le désordre se répand comme une trainée de poudre tandis que le prisonnier serrait ses fers autour de la gorge de la Princesse des Landes Sauvages. D’ailleurs, les paroles de cette dernière attirent chez Lincoln, un sourire presque mesquin.

— Qui tu es ? Oh, je le sais. Traitresse à ton sang. Voilà ce que tu es. Lâche à ton peuple que de te cacher ici.

Nouvelle bravade évidemment bien qu’il n’en pense pas moins quant à son otage.
Naboris joue de ses pouvoirs, comme il s’en doutait. Brute mais pas idiot ! Comme il l’a dit, il la connait ! L’électricité passe dans sa grande carcasse éprouvée, le fait se crisper aussitôt et serrer les chaînes dans une réaction nerveuse que la courant provoque dans les moindres fibres musculaires. La décharge est certes courte mais puissante pour à la fois blesser le Yiga mais aussi, par extension, la Princesse Naboris. Etranglée à en perdre le souffle et souffrant à son tour du retour de son pouvoir à travers son propre corps dont elle ne semble pas immunisée au vu de ses capacités. La demoiselle en gardera une jolie trace de strangulation autour de la gorge de longues semaines et le larynx douloureux. Le bouclier de la Reine la protège d'une nouvelle attaque qui ne pourrait plus arriver. Quant à Lincoln, il lâche définitivement prise avec l’intervention de Asumi. D’ailleurs, même diffuse, les paroles de l’Agent de la Reine le font sourire douloureusement.

— Qui vous dis que je suis vaincu ?

Il n’en dira pas plus.
Sur ordre de Zelda, on redressait le prisonnier sur les genoux. Lincoln est encore vaseux, assommé par la décharge et beaucoup moins vaillant. Le contre-coup de cette lune de privation. On passe les fers derrière son dos. Ainsi, ses mouvements sont définitivement entravés. Plus question pour les gardes de se faire une nouvelle fois remarquer par leur incompétence.
Le prisonnier redresse la tête. Il entends le Conseiller Aerys et le Garde Jacerys s’opposer et ça le fait ricaner.
Dans l’assemblée en cohue, Meira peut remarquer de nouveaux arrivants. Des visages qui détonnent un peu dans le paysage. Hyliens d'apparence mais quelque chose qui n'a rien à voir avec la plèbe présente.
Quant à Lincoln, le voilà étrangement plus docile. Le procès allait peut-être pouvoir enfin commencer ?

BREATH OF HYRULE

Hyrule face au Yiga prisonnier

Zelda & autres

Soulagée de voir son amie à l'abri des bras du Yiga prisonnier, Zelda reprend un peu son calme bien que très nerveuse de se dire que cette scène s'est déroulée sous les yeux de certains alliés, notamment Feno, mais aussi d'autres nobles ralliés à la Couronne d'Hyrule. Mais tout n'est pas perdu et elle espère qu'enfin, le procès allait pouvoir se poursuivre plus calmement, enfin... dans une certaine mesure. D'un geste de la tête, elle vise Naboris qui elle espère, ne prendra pas plus de risques inconsidérés et de menacer l'interrogatoire, quand bien même ses intentions sont bonnes.

« Mettez ma chère amie à l'écart et assurez-vous qu'elle ne nécessite pas de soins immédiats. »

A-t-elle commandé d'une voix étrangement plus calme tout à coup. Les médecins royaux sont toujours présents au château, peut-être pas dans la salle, mais si quelqu'un peut s'assurer des potentielles blessures de Naboris, qu'il le fasse maintenant.
Alors enfin, sous les ordres de la Reine, les soldats redressent le Yiga prisonnier quelque peu assommé par l'électricité qui vient de le frapper. Un rire bref s'échappe de Zelda mais il est suffisamment léger pour que personne ne puisse l'entendre. Même soumis, cet homme ne semble rien lâcher... après tout, comme l'a souligné si bien Naboris, ils sont conditionnés pour ne pas parler, pour ne rien abandonner y compris aux portes de la mort ou sous la torture. Mais quand bien même, l'hylienne peut toujours essayer de le faire plier à sa volonté.

« Maintenez cet homme au sol et ne le laissez plus bouger, par plus de force s'il le faut ! Cette sombre brute n'a pas à être traitée avec tendresse. »

Dans la voix qui se veut autoritaire et ferme de Zelda, on peut y ressentir beaucoup d'amertume, de mépris vis-à-vis de ce Yiga qui lui fait face. Même si Jacerys se trouve entre elle et lui, d'ailleurs, elle se décale légèrement de l'ombre de son Chevalier protecteur tout en restant à une distance raisonnable de l'homme venu du désert des Landes Sauvages.
Bientôt, un choix s'offre à Zelda. D'un côté, son bien-aimé et garde personnel lui conseille de poursuivre cet interrogatoire sans public, juste le minimum. Si Hyrule n'était pas dans une situation si délicate et fragile, cette option aurait pu être adoptée, mais il est temps de prouver qu'Hyrule est encore debout, loin d'être faible. De l'autre côté, la voix de son conseiller, Aerys, s'élève en conseillant à la Reine de continuer le procès afin de ne pas le clôturer sur de telles scènes. Et à raison, en tant que souveraine, Zelda ne peut laisser passer ça et ne peut décidément pas renvoyer une image honteuse d'Hyrule et de ses capacités. Entendant des voix ici et là, l'hylienne reste immobile et figée, debout dans la salle. Soudain, sa voix se fait frappante.

« Silence ! » Regardant tout autour d'elle l'assemblée, elle se retourne avant de fixer à nouveau le Yiga, confiante. « Il n'est pas question de stopper l'interrogatoire. Nous allons poursuivre et je défends quiconque d'essayer de semer le trouble dans la salle. » Elle espère enfin, que l'assemblée se tiendra tranquille et qu'aucun incident n'arrivera d'ici la fin de l'audience. Et qu'en cas de problème, les gardes sauront faire le nécessaire. « Hyrule ne cédera face aux fanatiques venus du désert, nous ne nous cacherons pas ! Il n'est plus question de se laisser marcher dessus et guidés par la peur ou le doute ! Nous sommes bien plus forts que cela. » Face au Yiga, Zelda lève enfin son visage, tentant de soutenir le regard de ce dernier bien que cela ne soit pas un exercice facile. Elle inspire enfin tandis qu'elle rejoint sa place assise dans l'assemblée, face à son prisonnier. « Bien, reprenons... » La vengeance et la haine ne doivent pas prendre le dessus, simplement cette motivation honorable d'apporter enfin des réponses à son peuple.

« Je veux connaître le fonctionnement et l'armement dans les Landes Sauvages, plus particulièrement à la Cité Gerudo ! Combien de force armée êtes-vous dans le désert ? Je veux TOUT savoir ! » demande enfin Zelda, tapant sa main sur son accoudoir, l'air déterminée et la voix grave. Elle reprend enfin son sérieux qu'elle avait lors de sa première tentative. De son autre main, elle serre un peu plus fermement la poignée de sa rapière tenue verticalement vers le sol. « Et n'essaies pas de nous berner, je n'hésiterai pas à demander plus de forces et de moyens pour te faire parler. » Son regard étant bien trop concentré sur le yiga, elle ne remarque rien d'autre autour d'elle. Seulement lui.

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RP commun : Hyrule face au Yiga prisonnier

Asumi & other

An 1000, Lune 2, Jour 7.
Je garde ma position, serrans mon bâton contre sa gorge. Alors même que Naboris est libre. L'envie me prend un instant de lui faire payer son sourire suffisant en lui donnant un coup dans le dos, mais Zelda pourrait avoir du mal avec une telle initiative. Elle a eu bien assez eu de coup de couteau dans le dos pour que je vienne y rajouter le mien par orgueil. Alors que les gardes lui tiennent ses bras, j'enlève mon bâton de sa gorge et je lui dis froidement.

"- Ce n'est pas moi qui me suis retrouvée assommée par une femme enceinte."

Je quitte son dos pour m'avancer devant lui, l'observant toujours avec méfiance, les yeux rivé sur lui. En vérité, dans sa situation, je ferais la même chose, énerver mes bourreaux pour les pousser à me tuer. Ils pourraient ravager mon corps, m'arracher chacun de mes ongles, bruler chacun de mes membres, prendre et piétiner le peu de dignité qu'il me resterait, je préférerais toujours mourir que trahir. Peut-être, l'espace d'un instant, de la compassion nait dans mon regard alors que je me retrouve devant lui, le guerrier misérable. Mais je n'oublie pas une chose qui nous différenciera toujours. Je ne prends jamais de vie innocemment et par plaisir.

Je ne me bas pas pour Hyrule, ni pour la gloire, ni pour mon clan, mais pour quelqu'un. Cette personne ne s'en rend peut-être pas compte, ce que je me fiche éperdument. Tout ce que je veux, c'est que cette personne n'est pas trop de soucis et soit heureuse. Moi qui ait une famille qui ressemble à un gruyère à cause de gens comme cet homme, les mêmes qui ont enlevé le cousin et tué le père de cette personne. Mon regard reprend sa froideur habituelle et je retourne à ma place. Je laisse le soin à Zelda de gérer tout cela. Tant de pression sur ses pauvres épaules, je pourrais l'aider à porter un peu. Mais, elle doit être tristement seule pour beaucoup de choses. J'enrage de ne pas pouvoir l'aider plus, serrant contre moi mon bâton. Si seulement je n'étais pas resté boire à Portua, si seulement je ne l'avais pas écouté et que j'étais rentré directement à la capitale, qui sait comment les évènements se seraient enchaînait. Je serais peut-être dans une de leur geôle ? Enfin, le passé est passé, mais je déteste savoir que je n'ai pas été là quand on avait besoin de moi. Quand Zelda avait besoin de moi.

(c) DΛNDELION

Le yiga avait voulu jouer avec le feu et il avait échoué. Bien sûr Naboris allait avoir quelques séquelles pendant quelques jours et du mal à parler mais elle était toujours en vie. C'était évident que la reine n'allait pas laisser passer cette attaque surprise commise sur son amie. Déjà, elle avait ordonné aux soldats d'attacher les mains du prisonnier dans son dos et de le maintenir sur le sol. Ils avaient besoin d'être quarante pour exécuter cette manœuvre. Le conseiller n'avait jamais mis les pieds dans un groupe de Yiga mais il se doutait que ce dernier agirait de façon aussi inutile. Enfin, si cela faisait plaisir à Zelda de faire lécher le sol au prisonnier. Tant que celle-ci acceptait de continuer la séance ouverte, c'était au moins sauver un peu les apparences. C'était là le conseil qu'Aerys avait soufflé à sa majesté. Il était impensable de laisser partir les nobles ainsi, sans qu'ils aient eu le vrai mot de la fin. Ce n'était pas seulement pour s'opposer à Jacerys que l'hylien avait fait cette proposition. Il était le conseiller de la reine, par conséquent ils étaient liés tous les deux. Si Zelda chutait, il chutait avec elle et bien qu'Aerys n’apprécie pas vraiment ce lien, c'était dans son contrat.

Enfin, la voix de la reine d'Hyrule s'était élevée dans la salle. Elle avait suivi son conseil même si Aerys n'avait pas demandé à ce qu'elle menace l'assemblée si quelqu'un faisait un pas de travers. Ceci dit, elle avait raison...Il y avait des yigas partout et Aerys savait très bien de quoi il parlait. Ce dernier ne connaissait que Meira alors si il y avait d'autres partisan de l'Avatar du Néant ici, il n'était pas au courant. Après ce petit moment de flottement, Zelda avait repris son calme - deux secondes - avant d'interroger à nouveau le prisonnier. Ce dernier était bizarrement beaucoup plus docile d'un coup et le conseiller avait légèrement froncé les sourcils face à ce constat. Ce n'était pas normal ce changement de comportement soudain alors qu'il y avait deux minutes à peine, le prisonnier crachait au visage de tous le monde. Aerys n'avait pas vraiment envie de se retrouver à nouveau au milieu d'une bataille - celle de la Fête de l'unification lui avait bien suffit - et cette fois ci il n'y avait pas de placard pour se cacher. Heureusement qu’il avait pensé à prendre son poignard avec lui au cas où. Dans ce genre d’audience publique on n’était jamais trop prudent. Bien qu’Aerys n’était pas un expert dans l’utilisation de l’arme blanche, il avait appris les bases.

Le conseiller essaya alors de capter le regard de son frère. Ils n’avaient pas fait la paix depuis leur dispute et Aerys n’avait pas du tout envie de la faire non plus. La rancœur était tenace de son côté. Mais il n’avait pas non plus envie de finir le chapitre de sa vie ici. Pendant quelques secondes il pouvait bien mettre de côté sa rancune. Le conseiller aurait aussi pu "dialoguer" avec son épouse mais Asumi était là, et elle veillait dans l'ombre - au sens propre comme au figuré. Cela serait ridicule de se faire démasquer ainsi non ? Bien que l'hylien n'avait jamais sacrifié personne ni participer à un enlèvement.

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

Malgré les nombreuses questions de la Reine, le prisonnier ne broncha pas. Après tout, les Yiga n'était généralement pas de grand bavard pour divulguer leurs secrets. Certains obéissaient par loyauté, d'autres par crainte d'avoir des représailles de la part de leur maître. Même si le Yiga avait été enchainé comme un animal, il gardait son air supérieur et sa force de caractère. Il avait essayé de s'en prendre à la lady des Landes Sauvages avant qu'il soit mis à terre. La Reine était elle-même intervenue pour sauver son amie. Peut-être était-ce un acte désespérée ? Comme s'il n'avait plus rien à perdre. Il devait être soit très courageux ou très stupide de s'en être pris à quelqu'un d'aussi important. Après tout, la vengeance pouvait nous faire dire et faire n'importe quoi.

Meira observa la petite divergence d'opinion entre les deux frères Thorvald. Quand le garde demanda à la Reine de faire cette interrogatoire en petit comité, son jeune frère insista pour que l'on puisse continuer l'interrogatoire, comme il était prévu initialement. Généralement, c'était la noble qui conseillait son mari quand il se posait des questions. Cette fois-ci, il avait agit comme elle l'avait souhaité. Pour une affaire aussi importante, il ne devait pas se cacher et surtout pas du peuple hylien. Tout le monde avait besoin de savoir.
L'épouse Thorvald se demanda alors comment le Garde blanc allait réagir face à la décision de la Reine de continuer l'interrogatoire. Son rôle était de la protéger mais jamais elle n'aurait pu penser qu'il puisse vouloir se cacher ou se terrer dans un coin. Il était un soldat, un guerrier, il avait appris à se battre. Que craignait-il ?

La Reine continua alors de poser les questions à son prisonnier. Et alors qu'il avait toujours été d'une nature rebelle, il semblait calme. D'un seul coup. Cela était à la fois curieux et très inhabituelle de sa part. Ne connaissant pas spécialement le Yiga, elle voulait savoir ce qui pouvait se passer dans sa tête.
En tournant la tête, elle vit plusieurs visages qui ressortait dans la foule. Ils étaient presque aussi semblable que les autres Hyliens. Pourtant, il y avait quelque chose de différent. Il y avait quelque chose de familier, comme si elle l'es avait déjà vu. Peut-être était-ce des Yiga ? La dernière fois qu'elle avait été au camp Yiga, cela remontait à plusieurs années, peu avant qu'elle ne soit l'épouse de Aerys.

Il y avait forcément un lien entre le prisonnier et les étranges personnes qui étaient camouflés derrières les nobles. Mais lequel ?

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

An 1000, Lune 2, Jour 7.
Jacerys n’aimait pas du tout la tension qui agite tous ses instincts, en les mettant en alerte. Les gardes ont beau être nombreux et présents à toutes les entrées de la salle du trône. Seulement, un tel chaos, un tel désordre, un mouvement de foule mue par la panique ou la colère et la force en présence sera totalement dépassée. Il est inconcevable pour le Garde Blanc que de devoir utiliser la force contre son propre peuple pour garantir l’ordre et la sécurité de la Reine ainsi que de tous ces paons de la noblesse. Il n’a pas le temps d’ailleurs d’en dire plus que son frère et Conseiller, propose l’exact inverse de sa proposition. A travers la visière de son haume, Jacerys aurai pu le tuer d’un regard. Etait t’il le seul à ressentir ce qui plane dans l’air ? A moins que ce ne soit uniquement l’apanage des guerriers de sa trempe. Asumi peut-être pouvait t’elle en percevoir autant ?

Toujours est t’il que lorsque Zelda hausse le ton, fait taire l’assemblée et décide de suivre les recommandations de son conseiller, Jacerys se tait. Se tourne vers le prisonnier, le gantelet d’acier crissant sur le pommeau de son épée. Revers volontaire de la part de son cadet ? Réel interêt dans l’affaire ? Quel était le but de la manoeuvre ? Jacerys ne put s’empêcher de se poser la question. Levant légèrement le nez, son attention est attirée par l’arrivée de retardataires dans l’assemblée. Il plisse les yeux. Encore une fois, un frisson lui remontait le long de l’échine. L’Argenté ne fut pas le seul d’ailleurs à les remarquer. Meira, la femme de son frère tournait la tête, elle aussi intriguée. Curieuse même.

— Asumi…

Dit le Chevalier d’Opale en chuchotant à l’intention de l’agente de la Reine. Puis d’une signe de tête, il désignait les nouveaux venus dans la foule. Quelque chose cloche.
L’interrogatoire de la Reine passe au second plan dans la tête de l'Hylien.

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RP commun : Hyrule face au Yiga prisonnier

An 1000, Lune 2, Jour 7

L’incident est clos, du moins pour le moment et la Reine @Zelda Nohansen reprend les rênes autant de la situation que de l’interrogatoire. La discorde et le chaos naissant dans la salle se tait, comme stupéfait par le soudain éclat de voix de la souveraine. Le prisonnier aussi s’est tût, emmuré dans un silence à la fois mu par la douleur de la magie qui courait encore dans ses veines que par la fatigue que lui a couté son audace. Du moins, c’est ce que Lincoln montrait aux yeux de l’assemblée. Cependant, même affecté par ce qu’iil venait de subir, il ne manque pas de voir les nouvelles passes d’armes que se livraient le Garde et le Conseiller. Son regard, hagard, se perdait dans la foule. Comme attiré par une présence, un instinct, une intuition qui n’est pas tout à fait fausse. Il sourit. Puis reporte son attention sur Zelda et sa suite.

Feno l’intrépide d’ordinaire si babillard n’a pas dit un mot depuis l’esclandre. Patient, à l’écoute. Tout comme Nadë, la noble Zorienne de Lanelle qui se trouvait elle aussi dans la foule de spectateur, non loin de Meira d’ailleurs. Morhan, noble d’Hebra et rare allié affiché de la Reine après la défection de son royaume, croisait les bras sur le torse, fixant le Yiga d’un air étrange. Ils attendent - ou redoutent - tous des réponses que Zelda souhaite autant entendre qu’extorquer si il le faut. Hyrule s’apprête à franchir une barrière jamais franchie jusqu’alors. La Couronne saura t’elle porter le fardeau de sa conscience même si tout cela est fait pour le bien du peuple et sauver ceux qui peuvent encore l’être ?

L’avenir le dirait. Pour l’heure, les gardes redressent de force la tête du Yiga pour qu’il puisse voir la Reine et maîtresse des lieux, dans les yeux.

— Tu veux tout savoir Reine ?…

Commence le Yiga dont les mots peinent à sortir de sa gorge tendu à l’excès.

— Les vôtres sont certainement déjà tous morts ! Sacrifiés à notre Dieu et Maître. Ton cher et tendre cousin y compris, Reine. Une âme de choix. D’autres auront peut-être une mort moins glorieuse et leurs os blanchiront au soleil dans le désert après un dur labeur. A moins… que leur esprit brisé sache se relever, s’élever pour nous rejoindre ? Qui sait… La loi du plus fort, Reine. Chez nous, même les Esclaves peuvent se tailler une place si ils savent se la faire au prix du sang. Pas comme vous autre, nobliaux et vos noms si prestigieux et vides de sens.

Une frisson d’horreur et de dégout courent dans les travées de la salle d’audience.
Le prisonnier prêche le vrai et le faux dans ses paroles. Il ne sait pas réellement si les sacrifices ont eu lieu mais quant aux restes… Cependant, sa dernière incartades pousse l’un des gardes à lui cogner la tête avec la hampe de sa lance. Le Yiga grogne de douleur, poussé en avant puis redressé sans grande délicatesse. Il sourit, même avec du sang à la commissure des lèvres. Lincoln reprend, l’esprit douloureux.

— Tu as capturé le mauvais homme pour te répondre à tout ça Reine. Mais je peux te dire une chose : nous sommes une multitude. Tout ce que Hyrule rejette depuis toujours. Le résultat de décennies de mépris, de rancoeur et de haine. Et puis… tes ennemis ne se trouvent pas uniquement dans le Desert. Loin de là.

Encore une fois, la réponse est vague, traitre. Empreinte de vérité mais où ? La Reine autant que son assemblée devra faire le tri dans ses dires. Parmi les spectateurs, on s’échange des regards étranges, suspicieux même parmi les nobles venues des autres coins d’Hyrule. Lincoln posait son regard de @Aerys Thorvald, longuement puis il bifurquait vers @Meira Thorvald son épouse, connue elle parmi les Yigas. Enfin, vers le noble de Hebra.

@Jacerys Thorvald repère à son tour les encapuchonnés qu’il désigne à @Asumi Miz'Kyosia qui peut voir le temps d’un regard, des ombres furtives qui se soustraient à son observation et celle du garde de la reine. Elles bougent, descendent un rang après l’autre le plus discrètement du monde. La manoeuvre est repérée aussi par Meira qui peut s’interroger sur cette présence voir même tenter d’assouvir sa curiosité avec plus d’audace.
Il planait un silence de mort.

BREATH OF HYRULE

Hyrule face au Yiga prisonnier

Zelda & autres

Observant avec un certain mépris la tête du prisonnier relevée de force, Zelda n'attend plus qu'une seule chose : des réponses. Et lui, peut lui en fournir. Alors qu'il commence à prendre la parole, la Reine se tait, le laissant s'exprimer, espérant seulement qu'il ait l'intelligence de ne pas lui mentir et de dire la vérité. De toute évidence, dans son esprit, tout est clair : l'hylienne ne le condamnera pas à mort pour le moment, il sera bien plus utile vivant qu'exécuté. D'autant que les mises à mort ne sont pas vraiment réalisées en Hyrule et ça, Zelda désire le respecter. Bien qu'au fond, en dehors de son titre et de sa couronne, l'hylienne reste une jeune femme endeuillée, son père ayant été pris par les frères et sœurs du Yiga. Il est presque naturel qu'elle veuille le voir mort, afin de venger ceux dont les vies ont été prises ce soir-là.
Relevant alors son visage crispé, Zelda écoute le sombre discours que lui fait son prisonnier. On peut même y voir un changement d'expression lorsqu'il évoque son cousin et le destin que les pauvres innocents vont subir, ou si ce n'est pas déjà fait, ont subi. Ses poings se resserrent et elle doit lutter de toutes ses forces pour ne pas commettre un acte horrible tant elle est affectée par ce qu'il vient de révéler. Loin d'être étonnée, l'hylienne n'était tout simplement pas prête à entendre la vérité. Je vais tous vous tuer... Je vais venger, Hyrule... Des pensées traversent alors l'esprit de la Reine alors qu'un garde le cogne sans tendresse, il a bien de la chance qu'il se montre plus docile, sinon Zelda n'aurait sans doute pas hésité à demander d'augmenter son traitement d'un cran au-dessus. Aveuglée par le Yiga et ses paroles qu'elle écoute, analyse et encaisse, l'hylienne ne remarque toujours pas ce qu'il se passe autour d'elle. Elle entend bien sûr quelques murmures et chuchotements sans doute, mais elle ne remarque rien de plus. Assise dans son fauteuil, la Reine suit avec attention ce qu'il lui révèle et elle paraît plus surprise lorsque le Yiga lui annonce que ses ennemis ne sont pas uniquement dans le Désert. Se penchant plus en avant, toujours dans son siège, Zelda penche doucement la tête sur le côté, regardant droit dans les yeux son prisonnier.

« Hyrule ne se montrera ni muette ni sourde à vos agissements, acheter du temps ne te servira pas, tu ne retourneras pas d'où tu viens alors cesses immédiatement tes commentaires inutiles. Et réponds à mes questions. » La voix de Zelda est grave, assombrie, sérieuse. La vengeance est clairement présente dans son intonation, bien qu'elle se reprend finalement. « Si mes ennemis ne sont pas uniquement dans le Désert, où sont-ils ?! Qui sont-ils ?! Je. Veux. Tout. Savoir. Tu SAIS des choses, alors parles ! » ordonne-t-elle à l'intention du Yiga, articulant chaque mot de sa dernière phrase alors qu'elle fait glisser ses ongles de la main sur l'accoudoir de son siège.

Cependant, en fixant ce dernier, Zelda remarque les jeux de regards qu'il fait avec les différents visages dans la pièce. Son regard se pose vers @Aerys Thorvald auquel elle jette un bref coup d'œil, cherchant sans doute un peu de soutien avant de voir brièvement quelques échanges de regards entre ses deux gardes proches d'elle à savoir @Asumi Miz'Kyosia et @Jacerys Thorvald. Là, la Reine commence à se poser quelques questions et elle fronce légèrement les sourcils mais elle ne laisse rien transparaître. Tous ont des ordres, alors s'il y a un quelconque soucis ou un comportement suspect, normalement, tout sera réglé.

(c) DΛNDELION

Hélas, la réponse que le yiga avait sorti concernant le sort des prisonniers n'avait pas du tout étonné Aerys. Il savait que ce clan avait le don du sacrifice et n'hésitait pas à tuer des innocents pour satisfaire l'Avatar du Néant. C'était la preuve que le conseiller ne croyait pas totalement à ce Dieu, vu qu'il n'avait jamais exécuté ce genre de choses. Faire couler du sang était très loin d'être dans son caractère, surtout qu'il avait plus de chance de finir lui-même mort vu son corps faible. Il ne pouvait donc compter que sur l'effet de surprise ou les poisons pour détruire ses adversaires. Zelda devait d'ailleurs rêver actuellement de couper la tête au yiga suite à ses propos. Aerys aussi, lorsque le prisonnier avait évoqué le fait que ses congénères étaient partout. Comment semer le trouble dans une pièce ? Activer la paranoïa. C'était exactement ce qu'il venait de faire mais malgré tout, le conseiller n'avait rien laissé paraître quand le yiga s'était attardé sur lui. Ils ne s'étaient jamais rencontré de leur vie, alors il n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait. Cependant, la reine s'était laissé avoir par la manipulation du prisonnier - il faut dire qu'il était assez doué pour jouer avec les émotions des autres. Ce dernier allait surement répondre que ses complices étaient peut-être ici ou ailleurs pour rester vague. Il n'allait pas vendre Meira et qui le croirait de toute façon.

- Majesté, ne vous laissez pas avoir par ses paroles. Il cherche à semer le trouble, la peur et la paranoïa.

Le conseiller s'était penché vers cette dernière lorsqu'il avait saisi qu'elle avait besoin de lui. Il n'y avait rien de plus gratifiant que lorsque l'on demandait son aide. Sa voix s'était fait très basse mais suffisamment forte pour que seul Zelda l'entende.

- Cependant...nous ne sommes pas à l'abri que des yigas se soit effectivement déguisés pour se fondre parmi des civiles de la citadelle ou dans d'autres lieux.

Avait-il rajouté avec un ton sérieux. Il ne fallait pas négliger de le dire et puis ainsi, il se protégeait lui-même d'une accusation.

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

Naboris savait que c'était totalement risqué mais qu'avait-elle à perdre ? Elle avait perdu son royaume ... Et l'amour de sa vie par la même occasion. Mais tout ce passa rapidement et elle fut sortie d'affaire. Rattrapant sa nouvelle amie, Aelys fixe le Yigas, une nouvelle force de courage l'envahi comme booster par ce que venait de faire la Gerudo. C'est ailleurs Aelys qui retient la Sauvage Gerudo, prête à ressauté sur le Yigas. Elle remarque rapidement les larmes qui coulent en cascade sur les joues de la brune. Comment pouvait-on être si jeune et avoir, semble-t-il, connu de grand malheur. La Reine et la jeune Naboris semble se ressemblé sur se point. D'ailleurs, Naboris répond à Zelda qui avait demander des soins pour elle. "Non, ça ira ..." Puis les paroles du Yigas fige la jeune Piaf et Naboris le sens. La Gerudo fixe un très court instant Aerys puis regarde autour d'elle pour ensuite regarder Jacerys et Zelda. Toujours aider par Aelys, elle se redresse doucement. Elle sent que la Piaf est troublée, terrifiée même ... Et elle semble en savoir la raison mais elle restera muette. Concernant la Piaf, elle pose son regard sur Aerys, chercher un pseudo réconfort tant elle a peur à ce moment présent. Un simple regard pourrait la rassurer ne serait-ce qu'un peu ... Mais est-ce la vérité ? Sera-t-elle rassurée ? Sentant la main de Naboris se resserrer contre la sienne, la Piaf la fixe. "Votre cou ... Vous devriez voir un docteur ..." - "Non. Ce chien fait partie des serviteurs de mon géniteur. Je suis en partie responsable de ..." - "Non. Vous n'êtes en rien responsable. On ne choisi pas ses parents. Mais on décide de qui on veut être. Je le sais. Je connais une jeune lady qui à la mère la plus horrible et un père invisible, enfin un beau père, et pourtant ... Elle est aussi douce que je ne le suis." Naboris sourit à Aelys puis se reconcentre sur la scène, sentant malgré tout que quelque chose ne tourne pas rond.

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RP commun : Hyrule face au Yiga prisonnier

Asumi & other

An 1000, Lune 2, Jour 7. Je regarde la scène avec un air sévère. Tout pourrait devenir une menace à chaque instant. Pour moi, cet interrogatoire est une énorme prise de risque. On pourrait tenter de tuer le Yigas afin de le faire taire ou profiter du moment où toute la cour est rassemblée pour attaquer Zelda ou un autre noble. Plus le temps passe, plus je me crispe. Il y a des jours où je regrette de ne pas être nait roturière. Les responsabilités sont pesantes, mais il me serait bien égoïste de m'en plaindre, Zelda doit vivre bien pire.

Le Yigas se met alors de parler de menace intérieure, mais ce n'est pas logique. Enfin, à moins de nous rendre paranoïaques comme le dit Aerys, pourquoi en parler ? Il faut dire qu'avec Hébra on pourrait bien voir un autre suzerain tourner les talons. De tous les suzerains, seuls Feno qui était pourtant connu pour ne jamais quitter sa forêt, à rejoins la reine dans son combat. Autant dire que c'est une situation qui est totalement inédite et particulièrement grave, rien ne doit être laissé aux hasards. J'enquêterais discrètement pour savoir s'il n'y a pas un traitre, en commençant par le haut de la pyramide. Je n'ai aucune envie qu'un des proche de Zelda soit un traitre, mais c'est dans cette position qu'un traitre aurait le plus de pouvoir. Si je voulais faire tomber Hyrule, se serait là que je me placerais.

Qui m'appelle ? Jacerys ? Il me désigne une partie de la foule. Je regarde rapidement. Trois hommes sous une capuche ? Des visages que je ne connais pas. Par les trois déesse d'or. Je me tourne vers l'agent et d'un mouvement de tête je lui confirme que j'ai compris. Toute seule, impossible de gérer et mes agents sont répartis dans le territoire à la recherche d'information. Je vais devoir emprunter des gardes. Mais pas question de prendre des membres de la garde blanche autour de l'estrade. Je descends et me rapproche de garde factionner contre les murs. Un grand gaillard me fixe, je lui chuchote.

"- J'ai besoin de deux hommes avec moi pour faire sortir trois suspects et les emmener dans le petit salon à côté."

Le garde me confirme d'un mouvement de tête. Mais je sens qu'il pose sur moi un regard inquiet.

"- A vos ordres, Ser Miz'kyosia, mais... c'est que j'ai un ami qui a été capturé et j'aurais aimé..."

Je ferme les yeux et soupire légèrement, il n'a pas l'air des plus fin. Mais c'est un homme de grande taille, dans les plus de 1m90 a vu de nez.

"- Si nous voulons sauver votre ami, il est important que cet interrogatoire se passe bien. Vous et votre collègue avec moi, on les attrape par le dos et on les emmène dans le petit salon.

- Bien, ma lady, nous venons avec vous."

Les soldats ont souvent du mal avec moi, car même si je suis l'agente de Zelda depuis des années, je n'ai obtenu plus de pouvoir que depuis son couronnement. Au moins celui-ci se montre relativement peu réticent. J'ai connu pire. La plupart des soldats de l'armée régulière sont comme ça. C'est les chevalier et les officiers qui se montrent moins ...réceptif, généralement. Je m'approche des trois hommes en donnant mes ordres par des mouvements des mains. On se rapproche comme si nous n'inspections que la foule et que par hasard nous allons vers les trois hommes. Comment, ils ont des dagues ? Mais, on aurait dû les avoir fouillés ? Seul les gardes et certaine rares personnes ont droit aux armes. Le Yigas à certainement raison, il y a un ou plusieurs traitres parmi nous qui ont dû les leurs fournir. J'en parlerais avec Jacerys et Aerys, les deux frères, même s'ils ne sont pas toujours d'accord, sont souvent de bon conseil.

Je leur indique qu'ils ont des dagues et je leur donne pour ordre de les extirper rapidement et violemment de la foule, quitte à les assommés si nécessaire. On ne vient pas armée sans bonne raison et il n'est pas question qu'il tente de tuer qui que se soit. En même temps, 3... 2... 1.

J'attrape celui du centre, me jetant sur lui comme un rapace le ferait avec sa proie. Je l'agrippe avec mon bâton comme je l'ai fait avec le Yigas pour le coucher au sol et le maitriser. Personne n'attendra à la vie de Zelda en m'a présence. Les autres gardes font de même pour tenter de maîtriser les deux hommes. Hyrule est blessé, Hyrule a été trompé, mais Hyrule reste debout et sera là tant qu'il y aura des personnes pour croire en elle et en sa reine.

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

An 1000, Lune 2, Jour 7.
Asumi et le Garde Blanc se comprennent. Jacerys ne fait pas plus attention à ce que peut dire le prisonnier. Le procès n’est pas de son ressort. Il n’a aucune réponse de cette langue de vipère et préfère vérifier ses dires sur le terrain. Le Chevalier d’Opale est une personne de volonté mais aussi de pragmatisme. Tout ce qu’il voit et entend depuis le début de l’interrogatoire, c’est de la provocation et des mensonges, qu’importe si il y a de la vérité ici. Jacerys n’est ni juge, ni jurés. Oh bien sur, il n’est pas insensible au sort des prisonniers d’Hyrule bien au contraire. Seulement, en l’état, ici même à l’instant T il ne peut rien faire de plus que de protéger celle qui décidera du sort de ces pauvres bougres et de l’avenir du royaume dans cette crise.

Alors, l’Argenté laisse les manoeuvres et chuchotis des politiques de côté, ne prend même pas garde à ce que peut dire Aerys ou bien les autres tout autour de la reine. Se concentre plus sur les agissements de l’Agente de la Reine qui recrute des gardes et commence à inspecter les travées de l’assemblée sous les regards étonnés des gens présents. Une drôle d’appréhension l’étreint plus encore tandis que le mouvement de la foule se fait plus entrevoir. On se pose des questions sur ce qu’il se passe, qui ne le ferait pas ? Surtout après les mots du Yigas. La main du Garde Blanc se serre sur la poignée de son arme quand Asumi passe « à l’attaque » tout comme les trois gardes recrutés avec elle.

— Garde Blanche, avec moi !

Clame le Chevalier d’Opale qui s’interpose entre le Yiga et Zelda. Les autres Gardes Blanches, long pavois devant eux se resserrent en cercle autour de la Reine mais aussi des nobles présents au centre de la pièce. Tout proche de la souverain d’Hyrule, son regard violine capte celui de la dame de son coeur dont il craint désormais pour sa vie.

— Ne me quittes pas d’une semelle si nous devons sortir.

Murmure t’il pour eux seuls.
Puis il tourne la tête alors dans un mouvement circulaire pour en voir où en sont Asumi et ses Sbires. Entre temps, le Garde Blanc à ordonné à ce qu’on relève le prisonnier qu’il soit protégé à son tour par le reste de la garde régulière. On ne peut risquer à la fois l’attentat de la Reine ou d’un représentant royal d’Hyrule ici. Encore moins de la seule personne qui saura parler de gré ou de force. Sans aucune surprise, la panique envahi la pièce.

— Tout cela était trop risqué, je continue de le clamer.

Grogne le colosse d’argent sous son casque à visière.

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

Pendant cet interrogatoire, la tension devient de plus en plus palpable. Malgré son état, le prisonnier semble toujours enclin à faire parler de lui et les chaines qui le tient ne le font pas taire. Comme s'il voulait absolument attirer l'attention. Comme tous les nobles présent, Meira écoute et observe la réaction des divers membres des proches de la Reine. L'attaque surprise du prisonnier étant évité mais les deux frères Thorvald qui affichent des avis différents auprès de la souveraine. Une chose qui devrait plaire au Yiga. Lui qui compte profiter de la fragilité d'Hyrule et de ses conflits internes.

L'homme Yiga parla des prisonniers et du sorts qu'ils leurs étaient réservaient. La mort. Les nombreux sacrifices au nom de l'Avatar. Si certaines étaient inquiets pour les proches qui avaient disparus, la jeune Hylienne se demanda s'il y avait un soupçons de vérité. Peut-être qu'ils étaient tous morts ? Mais peut-être pas au final ? Ils étaient surement encore en vie, à servir de monnaie d'échange ou d’assurance pour une manœuvre de force contre Zelda. Les Yigas ne sont pas selon des êtres mauvais, ce sont aussi des gens rusée. Le seul but du Yiga est de semer la confusion, la discorde parmi la foule. Et de voir la réaction de la Reine après l'annonce de la supposée mort de son cousin.

La Reine veut des réponses à ses multiples questions. Malgré le doute que fait planer le Yiga sur des ennemies qui seraient caché non pas dans le Désert. La jeune femme n'est pas la seule concernée dans l'histoire, elle mais aussi son mari qui a préférée choisir de délaisser la Déesse pour qui il priait si ardemment pour le Néant. Elle crut même voir le regard baissé d'un noble venu d'Hébra, cela ne restait que des suppositions. Le Yiga tentait le tout pour le tout, il n'avait rien à perdre, il était prêt à mourir pour la cause qu'il défend. Pour son maître et surtout pour l'Avatar.

Pour le moment il n'y avait que des mots, le Yiga avait déjà tenté de s'en prendre à la jeune héritière des Landes une fois. Allait-il retenter une autre attaque ? D'autant que des étrangers s'étaient invités dans la grande salle. Asumi et Jacerys veillaient au grain mais n'était-ce pas un piège ? Distraire les gardes avec d'autres Yiga pour permettre au prisonnier de s'en prendre à quelqu'un d'autre.
S'il devait y avoir une autre menace, Meira devrait prendre parti. Si elle choisissait d'aider le Yiga, elle serait vu comme un ennemie, elle et son mari. Mais si elle restait du coté d'Hyrule, le prisonnier la verrait comme une traitresse. Elle deviendra une ennemie pour sa famille et pour l'Avatar. Sacré dilemme !

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

An 1000, Lune 2, Jour 7.
La politique ne l’intéressait aucunement mais il n’appréciait pas ce qui se dessinait. Cet interrogatoire prenait une tournure étrange, désagréable même. Selon ce perfide prisonnier, les ennemis de la Reine et d’Hyrule ne se trouvaient pas seulement hors de ces murs. Son regard se posa alors sur Aerys et son épouse, Meira. Ce qui ne manqua pas de faire tiquer l’écuyer, alors silencieux depuis le début et il ne comptait pas dire un mot. En tant que roturier, il n’avait nullement son mot à dire, préférant laisser aux nobliaux le plaisir de la parlote. Lui était là pour agir au nom de la Couronne et de son mentor. Eardan arborait un air sérieux, habituellement si prompt à rire, il n’avait point le cœur à cela en cet instant. L’heure était grave. Suite à l’Unification, du moins, le chaos, tous étaient sur le qui-vive. Et lui y compris. Naboris manqua de se faire tuer, le Yiga serrant sa main autour de son cou, preuve que cet entretien n’était pas comme tous les autres. Pourquoi avait-il fallu le faire en public ? Un interrogatoire privé aurait suffi, nul besoin de le représenter aux yeux de tous, le moment idéal pour certains de semer le trouble. Malheureusement, nombreux étaient ceux qui avaient des proches faits prisonniers. Probablement étaient-ils déjà morts. Mais ils devaient en avoir le cœur net. Alors, il comprenait l’impatience de Zelda. Il s’agissait de son peuple, de ses sujets dont elle devait assurer la sécurité et la protection.

Ses opales fixaient Asumi et les gardes la suivant qui s’engouffraient dans la foule pour intercepter les hommes suspects. Aussitôt que ces derniers passèrent à l’assaut, les gardes blancs entourèrent la Reine pour la protéger d’une potentielle contre-attaque. Sa vie était en danger et pour cela, l’écuyer ne pouvait rester sans rien faire. Si les Gardes Blancs dont @Jacerys Thorvald l’entouraient, il se plaça devant le prisonnier Yigas. Il obligea celui-ci à se relever, car après tout, il ne faudrait pas que leur seule source d’information ne disparaisse subitement en profitant de la panique générale. Ou encore d’atteindre à la vie de la Reine ou de Naboris, encore une fois. Cela, Eardan le ne permettrait pas.

« Tu n’iras nulle part. »

Chuchota-t-il d’un ton glacial, à l’image de l’élément qu’il maitrisait, la glace. Qu’il parle de gré ou de force, il resterait ici, car ils n’en n’avaient pas terminé. Pour sûr que l’adolescent n’avait pas le cœur à rire, car en une seule seconde, un seul instant, tout pouvait basculer.

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RP commun : Hyrule face au Yiga prisonnier

An 1000, Lune 2, Jour 7

Lincoln se découvrait des talents de manipulateur que sa survie ou alors sa défiance envers Hyrule venait de montrer au grand jour. Le Yiga est des plus satisfaits de l’effet que cela produit sur les gens qui lui font face et pensait avoir à faire à un homme résigné prêt à trahir son peuple et sa foi. Pour qui le prenaient t’ils ? Franchement ? Cela dit, sa volonté commence à flancher non pas uniquement par la douleur et la privation mais aussi la fatigue ainsi que le temps qu’il lui est compté pour arriver à ses fins avant de craquer d’une manière ou d’une autre. Le Yiga joue clairement la montre. Son regard parcourait l’assemblée et son expérience sait reconnaitre quand le temps est venu pour lui de profiter d’un dernier atout. Inattendu mais bienvenue. Si les Hyliens veulent récupérer les siens, son peuple n’est pas non plus sans ressources pour récupérer la troisième tête pensante du clan Yiga et non des moindres.

La Reine Zelda reprenait la parole et se montre clairement vindicative. Ses questions rebondissent sur les informations distillées au compte-goute par Lincoln. Et c’est une espèce de joute verbale qui s’amorce. Il sourit, de nouveau, mais faiblement.

— Je ne pensais pas m’enfuir, Reine. Alors penses tu que j’ai peur d’avoir quoique ce soit à perdre ? Ce n’est pas de cela dont tu devrais te soucier, Zelda d’Hyrule.

Quand elle lui demande où se trouve les ennemis de son royaume, Lincoln dodeline de la tête, la mine pensive. Puis son regard s’arrête dans l’assemblée, vers Meira encore. Jusque là, personne ne semble comprendre. C’est tant mieux pour la demoiselle cela dit. Puis il oblique vers l’Hebrien qui ouvre grand les yeux. La surprise se lit sur le visage de ce dernier.

— Lorsque l’on fait sécession, il faut des allés solides Reine. Tu ne crois pas ?

Il ne nomme pas clairement le souverain d’Hebra mais le sous-entendu est franchement évident. Même pour certains dans la salle. Une bombe sournoise lâchée comme ça et qui peut surprendre les nobles autour de la souveraine. Une « bombe » qui corresponde avec le bazar qui survient soudainement dans la salle d’audience.

Les trois Hyliens encapuchonnés remarquent qu’ils sont découverts par l’Agente et ses gardes. Tout se précipite. Ils sont prit de court par cette dernière qui tente de maîtriser sa proie avec son bâton. L’Hylien grogne dans ses dents, agrippe le bâton et rue pour rouler sur le dos, lui enfonçant son coude dans les côtes en lui coupant le souffle. Se tenant la gorge, le spadassin se remet tant bien que mal sur ses deux pieds et se rue déjà sur la jeune femme pour lui coller un coup de dague. Les autres gardes sont eux aussi en proie à leur propre « client » et voilà que la panique s’empare clairement de la pièce. Puis un hurlement de douleur supplante les autres. Le noble Hebrien, allié de Hyurle depuis la sécession, git dans son sang et se tient la gorge avant de s’effondrer dans son siège. La diversion fut parfaitement menée pour qu’un message clair des Yiga se fasse voir jusqu’ici. Au coeur même d’Hyrule. Quant à Lincoln, il observe tout cela et rit à gorge déployée.

Jacerys a donc appelé la Garde Blanche à former un rempart de bouclier autour des nobles telles que la Reine, Naboris, Aelys ou encore Feno et Aerys. Il fait bien car un carreau d'arbalète vient frôler la tempe de @Eardan Thorn, faire vibrer et cogner l'un des pavois des gardes. Si on lève la tête, on peut voir une ombre disparaitre dans les hauteurs de la pièce. Encore un assassin qui s'enfuit. On ne sait pas qui le carreau visait pour l'heure.

Les Gardes ne peuvent contenir le flot de fuyards mais viennent en renforts d’Asumi et de leur collègue. Les gens présents dans les travées sont victimes d’un mouvement de foule. Meira est bousculée violemment et doit se débattre pour faire surface avant de se retrouver nez à nez avec le spadassin qui aura assassiné le noble Hébrien, tenant encore sa dague pleine de sang dans les mains.

BREATH OF HYRULE

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

Un chaos s'installe peu à peu et Naboris aurait aimer que Kolher soit là près d'elle ... Mais pas le moment de penser à lui. Aelys fixe la scène qui se joue devant eux et Naboris fronce les sourcils. Quelque chose ne va pas, c'est trop facile à son goût. La Gerudo pousse son amie vers Zelda et Aerys, se plaçant alors en défensive. La petite Piaf semble terrifiée mais elle garde le contrôle pour le moment ... Ce qui ne risque pas d'être permanent. Son regarde bifurque vers l'homme qui relève le Yigas, il semble menaçant, est-ce un garde aussi ? Il n'en avait pas la carrure ... Mais au moins, le Yigas était surveiller tandit que Jacerys et l'autre femme qui avait aider Naboris allaient dans la mêlée.

"Lorsque l’on fait sécession, il faut des allés solides Reine. Tu ne crois pas ?"

La piaf est refroidie d'un coup quand elle repère un autre Piaf. Comment il ... Kevan ! Kevan s'était allié à eux, il savait tout depuis le début ? Il avait donc choisi son camp ... La crainte pour la vie de ses neveux la prend rapidement. Si l'Avatar du Néant à ... Non. Elle ne peut pas y penser. Sa famille est surement en danger, son frère est surement en danger ... Et ses neveux ... Kevan est un monstre et elle a déjà vu comment il traîte ses "enfants" ... La garde blanche s'active rapidement et Aelys voit la flêche foncé vers l'homme, lui frôler la tempe. Elle pousse un petit cri de surprise et elle va alors vers lui pour voir si il n'est pas blessé. Ne sait-on jamais. Quand à Naboris, elle se place à côté de Zelda et la regarde. "Je te jure qu'une fois sortie d'ici, je prendrais la route pour les Landes et je ferais sortir les prisonniers." Les yeux sombres de la Gerudo, emplit de larmes de honte ... Elle a honte de la lâcheté de son père, qu'il a réussi encore une fois à salir leur nom. Le cri de Noble Hebrien fait sursauté la petite Piaf. Le sang ... "Attention Zelda !" Naboris a juste le temps de pousser Zelda pour lui évité une attaque car prise de panique et terrifiée, la jeune Piaf n'arrive pas à contrôler ses ombres ... Plusieurs Hydres sortent des ombres pour venir attaquer les gens.

(c) DΛNDELION

La tension était palpable dans la pièce, Aerys craignait que quelque chose dégénère à cause des mots prononcés par le yiga. Soit ce dernier était fort en manipulation soit il avait beaucoup de chance. En tous les cas ses propos faisaient mouches au sein des nobles présents. Le pire était que le prisonnier ne cessait de sous-entendre qu'il y avait des traitres parmi l'assemblée. Le conseiller ne voulait pas que Meira se retrouve dans le donjon. De son côté, Aerys ne faisait pas partie de ce groupe. Il était plus neutre, suivant simplement le chemin qui le conduirait vers la gloire.
Alors qu’Aerys tentait d'avertir la reine qu'il y avait peut-être des intrus dans la salle, la situation s'était soudainement envenimée par l'intervention d'Asumi et des gardes. Ces derniers étaient en effet intervenus sur un groupe d'hylien qui tenait alors de s'échapper. La fuite était le signe que ces hommes n'étaient pas là pour assister à l'interrogatoire mais pour faire violence. Déjà, le conseiller réfléchissait au meilleur moyen de s'en sortir sans finir blessé mais les autres gardes avaient formés un bouclier autour de la reine et des autres suzerains. Malheureusement, le seul aillé de sa majesté, Mohan s'était fait égorger par l'un des intrus. Devant ce spectacle, le conseiller avait posé sa main sur sa bouche par réflexe. C'était affreusement dégoûtant. Pourquoi avoir tué le Piaf ? Ces individus étaient-ils des anti-yigas ? A la botte de Kevan pour tuer celui qui osait se tenir au côté de la reine ? Il y avait tant de possibilités.

Le spectacle était cependant loin d'être fini car Aelys avait déclenché ses pouvoirs, faisant apparaître des hydres d'ombres. Zut, ce n'était pas le moment de blesser des innocents. Le conseiller avait aussi aperçu sa femme qui se tenait face à l'un des attaquants. Il savait que Meira pouvait se défendre, il ne s'inquiétait pas vraiment. Un peu quand même car il ne connaissait pas les compétences de son adversaire. La priorité était de calmer Aelys et c'était son devoir de la protéger. Aerys poussa l'un des soldats qui ne s'attendait pas à une attaque dans le dos avant de quitter rapidement le cercle.

- Sir Thorvald !

L'hylien ne se retourna même pas, avançant parmi la cohue. Il avait failli se faire écraser au passage mais finalement, le conseiller était enfin arrivé au chevet de la piaf. Ils ne se trouvaient qu'à quelques mètres l'un de l'autre mais avec toute la cohue qui s'était installé, quelques mètres étaient devenus un kilomètre en termes de distance.

- Aelys...Calme toi s'il te plaît. Tu ne risques rien.

Le conseiller avait posé doucement ses mains sur les épaules de la jeune femme. Il essayait de la rassurer mais il était évident que le risque était toujours en cours. Une flèche pouvait toujours sortir de l'ombre.

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	« Until you burn »

©️crackintime

Hyrule face au Yiga prisonnier

Zelda & autres

L'expression faciale de Zelda commence lentement à changer, la colère est toujours grande mais désormais, c'est une certaine inquiétude qui fait surface. Les jeux de regards, les mots d'Aerys, son conseiller, concernant la possibilité qu'il y ait des traites dans la salle... Zelda ne peut tolérer cela. La Reine décroche enfin son regard, appréciant le soutien de son proche conseiller dans un tel moment. En effet, il vaut mieux ne pas céder à la panique et à la paranoïa. « Soyez vigilent » a-t-elle simplement glissé à l'intention d'Aerys, de la même façon qu'il s'est adressé à elle, la voix de Zelda s'est faite basse et discrète. Ceci étant, l'attention de l'hylienne se recentre enfin vers son prisonnier qui, tout souriant, tente certainement de provoquer une nouvelle fois la pleine colère de la Nohansen couronnée. À l'évidence, elle veut des réponses mais ce que lui répond le Yiga ne la satisfait aucunement. Bon sang, ne peut-il pas simplement dire les choses ? Ce sont des personnes détestables et qui, même aux portes de la mort, ne semblent pas vouloir dire quoi que ce soit. Toutefois, et cette fois-ci, Zelda suit du mouvement le regard du Yiga qui se dirige droit vers un noble Hébrien au nom de Morhan qui, malgré l'indépendance d'Hébra, s'affiche en allié de la Couronne et des Nohansen. « Lorsque l’on fait sécession, il faut des allés solides Reine. Tu ne crois pas ? » Des mots qui ne manquent pas de troubler au plus haut point Zelda qui, ne peut ignorer une telle révélation. Se pourrait-il que... ? Le regard de la Nohansen se fait nettement plus inquiet et troublé alors qu'elle repose toute son attention vers le Yiga.

« Cesse de jouer avec les mots et révèles haut et fort qui sont ces alliés... quels qu'ils soient. »

Cependant, Zelda sent intérieurement qu'il faudra redoubler de vigilance si les traites et les alliés des Yigas se trouvent partout, y compris à Hyrule ou ailleurs. Cependant, tout s'accélère et l'hylienne remarque enfin les mouvements dans la foule du coin de l'œil après avoir observé le départ d'Asumi, la quittant. Les choses s'accélèrent rapidement et des inconnus en capuche sont repérés et arrêtés, le regard de Zelda se retourne vers son Agente désormais bien occupée.
La foule s'agite et cela inquiète énormément la Reine qui se voit à nouveau dépassée par l'événement. Toutefois, elle n'est pas au bout de ses peines puisqu'elle assiste à l'assassinat sous ses yeux impuissants, de son allié d'Hébra dont le corps sans vie s'écroule au sol. Elle retient son souffle un instant, figée sur place devant la scène alors qu'elle a l'impression que tout lui échappe. La jeune souveraine observe alors tout autour d'elle lorsque la Garde Blanche, attirée par la voix de Jacerys, l'encercle elle et les autres nobles. Elle croise le regard de l'Argenté, parvenant aussi à entendre les indications données par son bien-aimé, elle hoche la tête en signe d'approbation. Les yeux clairs de l'hylienne parcourent la pièce et finalement, viennent se reposer sur le prisonnier alors qu'elle se redresse. Zelda ferme ses paupières durant quelques secondes lorsque Jacerys lui fait la remarque du risque désormais présent... Et elle le sait. Mais se terrer et fermer les portes à ceux qui veulent des réponses serait une décision pouvant amener à fragiliser davantage le pouvoir et la Couronne.

Un carreau d'arbalète vient siffler tout près du groupe et lorsque Zelda lève son visage, elle ne voit qu'une ombre s'en aller. « Calmez-vous ! Calmez-vous, tous ! » Tente-t-elle pour rassurer la foule... Pendant un court instant, la Nohansen eut peur de vivre son dernier instant de vie... Son souffle devient nettement plus rapide et saccadé. La voix de Naboris s'élève tout près d'elle et l'hylienne tourne son visage vers son amie. « Je ne veux pas te perdre, ne fais rien d'inconscient. Je te promets que nous arriverons à libérer les nôtres. » Zelda repose son attention sur les mouvements des personnes présentes. Comprenant que l'interrogatoire n'est plus d'actualité, elle prend la parole.

« Nous devons évacuer nos alliés de la salle, au plus vite. Il faut mettre les innocents en lieu sûr Vous autres ! » s'adresse-t-elle à la salle en haussant la voix. « Rattrapez les assassins et ne les laissez pas s'enfuir. N'hésitez pas à fermer les portes du château ! Occupez-vous de notre prisonnier et menez-le ailleurs ! »

Sa voix résonne comme un ordre, espérant qu'on puisse l'entendre. Hors de question de laisser s'échapper les assassins, en y pensant, Zelda a une pensée particulière pour son allié, Morhan, qu'elle ne parvient plus à distinguer tant la foule est en mouvement et paniquée. Cependant, elle est vite ramenée à la réalité par Naboris qui la pousse pour lui éviter une attaque provoquée par une source inconnue pour l'instant. Zelda ne cherche pas à comprendre, elle prend la main de son amie Gerudo à l'aide de sa main non-armée pour la tirer avec elle afin tenter de les protéger toutes les deux de l'attaque obscure surprise grâce à son bouclier de lumière. La Reine puise dans ses ressources une seconde pour essayer de les envelopper de sa magie protectrice, espérant que cela soit suffisant... L'hylienne manque d'ailleurs de tomber en arrière et se heurte seulement à l'un des Gardes Blancs les entourant, Jacerys. « Bon sang, qu'est ce que c'est ?! Nous devons essayer de faire évacuer de façon ordonnée mais je crois que cela va s'avérer difficile... » Dit-elle en faisant référence à l'attaque qui survient de nulle part.

(c) DΛNDELION

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Queen of light

Queen of wisdom

KoalaVolant

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Hyrule face au Yiga prisonnier

RP commun

Le temps passe, les secondes s'écoulent mais l'interrogatoire est toujours en cours. La Reine ne cesse de poser des questions sur ses sujets disparu et le prisonnier ne cesse de la provoquer elle et les autres nobles. Il n'a rien à perdre, il le sait. Il ne divulguera jamais ses informations. Sauf si la vérité est plus terrible que les mensonges. Zelda est en colère et ses gardes sont sur le qui vive. Chacun est prêt si le prisonnier ne retente une autre attaque, un autre stratagème. Même si Meira a surprit un ou deux regards vers l'homme enchainé, elle reste vigilante. Elle ignorait ce qu'il allait faire. Pourtant, elle ne fût pas la cible de la nouvelle qui venait de dévoiler à Hryule. Sans dire le nom de la cité qui était devenu indépendante, le prisonnier insinuait qu'Hébra et les Yigas était allié. Cela aurait pu être énième mensonge mais le visage du représentant d'Hébra était aussi claire que du cristal. La surprise.

Personne n'eu le temps de rien dire et de rien faire, les Gardes et l'agent de la Reine avait surprit des inconnus. Ces mêmes étrangers qu'elle avait vu pendant toute la durée de l'interrogatoire. Comme une sorte de signal silencieux, les assassins attaquèrent. Ils étaient efficace, habile et précis. Mais une chose était sûre, la menace était bien réel. Aussi bien pour Hyrule que pour les nobles hyliens. La foule commençaient à montrer des signes de peur et de panique. La jeune noble tourna la tête au moment ou elle vu qu'Hébrien tombait au sol, le sang s'écoulant doucement de son corps inanimé.
Malgré les consignes de la Reine, une mouvement de foule failli faire tomber plusieurs fois la jeune femme. Tout en essayant de trouver un passage, elle surprit son époux en compagnie de Aelys, la petit Piaf. Les voir tout les deux ensemble rendant l'épouse Thorvald particulièrement jalouse, malgré ses efforts pour les séparer, ils arrivaient toujours à se voir, à se parler.
Mais l'heure n'était pas au règlement de compte avec l'innocente petite Piaf ou avec son mari.

Elle se retrouva face à un assassin, un couteau couvert du sang de sa victime dans sa main. Elle ignora tout de lui, de ses intentions. Après tout, elle l'avait vu tué l'homme d'Hébra, peut-être avait décider de faire plusieurs victimes au hasard ?
Mais une chose est certaine, c'était qu'il n'y avait pas que sa vie qui était en jeu, il y avait celle de son enfant. La nouvelle étant assez fraiche, elle se remémora les paroles de la chef de l'île du Dragon, Mélody. La joie qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle voyait son enfant. Et de l'inquietude qu'elle avait eu quand le monstre avait essayé de s'en prendre à Colin.
Personne ne devait s'en prendre à son bébé, ni lui ni personne dans ce monde. Quand l'attaque arriva, elle leva les mains et utilisa sa magie pour se débarrasser de son assaillant. Elle avait prête à finir le travail, à en finir pour de bon quand un garde, qui était près d'elle, se décida à l'escorter avec les autres nobles.

Elle essaya de retrouver l'assassin mais il n'était plus devant de vision de la jeune femme. Alors, elle décida à suivre le garde. Tout en ce demandant plusieurs fois s'il l'avait attaqué pour lui faire passer un message de la part des Yiga. Comme une piqure de rappel. Et se rappeler la foi qu'elle devait avoir pour l'Avatar.

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